MA-LAZA 20 DEC 2011
1. rijadolly
(
20/12/2011 02:19)
Juges d’instruction en grève: La ZP et la Police relâchent les prévenus
Le bras de fer entre les éléments conjoints de la Police Judiciaire et de la Gendarmerie nationale et le corps des magistrats s’intensifie.
Les magistrats continuent de bloquer l’appareil judiciaire, si bien que les forces de l’ordre ont été contraintes de relâcher les prévenus en garde à vue depuis plus de 48 heures.
103 prévenus sur les 175 placés en garde-à-vue dans les commissariats de police et brigades de la gendarmerie de la capitale et ses environs viennent d’étre relâchés. Ces prévenus devaient étre déférés au parquet à l’issue d’une garde à vue qui, selon la loi, ne devait pas excéder les 48 heures. Les forces de l’ordre, selon les explications fourÂnies par le Gal Richard Ravalomanana de la CIRÂGN, ont négocié la comparution de ces prévenus auprès des magistrats de la Cour Supréme, sans résultat. Les magistrats ont refusé de reprendre du service. De mémes négociations ont été menées auprès des tribunaux de première instance d’Arivonimamo, d’Antsirabe ou encore d’Ankazobe. Mais elles ont été vouées à l’échec, et les prévenus ont dû étre relâchés
Selon les explications de l’Adjoint au Commandant du Groupement de la Gendarmerie d’Analamanga, la manifestation des OPJ n’avait rien à voir avec le conflit qui oppose la police aux magistrats.
Certains de ces prévenus étaient pourtant placés en garde-à-vue depuis plus d’une semaine. Seuls ceux qui sont soupçonnés d’actes criminels n’ont pas été relâchés.
Le blocage de l’appareil judiciaire maintenu
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar a décidé de poursuivre son mouvement de contestation à la suite de la réunion ponctuelle qu’ils ont tenue à l’issue d’une rencontre avec des représentants de la police nationale et de la gendarmerie.
Le SMM réclame que les présumés responsables et/ou auteurs du meurtre de leur pair Rehavana Michel soient traduits en Justice. Les magistrats ont également posé comme condition la garantie de leur protection physique dans l’exercice de leur fonction.
Quant à la date à laÂquelle ils envisagent de reprendre du service, le président du SMM Marius Arnaud Auguste s’est contenté de déclarer que la décision sera prise en assemblée générale.
Par conséquent, le palais de Justice continuera de fermer ses portes jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.
Vola R
Le bras de fer entre les éléments conjoints de la Police Judiciaire et de la Gendarmerie nationale et le corps des magistrats s’intensifie.
Les magistrats continuent de bloquer l’appareil judiciaire, si bien que les forces de l’ordre ont été contraintes de relâcher les prévenus en garde à vue depuis plus de 48 heures.
103 prévenus sur les 175 placés en garde-à-vue dans les commissariats de police et brigades de la gendarmerie de la capitale et ses environs viennent d’étre relâchés. Ces prévenus devaient étre déférés au parquet à l’issue d’une garde à vue qui, selon la loi, ne devait pas excéder les 48 heures. Les forces de l’ordre, selon les explications fourÂnies par le Gal Richard Ravalomanana de la CIRÂGN, ont négocié la comparution de ces prévenus auprès des magistrats de la Cour Supréme, sans résultat. Les magistrats ont refusé de reprendre du service. De mémes négociations ont été menées auprès des tribunaux de première instance d’Arivonimamo, d’Antsirabe ou encore d’Ankazobe. Mais elles ont été vouées à l’échec, et les prévenus ont dû étre relâchés
Selon les explications de l’Adjoint au Commandant du Groupement de la Gendarmerie d’Analamanga, la manifestation des OPJ n’avait rien à voir avec le conflit qui oppose la police aux magistrats.
Certains de ces prévenus étaient pourtant placés en garde-à-vue depuis plus d’une semaine. Seuls ceux qui sont soupçonnés d’actes criminels n’ont pas été relâchés.
Le blocage de l’appareil judiciaire maintenu
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar a décidé de poursuivre son mouvement de contestation à la suite de la réunion ponctuelle qu’ils ont tenue à l’issue d’une rencontre avec des représentants de la police nationale et de la gendarmerie.
Le SMM réclame que les présumés responsables et/ou auteurs du meurtre de leur pair Rehavana Michel soient traduits en Justice. Les magistrats ont également posé comme condition la garantie de leur protection physique dans l’exercice de leur fonction.
Quant à la date à laÂquelle ils envisagent de reprendre du service, le président du SMM Marius Arnaud Auguste s’est contenté de déclarer que la décision sera prise en assemblée générale.
Par conséquent, le palais de Justice continuera de fermer ses portes jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.
Vola R
novalian'i rijadolly ny 20/12/2011 02:33
2. rijadolly
(
20/12/2011 02:20)
Libération et après libération
La troïka est dans la place. Les tentatives de relancer le dialogue pour impliquer totalement et de manière inclusive les mouvances Zafy et Ratsiraka se multiplient. La Communauté internationale en fait un grand cas dans une large mesure.
Le consensus est présent. Mais l’inclusivité est loin d’étre acquise. L’Amiral réclame plus que jamais le tenue d’une réunion au sommet à Madagascar. Alors que l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana doit de nouveau faire face à une autre manÅ“uvre pour le dissuader de revenir. Le fameux Notam qui risque de faire voler en éclats la solidarité gouvernementale.
De source auprès de la Communauté internationale, les autorités locales qui ont pris cette initiative auraient fait marche arrière. Une information à confirmer. Et à prendre au sérieux. La SADC, dans la logique de l’apaisement, ne cautionnera pas une telle décision. Seule la voie diplomatique peut déboucher sur une solution viable pour tous les protagonistes.
Mais tout cela intervient dans une contexte complexe. La maladie du Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina est devenue une affaire d’Etat. Et une affaire sensible qui pourrait, selon certains analystes, étre le déclencheur d’un autre processus. Une pression énorme est exercée par les groupes locaux pour la libération des « détenus politiques » cette semaine. C’est-à-dire avant Noël.
Cette décision est somme toute politique et elle appartient à Rajoelina. Un pouvoir dont, compte tenu des donnes de l’heure, ne dispose encore le Premier ministre Jean Omer Beriziky. Il est évident que la grande question qui se pose n’est pas uniquement leur libération mais, surtout, ce qui va se passer après leur libération.
La troïka est dans la place. Les tentatives de relancer le dialogue pour impliquer totalement et de manière inclusive les mouvances Zafy et Ratsiraka se multiplient. La Communauté internationale en fait un grand cas dans une large mesure.
Le consensus est présent. Mais l’inclusivité est loin d’étre acquise. L’Amiral réclame plus que jamais le tenue d’une réunion au sommet à Madagascar. Alors que l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana doit de nouveau faire face à une autre manÅ“uvre pour le dissuader de revenir. Le fameux Notam qui risque de faire voler en éclats la solidarité gouvernementale.
De source auprès de la Communauté internationale, les autorités locales qui ont pris cette initiative auraient fait marche arrière. Une information à confirmer. Et à prendre au sérieux. La SADC, dans la logique de l’apaisement, ne cautionnera pas une telle décision. Seule la voie diplomatique peut déboucher sur une solution viable pour tous les protagonistes.
Mais tout cela intervient dans une contexte complexe. La maladie du Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina est devenue une affaire d’Etat. Et une affaire sensible qui pourrait, selon certains analystes, étre le déclencheur d’un autre processus. Une pression énorme est exercée par les groupes locaux pour la libération des « détenus politiques » cette semaine. C’est-à-dire avant Noël.
Cette décision est somme toute politique et elle appartient à Rajoelina. Un pouvoir dont, compte tenu des donnes de l’heure, ne dispose encore le Premier ministre Jean Omer Beriziky. Il est évident que la grande question qui se pose n’est pas uniquement leur libération mais, surtout, ce qui va se passer après leur libération.
3. rijadolly
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20/12/2011 02:29)
Conjoncture: SEM J.M. Châtaigner parle de Ravalomanana
L’appui de la France au processus de sortie de crise, le retour de Marc Ravalomanana à Madagascar ou encore les relations entre la France et l’Afrique du Sud sur le dossier malgache, ont été évoqués par SEM Jean Marc Châtaigner, Ambassadeur de France à Antananarivo à l’occasion d’une interview exclusive qu’il a accordée au journal Ma-LAZA.
Ma-LAZA : Andry Rajoelina, Président de la Transition, a été reçu par le Président français Nicolas Sarkozy. La France se positionne-t-elle à Madagascar en dépit des réticences de l’Union AfriÂcaine, de l’Union Européenne et de certaines grandes puissances ?
J-M Châtaigner : La France se positionne pour une seule chose : la sortie de crise à Madagascar. Et pour cette sortie de crise, elle soutient uniquement la Feuille de route. Nous accompagnons les différentes étapes de cette Feuille de route. Nous avons constaté que celle-ci a été signée, le Premier ministre de consensus a été nommé, le gouvernement d’union nationale mis en place, ainsi que les institutions de la transition. Cette rencontre du Président Rajoelina et du Président Nicolas Sarkozy a été faite pour accompagner cette Feuille de route. Nous ne sommes pas les seuls dans ce mouvement, l’ambassadeur de l’Union Européenne a présenté les copies figurées de ses lettres de créances au ministre des Affaires étrangères et devra faire de méme au Président de la Transition en janvier prochain. Comme tout le reste de la Communauté internationale, c’est un appui complet et total que la France entreprend.
Ma-LAZA : Les mouvances Zafy et Ratsiraka ne sont pas représentées au sein des institutions de la transition. La consensualité et l’inclusivité sont-elles dès lors acquises ?
J-M Châtaigner : La consensualité est acquise, mais elle doit étre préservée. Il est essentiel que la mouvance Zafy rallie entièrement le processus de transition. J’ai un peu du mal à comprendre les aller et retour qui peuvent étre faits, un jour on propose des ministres et le lendemain on leur demande de démissionner de la mouvance. Il faut que les choses soient claires et que chacun assume ses responsabilités dans la feuille de route. Pour la mouvance Ratsiraka, la requéte de la Communauté internationale est très claire, elle a été élaborée par le GIC et le CPS, et consiste à demander à cette mouvance de signer la feuille de route et de se conformer à celle-ci.
Ma-LAZA : Le retour de Marc Ravalomanana fait toujours débat. La France est taxée par l’opposition à la HAT de s’opposer à ce retour. Est-ce la réalité ?
J-M Châtaigner : Je conteste ces affirmations fausses et erronées ! Nous avons toujours dit que le retour de Marc Ravalomanana était une question de souveraineté malgache. Une question tranchée très précisément et clairement par la Feuille de route. C’est aux autorités de la transition, stipulées par la feuille de route, de se prononcer sur ce sujet. Ce n’est pas notre rôle « d’étranger » de nous prononcer sur ce retour. Je tiens à préciser que la France n’a aucune animosité contre Marc Ravalomanana. La France n’a jamais eu de relations difficiles avec Marc Ravalomanana. D’ailleurs, il a toujours été un ami de la France comme l’ont été tous les Présidents de Madagascar.
Ma-LAZA : Le GIC local s’est réuni au Colbert pour un accompagnement au processus de sortie de crise malgache. Sur quels volets portera cet accompagnement?
J-M Châtaigner : Nous nous sommes entretenus avec la mission de la Troïka de la SADC et avec le nouveau représentant du bureau de la SADC qui va s’installer à Antananarivo. Il y aura plusieurs volets d’accompagnement, le premier sera l’accompagnement électoral, c’est-à-dire l’appui aux différentes élections qui vont se tenir à Madagascar pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique. Le second volet concernera le cadre économique et social pour accompagner la sortie de crise et permettre aux gens de trouver du travail et de relancer certains nombres d’investissements fondamentaux et vitaux pour Madagascar. Le troisième volet sera celui de la liberté publique et les Droits de l’Homme, il touchera les domaines de la communication et de la presse.
Ma-LAZA : La France et l’Afrique du Sud ont des points de vue différents quant à la crise libyenne. La crise malgache n’est-elle pas une monnaie d’échange entre ces deux pays vu la cohésion qu’ils entretiennent sur le dossier Madagascar ?
J-M Châtaigner : Dans la politique internationale, les différents pays ont leurs propres positions et c’est tout à fait légitime. La France et l’Afrique du Sud entretiennent des relations excellentes. Sur le dossier malgache, il y a un consensus quasi parfait sur les objectifs de retour à l’ordre constitutionnel et démocratique à Madagascar. Je peux confirmer que le dossier malgache, lorsqu’il a été abordé par le Président Jacob Zuma et Alain Juppé en Afrique du Sud, a été cité comme un exemple d’excellente coopération entre les deux pays.
Propos recueillis par Marc A.
L’appui de la France au processus de sortie de crise, le retour de Marc Ravalomanana à Madagascar ou encore les relations entre la France et l’Afrique du Sud sur le dossier malgache, ont été évoqués par SEM Jean Marc Châtaigner, Ambassadeur de France à Antananarivo à l’occasion d’une interview exclusive qu’il a accordée au journal Ma-LAZA.
Ma-LAZA : Andry Rajoelina, Président de la Transition, a été reçu par le Président français Nicolas Sarkozy. La France se positionne-t-elle à Madagascar en dépit des réticences de l’Union AfriÂcaine, de l’Union Européenne et de certaines grandes puissances ?
J-M Châtaigner : La France se positionne pour une seule chose : la sortie de crise à Madagascar. Et pour cette sortie de crise, elle soutient uniquement la Feuille de route. Nous accompagnons les différentes étapes de cette Feuille de route. Nous avons constaté que celle-ci a été signée, le Premier ministre de consensus a été nommé, le gouvernement d’union nationale mis en place, ainsi que les institutions de la transition. Cette rencontre du Président Rajoelina et du Président Nicolas Sarkozy a été faite pour accompagner cette Feuille de route. Nous ne sommes pas les seuls dans ce mouvement, l’ambassadeur de l’Union Européenne a présenté les copies figurées de ses lettres de créances au ministre des Affaires étrangères et devra faire de méme au Président de la Transition en janvier prochain. Comme tout le reste de la Communauté internationale, c’est un appui complet et total que la France entreprend.
Ma-LAZA : Les mouvances Zafy et Ratsiraka ne sont pas représentées au sein des institutions de la transition. La consensualité et l’inclusivité sont-elles dès lors acquises ?
J-M Châtaigner : La consensualité est acquise, mais elle doit étre préservée. Il est essentiel que la mouvance Zafy rallie entièrement le processus de transition. J’ai un peu du mal à comprendre les aller et retour qui peuvent étre faits, un jour on propose des ministres et le lendemain on leur demande de démissionner de la mouvance. Il faut que les choses soient claires et que chacun assume ses responsabilités dans la feuille de route. Pour la mouvance Ratsiraka, la requéte de la Communauté internationale est très claire, elle a été élaborée par le GIC et le CPS, et consiste à demander à cette mouvance de signer la feuille de route et de se conformer à celle-ci.
Ma-LAZA : Le retour de Marc Ravalomanana fait toujours débat. La France est taxée par l’opposition à la HAT de s’opposer à ce retour. Est-ce la réalité ?
J-M Châtaigner : Je conteste ces affirmations fausses et erronées ! Nous avons toujours dit que le retour de Marc Ravalomanana était une question de souveraineté malgache. Une question tranchée très précisément et clairement par la Feuille de route. C’est aux autorités de la transition, stipulées par la feuille de route, de se prononcer sur ce sujet. Ce n’est pas notre rôle « d’étranger » de nous prononcer sur ce retour. Je tiens à préciser que la France n’a aucune animosité contre Marc Ravalomanana. La France n’a jamais eu de relations difficiles avec Marc Ravalomanana. D’ailleurs, il a toujours été un ami de la France comme l’ont été tous les Présidents de Madagascar.
Ma-LAZA : Le GIC local s’est réuni au Colbert pour un accompagnement au processus de sortie de crise malgache. Sur quels volets portera cet accompagnement?
J-M Châtaigner : Nous nous sommes entretenus avec la mission de la Troïka de la SADC et avec le nouveau représentant du bureau de la SADC qui va s’installer à Antananarivo. Il y aura plusieurs volets d’accompagnement, le premier sera l’accompagnement électoral, c’est-à-dire l’appui aux différentes élections qui vont se tenir à Madagascar pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique. Le second volet concernera le cadre économique et social pour accompagner la sortie de crise et permettre aux gens de trouver du travail et de relancer certains nombres d’investissements fondamentaux et vitaux pour Madagascar. Le troisième volet sera celui de la liberté publique et les Droits de l’Homme, il touchera les domaines de la communication et de la presse.
Ma-LAZA : La France et l’Afrique du Sud ont des points de vue différents quant à la crise libyenne. La crise malgache n’est-elle pas une monnaie d’échange entre ces deux pays vu la cohésion qu’ils entretiennent sur le dossier Madagascar ?
J-M Châtaigner : Dans la politique internationale, les différents pays ont leurs propres positions et c’est tout à fait légitime. La France et l’Afrique du Sud entretiennent des relations excellentes. Sur le dossier malgache, il y a un consensus quasi parfait sur les objectifs de retour à l’ordre constitutionnel et démocratique à Madagascar. Je peux confirmer que le dossier malgache, lorsqu’il a été abordé par le Président Jacob Zuma et Alain Juppé en Afrique du Sud, a été cité comme un exemple d’excellente coopération entre les deux pays.
Propos recueillis par Marc A.
4. rijadolly
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20/12/2011 02:30)
Feuille de route: Rakotoarivelo plaide la cause de la mouvance Ravalomanana auprès de l’OIF
Le président du Congrès de la Transition, Mamy Rakotoarivelo, a reçu hier une délégation de l’OIF conduite par Hugo Saada, en visite de courtoisie, dans son bureau de Tsimbazaza. Ce représentant de la mouvance Ravalomanana a saisi cette occasion pour plaider les causes de sa mouvance devant les représentants de l’OIF, mettant en exergue le non respect de la Feuille de Route.
Mamy Rakotoarivelo a effectivement pointé du doigt certaines personnes qui font une mauvaise interprétation de la Feuille de route afin d’assouvir leurs intéréts personnels, tout en feignant de négliger certaines lignes importantes. A ce sujet, le président du CT a fait remarquer que « l’apaisement politique, la libération des détenus politiques ou encore l’article 20 sont encore controversés alors que c’est écrit noir sur blanc sur la Feuille de route ». Il a également tenu à ajouter que la mouvance Ravalomanana est actuellement préoccupée par le fait que certaines questions relatives à la résolution de la crise malgache et adressées à la Troïka de la SADC sont demeurées sans réponse. « Nous nous sommes méme vu refuser l’opportunité de rencontrer Marius Fransman, alors que nous étions en réunion avec la SADC. La question qui se pose est : s’agit-il d’une manÅ“uvre dilatoire ou bien le chef de délégation de la Troïka était-il réellement indisponible? ».
L.R
Le président du Congrès de la Transition, Mamy Rakotoarivelo, a reçu hier une délégation de l’OIF conduite par Hugo Saada, en visite de courtoisie, dans son bureau de Tsimbazaza. Ce représentant de la mouvance Ravalomanana a saisi cette occasion pour plaider les causes de sa mouvance devant les représentants de l’OIF, mettant en exergue le non respect de la Feuille de Route.
Mamy Rakotoarivelo a effectivement pointé du doigt certaines personnes qui font une mauvaise interprétation de la Feuille de route afin d’assouvir leurs intéréts personnels, tout en feignant de négliger certaines lignes importantes. A ce sujet, le président du CT a fait remarquer que « l’apaisement politique, la libération des détenus politiques ou encore l’article 20 sont encore controversés alors que c’est écrit noir sur blanc sur la Feuille de route ». Il a également tenu à ajouter que la mouvance Ravalomanana est actuellement préoccupée par le fait que certaines questions relatives à la résolution de la crise malgache et adressées à la Troïka de la SADC sont demeurées sans réponse. « Nous nous sommes méme vu refuser l’opportunité de rencontrer Marius Fransman, alors que nous étions en réunion avec la SADC. La question qui se pose est : s’agit-il d’une manÅ“uvre dilatoire ou bien le chef de délégation de la Troïka était-il réellement indisponible? ».
L.R
5. rijadolly
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20/12/2011 02:30)
Notam contre Ravalomanana: La HAT fait machine arrière
La Haute Autorité de la Transition fait finalement machine arrière quant au Notam (Notice To Airmen) qu’elle a lancé contre l’ancien Président Marc Ravalomanana. Selon une source diplomatique, les autorités de la transition ont levé cette interdiction à l’ancien locataire de Mahazoarivo de rentrer au pays. Cette nouvelle initiative aurait été adoptée à la suite d’une forte pression de la Communauté internationale qui s’oppose par principe à tout empéchement d’un ressortissant malgache à rentrer à Madagascar.
Par conséquent, l’ancien Président Marc Ravalomanana peut librement regagner Madagascar.
Des sources politiques ont indiqué que le chef de file de la mouvance Ravalomanana envisagerait de rentrer au pays avant la fin de cette semaine. Un schéma que ses partisans s’impatientent de voir se concrétiser, malgré le fait qu’aucune date n’ait encore été officiellement annoncée. Un retour qui s’annonce cependant très proche, à en croire sa déclaration de la fin de la semaine dernière.
Marc A.
La Haute Autorité de la Transition fait finalement machine arrière quant au Notam (Notice To Airmen) qu’elle a lancé contre l’ancien Président Marc Ravalomanana. Selon une source diplomatique, les autorités de la transition ont levé cette interdiction à l’ancien locataire de Mahazoarivo de rentrer au pays. Cette nouvelle initiative aurait été adoptée à la suite d’une forte pression de la Communauté internationale qui s’oppose par principe à tout empéchement d’un ressortissant malgache à rentrer à Madagascar.
Par conséquent, l’ancien Président Marc Ravalomanana peut librement regagner Madagascar.
Des sources politiques ont indiqué que le chef de file de la mouvance Ravalomanana envisagerait de rentrer au pays avant la fin de cette semaine. Un schéma que ses partisans s’impatientent de voir se concrétiser, malgré le fait qu’aucune date n’ait encore été officiellement annoncée. Un retour qui s’annonce cependant très proche, à en croire sa déclaration de la fin de la semaine dernière.
Marc A.
6. rijadolly
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20/12/2011 02:31)
Réunion au sommet: La mouvance Ratsiraka persiste et signe
La mouvance Ratsiraka refuse jusqu’à présent d’intégrer le processus de sortie de crise. L’équipe de l’Amiral insiste sur l’organisation d’une réunion au sommet des leaders politiques malgaches.
La délégation de la Troïka de la SADC s’est entretenue hier à l’hôtel Colbert d’Antaninarenina avec celle de la mouvance Ratsiraka conduite par le Pr Ange Andrianarisoa et composée de Jean Jacques Rasolondraibe, de dame Ramisandrazana, de l’ancien député Heritafika Ratsimbazafy, de Monfort Razafimahefa ainsi que de Moïse Rakotosihanaka.
A l’issue de cet entretien, le professeur Ange Andrianarisoa, chef de délégation de cette mouvance a rapporté à la presse que les discussions ont porté notamment sur le processus de sortie de crise.
L’Amiral Didier Ratsiraka campe sur ses positions, a indiqué le professeur Ange Andrianarisoa.
Il a ainsi répété à la presse que seul le dialogue malgacho-malgache pourra sortir le pays de cette crise, en soulignant l’importance d’une rencontre au sommet entre les leaders politiques locaux, et en indiquant qu’à ce jour, plus de 800 partis, associations et groupements ont signé une pétition pour la tenue de cette conférence qui devra se tenir à Antananarivo.
Retour de Ratsiraka incertain
En ce qui concerne le retour de l’Amiral Didier RatsiÂraka de son voyage en France, ses partisans ont indiqué ne pas encore étre en mesure de communiquer une date précise et que tout dépendra du résultat de l’IRM subie par l’ancienne première dame, Céline Ratsiraka. La famille Ratsiraka ne rentrera au pays qu’à l’issue de ces examens.
Vola R
La mouvance Ratsiraka refuse jusqu’à présent d’intégrer le processus de sortie de crise. L’équipe de l’Amiral insiste sur l’organisation d’une réunion au sommet des leaders politiques malgaches.
La délégation de la Troïka de la SADC s’est entretenue hier à l’hôtel Colbert d’Antaninarenina avec celle de la mouvance Ratsiraka conduite par le Pr Ange Andrianarisoa et composée de Jean Jacques Rasolondraibe, de dame Ramisandrazana, de l’ancien député Heritafika Ratsimbazafy, de Monfort Razafimahefa ainsi que de Moïse Rakotosihanaka.
A l’issue de cet entretien, le professeur Ange Andrianarisoa, chef de délégation de cette mouvance a rapporté à la presse que les discussions ont porté notamment sur le processus de sortie de crise.
L’Amiral Didier Ratsiraka campe sur ses positions, a indiqué le professeur Ange Andrianarisoa.
Il a ainsi répété à la presse que seul le dialogue malgacho-malgache pourra sortir le pays de cette crise, en soulignant l’importance d’une rencontre au sommet entre les leaders politiques locaux, et en indiquant qu’à ce jour, plus de 800 partis, associations et groupements ont signé une pétition pour la tenue de cette conférence qui devra se tenir à Antananarivo.
Retour de Ratsiraka incertain
En ce qui concerne le retour de l’Amiral Didier RatsiÂraka de son voyage en France, ses partisans ont indiqué ne pas encore étre en mesure de communiquer une date précise et que tout dépendra du résultat de l’IRM subie par l’ancienne première dame, Céline Ratsiraka. La famille Ratsiraka ne rentrera au pays qu’à l’issue de ces examens.
Vola R
7. rijadolly
(
20/12/2011 02:33)
Refus des CCAL: Les négociations n’aboutissent pas
Bien que des négociations entre le Groupement Professionnel des Gérants Libres de Stations-Services (GPGLSS) et l’Etat malgache se tiennent incessamment depuis le mois de novembre dernier, suite au refus des chèques-carburants et lubrifiants (CCAL) auprès des stations-service, celles-ci n’ont jusqu’à ce jour abouti à aucune une entente. Idem pour les réunions successives qui se tiennent en parallèle entre les responsables du Trésor public et les compagnies pétrolières.
Par conséquent, les mesures de suspendre le remboursement des CCAL, adoptées par ce groupement depuis le début du mois de novembre dernier sont toujours en vigueur jusqu’à nouvel ordre. «On ne peut pas prendre le risque de reprendre les CCAL si le Trésor public persiste dans sa décision de ne pas les rembourser auprès des compagnies de distribution mères », a expliqué Jean-Martin Rakotozafy, président du GPGLSS. Il a réitéré que les stations de la compagnie Galana ont été victimes d’usage de faux CCAL estimés à 1,100 milliard d’ariary durant les mois de Juin et Juillet derniers. «Ces chèques ont été retournés auprès du Trésor public, mais celui-ci refuse de les honorer. Heureusement que cette affaire est actuellement en cours auprès du tribunal », a-t-il déclaré.
Si la compagnie Galana persiste à refuser les CCAL, d’autres, telles que Jovenna et Total, continuent toujours de les accepter mais à un niveau limité dont le montant n’excède pas les 15% de leur vente journalière.
Par ailleurs, le GPGLSS envisage de réunir les trois entités concernées dont le GPGLSS, les compagnies pétrolières ainsi que les responsables du Trésor public pour discuter de ce problème.
RR.
Bien que des négociations entre le Groupement Professionnel des Gérants Libres de Stations-Services (GPGLSS) et l’Etat malgache se tiennent incessamment depuis le mois de novembre dernier, suite au refus des chèques-carburants et lubrifiants (CCAL) auprès des stations-service, celles-ci n’ont jusqu’à ce jour abouti à aucune une entente. Idem pour les réunions successives qui se tiennent en parallèle entre les responsables du Trésor public et les compagnies pétrolières.
Par conséquent, les mesures de suspendre le remboursement des CCAL, adoptées par ce groupement depuis le début du mois de novembre dernier sont toujours en vigueur jusqu’à nouvel ordre. «On ne peut pas prendre le risque de reprendre les CCAL si le Trésor public persiste dans sa décision de ne pas les rembourser auprès des compagnies de distribution mères », a expliqué Jean-Martin Rakotozafy, président du GPGLSS. Il a réitéré que les stations de la compagnie Galana ont été victimes d’usage de faux CCAL estimés à 1,100 milliard d’ariary durant les mois de Juin et Juillet derniers. «Ces chèques ont été retournés auprès du Trésor public, mais celui-ci refuse de les honorer. Heureusement que cette affaire est actuellement en cours auprès du tribunal », a-t-il déclaré.
Si la compagnie Galana persiste à refuser les CCAL, d’autres, telles que Jovenna et Total, continuent toujours de les accepter mais à un niveau limité dont le montant n’excède pas les 15% de leur vente journalière.
Par ailleurs, le GPGLSS envisage de réunir les trois entités concernées dont le GPGLSS, les compagnies pétrolières ainsi que les responsables du Trésor public pour discuter de ce problème.
RR.