Affaire Rehavana Michel: Les 17 policiers sous haute surveillance de leurs collègues de la FIP


Le mouvement de la Police prend une allure tendue depuis samedi dernier. L’assemblée générale du corps de la police de la fin de la semaine dernière se poursuivra ce jour.

La journée d’aujourd’hui risque d’étre tendue, du moins au sein de l’appareil judiciaire. En effet, s’ils devaient étre déférés au parquet samedi dernier, les 17 policiers impliqués dans l’affaire Michel Rehavana ne le seront qu’aujourd’hui.
Ce déferrement divise, pour l’instant, les éléments de la Police nationale étant donné que certains éléments s’y opposent avant qu’une action concrète du corps de la magistrature ne soit perçue. L’assemblée géné­rale du corps de la police nationale a été l’occasion de révéler les contentieux qui existaient entre la police et les magistrats. Des contentieux qui accusent également certains magistrats.
Selon les arguments de quelques policiers, un élément de la police aurait été victimes de « machinations » des magistrats, voire méme des préjudices corporels.
Dans ce cas, les éléments de la police veulent remettre sur le tapis leur relations avec les « officiers supérieurs de la Police judiciaire ». Un signe de mauvaise augure, estiment les analystes, dans la mesure où la coordination des travaux au sein de l’appareil judiciaire est menacée. Certains estiment méme que l’appareil judiciaire va vers un « pourrissement » sans précédent.
Placés en détention pré­ventive auprès de la brigade criminelle d’Anosy, puis enquétés à Fiadanana, et finalement en détention préventive dans les locaux de la FIP (Force d’Intervention de la Police) à Antanimora, les 17 policiers ont bénéficié d’une protection maximale de la part de leurs collègues.
Dans la journée d’aujourd’hui, l’ensemble du corps de la police envisage de se présenter son assemblée générale à Antanimora. Tous les services habituellement assumés par des policiers pourraient se retrouver momentanément vacants.

Marc A.

Dernière ligne droite

Dernière ligne droite
Nous entamons la dernière ligne droite de cette année 2011. Il faut le reconnaître qu’elle a été plus décisive que les précédentes concernant la transition.
Les acquis sont déterminants. La feuille de route a été signée le 17 septembre au terme de nombreuses négociations et surenchères.
La HAT a jeté du lest. Idem pour les mouvances de l’opposition soumise à de fortes implosions.
C’est le cas du TIM, à titre d’exemple. Une partie dissidente fut dirigée par Raharinaivo, devenu président du Congrès de Transition. D’autres ailes ont rejoint le gouvernement du Gal Camille Vital.
Mais les donnes ont changé. Cette tentative de «créer» un consensus sur mesure, orchestrée par la Présidence, n’a pas eu l’effet escompté.
Il a fallu revoir la copie après la signature de la feuille de route. Le gouvernement Vital a démissionné, un Premier ministre de consensus a été nommé en la personne de Jean Omer Beriziky sur proposition de la mouvance… Zafy.
Nous sommes dans une situation assez trouble : si la position de la mouvance Ravalomanana est claire, celle d’Albert Zafy déroute l’opinion. Le «Prof» a des ministres au sein du gouvernement, mais il les désavoue. Quant à la mouvance Ratsiraka, elle a refusé de signer la feuille de route. L’Amiral a ordonné cette consigne. Il réclame une rencontre au sommet avant toute chose. La situation politique est confuse. La situation sociale n’est pas brillante. Quid de la guéguerre policiers/ magistrats. Quid des détenus politiques.

AGOA: Madagascar toujours exclue


La suspension de Madagascar de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act) est toujours maintenue. L’administration Obama reste inflexible jusqu’ici.

La crise politique malgache est suivie à la loupe par les États-Unis. En dépit de la pro­messe du chef d’État fran­-
çais Nicolas Sarkozy de saisir les instances supré­mes des États-Unis, Madagascar se trouve toujours suspendue des instances de l’AGOA, le programme américain destiné à promouvoir les exportations des pays de l’Afrique Subsaharienne vers les États-Unis d’Amérique. Depuis janvier 2010, Madagascar a été suspendue de programme suite à la crise politique qui la secoue et le changement de régime anticonstitutionnel de Mars 2009. Ce qui laisse croire que les exportations entre Madagascar et les États-Unis pour l’année 2012 s’annonceront assombries.
D’après certaines sour­ces diplomatiques, le cas de Madagascar était passé au Congrès américain sans pour autant gagner aucune faveur. Les raisons évoquées étaient que les élections démocratiques n’ont pas pu se réaliser à Madagascar et que le processus de sortie de crise reste pour l’instant flou. Un fait qui laisse Madagascar dans une crise économique sans précédent avec un taux de chômage élevé.
Une cinquantaine d’industries en zone franche, opérant majoritairement dans le textile, ont dû fermer leur porte faute de commandes provenant des États-Unis d’Amérique. D’ailleurs, les coûts de livraison des produits provenant de Madagascar vers les États-Unis ont connu une hausse notoire après cette suspension étant donné que ces produits sont soumis à des taxes douanières régies par la loi américaine. Ces faits ont amené les opérateurs de la zone franche à plier bagage et à investir dans d’autres pays africains et asiatiques.
La déclaration officielle du 31 janvier prochain du président américain Barack Obama devra confirmer ce rallongement de la suspension de Madagascar du programme AGOA. Cette suspension ne serait pas levée, selon des diplomates, qu’après la tenue d’élections libres et transparentes vers le retour à la normalité constitutionnelle à Madagascar.

Marc A.

Sortie de crise: Marius Fransman attendu début 2012


Une délégation politique de la troïka de la SADC, conduite par le vice-ministre sud-africain chargé de la relation internationale et de la coopération Marius Fransman, est attendue d’ici peu à Madagascar. De source auprès de l’ambassade d’Afrique du Sud, cette délégation devra étre dans nos murs au début de l’année.
Une autre délégation de la troïka de la SADC avait mené une mission dans la Grande ÃŽle la semaine dernière. Elle a été conduite par le général Nduduzi. Cette méme délégation a quitté Madagascar sans avoir fait aucune déclaration officielle. Toutefois, l’ambassade d’Afrique du Sud a laissé entendre que cette mission de la SADC consistait tout simplement à recueillir l’avis de chacune des parties prenantes malgaches. Ses membres devront faire leur rapport auprès du bureau de la SADC. Ce qui devra, par la suite, déterminer l’objet de la prochaine mission qui sera conduite par Marius Fransman.
A titre de rappel, elles étaient 27 personnalités à avoir été mandatées par la SADC pour une mission technique à Madagascar. Elles se sont entretenues avec les dirigeants locaux, les politiciens et avec plusieurs autres entités influentes au niveau local. Parmi celles-ci, les mouvances Zafy et Ratsiraka, les représentants du ministère de la Communication, des économistes, les familles des détenus politiques, les officiers des forces de l’ordre et les membres des sociétés civiles.

Vola R

Affaire BANI: Le Col. Coutiti et le Lt-Col Charles dans un état critique


Le colonel Coutiti Assolant et le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina ont passé Noël dans des centres hospitaliers. Ces deux officiers impliqués dans l’affaire du coup d’Etat manqué de la BANI sont toujours dans un état de santé critique.
Le colonel Coutiti a été admis à l’hôpital de Befelatanana pour des problèmes respiratoires aigus. De source concordante, cet officier militaire devrait se soumettre pour une seconde fois à un scanner de la partie céphale. Un de ses proches, qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat, a confirmé que le colonel Coutiti est tombé malade depuis son incarcération à Tsiafahy en novembre 2010. Il s’agirait, d’après notre interlocuteur, de séquelles des coups qui lui ont été assénés lors de son arrestation pour tentative de coup d’Etat à la BANI d’Ivato de l’année dernière.
Cet individu a confié qu’il garde le contact avec le colonel. Il estime que le col. Coutiti Assolant a besoin de soins médicaux intensifs.
Par ailleurs, l’état de santé du Lt-Col. Charles Andrianasoavina reste stationnaire en dépit de la seconde intervention chirurgicale que ses médecins lui ont fait subir à La Réunion. Selon les dernières informations, le lieutenant-colonel Charles pourrait subir une troisième opération chirurgicale. Il est toujours plongé dans un état comateux.

Vola R

Elections: Loi électorale avant mi-janvier



La tenue des élections pour cette année 2012 s’annonce difficile. La délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie annonce un retard sur le calendrier si la loi électorale ne sera pas adoptée en janvier prochain.
En l’absence d’une loi électorale votée à mi janvier 2012, le calendrier des élections de l’année 2012 risque d’étre bouleversé, voire méme décalé. Cette constatation était des membres de la délégation de l’OIF venus effectuer une mission d’évaluation, la semaine dernière, à Antananarivo. Lors de l’entretien de cette délégation avec les chefs d’institution de la transition, à savoir le président du Conseil militaire pour la défense nationale, le président de la CENI ou encore le président du Congrès de la Transition.
Les mouvances oppo­santes à la Haute Autorité de la Transition réclament la mise en Å“uvre d’un climat d’apaisement avant qu’une loi électorale ne soit votée au parlement. En effet, la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques dont l’ancien chef d’État Marc Ravalomanana, restent la priorité du front de l’opposition qui regroupe les mouvance Ravalomanana et Zafy ainsi que le parti Monima. Une réclamation qui mettra le président de la HAT et le Premier ministre dans l’embarras étant donné que ces deux chefs de l’Exécutif semblent quelque peu empressés à mettre en Å“uvre ce climat d’apaisement.
Un geste de bonne volonté de la part de l’Exécutif est attendu depuis la mise en place des institutions de la transition en novembre dernier. Cependant, ni le retour de Marc Ravalomanana ni la libération des prisonniers politiques avant les fétes de Noël n’est jusqu’à présent réalisé.
Une session extraordinaire du parlement de la transition devrait se tenir dans le courant du mois de janvier 2012. Plusieurs projets de loi sont prévus étre adoptés à cette occasion, à l’instar de la loi électorale ou encore de la loi sur les partis politiques et sur le statut de l’opposition.

Marc A.

Magro Behoririrka: Marc Ravalomanana promet de redresser le pays



Dans son intervention de la veille de Noël au Magro, Marc Ravalomanana a de nouveau annoncé son retour au pays pour les prochains jours. Cette fois, l’ancien chef d’État d’expliquer qu’il rentrera afin de redresser le pays face à la misère qui secoue le peuple. Cette intervention a été l’occasion pour l’ancien président de dénoncer les tentatives de blocage lancées à son encontre afin d’empécher coûte que coûte son retour.
En dépit des efforts qu’il a déployés, Marc Ravalomanana avait affirmé que des manÅ“uvres destinées à compromettre son retour ont été effectuées au cours de ces derniers jours. Il a, entre autres, rappelé le Notam prononcé à son encontre il y a encore quelques jours.
En outre, l’ancien président Marc Ravalomanana de confirmer que la réconciliation de tous les Malgaches figure dans ses propres priorités. Une réconciliation qui reste le fer de lance des trois mouvances et du front de l’opposition…

Marc A.

Bilan de l’hôpital: Un Noël moins meurtrier


Cette année, le week-end de Noël a été moins meurtrier par rapport à la méme période des années précédentes. Selon le bilan recueilli hier en fin d’après-midi auprès de l’hôpital HJRA, 50 personnes sont passées auprès du service des urgences et 27 autres auprès de la réanimation médicale et toxicologie clinique.
Accidents de circulation, accidents domestiques, coups et blessures suite à des rixes et bagarres,… sont autant de causes de ces admissions. Certains sont rentrés chez eux après les premiers soins, tandis que d’autres ont été hospitalisés ou nécessitent encore des soins particuliers.

Toxicologie

Toutefois, aucun cas d’intoxication alimentaire grave n’a été relevé auprès du service de toxicologie clinique. En revanche, 11 patients sur les 27 admis en REAMED, sont tombés dans un coma éthylique. De ces 11 personnes qui ont souffert d’abus d’alcool, trois appartiennent à la gent féminine.
Les médecins recommandent toujours de boire modérément en cette période de féte!

C.R.

Féte de la Nativité: Les églises ont été bondées


Toutes les églises chrétiennes ont été bondées hier. Les chrétiens ont en effet été très nombreux dans toutes les églises et les temples de la capitale pour louer le Seigneur et célébrer la Nativité.
La FJKM cathédrale d’Analakely a rassemblé près de 5 000 fidèles hier pour célébrer non seulement la Nativoté, mais par la méme occasion, le jubilé du 150ème anniversaire du temple. Le pasteur Ravalomanana qui officie dans cette église termine actuellement son mandat pastoral. Une cérémonie d’adieu lui sera d’ailleurs dédiée en janvier 2012.
Du côté de l’église catholique romane Saint François Xavier d’Antanimena, quatre séances de messe ont eu lieu hier pour contenir les fidèles qui étaient très nombreux à cette célébration de la Nativité. Le sermon a été axé autour de la paix, de la joie et du Salut divins.
A ecclésiale épiscopale d’Avatr’Anjoma (EEM), deux messes ont été célébrées. Le Salut apporté par la naissance de Jésus était mis en exergue durant l’homélie. Une procession a eu lieu durant la messe.
Du côté de l’église luthérienne (FLM) des 67Ha, l’effectif des fidèles ayant assisté aux trois séances de célébration avoisinait les 12 000. Comme dans les autres églises et temples, les fidèles ont fredonné avec ferveur les plus célèbres cantiques de Noël.
A cause de l’affluence, de nombreux fidèles ont suivi la messe soit debout soit dans la cour des églises.

Sidonie R.

Ministère des Relations avec les institutions: Paiement de salaire ce jour



Après huit mois de travail sans avoir perçu leur salaire, les employés du ministère des Relations avec les Institutions toucheront enfin leur rémunération ce jour.
Le ministre Victor Manantsoa, à la téte du ministère depuis récemment, a fait savoir que le département dont il a la charge est en plein redressement, après les problèmes qui l’ont secoué depuis des mois déjà. Il a rappelé, entre autres, le problème de salaire du personnel, celui des logistiques, des cadres techniques qui n’ont pas eu de validation administrative….
Grâce aux efforts qui ont été déployés, quatre mois de salaires seront payés ce jour. Le redressement est ainsi en marche.

C.R