MA-LAZA 05 JANOARY 2012
2. rijadolly
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05/01/2012 02:03)
Janvier : Le mois de tous les dangers
L’année 2012 commence mal pour Madagascar. La pluie est tombée en abondance depuis le 31 décembre et, jusqu’à hier, a déjà fait un mort et plusieurs sinistrés. Elle a causé également des inondations dans certains quartiers de la capitale.
Un mauvais signe selon les fatalistes. Si ailleurs, l’on se remémore encore des bons moments passés lors du réveillon de la St Sylvestre, du côté des tenants du pouvoir, l’on s’appréte à affronter les problèmes irrésolus de l’année dernière et essayer d’éteindre les foyers de tension qui se sont rallumés dès la fin de la tréve des fétes. Parmi eux, le dilemme entre les magistrats et le ministère de la Sécurité intérieure. Si les magistrats ont décidé d’arréter toute activité, tout en assurant un service minimum pour les affaires «très » urgentes, les policiers, eux, n’en démordent pas et continuent à « pourrir » la situation en refusant, selon les magistrats, à livrer les véritables auteurs de l’assassinat de leur collègue, Rehavana Michel. Certains magistrats n’hésitent pas à qualifier de « manÅ“uvre de diversion» certains gestes des policiers lesquels souhaitent peut-étre apaiser la tension. Entre les deux, l’Etat qui semble étre dépassé par les événements, les deux tétes de l’Exécutif se passant alternativement la balle. La date du 16 janvier est décisive du fait que les membres u SMM tiendront une assemblée générale pour décider de la suite à donner à leur mouvement.
Quant à certains syndicalistes, ils ont entamé une manifestation bien plus tôt. C’est le cas des employés de l’inspection générale de l’Etat et du syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur. Hier matin, des représentants de l’IGE ont annoncé à la presse la poursuite de leur mouvement contre le remplacement du directeur général. Les membres du SECES, quant à eux, réclament, encore et toujours, le paiement de leurs indemnités. En un mot, le mois de janvier 2012 promet beaucoup de turbulences.
Cette conjoncture nous rappelle sans doute le point de départ des deux événements similaires qui se sont passés à quelques années d’intervalle : le mouvement populaire de 2002, lequel a entraîné l’effondrement du régime de Didier Ratsiraka, ainsi que celui de 2009 ayant conduit à la destitution de Marc Ravalomanana.
En janvier 2002, la manifestation dirigée sous l’égide du maire de la commune urbaine d’Antananarivo de l’époque, un certain Marc Ravalomanana, avait pris de l’essor. Sous son influence, fonctionnaires et étudiants sont descendus sur la place du 13 Mai.
En janvier 2009, le mouvement de protestation (encore) dirigé par le maire de la Ville des Mille de l’époque… un certain Andry Rajoelina avait été des plus violents. La date du 26 janvier est restée gravée dans les mémoires des Tananariviens, journée placée sous le signe des actes de pillages et vandalisme.
Dans l’armée, il semble également que certains éléments n’approuvent plus le sort qui leur est réservé. Ils continuent de revendiquer l’application des résolutions des assises militaires d’Ivato en 2009 sous peine de réaction.
Coïncidence ? En ce mois de Janvier 2012… que va-t-il se passer ?
Lova E.
L’année 2012 commence mal pour Madagascar. La pluie est tombée en abondance depuis le 31 décembre et, jusqu’à hier, a déjà fait un mort et plusieurs sinistrés. Elle a causé également des inondations dans certains quartiers de la capitale.
Un mauvais signe selon les fatalistes. Si ailleurs, l’on se remémore encore des bons moments passés lors du réveillon de la St Sylvestre, du côté des tenants du pouvoir, l’on s’appréte à affronter les problèmes irrésolus de l’année dernière et essayer d’éteindre les foyers de tension qui se sont rallumés dès la fin de la tréve des fétes. Parmi eux, le dilemme entre les magistrats et le ministère de la Sécurité intérieure. Si les magistrats ont décidé d’arréter toute activité, tout en assurant un service minimum pour les affaires «très » urgentes, les policiers, eux, n’en démordent pas et continuent à « pourrir » la situation en refusant, selon les magistrats, à livrer les véritables auteurs de l’assassinat de leur collègue, Rehavana Michel. Certains magistrats n’hésitent pas à qualifier de « manÅ“uvre de diversion» certains gestes des policiers lesquels souhaitent peut-étre apaiser la tension. Entre les deux, l’Etat qui semble étre dépassé par les événements, les deux tétes de l’Exécutif se passant alternativement la balle. La date du 16 janvier est décisive du fait que les membres u SMM tiendront une assemblée générale pour décider de la suite à donner à leur mouvement.
Quant à certains syndicalistes, ils ont entamé une manifestation bien plus tôt. C’est le cas des employés de l’inspection générale de l’Etat et du syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur. Hier matin, des représentants de l’IGE ont annoncé à la presse la poursuite de leur mouvement contre le remplacement du directeur général. Les membres du SECES, quant à eux, réclament, encore et toujours, le paiement de leurs indemnités. En un mot, le mois de janvier 2012 promet beaucoup de turbulences.
Cette conjoncture nous rappelle sans doute le point de départ des deux événements similaires qui se sont passés à quelques années d’intervalle : le mouvement populaire de 2002, lequel a entraîné l’effondrement du régime de Didier Ratsiraka, ainsi que celui de 2009 ayant conduit à la destitution de Marc Ravalomanana.
En janvier 2002, la manifestation dirigée sous l’égide du maire de la commune urbaine d’Antananarivo de l’époque, un certain Marc Ravalomanana, avait pris de l’essor. Sous son influence, fonctionnaires et étudiants sont descendus sur la place du 13 Mai.
En janvier 2009, le mouvement de protestation (encore) dirigé par le maire de la Ville des Mille de l’époque… un certain Andry Rajoelina avait été des plus violents. La date du 26 janvier est restée gravée dans les mémoires des Tananariviens, journée placée sous le signe des actes de pillages et vandalisme.
Dans l’armée, il semble également que certains éléments n’approuvent plus le sort qui leur est réservé. Ils continuent de revendiquer l’application des résolutions des assises militaires d’Ivato en 2009 sous peine de réaction.
Coïncidence ? En ce mois de Janvier 2012… que va-t-il se passer ?
Lova E.
3. rijadolly
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05/01/2012 02:06)
Fin de la tréve
Janvier est bien là, les activités reprennent petit à petit. Comme on s’y attendait, le Parlement de la Transition est convoqué pour une autre session extraordinaire le 09 janvier prochain. Comme les élections doivent impérativement avoir lieu cette année, la mise en place de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sera à l’ordre du jour de cette session extraordinaire.
Les défis du gouvernement sont énormes. A la quéte d’une reconnaissance internationale, il se doit de respecter plusieurs engagements notifiés dans la Feuille de route. Seulement, le contexte ne s’y préte pas, ou plutôt, le consensus et l’inclusivité, piliers de la Feuille de route en question, sont introuvables. Méme la mouvance Ravalomanana qui a adhéré au processus a du mal à se retrouver dans la démarche adoptée par les hommes forts du régime de la Transition.
Sur le terrain, dès que les lampions se sont éteints, les foyers de tension se sont ranimés. Grève à l’Inspection générale de l’Etat, statu quo sur l’affaire des Magistrats et de la Police Nationale avec toutes les conséquences qui en découlent, suspension des activités dans les Universités, revendications corporatistes plus ou moins sérieuses ici et là, grogne sociale face à la cherté de la vie, l’insécurité grandissante… le cocktail est explosif. Le mois de janvier est réputé pour étre le plus dur pour les ménages après les excès de décembre. Il est également celui de tous les dangers pour les tenants du régime. L’histoire nous l’a doublement prouvé : les pro-Ravalomanana sont descendus dans les rues en janvier 2002, les pro-Rajoelina en janvier 2009. La tréve est finie. Les choses sérieuses commencent.
Janvier est bien là, les activités reprennent petit à petit. Comme on s’y attendait, le Parlement de la Transition est convoqué pour une autre session extraordinaire le 09 janvier prochain. Comme les élections doivent impérativement avoir lieu cette année, la mise en place de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sera à l’ordre du jour de cette session extraordinaire.
Les défis du gouvernement sont énormes. A la quéte d’une reconnaissance internationale, il se doit de respecter plusieurs engagements notifiés dans la Feuille de route. Seulement, le contexte ne s’y préte pas, ou plutôt, le consensus et l’inclusivité, piliers de la Feuille de route en question, sont introuvables. Méme la mouvance Ravalomanana qui a adhéré au processus a du mal à se retrouver dans la démarche adoptée par les hommes forts du régime de la Transition.
Sur le terrain, dès que les lampions se sont éteints, les foyers de tension se sont ranimés. Grève à l’Inspection générale de l’Etat, statu quo sur l’affaire des Magistrats et de la Police Nationale avec toutes les conséquences qui en découlent, suspension des activités dans les Universités, revendications corporatistes plus ou moins sérieuses ici et là, grogne sociale face à la cherté de la vie, l’insécurité grandissante… le cocktail est explosif. Le mois de janvier est réputé pour étre le plus dur pour les ménages après les excès de décembre. Il est également celui de tous les dangers pour les tenants du régime. L’histoire nous l’a doublement prouvé : les pro-Ravalomanana sont descendus dans les rues en janvier 2002, les pro-Rajoelina en janvier 2009. La tréve est finie. Les choses sérieuses commencent.
4. rijadolly
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05/01/2012 02:07)
Iavoloha: Cérémonies de vÅ“ux et quéte de la reconnaissance
La cérémonie de vÅ“ux présidentiels est le premier grand événement politique de cette nouvelle année. Une fois n’est pas coutume, elle se tiendra en deux temps, les 11 et 12 Janvier prochain au palais d’Etat d’Iavoloha, a affirmé une source informée.
La cérémonie du 11 Janvier sera destinée aux invités malgaches. Le Président de la transition tiendra ses discours entièrement en malgache. Le 12 Janvier, en revanche, dans le cadre de la méme cérémonie, le PHAT et son épouse, Mialy Rajoelina, inviteront le corps diplomatique, a poursuivi notre source. Notre source estime que l’augmentation du nombre d’invités susceptibles d’assister à la cérémonie de voeux a été la principale raison ayant poussé le protocole à diviser cette cérémonie en deux parties.
Le président Andry Rajoelina misera sur ces deux cérémonies successives pour déterminer si les efforts consentis pour dénouer la crise actuelle ont été reconnus par la communauté internationale. La présence ou l’absence de toute ou une partie des diplomates accrédités à Madagascar sera fortement remarquée et, naturellement, commentée.
Quoiqu’il en soit, les observateurs estiment que cette cérémonie pourrait étre une réussite pour le locataire d’Iavoloha dans la mesure où durant les précédentes cérémonies officielles telle la signature de la feuille de route, le corps diplomatique étranger avait répondu massivement aux invitations. Rien que l’année dernière, une partie des ambassadeurs et des consuls étrangers travaillant à Madagascar avaient assisté à la cérémonie de voeux présidentiels.
Dans son discours de fin d’année, le président de la Haute Autorité de la Transition n’a point évoqué les mesures se rapportant aux affaires nationales. Un communiqué de la Présidence, le lendemain, a précisé que le président y apportera de plus nettes explications lors de ses discours au Palais d’Iavoloha. De ce fait, toutes les mesures comme, entre autres, la hausse des salaires des fonctionnaires et employés du secteur privé, la grâce présidentielle, l’amnistie, les perspectives socio – économiques, les élections, bref, tout ce qui correspond aux vraies attentes de la population, vont étre soulevées par le président.
Lova E.
La cérémonie de vÅ“ux présidentiels est le premier grand événement politique de cette nouvelle année. Une fois n’est pas coutume, elle se tiendra en deux temps, les 11 et 12 Janvier prochain au palais d’Etat d’Iavoloha, a affirmé une source informée.
La cérémonie du 11 Janvier sera destinée aux invités malgaches. Le Président de la transition tiendra ses discours entièrement en malgache. Le 12 Janvier, en revanche, dans le cadre de la méme cérémonie, le PHAT et son épouse, Mialy Rajoelina, inviteront le corps diplomatique, a poursuivi notre source. Notre source estime que l’augmentation du nombre d’invités susceptibles d’assister à la cérémonie de voeux a été la principale raison ayant poussé le protocole à diviser cette cérémonie en deux parties.
Le président Andry Rajoelina misera sur ces deux cérémonies successives pour déterminer si les efforts consentis pour dénouer la crise actuelle ont été reconnus par la communauté internationale. La présence ou l’absence de toute ou une partie des diplomates accrédités à Madagascar sera fortement remarquée et, naturellement, commentée.
Quoiqu’il en soit, les observateurs estiment que cette cérémonie pourrait étre une réussite pour le locataire d’Iavoloha dans la mesure où durant les précédentes cérémonies officielles telle la signature de la feuille de route, le corps diplomatique étranger avait répondu massivement aux invitations. Rien que l’année dernière, une partie des ambassadeurs et des consuls étrangers travaillant à Madagascar avaient assisté à la cérémonie de voeux présidentiels.
Dans son discours de fin d’année, le président de la Haute Autorité de la Transition n’a point évoqué les mesures se rapportant aux affaires nationales. Un communiqué de la Présidence, le lendemain, a précisé que le président y apportera de plus nettes explications lors de ses discours au Palais d’Iavoloha. De ce fait, toutes les mesures comme, entre autres, la hausse des salaires des fonctionnaires et employés du secteur privé, la grâce présidentielle, l’amnistie, les perspectives socio – économiques, les élections, bref, tout ce qui correspond aux vraies attentes de la population, vont étre soulevées par le président.
Lova E.
5. rijadolly
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05/01/2012 02:08)
SMM: AG décisive le 16 janvier
Dans une lettre ouverte au président de la transition, Andry Rajoelina, le syndicat déclare regretter que les autorités étatiques n’aient pas su mesurer la gravité des événements qui se sont produits à Toliara. Le SMM qui affirme que des manÅ“uvres sont actuellement orchestrées pour faire cesser la grève des magistrats. « L’arrestation des présumés responsables est alors utilisée comme monnaie d’échange pour nous dissuader à poursuivre cette lutte alors que plusieurs personnes déjà identifiées qui sont concernées par le meurtre du premier substitut du procureur de Toliara ne sont nullement inquiétées ». Le syndicat se pose également la question de savoir si on peut tolérer que dans un état de droit, le déferrement devant la justice des présumés coupables d’un crime fasse l’objet d’âpres négociations.
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar tient ainsi à rappeler que la demande de démission du ministre de la sécurité publique est motivée par des considérations légitimes et constitue une question de principe, d’honneur, d’éthique et de dignité.
Enfin, les magistrats déplorent le fait qu’aucun représentant des autorités étatiques n’ait assisté aux obsèques de Rehavana Michel alors qu’elles avaient fait le déplacement lors de la levée du corps du gendarme mort sur le champ d’honneur au cours des affrontements entre les éléments des FIGN et de l’Emmo-REG en 2010. Le Syndicat des Magistrats de Madagascar qui précise par ailleurs que, pour le moment, il n’est pas question de reprise de travail. Dans un communiqué, le SMM a indiqué que seule l’Assemblée Générale Extraordinaire prévue pour le 16 Janvier peut décider d’une telle initiative et d’ajouter que les menaces et intimidations dont ils se disent victimes ne riment et ne mèneront à rien.
Mbolatiana R
Dans une lettre ouverte au président de la transition, Andry Rajoelina, le syndicat déclare regretter que les autorités étatiques n’aient pas su mesurer la gravité des événements qui se sont produits à Toliara. Le SMM qui affirme que des manÅ“uvres sont actuellement orchestrées pour faire cesser la grève des magistrats. « L’arrestation des présumés responsables est alors utilisée comme monnaie d’échange pour nous dissuader à poursuivre cette lutte alors que plusieurs personnes déjà identifiées qui sont concernées par le meurtre du premier substitut du procureur de Toliara ne sont nullement inquiétées ». Le syndicat se pose également la question de savoir si on peut tolérer que dans un état de droit, le déferrement devant la justice des présumés coupables d’un crime fasse l’objet d’âpres négociations.
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar tient ainsi à rappeler que la demande de démission du ministre de la sécurité publique est motivée par des considérations légitimes et constitue une question de principe, d’honneur, d’éthique et de dignité.
Enfin, les magistrats déplorent le fait qu’aucun représentant des autorités étatiques n’ait assisté aux obsèques de Rehavana Michel alors qu’elles avaient fait le déplacement lors de la levée du corps du gendarme mort sur le champ d’honneur au cours des affrontements entre les éléments des FIGN et de l’Emmo-REG en 2010. Le Syndicat des Magistrats de Madagascar qui précise par ailleurs que, pour le moment, il n’est pas question de reprise de travail. Dans un communiqué, le SMM a indiqué que seule l’Assemblée Générale Extraordinaire prévue pour le 16 Janvier peut décider d’une telle initiative et d’ajouter que les menaces et intimidations dont ils se disent victimes ne riment et ne mèneront à rien.
Mbolatiana R
6. rijadolly
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05/01/2012 02:17)
Mamy Rakotoarivelo: «Je prendrai la parole à Iavoloha…»
La mouvance Ravalomanana assistera pour la première fois, depuis la mise en place du régime de Transition, à la cérémonie de vÅ“ux du Président Andry Rajoelina au palais d’Iavoloha. Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana a souligné que la participation de sa mouvance à cette festivité se justifie par l’intégration de ses membres aux institutions de la Transition. D’ailleurs, le Président du Congrès de Transition a affirmé qu’il prendra la parole à cette occasion. La mouvance Ravalomanana sera représentée par une forte délégation. Toutefois, en ce qui concerne les deux autres mouvances de l’opposition, c’est-à-dire celles de Ratsiraka et de Albert Zafy, leur présence à cette première cérémonie officielle de l’année est encore incertaine. Faut-il rappeler que la première n’a pas signé la feuille de route tandis que la seconde a signé mais a en revanche refusé d’intégrer les institutions de la Transition.
Les observateurs estiment que la représentation de la mouvance Ravalomanana à cette cérémonie de vÅ“ux témoigne de son respect à l’égard de la feuille de route d’une part et de sa reconnaissance de Andry Rajoelina comme étant le président de la Transition comme le stipule cette méme feuille de route, d’autre part.
Lova E.
La mouvance Ravalomanana assistera pour la première fois, depuis la mise en place du régime de Transition, à la cérémonie de vÅ“ux du Président Andry Rajoelina au palais d’Iavoloha. Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana a souligné que la participation de sa mouvance à cette festivité se justifie par l’intégration de ses membres aux institutions de la Transition. D’ailleurs, le Président du Congrès de Transition a affirmé qu’il prendra la parole à cette occasion. La mouvance Ravalomanana sera représentée par une forte délégation. Toutefois, en ce qui concerne les deux autres mouvances de l’opposition, c’est-à-dire celles de Ratsiraka et de Albert Zafy, leur présence à cette première cérémonie officielle de l’année est encore incertaine. Faut-il rappeler que la première n’a pas signé la feuille de route tandis que la seconde a signé mais a en revanche refusé d’intégrer les institutions de la Transition.
Les observateurs estiment que la représentation de la mouvance Ravalomanana à cette cérémonie de vÅ“ux témoigne de son respect à l’égard de la feuille de route d’une part et de sa reconnaissance de Andry Rajoelina comme étant le président de la Transition comme le stipule cette méme feuille de route, d’autre part.
Lova E.
7. rijadolly
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05/01/2012 02:17)
IGE: Maintien de la grève générale
Entamée le 02 décembre dernier, la grève générale du personnel de l’Inspection Générale de l’Etat se poursuit en ce début d’année, et ce jusqu’à l’obtention d’une réponse favorable de la part de la présidence de la Hat. A l’issue d’une conférence de presse donnée hier au Radama Hôtel d’Isoraka, les employés de cette branche de la présidence de la Hat ont réitéré qu’il s’agit d’une manifestation de contestation contre le décret portant nomination du directeur général par intérim de l’IGE, en date du 17 octobre dernier. Une décision qui, d’après eux, résulte d’une intervention douteuse d’une poignée du personnel de l’IGE auprès des autorités compétentes, donc, en contradiction avec la procédure normale de nomination. Le personnel de ce corps de contrôle rejette «l’exposé des motifs» contenu dans ce décret de nomination, dans la mesure où il n’y avait eu ni vacance de poste, ni faute lourde. Le porte-parole du personnel de l’IGE, Njaka Manitriniaina, explique qu’ils n’entendent pas défendre un individu en particulier. En revanche, les employés de l’IGE veulent protéger leur domaine d’activité du comportement de personnes malintentionnées. Comme Njaka Manitriniaina l’a précisé, «une rencontre avec le coordonnateur général de la présidence de la Hat, Nirhy Lanto Andriamahazo, s’est tenue le 09 décembre dernier. Et jusqu’à maintenant, l’Etat ne s’est toujours pas prononcé sur cette affaire ». Les cinq semaines de grève générale ont entraîné un certain retard au niveau des activités courantes de ce corps de contrôle, notamment sur les opérations de contrôle de l’administration publique effectuée à chaque début d’année.
RR.
Entamée le 02 décembre dernier, la grève générale du personnel de l’Inspection Générale de l’Etat se poursuit en ce début d’année, et ce jusqu’à l’obtention d’une réponse favorable de la part de la présidence de la Hat. A l’issue d’une conférence de presse donnée hier au Radama Hôtel d’Isoraka, les employés de cette branche de la présidence de la Hat ont réitéré qu’il s’agit d’une manifestation de contestation contre le décret portant nomination du directeur général par intérim de l’IGE, en date du 17 octobre dernier. Une décision qui, d’après eux, résulte d’une intervention douteuse d’une poignée du personnel de l’IGE auprès des autorités compétentes, donc, en contradiction avec la procédure normale de nomination. Le personnel de ce corps de contrôle rejette «l’exposé des motifs» contenu dans ce décret de nomination, dans la mesure où il n’y avait eu ni vacance de poste, ni faute lourde. Le porte-parole du personnel de l’IGE, Njaka Manitriniaina, explique qu’ils n’entendent pas défendre un individu en particulier. En revanche, les employés de l’IGE veulent protéger leur domaine d’activité du comportement de personnes malintentionnées. Comme Njaka Manitriniaina l’a précisé, «une rencontre avec le coordonnateur général de la présidence de la Hat, Nirhy Lanto Andriamahazo, s’est tenue le 09 décembre dernier. Et jusqu’à maintenant, l’Etat ne s’est toujours pas prononcé sur cette affaire ». Les cinq semaines de grève générale ont entraîné un certain retard au niveau des activités courantes de ce corps de contrôle, notamment sur les opérations de contrôle de l’administration publique effectuée à chaque début d’année.
RR.
8. rijadolly
(
05/01/2012 02:18)
CUA: Un budget primitif de 32 milliards d’Ar pour cette année
32,883 milliards d’Ariary, tel est le montant total du budget primitif de la commune urbaine d’Antananarivo pour cette année 2012. Environ 12 milliards d’Ariary seront consacrés au paiement du salaire du personnel de la CUA, tandis que 10 milliards d’Ariary environ seront affectés au budget de fonctionnement. 3 milliards d’Ariary seront utilisés pour les investissements. Le budget primitif de la commune urbaine d’Antananarivo pour cette année 2012 vient d’étre adopté hier, à l’issue de l’ouverture de la session ordinaire du conseil municipal de la ville d’Antananarivo.
Selon le directeur des affaires financières de la ville d’Antananarivo, Mamy Rasoanaivo, ce budget 2012 a connu une diminution de l’ordre de 5% par rapport à l’année dernière. La prévision budgétaire a été déterminée suivant la recette fiscale et non fiscale de la commune. Pour ce faire, les responsables ont décidé d’augmenter entre 5 à 7% le pourcentage de la valeur de la majoration sur les impôts fonciers et propriétés bâties (Ifpb), contre 3% auparavant tandis que la majoration de la redevance sur les ordures ménagères (Rom) est fixée à 5% contre la valeur minima de 3% de l’année dernière.
RR.
32,883 milliards d’Ariary, tel est le montant total du budget primitif de la commune urbaine d’Antananarivo pour cette année 2012. Environ 12 milliards d’Ariary seront consacrés au paiement du salaire du personnel de la CUA, tandis que 10 milliards d’Ariary environ seront affectés au budget de fonctionnement. 3 milliards d’Ariary seront utilisés pour les investissements. Le budget primitif de la commune urbaine d’Antananarivo pour cette année 2012 vient d’étre adopté hier, à l’issue de l’ouverture de la session ordinaire du conseil municipal de la ville d’Antananarivo.
Selon le directeur des affaires financières de la ville d’Antananarivo, Mamy Rasoanaivo, ce budget 2012 a connu une diminution de l’ordre de 5% par rapport à l’année dernière. La prévision budgétaire a été déterminée suivant la recette fiscale et non fiscale de la commune. Pour ce faire, les responsables ont décidé d’augmenter entre 5 à 7% le pourcentage de la valeur de la majoration sur les impôts fonciers et propriétés bâties (Ifpb), contre 3% auparavant tandis que la majoration de la redevance sur les ordures ménagères (Rom) est fixée à 5% contre la valeur minima de 3% de l’année dernière.
RR.
9. rijadolly
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05/01/2012 02:27)
Météorologie: Aucune activité cyclonique menaçante
Selon le service météorologique, aucune menace d’activité cyclonique n’est à craindre dans les jours qui viennent. «Nous sommes bel et bien dans la saison de pluies. La météo est actuellement caractérisée par la présence d’une zone de convergence intertropicale (ZCIT) rendue possible par la rencontre entre la mousson qui souffle du Nord-Ouest de la Grande île et le vent de l’Est, l’alizé. C’est ce phénomène qui provoque les masses nuageuses presque dans la majeure partie du pays», a affirmé Newsman de Priscofe, technicien du service de la météorologie d’Ampandrianomby. Il a fait savoir, par la méme occasion, que le temps qu’il fait actuellement au pays n’est pas dû au cyclone Benilde, localisé hier à 2.500 km au Sud-Est de Madagascar.
En conséquence, les fortes précipitations persisteront tout au long de cette semaine et la semaine prochaine dans presque toutes les parties de l’ île sauf dans les régions Atsimo Andrefana et Androy. La température prévue pour Antananarivo variera de 16°C à 18°C pour la minimale tandis que la maximale tournera autour de 25°C à 27°C.
La côte Ouest affichera une température minimale située entre 22°C et 25°C et une température maximale prévue entre 31°C et 34°C. Enfin, la côte Est prévoit une température minimale de 22°C et 24°C tandis que la température maximale oscillera entre 30°C et 32°C.
RR.
Selon le service météorologique, aucune menace d’activité cyclonique n’est à craindre dans les jours qui viennent. «Nous sommes bel et bien dans la saison de pluies. La météo est actuellement caractérisée par la présence d’une zone de convergence intertropicale (ZCIT) rendue possible par la rencontre entre la mousson qui souffle du Nord-Ouest de la Grande île et le vent de l’Est, l’alizé. C’est ce phénomène qui provoque les masses nuageuses presque dans la majeure partie du pays», a affirmé Newsman de Priscofe, technicien du service de la météorologie d’Ampandrianomby. Il a fait savoir, par la méme occasion, que le temps qu’il fait actuellement au pays n’est pas dû au cyclone Benilde, localisé hier à 2.500 km au Sud-Est de Madagascar.
En conséquence, les fortes précipitations persisteront tout au long de cette semaine et la semaine prochaine dans presque toutes les parties de l’ île sauf dans les régions Atsimo Andrefana et Androy. La température prévue pour Antananarivo variera de 16°C à 18°C pour la minimale tandis que la maximale tournera autour de 25°C à 27°C.
La côte Ouest affichera une température minimale située entre 22°C et 25°C et une température maximale prévue entre 31°C et 34°C. Enfin, la côte Est prévoit une température minimale de 22°C et 24°C tandis que la température maximale oscillera entre 30°C et 32°C.
RR.
10. rijadolly
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05/01/2012 02:28)
Naufrage de «Elisabeth I»: Les premiers éléments de l’enquéte
Les circonstances du naufrage du bateau Elisabeth I, survenu au large du Cap Masoala le 26 Décembre dernier ont été communiquées aux membres du gouvernement en conseil lundi à Mahazoarivo.
Appareillé au port de Toamasina la veille à destination d’Antalaha, le navire « Elisabeth I » déclarait, dans un manifeste fait sur un simple bout de papier, avoir à son bord 08 membres d’équipage et 12 passagers. L’embarcation transportait, en outre, 50 tonnes de riz en sacs et 02 tonnes de marchandises diverses. Or, officiellement, le navire en question ne devait embarquer à son bord que 06 passagers. A titre de remarque, il s’agissait en fait d’un navire de péche transformé en cargo, sans que le propriétaire ait eu le réflexe d’observer les exigences légales en la matière. Et selon les premiers éléments de l’enquéte, plus de 100 tonnes de marchandises se trouvaient à bord de ce navire avec 36 passagers et 8 membres d’équipage.
Un membre de l’équipage a pu regagner la côte et lancé l’alerte après avoir dérivé pendant 12 heures de temps, accroché à une bouée de sauvetage. Il s’était échoué sur une île devant le phare du Cap Masoala, mardi 27 Décembre 2011 vers 8h. Un autre membre de l’équipage a également pu étre récupéré, mercredi 28 Décembre 2011, échoué sur une plage entre Vinanivato et Cap Masoala. Ces deux rescapés se trouvent actuellement en bonne santé et en sécurité dans la capitale, pour les besoins de l’enquéte.
Des investigations sommaires laissent à penser que le navire Elisabeth I aurait chaviré. Cette thèse reste encore à éclaircir. N’empéche, il ressort des premiers constats que le navire a été balloté par les vagues. Les conteneurs sur le pont se seraient déplacés et auraient entraîné la gîte du navire. Ce phénomène, conjugué avec le mouvement marin, auraient compromis la stabilité de l’appareil. Le chavirement se serait produit brusquement quand la gîte a dépassé son seuil de sécurité. A la suite de quoi le navire aurait coulé à pic. Les passagers et les membres d’équipage seraient restés prisonniers à bord, surpris par la rapidité du naufrage. Ils n’auraient pas eu le temps d’évacuer le bateau et de mettre à l’eau les embarcations de sauvetage, ni méme de lancer des signaux de détresse.
Comme il a été mentionné ci-dessus, il s’agissait d’un ancien chalutier (ex Makamba 4) transformé en cargo. Deux conteneurs ont été fixés sur le pont pour augmenter sa capacité de chargement. La présence de ces deux conteneurs, qui seraient mal arrimés et qui auraient compromis la stabilité du navire, pourrait étre la première cause de l’accident.
Notons que l’armateur, Yockline Ingesoka, reste actuellement introuvable. Sur ce point, les familles des victimes pressent l’Etat à agir. Le premier ministre a donné une consigne ferme pour que, d’une part, la population locale soit informée en continu de l’évolution des opérations de recherche et que, d’autre part, des enquétes approfondies soient ouvertes pour déterminer la responsabilité de l’armateur dans ce naufrage. En cas de preuve de défaillance, ce dernier devrait recevoir des sanctions sévères, a souligné le PM. Omer Beriziky, avec les membres du gouvernement, feront cap sur Antalaha ce jeudi 05 Janvier pour se rendre au chevet des familles des victimes et de la population locale.
Mbolatiana R
Les circonstances du naufrage du bateau Elisabeth I, survenu au large du Cap Masoala le 26 Décembre dernier ont été communiquées aux membres du gouvernement en conseil lundi à Mahazoarivo.
Appareillé au port de Toamasina la veille à destination d’Antalaha, le navire « Elisabeth I » déclarait, dans un manifeste fait sur un simple bout de papier, avoir à son bord 08 membres d’équipage et 12 passagers. L’embarcation transportait, en outre, 50 tonnes de riz en sacs et 02 tonnes de marchandises diverses. Or, officiellement, le navire en question ne devait embarquer à son bord que 06 passagers. A titre de remarque, il s’agissait en fait d’un navire de péche transformé en cargo, sans que le propriétaire ait eu le réflexe d’observer les exigences légales en la matière. Et selon les premiers éléments de l’enquéte, plus de 100 tonnes de marchandises se trouvaient à bord de ce navire avec 36 passagers et 8 membres d’équipage.
Un membre de l’équipage a pu regagner la côte et lancé l’alerte après avoir dérivé pendant 12 heures de temps, accroché à une bouée de sauvetage. Il s’était échoué sur une île devant le phare du Cap Masoala, mardi 27 Décembre 2011 vers 8h. Un autre membre de l’équipage a également pu étre récupéré, mercredi 28 Décembre 2011, échoué sur une plage entre Vinanivato et Cap Masoala. Ces deux rescapés se trouvent actuellement en bonne santé et en sécurité dans la capitale, pour les besoins de l’enquéte.
Des investigations sommaires laissent à penser que le navire Elisabeth I aurait chaviré. Cette thèse reste encore à éclaircir. N’empéche, il ressort des premiers constats que le navire a été balloté par les vagues. Les conteneurs sur le pont se seraient déplacés et auraient entraîné la gîte du navire. Ce phénomène, conjugué avec le mouvement marin, auraient compromis la stabilité de l’appareil. Le chavirement se serait produit brusquement quand la gîte a dépassé son seuil de sécurité. A la suite de quoi le navire aurait coulé à pic. Les passagers et les membres d’équipage seraient restés prisonniers à bord, surpris par la rapidité du naufrage. Ils n’auraient pas eu le temps d’évacuer le bateau et de mettre à l’eau les embarcations de sauvetage, ni méme de lancer des signaux de détresse.
Comme il a été mentionné ci-dessus, il s’agissait d’un ancien chalutier (ex Makamba 4) transformé en cargo. Deux conteneurs ont été fixés sur le pont pour augmenter sa capacité de chargement. La présence de ces deux conteneurs, qui seraient mal arrimés et qui auraient compromis la stabilité du navire, pourrait étre la première cause de l’accident.
Notons que l’armateur, Yockline Ingesoka, reste actuellement introuvable. Sur ce point, les familles des victimes pressent l’Etat à agir. Le premier ministre a donné une consigne ferme pour que, d’une part, la population locale soit informée en continu de l’évolution des opérations de recherche et que, d’autre part, des enquétes approfondies soient ouvertes pour déterminer la responsabilité de l’armateur dans ce naufrage. En cas de preuve de défaillance, ce dernier devrait recevoir des sanctions sévères, a souligné le PM. Omer Beriziky, avec les membres du gouvernement, feront cap sur Antalaha ce jeudi 05 Janvier pour se rendre au chevet des familles des victimes et de la population locale.
Mbolatiana R
11. rijadolly
(
05/01/2012 02:28)
Benjamin Andriamihanta: «Le Notam contre Ravalomanana est toujours en vigueur»
« Le Notam prononcé à l’encontre de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana est toujours en vigueur », a fait savoir Benjamin Andriamihanta, de la mouvance Ravalomanana, qui prétend étre en possession de documents justifiant ses allégations. L’annulation de ce Notam a en effet été prononcée le 19 décembre dernier. Cependant, ce juriste de profession affirme qu’il s’agit tout simplement d’une manÅ“uvre initiée par la HAT et destinée à jeter de la poudre aux yeux des observateurs de la SADC lors de leur passage dans la grande île, qui coïncidait justement à cette date. « Pour qu’elle soit réellement effective, l’annulation de ce Notam devrait étre portée de manière officielle sur le site de l’ASECNA et sur celui de l’ACM », a précisé Benjamin Andriamihanta.
Par ailleurs, en exprimant ses opinions quant à la libération des détenus politiques, ce fidèle lieutenant de Marc Ravalomanana de souligner que les détenus politiques devraient faire l’objet de cessation de poursuite, les charges qui pèsent sur eux devraient étre annulées et leur casier judiciaire blanchi. C’est ce qu’il faudra faire au lieu d’une grâce présidentielle ni une amnistie. « La grâce présidentielle est une mesure de clémence qui a pour effet de supprimer, de commuer ou de réduire la peine d’un condamné. En revanche, l’amnistie est un acte qui permet « d’oublier » les actions criminelles des personnes auxquelles elle est accordée. Dans les deux cas, les peines prononcées contre les détenus politiques ne sont en aucune façon annulées », a expliqué le juriste. « On peut également interpréter les choses autrement. Une telle disposition signifierait que les bénéficiaires auraient des dettes morales envers le chef de l’Etat et qu’ils devraient lui étre redevables », a-t-il conclu.
L.R
« Le Notam prononcé à l’encontre de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana est toujours en vigueur », a fait savoir Benjamin Andriamihanta, de la mouvance Ravalomanana, qui prétend étre en possession de documents justifiant ses allégations. L’annulation de ce Notam a en effet été prononcée le 19 décembre dernier. Cependant, ce juriste de profession affirme qu’il s’agit tout simplement d’une manÅ“uvre initiée par la HAT et destinée à jeter de la poudre aux yeux des observateurs de la SADC lors de leur passage dans la grande île, qui coïncidait justement à cette date. « Pour qu’elle soit réellement effective, l’annulation de ce Notam devrait étre portée de manière officielle sur le site de l’ASECNA et sur celui de l’ACM », a précisé Benjamin Andriamihanta.
Par ailleurs, en exprimant ses opinions quant à la libération des détenus politiques, ce fidèle lieutenant de Marc Ravalomanana de souligner que les détenus politiques devraient faire l’objet de cessation de poursuite, les charges qui pèsent sur eux devraient étre annulées et leur casier judiciaire blanchi. C’est ce qu’il faudra faire au lieu d’une grâce présidentielle ni une amnistie. « La grâce présidentielle est une mesure de clémence qui a pour effet de supprimer, de commuer ou de réduire la peine d’un condamné. En revanche, l’amnistie est un acte qui permet « d’oublier » les actions criminelles des personnes auxquelles elle est accordée. Dans les deux cas, les peines prononcées contre les détenus politiques ne sont en aucune façon annulées », a expliqué le juriste. « On peut également interpréter les choses autrement. Une telle disposition signifierait que les bénéficiaires auraient des dettes morales envers le chef de l’Etat et qu’ils devraient lui étre redevables », a-t-il conclu.
L.R