MA-LAZA 21 DEC 2011
2. rijadolly
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21/12/2011 02:42)
Grands corps de l’Etat: Blocage de l’administration demain
L’ensemble de l’administration malgache sera bloquée demain jeudi 22 décembre suite à la déclaration d’hier de la confédération des grands corps de l’État, au Mon Goûter Andrefan’Ambohijanahary.
Les fonctionnaires malgaches, du moins ceux qui sont regroupés au sein des grands corps de l’État ne se rendront pas à leur travail demain. Les administrateurs civils, les magistrats, les médecins ou encore les enseignants-chercheurs observeront une grève de 24 heures pour ce jeudi 22 décembre. Cette initiative a été adoptée afin d’alerter les autorités de la transition sur les défaillances en matière de sécurisation des fonctionnaires dans l’accomplissement de leurs tâches. Une des raisons évoquées était la politisation de l’administration malgache.
De ce fait, les grands corps de l’État réclament l’instauration immédiat d’un État de droit.
A l’occasion de la conférence de presse qu’ils ont donnée hier, les membres de ce corps de préciser que sans réponse favorable à leur requéte, la grève sera intensifiée. Ce qui laisse entendre qu’au pire des cas, les bureaux de l’administration malgache risquent d’étre vides durant tout ce mois de décembre.
D’après les explications du président du syndicat des médecins, un service minimum sera toutefois assuré pendant la journée du jeudi 22 décembre.
Après moult avertissements des grands corps de l’État, aucune réaction des autorités n’est pour l’instant constatée.
À cette allure, la tension entre l’administration et les autorités de la transition risque de se raidir davantage. Un cas de figure qui ne laissera pas la population indifférente en cette veille des fétes de fin d’année…
Marc A.
L’ensemble de l’administration malgache sera bloquée demain jeudi 22 décembre suite à la déclaration d’hier de la confédération des grands corps de l’État, au Mon Goûter Andrefan’Ambohijanahary.
Les fonctionnaires malgaches, du moins ceux qui sont regroupés au sein des grands corps de l’État ne se rendront pas à leur travail demain. Les administrateurs civils, les magistrats, les médecins ou encore les enseignants-chercheurs observeront une grève de 24 heures pour ce jeudi 22 décembre. Cette initiative a été adoptée afin d’alerter les autorités de la transition sur les défaillances en matière de sécurisation des fonctionnaires dans l’accomplissement de leurs tâches. Une des raisons évoquées était la politisation de l’administration malgache.
De ce fait, les grands corps de l’État réclament l’instauration immédiat d’un État de droit.
A l’occasion de la conférence de presse qu’ils ont donnée hier, les membres de ce corps de préciser que sans réponse favorable à leur requéte, la grève sera intensifiée. Ce qui laisse entendre qu’au pire des cas, les bureaux de l’administration malgache risquent d’étre vides durant tout ce mois de décembre.
D’après les explications du président du syndicat des médecins, un service minimum sera toutefois assuré pendant la journée du jeudi 22 décembre.
Après moult avertissements des grands corps de l’État, aucune réaction des autorités n’est pour l’instant constatée.
À cette allure, la tension entre l’administration et les autorités de la transition risque de se raidir davantage. Un cas de figure qui ne laissera pas la population indifférente en cette veille des fétes de fin d’année…
Marc A.
3. rijadolly
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21/12/2011 02:43)
Le droit d’avoir des droits
La question est de savoir si oui ou non, avons-nous encore besoin d’une conférence au sommet ? Deux camps s’opposent. D’un coté les radicaux de l’ex HAT qui persistent et signent, pas besoin d’un tel sommet qui ne ferait que jeter l’argent par la fenétre, il faut juste améliorer et renforcer le processus actuel. L’heure n’est plus aux palabres mais à l’action. De l’autre les partisans d’une telle réunion, eux, estiment qu’elle est nécessaire à l’obtention d’un climat de sérénité et de stabilité. La feuille de route actuelle est bancale car les mouvances Zafy et Ratsiraka sont absentes. Surtout la mouvance Ratsiraka. Il faudrait pourtant de l’inclusivité bien trempée pour cette transition.
Les observateurs estiment qu’il faut toujours donner une chance au dialogue. Pour éviter des dérapages, il faut un minimum d’éthique à respecter. Une initiative d’arréter l’Amiral, aussitôt arrivé au pays, a échoué face à la pression internationale. Un Notam a été délivré contre Ravalomanana, mais il semble que les autorités qui ont été poussées à faire marche arrière.
Une chose est sûre, d’un côté comme de l’autre, la troïka veille au grain. Elle continue de persuader les mouvances Ratsiraka et Ravalomanana de rejoindre le gros des troupes. Elle continue à faire pression pour que les caciques de la transition mettent de l’eau dans leur vin concernant l’application de l’article 20.
Autre débat, le blocage de l’appareil judiciaire, la détermination du corps de la police, la grève qui éclate dans les universités… Tout cela n’augure rien de bon. Car ce bras de fer entre les entités censées faire régner l’ordre et la justice donne une piètre image de notre république (Ndla, j’allais dire bananière…). A se demander si nous sommes réellement dans un Etat de droit. Pour entrave à la vie citoyenne (équivalent de l’ordre public dans le jargon de la rue). Qui a le pouvoir de les interpeller ? De les enquéter ? De les emmener devant le parquet ? Personne. Le contribuable ne peut méme pas porter plainte. Ils ont tous les droits. Dans cette histoire, les deux protagonistes sont à la fois juge et partie.
La question est de savoir si oui ou non, avons-nous encore besoin d’une conférence au sommet ? Deux camps s’opposent. D’un coté les radicaux de l’ex HAT qui persistent et signent, pas besoin d’un tel sommet qui ne ferait que jeter l’argent par la fenétre, il faut juste améliorer et renforcer le processus actuel. L’heure n’est plus aux palabres mais à l’action. De l’autre les partisans d’une telle réunion, eux, estiment qu’elle est nécessaire à l’obtention d’un climat de sérénité et de stabilité. La feuille de route actuelle est bancale car les mouvances Zafy et Ratsiraka sont absentes. Surtout la mouvance Ratsiraka. Il faudrait pourtant de l’inclusivité bien trempée pour cette transition.
Les observateurs estiment qu’il faut toujours donner une chance au dialogue. Pour éviter des dérapages, il faut un minimum d’éthique à respecter. Une initiative d’arréter l’Amiral, aussitôt arrivé au pays, a échoué face à la pression internationale. Un Notam a été délivré contre Ravalomanana, mais il semble que les autorités qui ont été poussées à faire marche arrière.
Une chose est sûre, d’un côté comme de l’autre, la troïka veille au grain. Elle continue de persuader les mouvances Ratsiraka et Ravalomanana de rejoindre le gros des troupes. Elle continue à faire pression pour que les caciques de la transition mettent de l’eau dans leur vin concernant l’application de l’article 20.
Autre débat, le blocage de l’appareil judiciaire, la détermination du corps de la police, la grève qui éclate dans les universités… Tout cela n’augure rien de bon. Car ce bras de fer entre les entités censées faire régner l’ordre et la justice donne une piètre image de notre république (Ndla, j’allais dire bananière…). A se demander si nous sommes réellement dans un Etat de droit. Pour entrave à la vie citoyenne (équivalent de l’ordre public dans le jargon de la rue). Qui a le pouvoir de les interpeller ? De les enquéter ? De les emmener devant le parquet ? Personne. Le contribuable ne peut méme pas porter plainte. Ils ont tous les droits. Dans cette histoire, les deux protagonistes sont à la fois juge et partie.
4. rijadolly
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21/12/2011 02:43)
Trafic de bois de rose: Les USA ciblent un groupe restreint d’opérateurs
Dans un communiqué publié hier, l’ambassade des Etats-Unis s’est exprimée sur le trafic de bois de rose à Madagascar en soulignant que le pillage des foréts est effectué par un groupe restreint d’opérateurs.
Les Etats-Unis dénoncent le trafic de bois de rose perpétré dans la grande île par un groupe restreint d’opérateurs corrompus et sans scrupules («corrupt and unscrupulous», selon leurs termes). Le pillage des foréts risque non seulement de faire disparaître les bois précieux, mais de nuire également à l’environnement qui ne cesse d’ailleurs de se dégrader. Un fait qui, selon l’ambassade des Etats-Unis, prive le monde d’un patrimoine, et les Malgaches, des avantages liés aux richesses dont regorge le pays.
Les USA louent ainsi les efforts de la banque mondiale soutenus par la communauté internationale d’assurer que les dirigeants malgaches actuels prennent des mesures légales, transparentes et impliquant tous les secteurs concernés pour faire face au trafic de bois de précieux à Madagascar.
Dans sa déclaration, l’ambassade américaine précise que les tenants du pouvoir doivent tout leur possible pour mettre fin à cette pratique. Les bois de rose abattus doivent étre confisqués et les auteurs de tels trafics traduits en justice.
Par ailleurs, les bois précieux saisis doivent étre recensés et inventoriés conforÂ-
mément à la pratique internationale. Ce n’est qu’après cela que ces marchandises seront mises sur le marché, selon une procédure transparente. Celle-ci devrait permettre de s’assurer que la somme récoltée par la vente sera utilisée à aider les citoyens les plus vulnérables de la grande île d’une part et aider à la protection de la faune et de la flore , d’autre part.
Cette déclaration des Etats-Unis n’est pas en contradiction avec les orientations actuelles du ministère de l’environnement et des foréts. A titre de rappel, le Dr Joseph Randriamiarisoa, numéro un de ce département a annoncé il y a une dizaine de jours que des dispositions seront entreprises dans la gestion des stocks de bois de rose, et le dossier y est afférent devrait étre bouclé d’ici février 2012. Il n’a pas manqué de souligner que l’assainissement du secteur des bois de rose doit se faire dans toute transparence et qu’il est nécessaire de trouver les idées qui s’imposent pour que les bois précieux puissent profiter à la population malgache toute entière.
Claudia R.
Dans un communiqué publié hier, l’ambassade des Etats-Unis s’est exprimée sur le trafic de bois de rose à Madagascar en soulignant que le pillage des foréts est effectué par un groupe restreint d’opérateurs.
Les Etats-Unis dénoncent le trafic de bois de rose perpétré dans la grande île par un groupe restreint d’opérateurs corrompus et sans scrupules («corrupt and unscrupulous», selon leurs termes). Le pillage des foréts risque non seulement de faire disparaître les bois précieux, mais de nuire également à l’environnement qui ne cesse d’ailleurs de se dégrader. Un fait qui, selon l’ambassade des Etats-Unis, prive le monde d’un patrimoine, et les Malgaches, des avantages liés aux richesses dont regorge le pays.
Les USA louent ainsi les efforts de la banque mondiale soutenus par la communauté internationale d’assurer que les dirigeants malgaches actuels prennent des mesures légales, transparentes et impliquant tous les secteurs concernés pour faire face au trafic de bois de précieux à Madagascar.
Dans sa déclaration, l’ambassade américaine précise que les tenants du pouvoir doivent tout leur possible pour mettre fin à cette pratique. Les bois de rose abattus doivent étre confisqués et les auteurs de tels trafics traduits en justice.
Par ailleurs, les bois précieux saisis doivent étre recensés et inventoriés conforÂ-
mément à la pratique internationale. Ce n’est qu’après cela que ces marchandises seront mises sur le marché, selon une procédure transparente. Celle-ci devrait permettre de s’assurer que la somme récoltée par la vente sera utilisée à aider les citoyens les plus vulnérables de la grande île d’une part et aider à la protection de la faune et de la flore , d’autre part.
Cette déclaration des Etats-Unis n’est pas en contradiction avec les orientations actuelles du ministère de l’environnement et des foréts. A titre de rappel, le Dr Joseph Randriamiarisoa, numéro un de ce département a annoncé il y a une dizaine de jours que des dispositions seront entreprises dans la gestion des stocks de bois de rose, et le dossier y est afférent devrait étre bouclé d’ici février 2012. Il n’a pas manqué de souligner que l’assainissement du secteur des bois de rose doit se faire dans toute transparence et qu’il est nécessaire de trouver les idées qui s’imposent pour que les bois précieux puissent profiter à la population malgache toute entière.
Claudia R.
5. rijadolly
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21/12/2011 02:44)
Mouvance Zafy: Une lettre adressée à la SADC
La mouvance Zafy, à l’occasion de son entretien d’hier avec la délégation de la Troïka de la SADC, a remis à cette dernière une lettre dans laquelle elle dénonce les manÅ“uvres dilatoires ainsi que les violations perpétrées par le régime en place dans le cadre de la mise en Å“uvre de la feuille de route de sortie de crise. Il est également question dans cette lettre de réclamer la libération des détenus politiques avant Noël et de porter à la connaissance de cette instance internationale l’état de santé alarmant du Lt-col. Charles Andrianasoavina et du col. Coutiti.
La mouvance Zafy qui a été reçue par la délégation de la troïka était composée de Jean Marcel Miandrisoa chef de délégation, de Paul Rajaonarivelo, de Yves Razanamasy, de Mektoub Omar el Camille, d’Edouard Tsarahame, de Rémi Weng Lion Kotomanantsoa, d’Iagnonjafy Marcellin, de Lalatiana Ravololomanana et de Marthe Sofia Ralalasoa.
Par ailleurs, des responsables du ministère de la Communication, de celui de la Décentralisation ainsi que des économistes ont également été consultés par la délégation de la Troïka de la SADC sur le rôle tenu par ces derniers dans le processus électoral.
Vola R
La mouvance Zafy, à l’occasion de son entretien d’hier avec la délégation de la Troïka de la SADC, a remis à cette dernière une lettre dans laquelle elle dénonce les manÅ“uvres dilatoires ainsi que les violations perpétrées par le régime en place dans le cadre de la mise en Å“uvre de la feuille de route de sortie de crise. Il est également question dans cette lettre de réclamer la libération des détenus politiques avant Noël et de porter à la connaissance de cette instance internationale l’état de santé alarmant du Lt-col. Charles Andrianasoavina et du col. Coutiti.
La mouvance Zafy qui a été reçue par la délégation de la troïka était composée de Jean Marcel Miandrisoa chef de délégation, de Paul Rajaonarivelo, de Yves Razanamasy, de Mektoub Omar el Camille, d’Edouard Tsarahame, de Rémi Weng Lion Kotomanantsoa, d’Iagnonjafy Marcellin, de Lalatiana Ravololomanana et de Marthe Sofia Ralalasoa.
Par ailleurs, des responsables du ministère de la Communication, de celui de la Décentralisation ainsi que des économistes ont également été consultés par la délégation de la Troïka de la SADC sur le rôle tenu par ces derniers dans le processus électoral.
Vola R
6. rijadolly
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21/12/2011 02:45)
Affaire Nadine Ramaroson: De nouvelles révélations d’Alain Ramaroson
L’affaire « Nadine Ramaroson » risque d’aller très loin et impliquer de hautes personnalités. Durant un entretien avec nos journalistes, Alain Ramaroson dénonce une manÅ“uvre qui tend à étouffer l’affaire qui a entraîné la mort du ministre de la population.
Entièrement convaincu d’un attentat perpétré sur sa nièce Nadine Ramaroson, Alain Ramaroson révèle de nouveaux indices sur la tragédie qui a causé la mort de la ministre de la population du gouvernement Vital. Le président de la commission de défense et de sécurité du conseil supérieur de la transition confirme qu’il détient des preuves matérielles tangibles qui contredisent les aveux du commandant du hors-bord ayant transporté la délégation ministérielle.
Selon les explications fournies par Alain Ramaroson, aucun mouvement brusque du navire, ni déplacements intempestifs des journalistes qui se trouvaient à bord n’a été constaté sur les clichés qui se trouvent en sa possession, contrairement aux arguments avanÂcés par le commandant dans sa déposition.
De plus, Alain Ramaroson a exprimé sa préoccupation de l’ordre émanant du chef de région d’Analanjirofo et du procureur près du tribunal de Toamasina, de restituer aux propriétaires le matériel qui se trouvait à bord du navire et qui constituait, cependant, des pièces à conviction.
Il s’est également inquiété des raisons pour lesquelles aucun des mandats lancés dans cette affaire ne mentionnait une quelconque arrestation alors que le dossier est entaché de crime.
De par ces faits, Alain Ramaroson conclut que des individus tenteraient de manÅ“uvrer en coulisses pour étouffer l’affaire.
Marc A.
L’affaire « Nadine Ramaroson » risque d’aller très loin et impliquer de hautes personnalités. Durant un entretien avec nos journalistes, Alain Ramaroson dénonce une manÅ“uvre qui tend à étouffer l’affaire qui a entraîné la mort du ministre de la population.
Entièrement convaincu d’un attentat perpétré sur sa nièce Nadine Ramaroson, Alain Ramaroson révèle de nouveaux indices sur la tragédie qui a causé la mort de la ministre de la population du gouvernement Vital. Le président de la commission de défense et de sécurité du conseil supérieur de la transition confirme qu’il détient des preuves matérielles tangibles qui contredisent les aveux du commandant du hors-bord ayant transporté la délégation ministérielle.
Selon les explications fournies par Alain Ramaroson, aucun mouvement brusque du navire, ni déplacements intempestifs des journalistes qui se trouvaient à bord n’a été constaté sur les clichés qui se trouvent en sa possession, contrairement aux arguments avanÂcés par le commandant dans sa déposition.
De plus, Alain Ramaroson a exprimé sa préoccupation de l’ordre émanant du chef de région d’Analanjirofo et du procureur près du tribunal de Toamasina, de restituer aux propriétaires le matériel qui se trouvait à bord du navire et qui constituait, cependant, des pièces à conviction.
Il s’est également inquiété des raisons pour lesquelles aucun des mandats lancés dans cette affaire ne mentionnait une quelconque arrestation alors que le dossier est entaché de crime.
De par ces faits, Alain Ramaroson conclut que des individus tenteraient de manÅ“uvrer en coulisses pour étouffer l’affaire.
Marc A.
7. rijadolly
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21/12/2011 02:46)
Lt-Col Charles Andrianasoavina: Etat de santé stationnaire
La santé du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina est stationnaire. Selon les informations recueillies auprès de sa famille, 4 jours après son évacuation sanitaire sur l’île de La Réunion, cet officier militaire se trouve toujours dans un état critique. En dépit de la seconde intervention chirurgicale, il est toujours plongé dans un état comateux fort alarmant.
Le lieutenant-olonel Charles Andrianasoavina est admis dans un hôpital du département français de l’ÃŽle de La Réunion depuis samedi dernier. Toutes les dépenses occasionnées par cette évacuation sanitaire et les soins médicaux sont à la charge de l’État malgache.
Vola R
La santé du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina est stationnaire. Selon les informations recueillies auprès de sa famille, 4 jours après son évacuation sanitaire sur l’île de La Réunion, cet officier militaire se trouve toujours dans un état critique. En dépit de la seconde intervention chirurgicale, il est toujours plongé dans un état comateux fort alarmant.
Le lieutenant-olonel Charles Andrianasoavina est admis dans un hôpital du département français de l’ÃŽle de La Réunion depuis samedi dernier. Toutes les dépenses occasionnées par cette évacuation sanitaire et les soins médicaux sont à la charge de l’État malgache.
Vola R
8. rijadolly
(
21/12/2011 02:47)
Délestage: Le Trésor public a la solution
Le trésor public soutient que l’Etat doit réfléchir à l’avenir de la Jirama compte tenu des enjeux que l’énergie représente sur les plans social, économique et financier. Dans sa publication mensuelle, la direction générale du trésor propose des solutions qui pourraient mettre fin aux problèmes de la Jirama, dont le délestage.
La Jirama a toujours soutenu que ses problèmes résultent principalement des impayés de l’Etat qui s’élèvent à 75 milliards d’ariary. Pour mettre fin à ces arriérés chroniques, il est indispensable, selon le trésor public, d’évaluer les besoins en investissements pour installer les compteurs prépayés dans tous les services administratifs et les financer au moyen d’une subvention d’équipement. Il est tout aussi indispensable d’évaluer les besoins urgents en investissement aux fins de réhabilitation de toutes les machines défectueuses qui sont à l’origine des problèmes de production devant permettre une demande de financement bancaire appuyée et/ou garantie par l’État. Comme la DGT qualifie les problèmes de la Jirama de problème de fond, de gestion et de structure, elle avance qu’il faut mettre en conformité les statuts de la Jirama, datant de 1975, à la Loi 2003-036 relatives aux sociétés commerciales.
Par ailleurs, il importe de faire un audit qui permettra d’aboutir à une réduction et à une maîtrise des charges. La nécessité de rapprocher les arriérés de l’administration vis-à-vis de la Jirama en vue d’un protocole d’accord est également de mise, mais cela devra s’accompagner d’un plan d’apurement du reliquat une fois faite l’opération de croisement des dettes et des créances.
Les problèmes de la Jirama se répercutent sur le trésor public
La direction générale du trésor rapporte que la Jirama est dans l’impossibilité de régler ses TVA. Elle n’est pas non plus en mesure de régler ses dettes envers les compagnies pétrolières qui, à leur tour, n’ont pas pu honorer comme il se doit les taxes sur les produits qu’elles importent. La Jirama se trouve également dans l’incapacité de régler ses factures envers ses fournisseurs d’énergie ou loueurs de groupes.
Ainsi, le trésor public s’est chargé du paiement en décaissant 17 milliards d’ariary depuis le mois de septembre 2011 en plus des 21 milliards d’ariary qu’il a dû débourser au profit des compagnies pétrolières depuis le mois de novembre 2011. Quoi qu’il en soit, les usagers et abonnés espèrent que le délestage ne perturbera pas les festivités de Noël et de fin d’année.
C.R
Le trésor public soutient que l’Etat doit réfléchir à l’avenir de la Jirama compte tenu des enjeux que l’énergie représente sur les plans social, économique et financier. Dans sa publication mensuelle, la direction générale du trésor propose des solutions qui pourraient mettre fin aux problèmes de la Jirama, dont le délestage.
La Jirama a toujours soutenu que ses problèmes résultent principalement des impayés de l’Etat qui s’élèvent à 75 milliards d’ariary. Pour mettre fin à ces arriérés chroniques, il est indispensable, selon le trésor public, d’évaluer les besoins en investissements pour installer les compteurs prépayés dans tous les services administratifs et les financer au moyen d’une subvention d’équipement. Il est tout aussi indispensable d’évaluer les besoins urgents en investissement aux fins de réhabilitation de toutes les machines défectueuses qui sont à l’origine des problèmes de production devant permettre une demande de financement bancaire appuyée et/ou garantie par l’État. Comme la DGT qualifie les problèmes de la Jirama de problème de fond, de gestion et de structure, elle avance qu’il faut mettre en conformité les statuts de la Jirama, datant de 1975, à la Loi 2003-036 relatives aux sociétés commerciales.
Par ailleurs, il importe de faire un audit qui permettra d’aboutir à une réduction et à une maîtrise des charges. La nécessité de rapprocher les arriérés de l’administration vis-à-vis de la Jirama en vue d’un protocole d’accord est également de mise, mais cela devra s’accompagner d’un plan d’apurement du reliquat une fois faite l’opération de croisement des dettes et des créances.
Les problèmes de la Jirama se répercutent sur le trésor public
La direction générale du trésor rapporte que la Jirama est dans l’impossibilité de régler ses TVA. Elle n’est pas non plus en mesure de régler ses dettes envers les compagnies pétrolières qui, à leur tour, n’ont pas pu honorer comme il se doit les taxes sur les produits qu’elles importent. La Jirama se trouve également dans l’incapacité de régler ses factures envers ses fournisseurs d’énergie ou loueurs de groupes.
Ainsi, le trésor public s’est chargé du paiement en décaissant 17 milliards d’ariary depuis le mois de septembre 2011 en plus des 21 milliards d’ariary qu’il a dû débourser au profit des compagnies pétrolières depuis le mois de novembre 2011. Quoi qu’il en soit, les usagers et abonnés espèrent que le délestage ne perturbera pas les festivités de Noël et de fin d’année.
C.R
9. rijadolly
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21/12/2011 02:48)
Grève du SECES: Les étudiants de Vontovorona lancent un ultimatum
Les étudiants de l’école supérieure de la polytechnique de Vontovorona, par le biais de l’association des étudiants, ont donné un ultimatum à l’Etat malgache pour trouver une solution permanente au problème lié au paiement des avantages des enseignants-chercheurs au plus tard début janvier 2012. Cette décision a été adoptée depuis la suspension des activités pédagogiques des universités de la capitale par le syndicat des enseignants-chercheurs, depuis lundi dernier.
En attendant les réactions à leur ultimatum, les étudiants multiplient les entretiens avec le syndicat des enseignants-chercheurs et les ministères concernés tels que celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui des finances et du budget.
Toarson Randrianantenaina, président de l’association des étudiants, a réitéré que la suspension des activités pédagogiques perturbe considérablement le calendrier de l’année universitaire 2011. Le méme problème avait déjà été constaté en 2010. Une situation qui risque de se reproduire si aucune mesure permanente n’est entreprise. Ainsi, les étudiants appréhendent une universitaire 2012 blanche.
Par ailleurs, la réunion des responsables des ministères de tutelle et des représentants du SECES qui devait se tenir hier a été remise à ce jour.
RR.
Les étudiants de l’école supérieure de la polytechnique de Vontovorona, par le biais de l’association des étudiants, ont donné un ultimatum à l’Etat malgache pour trouver une solution permanente au problème lié au paiement des avantages des enseignants-chercheurs au plus tard début janvier 2012. Cette décision a été adoptée depuis la suspension des activités pédagogiques des universités de la capitale par le syndicat des enseignants-chercheurs, depuis lundi dernier.
En attendant les réactions à leur ultimatum, les étudiants multiplient les entretiens avec le syndicat des enseignants-chercheurs et les ministères concernés tels que celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui des finances et du budget.
Toarson Randrianantenaina, président de l’association des étudiants, a réitéré que la suspension des activités pédagogiques perturbe considérablement le calendrier de l’année universitaire 2011. Le méme problème avait déjà été constaté en 2010. Une situation qui risque de se reproduire si aucune mesure permanente n’est entreprise. Ainsi, les étudiants appréhendent une universitaire 2012 blanche.
Par ailleurs, la réunion des responsables des ministères de tutelle et des représentants du SECES qui devait se tenir hier a été remise à ce jour.
RR.
10. rijadolly
(
21/12/2011 02:49)
Orchidées blanches: Célébration de la Nativité
Les 113 pensionnaires du centre «Orchidées blanches» ont déjà fété Noël dans la joie hier à Androhibe. Comme chaque année, des festivités sont organisées sur place le 20 décembre, date à laquelle est d’ailleurs commémorée la déclaration universelle des droits des personnes handicapées.
Cette journée récréative a été rehaussée par la présence du ministre de la population et des affaires sociales Odette Ramaroson, qui est venue avec pleins de cadeaux pour les 113 personnes handicapées âgées de 3 mois à 55 ans.
La joie et la satisfaction se lisaient sur le visage de ces pensionnaires qui tenaient à montrer, à cette occasion, leurs talents de chanteur de danseur ou encore d’acteur à toute l’assistance.
Par ailleurs, cette journée d’hier a été caractérisée par la sortie officielle de la promotion «Tsiky» de la section d’orientation socio-professionnelle. Les 5 nouveaux sortants vont suivre une spécialisation au sein de l’atelier de fabrication de craies.
Dans la matinée, une délégation de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale s’est rendue sur place, comme elle le fait chaque année à la méme période, pour offrir des cadeaux aux pensionnaires du centre.
Le centre « Orchidées blanches » d’Androhibe a toujours continué ses activités contre vents et marée. Le ministre Odette Ramaroson a méme admis à cette occasion qu’il est difficile d’éduquer et de former de jeunes handicapés mentaux lorsque leurs parents sont confrontés à des difficultés majeures dues à la crise socio-politique.
La formation qui leur est dispensée auprès du centre leur est d’un grand secours. Les dirigeants ont d’ailleurs rappelé que des «sortants» travaillent actuellement auprès de la Savonnerie Tropicale, de l’AMIT, de l’UNAM de Behoririka. D’autres exercent dans l’atelier de production de craies du Centre. Ainsi, cet atelier approvisionne régulièrement en bâtons de craie de nombreux établissements scolaires du pays. Il s’agit, par la méme occasion, d’une contribution de ces établissements au soutien de ces personnes en situation de handicap.
Claudia R.
Les 113 pensionnaires du centre «Orchidées blanches» ont déjà fété Noël dans la joie hier à Androhibe. Comme chaque année, des festivités sont organisées sur place le 20 décembre, date à laquelle est d’ailleurs commémorée la déclaration universelle des droits des personnes handicapées.
Cette journée récréative a été rehaussée par la présence du ministre de la population et des affaires sociales Odette Ramaroson, qui est venue avec pleins de cadeaux pour les 113 personnes handicapées âgées de 3 mois à 55 ans.
La joie et la satisfaction se lisaient sur le visage de ces pensionnaires qui tenaient à montrer, à cette occasion, leurs talents de chanteur de danseur ou encore d’acteur à toute l’assistance.
Par ailleurs, cette journée d’hier a été caractérisée par la sortie officielle de la promotion «Tsiky» de la section d’orientation socio-professionnelle. Les 5 nouveaux sortants vont suivre une spécialisation au sein de l’atelier de fabrication de craies.
Dans la matinée, une délégation de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale s’est rendue sur place, comme elle le fait chaque année à la méme période, pour offrir des cadeaux aux pensionnaires du centre.
Le centre « Orchidées blanches » d’Androhibe a toujours continué ses activités contre vents et marée. Le ministre Odette Ramaroson a méme admis à cette occasion qu’il est difficile d’éduquer et de former de jeunes handicapés mentaux lorsque leurs parents sont confrontés à des difficultés majeures dues à la crise socio-politique.
La formation qui leur est dispensée auprès du centre leur est d’un grand secours. Les dirigeants ont d’ailleurs rappelé que des «sortants» travaillent actuellement auprès de la Savonnerie Tropicale, de l’AMIT, de l’UNAM de Behoririka. D’autres exercent dans l’atelier de production de craies du Centre. Ainsi, cet atelier approvisionne régulièrement en bâtons de craie de nombreux établissements scolaires du pays. Il s’agit, par la méme occasion, d’une contribution de ces établissements au soutien de ces personnes en situation de handicap.
Claudia R.
11. rijadolly
(
21/12/2011 02:50)
Action sociale: Le ministère de l’élevage chez les orphelins
Alors que les préparatifs des fétes de Noël et de fin d’année battent leur plein pour certains, pour d’autres, c’est une période où les cÅ“urs se remplissent de générosité.
Pas plus tard qu’hier, l’association des femmes vétérinaires de Madagascar a distribué des jouets, des vétements ainsi que des friandises à quelque 45 orphelins âgés de 2 à 17 ans et pris en charge par le centre Topaza d’Ambohipotsy. Cette distribution dans le cadre des festivités de Noël s’est déroulée dans une ambiance des plus conviviales.
Ihanta Randriamandrato, ministre de l’élevage et non moins marraine de l’évènement, a rehaussé de sa présence cette cérémonie.
Est-il nécessaire de rappeler que les membres de cette association féminine sont à majorité issues du ministère en question ? « Il s’agit de témoigner de notre solidarité à l’endroit de ces enfants. Nous tenons également à faire en sorte qu’ils puissent passer les fétes dans la réjouissance comme bon nombre de leurs pairs », a déclaré madame la ministre.
Les représentants de la FJKM Foibe, à qui l’orphelinat est rattaché, ont également été présents à cette occasion.
L’association des femmes vétérinaires de Madagascar regroupe actuellement près d’une centaine de membres à travers toute la grande île.
L.R
Alors que les préparatifs des fétes de Noël et de fin d’année battent leur plein pour certains, pour d’autres, c’est une période où les cÅ“urs se remplissent de générosité.
Pas plus tard qu’hier, l’association des femmes vétérinaires de Madagascar a distribué des jouets, des vétements ainsi que des friandises à quelque 45 orphelins âgés de 2 à 17 ans et pris en charge par le centre Topaza d’Ambohipotsy. Cette distribution dans le cadre des festivités de Noël s’est déroulée dans une ambiance des plus conviviales.
Ihanta Randriamandrato, ministre de l’élevage et non moins marraine de l’évènement, a rehaussé de sa présence cette cérémonie.
Est-il nécessaire de rappeler que les membres de cette association féminine sont à majorité issues du ministère en question ? « Il s’agit de témoigner de notre solidarité à l’endroit de ces enfants. Nous tenons également à faire en sorte qu’ils puissent passer les fétes dans la réjouissance comme bon nombre de leurs pairs », a déclaré madame la ministre.
Les représentants de la FJKM Foibe, à qui l’orphelinat est rattaché, ont également été présents à cette occasion.
L’association des femmes vétérinaires de Madagascar regroupe actuellement près d’une centaine de membres à travers toute la grande île.
L.R