MA-LAZA 09JANOARY 2012
2. rijadolly
(
09/01/2012 16:11)
NOTAM contre Marc Ravalomanana: La CI critique Marius Fransman
À l’occasion de son déplacement en Europe, Marius Fransman, vice-ministre sud-africain des relations internationales aurait été critiqué par ses pairs de la communauté internationale.
D’après une source diplomatique, l’émission d’un Notam (Notice to Airmen) à l’endroit de l’ancien président de la République Marc Ravalomanana aurait été mal perçu par les hauts responsables des pays amis de Madagascar. L’absence de réaction de cet artisan de la signature de la feuille de route, à l’endroit du régime de la HAT, aurait été la raison de cette indignation de la communauté internationale.
Courant du mois de décembre 2011, un nouveau Notam a été lancé par les autorités de la Haute Autorité de la Transition contre Marc Ravalomanana. Une décision qui empéche le retour de ce dernier dans son pays en dépit de la feuille de route qui le stipule . L’émission de ce Notam remet en question cette feuille de route, du moins pour le front de l’opposition qui réclame sa levée immédiate. De plus, l’opposition réclame sans cesse le retour de tous les exilés politiques à Madagascar.
Attendu à Antananarivo dans le courant de ce mois de janvier 2012, Marius Fransman aura certainement son mot à dire à ce sujet. Une visite qui rentre dans le cadre de la résolution de la crise politique malgache. Une réunion de la SADC dans les prochains jours, devra également déterminer la prochaine mission de ce vice-ministre sud-africain.
Force est tout de méme de constater que Marius Fransman était réticent à se rendre à Madagascar durant la semaine de Noël 2011. S’il était attendu à plusieurs reprises, seules les délégations tanzanienne et zambienne, qui constituent, avec l’Afrique du Sud, la Troïka de l’organe politique de défense et sécurité de la SADC, se sont déplacées vers Madagascar.
De ce fait, le Notam lancé contre Marc Ravalomanana devra conditionner l’appui de la communauté internationale au processus de sortie de crise malgache.
Marc A.
À l’occasion de son déplacement en Europe, Marius Fransman, vice-ministre sud-africain des relations internationales aurait été critiqué par ses pairs de la communauté internationale.
D’après une source diplomatique, l’émission d’un Notam (Notice to Airmen) à l’endroit de l’ancien président de la République Marc Ravalomanana aurait été mal perçu par les hauts responsables des pays amis de Madagascar. L’absence de réaction de cet artisan de la signature de la feuille de route, à l’endroit du régime de la HAT, aurait été la raison de cette indignation de la communauté internationale.
Courant du mois de décembre 2011, un nouveau Notam a été lancé par les autorités de la Haute Autorité de la Transition contre Marc Ravalomanana. Une décision qui empéche le retour de ce dernier dans son pays en dépit de la feuille de route qui le stipule . L’émission de ce Notam remet en question cette feuille de route, du moins pour le front de l’opposition qui réclame sa levée immédiate. De plus, l’opposition réclame sans cesse le retour de tous les exilés politiques à Madagascar.
Attendu à Antananarivo dans le courant de ce mois de janvier 2012, Marius Fransman aura certainement son mot à dire à ce sujet. Une visite qui rentre dans le cadre de la résolution de la crise politique malgache. Une réunion de la SADC dans les prochains jours, devra également déterminer la prochaine mission de ce vice-ministre sud-africain.
Force est tout de méme de constater que Marius Fransman était réticent à se rendre à Madagascar durant la semaine de Noël 2011. S’il était attendu à plusieurs reprises, seules les délégations tanzanienne et zambienne, qui constituent, avec l’Afrique du Sud, la Troïka de l’organe politique de défense et sécurité de la SADC, se sont déplacées vers Madagascar.
De ce fait, le Notam lancé contre Marc Ravalomanana devra conditionner l’appui de la communauté internationale au processus de sortie de crise malgache.
Marc A.
3. rijadolly
(
09/01/2012 16:11)
Etre président
Andry Rajoelina n’est peut-étre pas reconnu comme président de la République de Madagascar mais la communauté internationale, du moins, une partie, l’accepte comme tel. Par la force des choses, il a réussi à démettre de ses fonctions son prédécesseur, Marc Ravalomanana qui a pris le chemin de l’exil le 17 mars 2009. Consacré par la feuille de route comme président de la Transition, Andry Rajoelina a pu monter sur la tribune des Nations Unies et parler au nom du peuple malgache, a été reçu par Nicolas Sarkozy, président de la République française, et dernièrement, a été invité par Jacob Zuma, président de la Nation sud africaine.
Porté par le mouvement populaire de 2009 et aidé par une fraction de l’armée, il a réalisé ses objectifs, et, peut étre, a réalisé son réve qui pourrait étre celui de tout homme ambitieux : étre « président ». Depuis l’Indépendance acquise en 1960, soit depuis 51 ans, ils ne sont que huit à accéder à la téte de l’état : Philibert Tsiranana, le Gal Ramanantsoa, le Col. Ratsimandrava, le Gal Andriamahazo, l’Amiral Ratsiraka, Albert Zafy, Norbert Lala Ratsirahonana, Marc Ravalomanana et lui. L’on se souvient de ses paroles, adressé à une de ses connaissances quand il s’est assis pour la première fois dans le fauteuil présidentiel à Ambohitsorohitra : « maintenant, vous pouvez m’appeler président ».
Qu’on le veuille ou non, et quoiqu’en disent ses détracteurs, Andry Rajoelina est l’Homme fort de Madagascar, le Numéro Un, celui qui a le dernier mot dans les décisions importantes et le premier à étre nommé dans les listes protocolaires officielles. Il a la priorité où qu’il aille. Il a son portrait dans tous les bureaux officiels : tout le monde le connaît. Être de ses proches confère un statut particulier et utile dans le monde où nous vivons et avoir sa carte de visite pourrait étre un sésame qui ouvre bien des portes. Il fait des jaloux. C’est normal. Tout politicien qui se respecte voudrait bien étre un jour à sa place. Mais dans combien de temps ? Certains l’ont révé, mais ils ont emporté leur réve dans leur tombe. Andry Rajoelina a fait en trois, quatre mois ce que d’autres n’ont pu accomplir pendant toute leur vie. C’est pour cela qu’il fait des envieux.
Andry Rajoelina recevra dans quelques jours les vÅ“ux des représentants de la Nation, des forces vives et ceux des chancelleries établies au pays. Il aura ainsi tous les honneurs. C’est un homme comblé. Sauf que pour la consécration, il lui manque quelque chose : il n’est pas élu.
Andry Rajoelina n’est peut-étre pas reconnu comme président de la République de Madagascar mais la communauté internationale, du moins, une partie, l’accepte comme tel. Par la force des choses, il a réussi à démettre de ses fonctions son prédécesseur, Marc Ravalomanana qui a pris le chemin de l’exil le 17 mars 2009. Consacré par la feuille de route comme président de la Transition, Andry Rajoelina a pu monter sur la tribune des Nations Unies et parler au nom du peuple malgache, a été reçu par Nicolas Sarkozy, président de la République française, et dernièrement, a été invité par Jacob Zuma, président de la Nation sud africaine.
Porté par le mouvement populaire de 2009 et aidé par une fraction de l’armée, il a réalisé ses objectifs, et, peut étre, a réalisé son réve qui pourrait étre celui de tout homme ambitieux : étre « président ». Depuis l’Indépendance acquise en 1960, soit depuis 51 ans, ils ne sont que huit à accéder à la téte de l’état : Philibert Tsiranana, le Gal Ramanantsoa, le Col. Ratsimandrava, le Gal Andriamahazo, l’Amiral Ratsiraka, Albert Zafy, Norbert Lala Ratsirahonana, Marc Ravalomanana et lui. L’on se souvient de ses paroles, adressé à une de ses connaissances quand il s’est assis pour la première fois dans le fauteuil présidentiel à Ambohitsorohitra : « maintenant, vous pouvez m’appeler président ».
Qu’on le veuille ou non, et quoiqu’en disent ses détracteurs, Andry Rajoelina est l’Homme fort de Madagascar, le Numéro Un, celui qui a le dernier mot dans les décisions importantes et le premier à étre nommé dans les listes protocolaires officielles. Il a la priorité où qu’il aille. Il a son portrait dans tous les bureaux officiels : tout le monde le connaît. Être de ses proches confère un statut particulier et utile dans le monde où nous vivons et avoir sa carte de visite pourrait étre un sésame qui ouvre bien des portes. Il fait des jaloux. C’est normal. Tout politicien qui se respecte voudrait bien étre un jour à sa place. Mais dans combien de temps ? Certains l’ont révé, mais ils ont emporté leur réve dans leur tombe. Andry Rajoelina a fait en trois, quatre mois ce que d’autres n’ont pu accomplir pendant toute leur vie. C’est pour cela qu’il fait des envieux.
Andry Rajoelina recevra dans quelques jours les vÅ“ux des représentants de la Nation, des forces vives et ceux des chancelleries établies au pays. Il aura ainsi tous les honneurs. C’est un homme comblé. Sauf que pour la consécration, il lui manque quelque chose : il n’est pas élu.
4. rijadolly
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09/01/2012 16:12)
Déblocage de fonds: L’Union européenne pose d’autres conditions
Dans un communiqué, l’Union Européenne a salué l’avancée de la mise en Å“uvre de la feuille de route. En revanche, elle a émis des réserves quant à son engagement intégral à accorder un appui financier au régime de transition, notamment en ce qui concerne les appuis budgétaires des institutions de la transition.
Un éventuel financement de l’organisation des élections est également en stand by, attendant une normalisation complète de la conjoncture politique malgache. Et ce, conformément à la mise en Å“uvre de la feuille de route.
L’UE a souligné que le respect des droits de l’homme, la mise en place des institutions démocratiques et de l’État de droit constituent des éléments essentiels de l’accord de partenariat ACP/UE et, par conséquent, du fondement de nos relations.
De ce fait, une reconnaissance effective des 27 ne serait jamais acquise qu’après proclamation officielle des résultats de toutes les futures élections, en passant par une liste de conditions déjà évoquées par les articles de la feuille de route. « L’accompagnement politique et financier de l’Union Européenne est conditionné par le respect par la partie malgache des engagements exposés comme la mise en place de la (ndlr : nouvelle) Commission Electorale Nationale Indépendante, l’élaboration et la mise en Å“uvre avec l’appui des Nations Unies », mentionne le communiqué de l’UE. Dans ces conditions, l’UE réclame également l’adoption d’une loi d’amnistie ratifiée par le parlement de la transition et l’adoption par ledit parlement d’une loi qui servira à définir les conditions d’effectivité de la démission du président de la transition, du Premier ministre et du gouvernement de transition, s’ils décident de se porter candidats aux élections (rapport de la mission d’évaluation électorale) d’un cadre électoral crédible.
L’UE exhorte ainsi tous les partenaires politiques malgaches à poursuivre avec la plus grande persévérance les efforts pour mettre en Å“uvre la feuille de route le plus rapidement possible afin de permettre à l’Union européenne d’accompagner le processus de transition consensuel et neutre pour sortir Madagascar de la crise.
Lova E.
Dans un communiqué, l’Union Européenne a salué l’avancée de la mise en Å“uvre de la feuille de route. En revanche, elle a émis des réserves quant à son engagement intégral à accorder un appui financier au régime de transition, notamment en ce qui concerne les appuis budgétaires des institutions de la transition.
Un éventuel financement de l’organisation des élections est également en stand by, attendant une normalisation complète de la conjoncture politique malgache. Et ce, conformément à la mise en Å“uvre de la feuille de route.
L’UE a souligné que le respect des droits de l’homme, la mise en place des institutions démocratiques et de l’État de droit constituent des éléments essentiels de l’accord de partenariat ACP/UE et, par conséquent, du fondement de nos relations.
De ce fait, une reconnaissance effective des 27 ne serait jamais acquise qu’après proclamation officielle des résultats de toutes les futures élections, en passant par une liste de conditions déjà évoquées par les articles de la feuille de route. « L’accompagnement politique et financier de l’Union Européenne est conditionné par le respect par la partie malgache des engagements exposés comme la mise en place de la (ndlr : nouvelle) Commission Electorale Nationale Indépendante, l’élaboration et la mise en Å“uvre avec l’appui des Nations Unies », mentionne le communiqué de l’UE. Dans ces conditions, l’UE réclame également l’adoption d’une loi d’amnistie ratifiée par le parlement de la transition et l’adoption par ledit parlement d’une loi qui servira à définir les conditions d’effectivité de la démission du président de la transition, du Premier ministre et du gouvernement de transition, s’ils décident de se porter candidats aux élections (rapport de la mission d’évaluation électorale) d’un cadre électoral crédible.
L’UE exhorte ainsi tous les partenaires politiques malgaches à poursuivre avec la plus grande persévérance les efforts pour mettre en Å“uvre la feuille de route le plus rapidement possible afin de permettre à l’Union européenne d’accompagner le processus de transition consensuel et neutre pour sortir Madagascar de la crise.
Lova E.
5. rijadolly
(
09/01/2012 16:12)
Centenaire de l’ANC: Rajoelina a dîné avec Zuma
Le président de la transition Andry Rajoelina fait partie des convives du président sud-africain Jacob Zuma à la deuxième journée des festivités du centenaire de l’African National Congress, en Afrique du Sud.
Outre le numéro un malgache et parmi la quarantaine de chefs d’Etat invités, seuls quelques-uns ont honoré l’invitation du chef d’Etat sud-africain, dont SEMs Boni Yayi, président du Bénin, le général Denis Sassou N’Guesso du Congo Brazzaville, Armando Guebuza du Mozambique, Hifikepunye Pohamba de la Namibie, Yoweri Museveni de l’Ouganda, Paul Kagame du Rwanda et Michael Sata de la Zambie.
SEM Jacob Zuma a présidé, samedi soir, un long dîner de gala réunissant responsables et vétérans du parti ANC, représentants des autres formations politiques, des églises, de la société civile et des compagnons de lutte venus du monde entier.
Au menu de ce banquet entrecoupé de discours commémorant la lutte contre le pouvoir blanc de l’apartheid qui avait dominé l’Afrique du Sud jusqu’au début des années 1990, tripes et ragoût de queue de bÅ“uf, des plats particulièrement prisés par Nelson Mandela.
Lova E.
Le président de la transition Andry Rajoelina fait partie des convives du président sud-africain Jacob Zuma à la deuxième journée des festivités du centenaire de l’African National Congress, en Afrique du Sud.
Outre le numéro un malgache et parmi la quarantaine de chefs d’Etat invités, seuls quelques-uns ont honoré l’invitation du chef d’Etat sud-africain, dont SEMs Boni Yayi, président du Bénin, le général Denis Sassou N’Guesso du Congo Brazzaville, Armando Guebuza du Mozambique, Hifikepunye Pohamba de la Namibie, Yoweri Museveni de l’Ouganda, Paul Kagame du Rwanda et Michael Sata de la Zambie.
SEM Jacob Zuma a présidé, samedi soir, un long dîner de gala réunissant responsables et vétérans du parti ANC, représentants des autres formations politiques, des églises, de la société civile et des compagnons de lutte venus du monde entier.
Au menu de ce banquet entrecoupé de discours commémorant la lutte contre le pouvoir blanc de l’apartheid qui avait dominé l’Afrique du Sud jusqu’au début des années 1990, tripes et ragoût de queue de bÅ“uf, des plats particulièrement prisés par Nelson Mandela.
Lova E.
6. rijadolly
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09/01/2012 16:13)
Elections: En novembre 2012
L’année 2012 sera consacrée aux élections. Du moins, c’est ce que prévoient les autorités de la transition et certains acteurs politiques malgaches. Les législatives et les présidentielles seront pour cette fois combinées.
Les législatives et les présidentielles auront lieu simultanément, le méme jour. C’est ce que prévoit le calendrier des élections de cette année 2012 qui est consacrée aux élections générales pour Madagascar. Selon les attentes de la communauté internationale, lors de la signature du cadre de mise en Å“uvre de la feuille de route en octobre 2011 au Colbert, le scrutin présidentiel et celui législatif malgaches devront étre définis avec les experts des Nations Unies et le Groupe International de Contact dès que les textes y afférents seront appliqués. Le projet de loi sur la CENI ou encore le code électoral seront adoptés par le parlement de la Transition. Les élections devront se tenir avant la fin de cette année 2012.
Dans ce sens, les autorités de la transition envisagent d’organiser le premier tour des élections présidentielles au mois de novembre de cette année. Un calendrier qui n’est pas contraire aux principes de la feuille de route ni à ceux du code électoral, du moins dans la version actuelle.
En ce qui concerne la CENI qui devra établir le calendrier électoral avec les Nations Unies, sa recomposition suscite toujours les débats dans la classe politique. La question de recomposition et d’élargissement refait en effet surface. Les politiciens proches de la Haute Autorité de la Transition estiment que seuls les 3 sièges vacants au sein de la CENI devraient étre alloués au front de l’opposition. Une proposition qui ne laisse pas d’indigner les signataires de la feuille de route dans la mesure où ces derniers exigent de siéger au sein de cette institution électorale malgache… En outre, les entités politiques ayant soutenu la feuille de route réclament également leur représentativité au sein de la CENI.
Cette semaine s’annonce toutefois décisive pour la tenue des futures élections. La communauté internationale, par le biais des experts des Nations Unies et de ceux de l’OIF, a déjà averti qu’en l’absence d’une loi électorale adoptée durant cette première quinzaine du mois de janvier, la tenue des élections pour cette année 2012 risque d’étre compromise. D’ailleurs, l’adoption de la loi électorale ne sera prévue que pour la prochaine session extraordinaire du parlement.
Bref, la tenue des futures élections pour cette année 2012 sera confirmée dans le courant de cette semaine. Jusqu’ici, les autorités de la transition s’y attellent tant au niveau de l’Exécutif qu’au niveau du parlement. En tout cas, la mise en place de la CENI et l’adoption de la loi électorale devront permettre de définir la date du scrutin. Il reste à savoir si la communauté internationale continuera de soutenir le processus électoral malgache.
Marc A.
L’année 2012 sera consacrée aux élections. Du moins, c’est ce que prévoient les autorités de la transition et certains acteurs politiques malgaches. Les législatives et les présidentielles seront pour cette fois combinées.
Les législatives et les présidentielles auront lieu simultanément, le méme jour. C’est ce que prévoit le calendrier des élections de cette année 2012 qui est consacrée aux élections générales pour Madagascar. Selon les attentes de la communauté internationale, lors de la signature du cadre de mise en Å“uvre de la feuille de route en octobre 2011 au Colbert, le scrutin présidentiel et celui législatif malgaches devront étre définis avec les experts des Nations Unies et le Groupe International de Contact dès que les textes y afférents seront appliqués. Le projet de loi sur la CENI ou encore le code électoral seront adoptés par le parlement de la Transition. Les élections devront se tenir avant la fin de cette année 2012.
Dans ce sens, les autorités de la transition envisagent d’organiser le premier tour des élections présidentielles au mois de novembre de cette année. Un calendrier qui n’est pas contraire aux principes de la feuille de route ni à ceux du code électoral, du moins dans la version actuelle.
En ce qui concerne la CENI qui devra établir le calendrier électoral avec les Nations Unies, sa recomposition suscite toujours les débats dans la classe politique. La question de recomposition et d’élargissement refait en effet surface. Les politiciens proches de la Haute Autorité de la Transition estiment que seuls les 3 sièges vacants au sein de la CENI devraient étre alloués au front de l’opposition. Une proposition qui ne laisse pas d’indigner les signataires de la feuille de route dans la mesure où ces derniers exigent de siéger au sein de cette institution électorale malgache… En outre, les entités politiques ayant soutenu la feuille de route réclament également leur représentativité au sein de la CENI.
Cette semaine s’annonce toutefois décisive pour la tenue des futures élections. La communauté internationale, par le biais des experts des Nations Unies et de ceux de l’OIF, a déjà averti qu’en l’absence d’une loi électorale adoptée durant cette première quinzaine du mois de janvier, la tenue des élections pour cette année 2012 risque d’étre compromise. D’ailleurs, l’adoption de la loi électorale ne sera prévue que pour la prochaine session extraordinaire du parlement.
Bref, la tenue des futures élections pour cette année 2012 sera confirmée dans le courant de cette semaine. Jusqu’ici, les autorités de la transition s’y attellent tant au niveau de l’Exécutif qu’au niveau du parlement. En tout cas, la mise en place de la CENI et l’adoption de la loi électorale devront permettre de définir la date du scrutin. Il reste à savoir si la communauté internationale continuera de soutenir le processus électoral malgache.
Marc A.
7. rijadolly
(
09/01/2012 16:14)
Médias: Les journalistes se regroupent dans un syndicat
Le syndicat des journalistes est créé. La décision a été adoptée durant leur assemblée générale du week-end dernier.
Cette réunion s’est tenue samedi dernier dans les locaux du collège Sainte Famille de Mahamasina, durant laquelle journalistes et responsables de diverses sociétés de presse ont examiné les événements récents qui ont notamment caractérisé le paysage médiatique national.
Les journalistes constatent avec regret la pression sous toutes ses formes, qui pèsent sur eux, en dépit de la profession de foi tant prônée par ceux qui se prétendent responsables de la protection de la liberté de presse et du droit à l’information. Ils ont d’ailleurs évoqué la série de mises en garde adressée aux médias ou encore aux maisons de presse par les autorités du pouvoir. Les journalistes se demandent dès lors quelle attitude adopter pour partager les informations d’ordre politique au public et notamment en cette année 2012 qui sera sans aucun doute une année électorale…
Les lettres de mise en demeure adressées par le ministère de la Communication à plusieurs maisons de presse écrite et stations de télévision de la capitale ont été remises en question durant cette réunion. Ainsi, toute l’assistance s’est mise d’accord sur la nécessité de mettre en place une structure commune permettant aux journalistes de défendre leurs droits et liberté dans l’exercice de la profession. Le syndicat des journalistes est ainsi créé et les membres du bureau permanent sont élus.
A cet effet, Rocco Rasoanaivo est élu président du syndicat, Gérard Rakotonirina, premier vice-président, Tahiry Ralambomahay, second vice-président et Lalatiana Rakotondrazafy, Secrétaire Général.
Les missions qui incombent à cet organe nouvellement créé sont principalement axées autour de la protection des journalistes et de leurs droits. La lutte contre tout actes attentatoires aux droits professionnels, à la liberté de l’information et au pluralisme d’opinion, ou encore la lutte contre toute forme de menaces et de violences physiques ou morales dans l’exercice de la profession font partie des priorités du syndicat des journalistes. Les membres du bureau ont d’ailleurs souligné qu’ils seraient intransigeants dans les cas de violation de ces droits.
Le bureau permanent du syndicat des journaliste a confirmé sa disponibilité à jouer, en toute responsabilité et ouverture, son rôle en tant que partenaire social, en vue d’une réflexion globale, pour une meilleure organisation de l’exercice des différentes professions médiatiques.
Vola R
Le syndicat des journalistes est créé. La décision a été adoptée durant leur assemblée générale du week-end dernier.
Cette réunion s’est tenue samedi dernier dans les locaux du collège Sainte Famille de Mahamasina, durant laquelle journalistes et responsables de diverses sociétés de presse ont examiné les événements récents qui ont notamment caractérisé le paysage médiatique national.
Les journalistes constatent avec regret la pression sous toutes ses formes, qui pèsent sur eux, en dépit de la profession de foi tant prônée par ceux qui se prétendent responsables de la protection de la liberté de presse et du droit à l’information. Ils ont d’ailleurs évoqué la série de mises en garde adressée aux médias ou encore aux maisons de presse par les autorités du pouvoir. Les journalistes se demandent dès lors quelle attitude adopter pour partager les informations d’ordre politique au public et notamment en cette année 2012 qui sera sans aucun doute une année électorale…
Les lettres de mise en demeure adressées par le ministère de la Communication à plusieurs maisons de presse écrite et stations de télévision de la capitale ont été remises en question durant cette réunion. Ainsi, toute l’assistance s’est mise d’accord sur la nécessité de mettre en place une structure commune permettant aux journalistes de défendre leurs droits et liberté dans l’exercice de la profession. Le syndicat des journalistes est ainsi créé et les membres du bureau permanent sont élus.
A cet effet, Rocco Rasoanaivo est élu président du syndicat, Gérard Rakotonirina, premier vice-président, Tahiry Ralambomahay, second vice-président et Lalatiana Rakotondrazafy, Secrétaire Général.
Les missions qui incombent à cet organe nouvellement créé sont principalement axées autour de la protection des journalistes et de leurs droits. La lutte contre tout actes attentatoires aux droits professionnels, à la liberté de l’information et au pluralisme d’opinion, ou encore la lutte contre toute forme de menaces et de violences physiques ou morales dans l’exercice de la profession font partie des priorités du syndicat des journalistes. Les membres du bureau ont d’ailleurs souligné qu’ils seraient intransigeants dans les cas de violation de ces droits.
Le bureau permanent du syndicat des journaliste a confirmé sa disponibilité à jouer, en toute responsabilité et ouverture, son rôle en tant que partenaire social, en vue d’une réflexion globale, pour une meilleure organisation de l’exercice des différentes professions médiatiques.
Vola R
8. rijadolly
(
09/01/2012 16:15)
Naufrage de Soanierana Ivongo: Messe de requiem en hommage aux victimes
Une messe de requiem à la mémoire des naufragés du 28 août à Soanierana Ivongo s’est tenue samedi dernier au CCESCA d’Antanimena. Une messe qui a permis non seulement de rendre hommage aux victimes Nadine Ramaroson, Aimée Frédine Vohanginirina, Andrianjafison Heriniaina, Ramananjaona, Jean Claude Rakotonirina, Paul Sonina, Onésime Flavien Bimba ainsi qu’à la communauté locale qui avait tenté de les secourir, mais également à réconforter la famille des victimes.
L’hommage a été des plus vibrantes. Odette Ramaroson, mère de Nadine Ramaroson s’est exprimée au nom de la famille en ces propos toujours pleins d’espoir : «nous sommes des chrétiens, nous ne désespérons pas et comptons toujours sur la Providence et la miséricorde divine pour faire éclater la vérité sur cette tragédie». «Nous sommes avides de connaître enfin la vérité», a-t-elle réitéré, les larmes aux yeux. Une allocution qui n’a pas manqué d’émouvoir l’assistance.
Le sermon du pasteur Hasinarivo Razafindrakoto, pour sa part, portait notamment sur le chapitre 14:1-3 de l’évangile de Saint Jean qui apporte des propos fort rassurants : «Que votre cÅ“ur ne se trouble point, croyez en Dieu, croyez aussi en Moi (…) ».
En ce début d’année, une prière à la nation a également été faite pour que la paix puisse régner dans le pays.
A noter qu’une projection sur Nadine Ramaroson et qui reflétait son engagement à l’amélioration du «sosialim-bahoaka» ou les conditions de vie quotidiennes du peuple, une expression qu’elle ne cessait d’utiliser, a eu lieu avant la célébration du culte Å“cuménique.
Claudia R.
Une messe de requiem à la mémoire des naufragés du 28 août à Soanierana Ivongo s’est tenue samedi dernier au CCESCA d’Antanimena. Une messe qui a permis non seulement de rendre hommage aux victimes Nadine Ramaroson, Aimée Frédine Vohanginirina, Andrianjafison Heriniaina, Ramananjaona, Jean Claude Rakotonirina, Paul Sonina, Onésime Flavien Bimba ainsi qu’à la communauté locale qui avait tenté de les secourir, mais également à réconforter la famille des victimes.
L’hommage a été des plus vibrantes. Odette Ramaroson, mère de Nadine Ramaroson s’est exprimée au nom de la famille en ces propos toujours pleins d’espoir : «nous sommes des chrétiens, nous ne désespérons pas et comptons toujours sur la Providence et la miséricorde divine pour faire éclater la vérité sur cette tragédie». «Nous sommes avides de connaître enfin la vérité», a-t-elle réitéré, les larmes aux yeux. Une allocution qui n’a pas manqué d’émouvoir l’assistance.
Le sermon du pasteur Hasinarivo Razafindrakoto, pour sa part, portait notamment sur le chapitre 14:1-3 de l’évangile de Saint Jean qui apporte des propos fort rassurants : «Que votre cÅ“ur ne se trouble point, croyez en Dieu, croyez aussi en Moi (…) ».
En ce début d’année, une prière à la nation a également été faite pour que la paix puisse régner dans le pays.
A noter qu’une projection sur Nadine Ramaroson et qui reflétait son engagement à l’amélioration du «sosialim-bahoaka» ou les conditions de vie quotidiennes du peuple, une expression qu’elle ne cessait d’utiliser, a eu lieu avant la célébration du culte Å“cuménique.
Claudia R.
9. rijadolly
(
09/01/2012 16:16)
Ministère de l’Agriculture: 2012, année de tous les défis
L’horizon de l’année 2012 ne s’annonce pas aussi clair tel que le prétendent certains. Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture ne l’entend pas de cette oreille et envisage de relever les défis en vue d’apporter une bouffée d’oxygène au secteur dont il a la charge. Le ministre a d’ores et déjà tracé ses perspectives de l’année 2012. Ainsi, il accorde une priorité aux paysans en affirmant qu’il importe de regagner leur confiance. Selon les propos rassurants du ministre Roland Ravatomanga à ce sujet : « j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec les bailleurs de fonds dont la Banque mondiale, la BAD ou la FIDA lors des mes déplacements à l’étranger afin de les persuader de remettre leur projet de financement sur les rails». Ainsi, le ministère de l’Agriculture s’est fixé comme leitmotiv l’appui financier et logistique aux paysans pour qu’ils puissent améliorer leurs rendements.
Toujours dans le cadre de la promotion du secteur agricole, le ministre Roland Ravatomanga a indiqué que la multiplication de la production rizicole figure dans la liste des priorités de son département. Selon ses propos : « des projets sont en cours afin de permettre à nos principaux greniers à riz, tel que la plaine de Marovoay et celle d’Andapa, de multiplier leurs productions. Parallèlement, celle de l’Alaotra fera l’objet de réaménagement particulier pour qu’elle puisse resplendir à nouveau, comme il y a 20 années de cela ».
En ce qui concerne les régions du Sud, dont l’Anosy, le ministère de l’Agriculture envisage pour cette année 2012 de vulgariser la production de féculents afin d’aider les paysans à réduire leur dépendance au riz.
Le département envisage par la méme occasion de reprendre son programme d’aide alimentaire et humanitaire dans le Sud.
Enfin, et non des moindres, le ministère veut rétablir les différents projets de soutien au développement rural, suspendus durant la crise, incluant la continuité du PSDR (Projet de soutien au Développement Rural) et la reprise du projet BVPI (Bassins Versants-Périmètres Irrigués Sud-Est Hauts-Plateaux).
L.R
L’horizon de l’année 2012 ne s’annonce pas aussi clair tel que le prétendent certains. Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture ne l’entend pas de cette oreille et envisage de relever les défis en vue d’apporter une bouffée d’oxygène au secteur dont il a la charge. Le ministre a d’ores et déjà tracé ses perspectives de l’année 2012. Ainsi, il accorde une priorité aux paysans en affirmant qu’il importe de regagner leur confiance. Selon les propos rassurants du ministre Roland Ravatomanga à ce sujet : « j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec les bailleurs de fonds dont la Banque mondiale, la BAD ou la FIDA lors des mes déplacements à l’étranger afin de les persuader de remettre leur projet de financement sur les rails». Ainsi, le ministère de l’Agriculture s’est fixé comme leitmotiv l’appui financier et logistique aux paysans pour qu’ils puissent améliorer leurs rendements.
Toujours dans le cadre de la promotion du secteur agricole, le ministre Roland Ravatomanga a indiqué que la multiplication de la production rizicole figure dans la liste des priorités de son département. Selon ses propos : « des projets sont en cours afin de permettre à nos principaux greniers à riz, tel que la plaine de Marovoay et celle d’Andapa, de multiplier leurs productions. Parallèlement, celle de l’Alaotra fera l’objet de réaménagement particulier pour qu’elle puisse resplendir à nouveau, comme il y a 20 années de cela ».
En ce qui concerne les régions du Sud, dont l’Anosy, le ministère de l’Agriculture envisage pour cette année 2012 de vulgariser la production de féculents afin d’aider les paysans à réduire leur dépendance au riz.
Le département envisage par la méme occasion de reprendre son programme d’aide alimentaire et humanitaire dans le Sud.
Enfin, et non des moindres, le ministère veut rétablir les différents projets de soutien au développement rural, suspendus durant la crise, incluant la continuité du PSDR (Projet de soutien au Développement Rural) et la reprise du projet BVPI (Bassins Versants-Périmètres Irrigués Sud-Est Hauts-Plateaux).
L.R
10. rijadolly
(
09/01/2012 16:17)
Mouvance Ravalomanana: Au chevet des sinistrés d’Ankadikely
La mouvance Ravalomanana, représentée par le parti TIM et la branche des femmes TIM, ainsi que le parti MFM, ont procédé samedi dernier à la distribution de vivres aux sinistrés de la tornade qui avait frappé le village de Belanitra, dans la commune rurale d’Ankadikely Ilafy. 20 sacs de riz, du savon ainsi que des vétements leur ont été distribués.
Me Hanitra Razafimanantsoa, vice-présidente du CST, a indiqué à cette occasion, qu’il s’agit à la fois d’une action citoyenne que d’une manifestation de solidarité à ces personnes sinistrées. Ce n’est d’ailleurs que le début d’une série d’activités de soutien aux personnes nécessiteuses, a-t-elle indiqué.
Dans son allocution, Me Hanitra Razafimanantsoa a fait savoir que la mouvance Ravalomanana participe activement à la gestion consensuelle et inclusive de la transition. «Notre devoir est de lutter pour l’intérét national mais également pour la résolution définitive de la crise laquelle devra commencer par la restauration d’un apaisement politique», a-t-elle martelé.
RR.
La mouvance Ravalomanana, représentée par le parti TIM et la branche des femmes TIM, ainsi que le parti MFM, ont procédé samedi dernier à la distribution de vivres aux sinistrés de la tornade qui avait frappé le village de Belanitra, dans la commune rurale d’Ankadikely Ilafy. 20 sacs de riz, du savon ainsi que des vétements leur ont été distribués.
Me Hanitra Razafimanantsoa, vice-présidente du CST, a indiqué à cette occasion, qu’il s’agit à la fois d’une action citoyenne que d’une manifestation de solidarité à ces personnes sinistrées. Ce n’est d’ailleurs que le début d’une série d’activités de soutien aux personnes nécessiteuses, a-t-elle indiqué.
Dans son allocution, Me Hanitra Razafimanantsoa a fait savoir que la mouvance Ravalomanana participe activement à la gestion consensuelle et inclusive de la transition. «Notre devoir est de lutter pour l’intérét national mais également pour la résolution définitive de la crise laquelle devra commencer par la restauration d’un apaisement politique», a-t-elle martelé.
RR.
11. rijadolly
(
09/01/2012 16:18)
2012: L’Ariary en continuelle dévaluation
L’Ariary, notre monnaie nationale, court le risque d’une dévaluation continuelle au cours de cette année 2012. Une dévaluation qui affectera notre économie et le quotidien des consommateurs qui, selon les projections, seront confrontés à une nouvelle hausse du coût de la vie.
Cette année, l’Ariary perdra des points face aux devises étrangères sur le Marché Interbancaires des Devises. Cela se traduira par une dépréciation de l’ordre de 2,2% face aux DTS et de 3,2% par rapport au dollar américain. Toutefois, la politique adoptée conjointement par la Banque centrale et le secteur des Finances Publiques, ainsi que les difficultés vécues par l’économie européenne permettront de contenir les dérapages sur le Marché Interbancaire de Devises selon les prévisions de la Loi de Finances 2012.
Hier après-midi, l’Euro s’échangeait à 2894,57 Ariary et le dollar à 2242,27 sur le MID. L’an dernier, à la méme date (06 janvier), on achetait l’Euro à 2826,22 Ariary et le dollar à 2129,16 Ariary. Une dépréciation de l’Ariary ne risque pas d’étre sans conséquence sur l’économie du pays.
En outre, toujours selon la loi de finances, la position extérieure de Madagascar connaîtra une légère détérioration pour 2012. Selon les estimations, la balance globale sera déficitaire de 24,6 millions de DTS. Cependant, la balance des transactions courantes connaîtra une amélioration sensible. Cette dernière passera d’un déficit de 358,9 millions de DTS en 2011 à 271,1 millions en 2012. Les exportations vont croître de 19,2% en termes de DTS entre 2011 et 2012. Une hausse qui est due aux exportations de produits miniers. L’augmentation en valeur des importations de 9,8% maintiendra cependant la balance commerciale déficitaire.
En dépit de tout ça, il est précisé dans la loi de finances que le but est de stabiliser l’Ariary face aux monnaies pivots en attendant les fruits de la relance du secteur tourisme, du retour probable de l’AGOA et des apports en devises des partenaires pour le développement.
Mais la non éligibilité de la Grande île à l’AGOA, pour ne citer que cela, risque grandement de compromettre un tel objectif. Bref, la situation actuelle semble corroborer que l’Ariary se dévaluera continuellement cette année.
Claudia R.
L’Ariary, notre monnaie nationale, court le risque d’une dévaluation continuelle au cours de cette année 2012. Une dévaluation qui affectera notre économie et le quotidien des consommateurs qui, selon les projections, seront confrontés à une nouvelle hausse du coût de la vie.
Cette année, l’Ariary perdra des points face aux devises étrangères sur le Marché Interbancaires des Devises. Cela se traduira par une dépréciation de l’ordre de 2,2% face aux DTS et de 3,2% par rapport au dollar américain. Toutefois, la politique adoptée conjointement par la Banque centrale et le secteur des Finances Publiques, ainsi que les difficultés vécues par l’économie européenne permettront de contenir les dérapages sur le Marché Interbancaire de Devises selon les prévisions de la Loi de Finances 2012.
Hier après-midi, l’Euro s’échangeait à 2894,57 Ariary et le dollar à 2242,27 sur le MID. L’an dernier, à la méme date (06 janvier), on achetait l’Euro à 2826,22 Ariary et le dollar à 2129,16 Ariary. Une dépréciation de l’Ariary ne risque pas d’étre sans conséquence sur l’économie du pays.
En outre, toujours selon la loi de finances, la position extérieure de Madagascar connaîtra une légère détérioration pour 2012. Selon les estimations, la balance globale sera déficitaire de 24,6 millions de DTS. Cependant, la balance des transactions courantes connaîtra une amélioration sensible. Cette dernière passera d’un déficit de 358,9 millions de DTS en 2011 à 271,1 millions en 2012. Les exportations vont croître de 19,2% en termes de DTS entre 2011 et 2012. Une hausse qui est due aux exportations de produits miniers. L’augmentation en valeur des importations de 9,8% maintiendra cependant la balance commerciale déficitaire.
En dépit de tout ça, il est précisé dans la loi de finances que le but est de stabiliser l’Ariary face aux monnaies pivots en attendant les fruits de la relance du secteur tourisme, du retour probable de l’AGOA et des apports en devises des partenaires pour le développement.
Mais la non éligibilité de la Grande île à l’AGOA, pour ne citer que cela, risque grandement de compromettre un tel objectif. Bref, la situation actuelle semble corroborer que l’Ariary se dévaluera continuellement cette année.
Claudia R.