MA-LAZA 04 JANOARY 2012
2. rijadolly
(
04/01/2012 02:56)
Conjoncture: Nouveau différend entre Chinois et commerçants malgaches
Des remous ont agité hier après-midi les alentours d’une galerie commerciale appartenant à des ressortissants chinois implantée du côté d’Analakely.
Les commerçants locataires de box dans cette galerie commerciale ont effectivement tenu à manifester leur mécontentement des nouvelles règles de location qui leur sont imposées par les propriétaires. Des articles de la nouvelle note qui venait d’étre remise à tous les locataires le 4 novembre dernier ont été contestés énergiquement par ces derniers. D’après eux, cette note faisait fi de tous les termes du contrat signé le 9 juillet 2011 entre les propriétaires et les commerçants locataires, suite à l’incendie survenu sur le lieu le mois suivant, c’est à dire en août. Toutes les nouvelles conditions stipulées dans cette nouvelle note sont dans les intéréts des propriétaires et tendent à désavantager les locataires qui avaient tout de méme fourni l’effort de réhabiliter leur box respectif après le sinistre qui avait récemment ravagé tout l’édifice. Il a, entre autres, été stipulé dans ce nouveau contrat « des nouveaux prix de loyer pour tous les stands, les loyers doivent étre payés du 1 au 8 du mois en cours et ce, fait en une seule fois pour 2 mois plus un mois de caution ». Disposition qui n’a bien évidemment pas manqué de soulever la colère des commerçants locataires.
Ils sont une trentaine de commerçants à occuper les 40 stands de ce centre commercial. Ils se mobilisent depuis hier et exigent le respect de leurs droits de locataires légaux, conformément à l’ancien contrat du 9 juillet 2011. Ils exigent également plus de transparence dans l’enquéte sur l’incendie qui avait ravagé le bâtiment en août 2011. Le cas échéant, ils ont l’intention de saisir les instances supérieures. Ces méme commerçants dénoncent en outre une tentative d’intimidation de la part du ressortissant chinois quand ils ont sollicité l’intervention de la presse locale.
L.R
Des remous ont agité hier après-midi les alentours d’une galerie commerciale appartenant à des ressortissants chinois implantée du côté d’Analakely.
Les commerçants locataires de box dans cette galerie commerciale ont effectivement tenu à manifester leur mécontentement des nouvelles règles de location qui leur sont imposées par les propriétaires. Des articles de la nouvelle note qui venait d’étre remise à tous les locataires le 4 novembre dernier ont été contestés énergiquement par ces derniers. D’après eux, cette note faisait fi de tous les termes du contrat signé le 9 juillet 2011 entre les propriétaires et les commerçants locataires, suite à l’incendie survenu sur le lieu le mois suivant, c’est à dire en août. Toutes les nouvelles conditions stipulées dans cette nouvelle note sont dans les intéréts des propriétaires et tendent à désavantager les locataires qui avaient tout de méme fourni l’effort de réhabiliter leur box respectif après le sinistre qui avait récemment ravagé tout l’édifice. Il a, entre autres, été stipulé dans ce nouveau contrat « des nouveaux prix de loyer pour tous les stands, les loyers doivent étre payés du 1 au 8 du mois en cours et ce, fait en une seule fois pour 2 mois plus un mois de caution ». Disposition qui n’a bien évidemment pas manqué de soulever la colère des commerçants locataires.
Ils sont une trentaine de commerçants à occuper les 40 stands de ce centre commercial. Ils se mobilisent depuis hier et exigent le respect de leurs droits de locataires légaux, conformément à l’ancien contrat du 9 juillet 2011. Ils exigent également plus de transparence dans l’enquéte sur l’incendie qui avait ravagé le bâtiment en août 2011. Le cas échéant, ils ont l’intention de saisir les instances supérieures. Ces méme commerçants dénoncent en outre une tentative d’intimidation de la part du ressortissant chinois quand ils ont sollicité l’intervention de la presse locale.
L.R
3. rijadolly
(
04/01/2012 02:57)
Le beau temps
Les météorologistes ne se sont pas trompés, dame Pluie est bien au rendez-vous. Presque la totalité du pays est arrosée depuis quelques jours, au grand bonheur des paysans qui se sont désespérés de voir les rizières se craqueler et la saison culturale définitivement compromise.
En revanche, les habitants des villes, plus particulièrement ceux des quartiers inondables, redoutent la moindre rosée. Pour eux, chaque goutte d’eau qui tombe du ciel est une malédiction parce qu’elle s’ajoute aux autres, nombreuses, qui vont faire de leur lieu d’habitation des mares aux canards qu’ils seront obligés de quitter dans quelques semaines si les averses se poursuivent. Ils se réjouissent du mot « beau temps », synonyme de « beaucoup de soleil et absence de pluie ».
Pour cette seconde catégorie de gens, les images des sécheresses dans beaucoup de pays d’Afrique avec leurs colonnes d’hommes, de femmes et d’enfants décharnés, errant de camp en camp sous un soleil de plomb, appartiennent à un autre monde. Car ici, ils peuvent encore étancher leur soif de l’eau des bornes fontaines de la Jirama et ne croient pas que le fleuve Ikopa ou le Menarandra ne soient taris un jour. Ils sont comme les ingénieurs du début du siècle dernier qui ne pensaient pas que les entrailles de la terre pourraient ne plus produire de pétrole un siècle plus tard.
La notion de beau temps est différente pour un commerçant du Camp Pochard et un riziculteur de la plaine de l’Alaotra ou de Marovoay. Le premier voit d’un Å“il morne l’amoncellement des nuages sous le ciel de Tana si le second prie le Bon Dieu pour que la pluie tombe, abondamment. Sa survie en dépend. Celle des autres également, méme s’ils ne s’en rendent pas compte.
Les météorologistes ne se sont pas trompés, dame Pluie est bien au rendez-vous. Presque la totalité du pays est arrosée depuis quelques jours, au grand bonheur des paysans qui se sont désespérés de voir les rizières se craqueler et la saison culturale définitivement compromise.
En revanche, les habitants des villes, plus particulièrement ceux des quartiers inondables, redoutent la moindre rosée. Pour eux, chaque goutte d’eau qui tombe du ciel est une malédiction parce qu’elle s’ajoute aux autres, nombreuses, qui vont faire de leur lieu d’habitation des mares aux canards qu’ils seront obligés de quitter dans quelques semaines si les averses se poursuivent. Ils se réjouissent du mot « beau temps », synonyme de « beaucoup de soleil et absence de pluie ».
Pour cette seconde catégorie de gens, les images des sécheresses dans beaucoup de pays d’Afrique avec leurs colonnes d’hommes, de femmes et d’enfants décharnés, errant de camp en camp sous un soleil de plomb, appartiennent à un autre monde. Car ici, ils peuvent encore étancher leur soif de l’eau des bornes fontaines de la Jirama et ne croient pas que le fleuve Ikopa ou le Menarandra ne soient taris un jour. Ils sont comme les ingénieurs du début du siècle dernier qui ne pensaient pas que les entrailles de la terre pourraient ne plus produire de pétrole un siècle plus tard.
La notion de beau temps est différente pour un commerçant du Camp Pochard et un riziculteur de la plaine de l’Alaotra ou de Marovoay. Le premier voit d’un Å“il morne l’amoncellement des nuages sous le ciel de Tana si le second prie le Bon Dieu pour que la pluie tombe, abondamment. Sa survie en dépend. Celle des autres également, méme s’ils ne s’en rendent pas compte.
4. rijadolly
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04/01/2012 02:58)
Air Force One II: A vendre d’urgence
Air Force One II devrait étre vendu le plus vite possible. Selon les observateurs, plus ce Boeing 737-700 BB Jet NG reste cloué au sol, plus sa valeur diminue.
«Si l’on veut vraiment obtenir une somme conséquente de sa vente, afin d’en faire profiter la population, il faudra que le régime se décide maintenant », a souligné un connaisseur en la matière. Un acheteur américain, membre d’un groupe connu dans le monde est actuellement à Madagascar, pour avoir répondu à l’appel d’offres lancé par le pouvoir de la transition. Ce ressortissant américain serait prét à faire l’acquisition de l’appareil pour plus d’une vingtaine de millions de dollars. Cette somme est méme en « compte séquestre » dans un établissement bancaire local. Mais devant les hésitations du régime de Transition, l’affaire risque de nous passer sous le nez, et pour cause. Air Force One II a été mis en vente depuis le 28 février 2009.
Il n’a donc plus quitté le sol depuis maintenant plus de 3 ans. De l’avis des techniciens, plus il est immobilisé au sol, plus sa valeur marchande diminue. Les estimations font état de 10 millions de dollars de pertes réelles durant ces 3 années. Et méme maintenant, si l’Etat arrive à trouver enfin un acquéreur, il faudrait encore dépenser beaucoup d’argent pour le remettre «sur pied ». « Avant de pouvoir reprendre ses vols, cet aéronef devra subir plusieurs checks, c’est-à-dire des remises à flots. Or, un check coûte près de 3 millions de dollars », a expliqué un technicien.
En connaissance de cause, l’acheteur américain qui s’est manifesté luttera bec et ongles pour maintenir son offre. Seulement, la partie malgache, non plus, ne voudrait pas brader cet avion dont le seul « relooking » a coûté plusieurs millions de dollars au Trésor.
Beaucoup de questions restent d’ailleurs sans réponse en ce qui le concerne. Selon certaines indiscrétions, l’avion aurait été acheté à son ancien propriétaire à 35 millions de dollars alors que le montant officiel déclaré, à l’époque, en 2008, était de 62 millions.
Le subterfuge ne s’arréterait pas là puisque la somme de 180 millions de dollars aurait été soutirée du Trésor malgache au libellé d’achat et de réhabilitation de l’aéronef. Où sont donc passés les 118 millions de dollars de différence?
Si le Tribunal malgache a déjà tranché sur la question en tenant l’ancien président malgache et quelques uns de ses ministres pour responsables, le Trésor malgache n’a reçu le moindre cent pour combler cet énorme gap. Le régime de la Transition compte-t-il se rattraper en refusant les différentes offres qui se sont présentées à lui ? Apparemment oui d’après les annonces officielles d’acquéreurs potentiels tels des princes de la péninsule arabique ou des hommes d’affaires étrangers. Mais en attendant une meilleure offre, il risque également de voir la « marchandise » se détériorer sur place. Déjà, l’on annonce que l’acheteur américain risque ainsi de changer d’avis si le régime de transition ne tranche pas dans l’immédiat et laisse enfin partir l’appareil dont l’acquisition a provoqué tant de controverses et, en quelque sorte, la chute de Marc Ravalomanana.
Dès sa prise de pouvoir, le président Andry Rajoelina avait mis comme priorité la vente de l’Air Force One II. La somme récoltée devait servir à améliorer le quotidien de la population malgache. Pour certains, il y a donc urgence.
MR
Air Force One II devrait étre vendu le plus vite possible. Selon les observateurs, plus ce Boeing 737-700 BB Jet NG reste cloué au sol, plus sa valeur diminue.
«Si l’on veut vraiment obtenir une somme conséquente de sa vente, afin d’en faire profiter la population, il faudra que le régime se décide maintenant », a souligné un connaisseur en la matière. Un acheteur américain, membre d’un groupe connu dans le monde est actuellement à Madagascar, pour avoir répondu à l’appel d’offres lancé par le pouvoir de la transition. Ce ressortissant américain serait prét à faire l’acquisition de l’appareil pour plus d’une vingtaine de millions de dollars. Cette somme est méme en « compte séquestre » dans un établissement bancaire local. Mais devant les hésitations du régime de Transition, l’affaire risque de nous passer sous le nez, et pour cause. Air Force One II a été mis en vente depuis le 28 février 2009.
Il n’a donc plus quitté le sol depuis maintenant plus de 3 ans. De l’avis des techniciens, plus il est immobilisé au sol, plus sa valeur marchande diminue. Les estimations font état de 10 millions de dollars de pertes réelles durant ces 3 années. Et méme maintenant, si l’Etat arrive à trouver enfin un acquéreur, il faudrait encore dépenser beaucoup d’argent pour le remettre «sur pied ». « Avant de pouvoir reprendre ses vols, cet aéronef devra subir plusieurs checks, c’est-à-dire des remises à flots. Or, un check coûte près de 3 millions de dollars », a expliqué un technicien.
En connaissance de cause, l’acheteur américain qui s’est manifesté luttera bec et ongles pour maintenir son offre. Seulement, la partie malgache, non plus, ne voudrait pas brader cet avion dont le seul « relooking » a coûté plusieurs millions de dollars au Trésor.
Beaucoup de questions restent d’ailleurs sans réponse en ce qui le concerne. Selon certaines indiscrétions, l’avion aurait été acheté à son ancien propriétaire à 35 millions de dollars alors que le montant officiel déclaré, à l’époque, en 2008, était de 62 millions.
Le subterfuge ne s’arréterait pas là puisque la somme de 180 millions de dollars aurait été soutirée du Trésor malgache au libellé d’achat et de réhabilitation de l’aéronef. Où sont donc passés les 118 millions de dollars de différence?
Si le Tribunal malgache a déjà tranché sur la question en tenant l’ancien président malgache et quelques uns de ses ministres pour responsables, le Trésor malgache n’a reçu le moindre cent pour combler cet énorme gap. Le régime de la Transition compte-t-il se rattraper en refusant les différentes offres qui se sont présentées à lui ? Apparemment oui d’après les annonces officielles d’acquéreurs potentiels tels des princes de la péninsule arabique ou des hommes d’affaires étrangers. Mais en attendant une meilleure offre, il risque également de voir la « marchandise » se détériorer sur place. Déjà, l’on annonce que l’acheteur américain risque ainsi de changer d’avis si le régime de transition ne tranche pas dans l’immédiat et laisse enfin partir l’appareil dont l’acquisition a provoqué tant de controverses et, en quelque sorte, la chute de Marc Ravalomanana.
Dès sa prise de pouvoir, le président Andry Rajoelina avait mis comme priorité la vente de l’Air Force One II. La somme récoltée devait servir à améliorer le quotidien de la population malgache. Pour certains, il y a donc urgence.
MR
5. rijadolly
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04/01/2012 02:58)
Retour de Ravalomanana: Les craintes de certaines autorités militaires
Une source autorisée auprès des forces armées a affirmé que certains hauts responsables des autorités militaires et civiles redouteraient le retour à Madagascar de Marc Ravalomanana. Deux raisons justifieraient leur crainte, a confié cet officier supérieur proche du régime de l’ancienne HAT. Il a avancé que le retour de l’ancien chef d’Etat malgache serait dangereux dans la mesure où ce dernier dispose des moyens financiers qu’il pourrait utiliser pour se payer les services des officiers ou d’autres personnalités influentes susceptibles de perturber le calme et l’ordre public à Madagascar. Selon cette source, « Marc Ravalomanana est impliqué dans plusieurs événements qui avaient secoué le régime de Transition. Selon les responsables des enquétes, le nom du fondateur du parti Tiako i Madagasikara serait cité dans les affaires de mutinerie dans les camps des FIGN de Fort-Duchesne, de la BANI et du RAS. Il est également cité dans les affaires des bombes artisanales. Bref, il aurait participé de près ou de loin à presque toutes les tentatives de renversement du pouvoir à Madagascar depuis 2009 ».
Par ailleurs, cet officier supérieur de mentionner que certaines autorités civiles et militaires craignent également l’esprit revanchard qui anime généralement, selon ses dires, Marc Ravalomanana. À titre de rappel, il a évoqué le cas du général Ramahatra, un des premiers ministres de l’Amiral Ratsiraka.
En 1987, Marc Ravalomanana a été accusé d’abus de biens publics dans l’affaire « Lalasoa », une des plus grandes usines laitières de Madagascar. L’ancien locataire d’Ambohitsorohitra aurait acheté cette usine à prix bradé après le désengagement de l’Etat. Seulement, beaucoup de zones d’ombre entouraient cette affaire. Elles ont valu au patron de Tiko plusieurs allers et retours au Tribunal. Il a cru, selon notre source, que le Gal Ramahatra était derrière cet acharnement judiciaire et il s’en est pris à lui dès qu’il a accédé au pouvoir en 2002.
Fréquemment, Marc Ravalomanana, en évoquant son retour, a annoncé qu’il va revenir à Madagascar sans esprit de vengeance et contribuer à sortir le pays de la crise. Une annonce que les autorités ne veulent pas prendre au pied de la lettre. On ignore ainsi si les négociations que la mouvance Ravalomanana entreprend actuellement avec quelques chefs militaires vont aboutir.
Le retour de Marc Ravalomanana a été, pour l’énième fois, annoncé pour d’ici peu, soit dans le courant de ce mois de janvier 2012.
Lova E.
Une source autorisée auprès des forces armées a affirmé que certains hauts responsables des autorités militaires et civiles redouteraient le retour à Madagascar de Marc Ravalomanana. Deux raisons justifieraient leur crainte, a confié cet officier supérieur proche du régime de l’ancienne HAT. Il a avancé que le retour de l’ancien chef d’Etat malgache serait dangereux dans la mesure où ce dernier dispose des moyens financiers qu’il pourrait utiliser pour se payer les services des officiers ou d’autres personnalités influentes susceptibles de perturber le calme et l’ordre public à Madagascar. Selon cette source, « Marc Ravalomanana est impliqué dans plusieurs événements qui avaient secoué le régime de Transition. Selon les responsables des enquétes, le nom du fondateur du parti Tiako i Madagasikara serait cité dans les affaires de mutinerie dans les camps des FIGN de Fort-Duchesne, de la BANI et du RAS. Il est également cité dans les affaires des bombes artisanales. Bref, il aurait participé de près ou de loin à presque toutes les tentatives de renversement du pouvoir à Madagascar depuis 2009 ».
Par ailleurs, cet officier supérieur de mentionner que certaines autorités civiles et militaires craignent également l’esprit revanchard qui anime généralement, selon ses dires, Marc Ravalomanana. À titre de rappel, il a évoqué le cas du général Ramahatra, un des premiers ministres de l’Amiral Ratsiraka.
En 1987, Marc Ravalomanana a été accusé d’abus de biens publics dans l’affaire « Lalasoa », une des plus grandes usines laitières de Madagascar. L’ancien locataire d’Ambohitsorohitra aurait acheté cette usine à prix bradé après le désengagement de l’Etat. Seulement, beaucoup de zones d’ombre entouraient cette affaire. Elles ont valu au patron de Tiko plusieurs allers et retours au Tribunal. Il a cru, selon notre source, que le Gal Ramahatra était derrière cet acharnement judiciaire et il s’en est pris à lui dès qu’il a accédé au pouvoir en 2002.
Fréquemment, Marc Ravalomanana, en évoquant son retour, a annoncé qu’il va revenir à Madagascar sans esprit de vengeance et contribuer à sortir le pays de la crise. Une annonce que les autorités ne veulent pas prendre au pied de la lettre. On ignore ainsi si les négociations que la mouvance Ravalomanana entreprend actuellement avec quelques chefs militaires vont aboutir.
Le retour de Marc Ravalomanana a été, pour l’énième fois, annoncé pour d’ici peu, soit dans le courant de ce mois de janvier 2012.
Lova E.
6. rijadolly
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04/01/2012 02:59)
Yves Herinirina Rakotomanana: «Les élections avant la fin de l’année»
La Commission Electorale Nationale Indépendante met un point d’honneur aux préparatifs aux élections conformément aux termes de la feuille de route. D’après Yves Herinirina Rakotomanana, président de cette institution, la concrétisation des élections se fera essentiellement en fonction des propositions de la SADC et des experts des Nations Unies. «A cet effet, des réunions ont eu lieu entre la CENI et les représentants de la communauté internationale », a-t-il précisé.
Dans cette méme perspective, Me Yves Herinirina Rakotomanana de faire savoir qu’il attend impatiemment la recomposition de cette institution, conformément au principe de consensus, toujours édicté par la feuille de route. La nouvelle équipe aura comme principale attribution la coordination du processus électoral. « Si le chronogramme électoral a déjà été établi, aucune date n’est encore fixée étant donné que le dernier mot appartient à l’Exécutif », a indiqué notre interlocuteur.
Le président de la CENI souhaite vivement que les élections puissent se tenir avant la fin de cette année.
L.R
La Commission Electorale Nationale Indépendante met un point d’honneur aux préparatifs aux élections conformément aux termes de la feuille de route. D’après Yves Herinirina Rakotomanana, président de cette institution, la concrétisation des élections se fera essentiellement en fonction des propositions de la SADC et des experts des Nations Unies. «A cet effet, des réunions ont eu lieu entre la CENI et les représentants de la communauté internationale », a-t-il précisé.
Dans cette méme perspective, Me Yves Herinirina Rakotomanana de faire savoir qu’il attend impatiemment la recomposition de cette institution, conformément au principe de consensus, toujours édicté par la feuille de route. La nouvelle équipe aura comme principale attribution la coordination du processus électoral. « Si le chronogramme électoral a déjà été établi, aucune date n’est encore fixée étant donné que le dernier mot appartient à l’Exécutif », a indiqué notre interlocuteur.
Le président de la CENI souhaite vivement que les élections puissent se tenir avant la fin de cette année.
L.R
7. rijadolly
(
04/01/2012 03:00)
Benjamin Andriamihanta: «Le Notam contre Ravalomanana est toujours en vigueur»
« Le Notam prononcé à l’encontre de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana est toujours en vigueur », a fait savoir Benjamin Andriamihanta, de la mouvance Ravalomanana, qui prétend étre en possession de documents justifiant ses allégations. L’annulation de ce Notam a en effet été prononcée le 19 décembre dernier. Cependant, ce juriste de profession affirme qu’il s’agit tout simplement d’une manÅ“uvre initiée par la HAT et destinée à jeter de la poudre aux yeux des observateurs de la SADC lors de leur passage dans la grande île, qui coïncidait justement à cette date. « Pour qu’elle soit réellement effective, l’annulation de ce Notam devrait étre portée de manière officielle sur le site de l’ASECNA et sur celui de l’ACM », a précisé Benjamin Andriamihanta.
Par ailleurs, en exprimant ses opinions quant à la libération des détenus politiques, ce fidèle lieutenant de Marc Ravalomanana de souligner que les détenus politiques devraient faire l’objet de cessation de poursuite, les charges qui pèsent sur eux devraient étre annulées et leur casier judiciaire blanchi. C’est ce qu’il faudra faire au lieu d’une grâce présidentielle ni une amnistie. « La grâce présidentielle est une mesure de clémence qui a pour effet de supprimer, de commuer ou de réduire la peine d’un condamné. En revanche, l’amnistie est un acte qui permet « d’oublier » les actions criminelles des personnes auxquelles elle est accordée. Dans les deux cas, les peines prononcées contre les détenus politiques ne sont en aucune façon annulées », a expliqué le juriste. « On peut également interpréter les choses autrement. Une telle disposition signifierait que les bénéficiaires auraient des dettes morales envers le chef de l’Etat et qu’ils devraient lui étre redevables », a-t-il conclu.
L.R
« Le Notam prononcé à l’encontre de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana est toujours en vigueur », a fait savoir Benjamin Andriamihanta, de la mouvance Ravalomanana, qui prétend étre en possession de documents justifiant ses allégations. L’annulation de ce Notam a en effet été prononcée le 19 décembre dernier. Cependant, ce juriste de profession affirme qu’il s’agit tout simplement d’une manÅ“uvre initiée par la HAT et destinée à jeter de la poudre aux yeux des observateurs de la SADC lors de leur passage dans la grande île, qui coïncidait justement à cette date. « Pour qu’elle soit réellement effective, l’annulation de ce Notam devrait étre portée de manière officielle sur le site de l’ASECNA et sur celui de l’ACM », a précisé Benjamin Andriamihanta.
Par ailleurs, en exprimant ses opinions quant à la libération des détenus politiques, ce fidèle lieutenant de Marc Ravalomanana de souligner que les détenus politiques devraient faire l’objet de cessation de poursuite, les charges qui pèsent sur eux devraient étre annulées et leur casier judiciaire blanchi. C’est ce qu’il faudra faire au lieu d’une grâce présidentielle ni une amnistie. « La grâce présidentielle est une mesure de clémence qui a pour effet de supprimer, de commuer ou de réduire la peine d’un condamné. En revanche, l’amnistie est un acte qui permet « d’oublier » les actions criminelles des personnes auxquelles elle est accordée. Dans les deux cas, les peines prononcées contre les détenus politiques ne sont en aucune façon annulées », a expliqué le juriste. « On peut également interpréter les choses autrement. Une telle disposition signifierait que les bénéficiaires auraient des dettes morales envers le chef de l’Etat et qu’ils devraient lui étre redevables », a-t-il conclu.
L.R
8. rijadolly
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04/01/2012 03:01)
Commerce: La ministre Olga Ramalason à Toamasina
Olga Ramalason, ministre du Commerce, a eu un emploi du temps très chargé la semaine dernière. Peu de temps après son retour de Genève pour la 8ème conférence interministérielle de l’OMC, elle s’est rendue à Toamasina, qui se veut étre le poumon économique de la grande île.
La ministre du Commerce s’est ainsi rendue au port pour assister au débarquement des 20.000 tonnes de riz importées de Birmanie par l’Etat malgache. Cette cargaison devra permettra à la population de surmonter la période de soudure. Le prix de vente de cette denrée sera proposé conjointement par le ministère du Commerce et le ministère des Finances et du Budget.
Le ministre Olga Ramalason a profité de cette occasion pour faire savoir que le prix final, la période exacte de distribution ainsi que les régions prioritaires
Le ministre s’est par la méme occasion rendue dans deux importantes entreprises opérant dans le domaine du girofle, à savoir la société Wu Chao Ying et Progem. Cette visite lui a permis de s’imprégner de la filière ainsi que de s’informer davantage du mécanisme d’exportation de cet important produit de rente. Une mission qui lui a également permis de dresser un état des lieux et d’échanger des informations avec les principaux acteurs du secteur.
Des réunions, notamment avec les responsables au sein de la Chambre de Commerce de Toamasina ainsi qu’avec les opérateurs économiques de cette ville, ont clôturé cette visite.
L.R
Olga Ramalason, ministre du Commerce, a eu un emploi du temps très chargé la semaine dernière. Peu de temps après son retour de Genève pour la 8ème conférence interministérielle de l’OMC, elle s’est rendue à Toamasina, qui se veut étre le poumon économique de la grande île.
La ministre du Commerce s’est ainsi rendue au port pour assister au débarquement des 20.000 tonnes de riz importées de Birmanie par l’Etat malgache. Cette cargaison devra permettra à la population de surmonter la période de soudure. Le prix de vente de cette denrée sera proposé conjointement par le ministère du Commerce et le ministère des Finances et du Budget.
Le ministre Olga Ramalason a profité de cette occasion pour faire savoir que le prix final, la période exacte de distribution ainsi que les régions prioritaires
Le ministre s’est par la méme occasion rendue dans deux importantes entreprises opérant dans le domaine du girofle, à savoir la société Wu Chao Ying et Progem. Cette visite lui a permis de s’imprégner de la filière ainsi que de s’informer davantage du mécanisme d’exportation de cet important produit de rente. Une mission qui lui a également permis de dresser un état des lieux et d’échanger des informations avec les principaux acteurs du secteur.
Des réunions, notamment avec les responsables au sein de la Chambre de Commerce de Toamasina ainsi qu’avec les opérateurs économiques de cette ville, ont clôturé cette visite.
L.R
9. rijadolly
(
04/01/2012 03:02)
Opinion publique: Pour le respect de l’éthique et de la déontologie de la part des politiques
Le ras-le-bol général commence à gagner la société malgache. Nos concitoyens sont effectivement las des pratiques des politiciens, favorisées par la crise qui perdure. Verra-t-on un jour le bout du tunnel ?…
Dans tous les cas, les avis sont unanimes quant au comportement des politiciens. L’opinion générale montre du doigt les principaux responsables. « La crise est le reflet méme de cet état d’esprit qui prédomine en haut lieu. C’est la volonté politique qui manque. Ils devraient trouver un compromis dans les plus brefs délais pour tirer le peuple de cette misère », estime Larissa, vendeuse à la sauvette du côté d’Analakely.
Méme discours pour son homologue Lanto. « Ils devraient se mettre sur la méme longueur d’onde et trouver des solutions pour améliorer le niveau de vie de la population. Je crie halte aux coups bas politiques car c’est la population qui en pâtit. Soyez honnétes », a-t-elle exigé.
Hanitra, mère au foyer, est également du méme avis. «Nous sommes à bout de patience. La transition est trop longue. J’adresse ce message à la haute sphère politique : la population en a marre de vos chamailleries. Assumez vos erreurs comme de grandes personnes et faites preuves de bon sens !» a-t-elle lancé avec fougue.
En somme, l’opinion publique exige des politiciens un respect de l’éthique et de la déontologie…
L.R
Le ras-le-bol général commence à gagner la société malgache. Nos concitoyens sont effectivement las des pratiques des politiciens, favorisées par la crise qui perdure. Verra-t-on un jour le bout du tunnel ?…
Dans tous les cas, les avis sont unanimes quant au comportement des politiciens. L’opinion générale montre du doigt les principaux responsables. « La crise est le reflet méme de cet état d’esprit qui prédomine en haut lieu. C’est la volonté politique qui manque. Ils devraient trouver un compromis dans les plus brefs délais pour tirer le peuple de cette misère », estime Larissa, vendeuse à la sauvette du côté d’Analakely.
Méme discours pour son homologue Lanto. « Ils devraient se mettre sur la méme longueur d’onde et trouver des solutions pour améliorer le niveau de vie de la population. Je crie halte aux coups bas politiques car c’est la population qui en pâtit. Soyez honnétes », a-t-elle exigé.
Hanitra, mère au foyer, est également du méme avis. «Nous sommes à bout de patience. La transition est trop longue. J’adresse ce message à la haute sphère politique : la population en a marre de vos chamailleries. Assumez vos erreurs comme de grandes personnes et faites preuves de bon sens !» a-t-elle lancé avec fougue.
En somme, l’opinion publique exige des politiciens un respect de l’éthique et de la déontologie…
L.R
10. rijadolly
(
04/01/2012 03:02)
Manakara: Polémique autour du projet d’exploration d’ilménite
Les habitants de la commune urbaine de Manakara, de la région Vatovavy Fitovinany, ont profité de la visite de la délégation interministérielle composée du ministre des relations avec les institutions Victor Manantsoa et de celui de la Météorologie et Travaux publics, le Col. Tsara Botomanova pour faire part de leur contrariété en ce qui concerne les activités d’exploration d’ilménite entreprises dans le district.
En effet, le PDS de Manakara, Sileny Alban, en sa qualité de porte-parole des riverains des sites d’Analabe et d’Anosy, dans lesquels exerce la société Mailand mining Ltd, a déclaré que ce projet d’exploration d’ilménite représente un risque de détérioration de l’environnement et détruit par la méme occasion les valeurs ancestrales et le patrimoine culturel de la région.
De plus, ces deux sites du projet sont implantés à proximité de la rivière de Manakara et du Canal des Pangalane. Par conséquent, la population craint les effets de déversement de produits chimiques dans les eaux consommées par la population locale. En outre, le PDS a rappelé que l’implantation de ces sites sur l’axe Brickaville-Farafangana avait nécessité la démolition d’un grand nombre de caveaux et de tombes. Ce qui constitue une violation profonde des valeurs ancestrales, a-t-il rappelé.
Ainsi, les riverains de ces sites d’exploration réclament la suspension de ce projet et la tenue de négociations en vue d’un compromis. A noter qu’ils approuvent le projet à condition que celui-ci sert les intéréts de la population. Les ministres et parlementaires qui se sont rendus sur les sites ont constaté que les deux sites sont toujours en phase d’exploration et que celle-ci est, pour le moment, interrompue. Aucune activité d’exploitation n’a été effectuée sur les sites.
Faut-il rappeler que cette suspension des activités d’exploration des deux sites de la société Mailand mining Ltd dans ce district est effective depuis quelques mois ? Une décision renforcée par un arrété régional de la région Vatovavy Fitovinany.
RR.
Les habitants de la commune urbaine de Manakara, de la région Vatovavy Fitovinany, ont profité de la visite de la délégation interministérielle composée du ministre des relations avec les institutions Victor Manantsoa et de celui de la Météorologie et Travaux publics, le Col. Tsara Botomanova pour faire part de leur contrariété en ce qui concerne les activités d’exploration d’ilménite entreprises dans le district.
En effet, le PDS de Manakara, Sileny Alban, en sa qualité de porte-parole des riverains des sites d’Analabe et d’Anosy, dans lesquels exerce la société Mailand mining Ltd, a déclaré que ce projet d’exploration d’ilménite représente un risque de détérioration de l’environnement et détruit par la méme occasion les valeurs ancestrales et le patrimoine culturel de la région.
De plus, ces deux sites du projet sont implantés à proximité de la rivière de Manakara et du Canal des Pangalane. Par conséquent, la population craint les effets de déversement de produits chimiques dans les eaux consommées par la population locale. En outre, le PDS a rappelé que l’implantation de ces sites sur l’axe Brickaville-Farafangana avait nécessité la démolition d’un grand nombre de caveaux et de tombes. Ce qui constitue une violation profonde des valeurs ancestrales, a-t-il rappelé.
Ainsi, les riverains de ces sites d’exploration réclament la suspension de ce projet et la tenue de négociations en vue d’un compromis. A noter qu’ils approuvent le projet à condition que celui-ci sert les intéréts de la population. Les ministres et parlementaires qui se sont rendus sur les sites ont constaté que les deux sites sont toujours en phase d’exploration et que celle-ci est, pour le moment, interrompue. Aucune activité d’exploitation n’a été effectuée sur les sites.
Faut-il rappeler que cette suspension des activités d’exploration des deux sites de la société Mailand mining Ltd dans ce district est effective depuis quelques mois ? Une décision renforcée par un arrété régional de la région Vatovavy Fitovinany.
RR.
11. rijadolly
(
04/01/2012 03:03)
Période de pluies: Des risques de crues et d’inondations
Pour cette saison des pluies, les risques d’inondations et de crues, sont élevés dans presque toute l’Ile. Selon les estimations du service de la recherche appliquée au sein de la Direction Générale de la météorologie, de janvier à mars, des crues et des inondations sont attendues.
Dans la région Analamanga en particulier, les pluies seront abondantes et les températures seront plus élevées de janvier à février. En mars, une période plus sèche sera attendue.
En ce qui concerne l’évolution probable du climat durant cette méme période, dans tout le pays, la température est généralement supérieure à la normale. En janvier, les précipitations seront plus importantes que la normale dans le Nord si elles seront normales à supérieures à la normale dans le Sud. En février, elles seront supérieures à la normale. Et enfin en Mars, elles seront normales à inférieures à la normale dans le Nord et normales à supérieures à la normale dans le Sud. Il en sera de méme pour les températures.
En attendant, le service de la météorologie d’Ampandrianomby prévoit toujours des pluies orageuses jusqu’à ce jeudi sur presque la majeure partie de la grande île. Ces pluies orageuses s’expliquent par la présence d’une zone de convergence intertropicale située au-dessus du Canal de Mozambique ainsi que par l’alizé.
Mbolatiana R
Pour cette saison des pluies, les risques d’inondations et de crues, sont élevés dans presque toute l’Ile. Selon les estimations du service de la recherche appliquée au sein de la Direction Générale de la météorologie, de janvier à mars, des crues et des inondations sont attendues.
Dans la région Analamanga en particulier, les pluies seront abondantes et les températures seront plus élevées de janvier à février. En mars, une période plus sèche sera attendue.
En ce qui concerne l’évolution probable du climat durant cette méme période, dans tout le pays, la température est généralement supérieure à la normale. En janvier, les précipitations seront plus importantes que la normale dans le Nord si elles seront normales à supérieures à la normale dans le Sud. En février, elles seront supérieures à la normale. Et enfin en Mars, elles seront normales à inférieures à la normale dans le Nord et normales à supérieures à la normale dans le Sud. Il en sera de méme pour les températures.
En attendant, le service de la météorologie d’Ampandrianomby prévoit toujours des pluies orageuses jusqu’à ce jeudi sur presque la majeure partie de la grande île. Ces pluies orageuses s’expliquent par la présence d’une zone de convergence intertropicale située au-dessus du Canal de Mozambique ainsi que par l’alizé.
Mbolatiana R