io vakiana dia ho azonao ny fandehany eee !!!
dia lazao eto koa aza oe inona sy inona avy ny zava-bitan'radom hatramy naha teo azy??? sa nety daholo ve ireny habibiana rehetra nataony ireny ? ohatra fotsiny ity aaa !! tsy mahazo manao manif ny olona fa avy dia ao ny mitifitra tena bala , ao ny lacri sns eee ! rariny daholo ve ireny rehetra ireny ozy ianao ee ??
« Nous avons des preuves tangibles, Tafita n’est pas un bandit ! », ont clamé haut et fort les habitants d’Anjanahary II-O hier, lors d’une manifestation organisée devant le bureau du fonkotany. Une manifestation qui a duré plusieurs tours d’horloge, génant la circulation des usagers de cet axe. Faut-il rappeler qu’un jeune rugbyman, un dénommé Tafita, habitant dans ce quartier populaire de la capitale, a perdu la vie dans un assaut mené par les éléments du Groupe d’Intervention Rapide de la police (G.I.R), la nuit du jeudi 23 juin, aux environs de 20 heures et 30 minutes. De source policière, la victime faisait partie d’une bande de hors-la-loi qui terrorisait la capitale, et ces bandits ont été déjà pris en filature par la police depuis un certain temps. Une affirmation niée catégoriquement par sa famille et ses proches. « De son vivant, Tafita avait un travail régulier dans une société sise à Ankorondrano et n’a jamais eu d’histoire avec la police. Il jouait dans l’équipe de rugby de notre quartier et n’a jamais fait partie d’une bande de malfaiteurs. Qui plus, il a été abattu à bout portant par un homme en tenue civile», a témoigné un jeune homme, en brandissant sa banderole.
Rappel des faits. Ce jour-là, la police a reçu un appel, indiquant la présence d’une bande de malfrats dans une épicerie-bar du quartier d’Anjanahary, qui concoctant quelque chose de louche. Ainsi, les éléments du G.I.R ont effectué une descente sur les lieux et ont lancé les sommations d’usage. Mais en apercevant les hommes en treillis, les présumés gangsters ont pris la fuite en ouvrant le feu. De ce fait, les policiers ont été contraints de se défendre. Lors de la fusillade, l’un des présumés bandits a été tué, tandis que quatre autres capturés vifs. Selon toujours notre source, ils avaient sur eux une arme à feu de fabrication locale. A l’issue de leur interrogatoire, les quatre présumés ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Des questions se posent actuellement : s’agit-il d’une bavure policière ? Tafita est-il vraiment un gangster ? Pour l’heure, aucune réponse exacte de la part des autorités. Selon nos informations, une enquéte est ouverte pour lever le voile sur cette affaire. Mais quoi qu’il en soit, la mort de ce jeune homme a suscité la colère de sa famille et de ses proches qui ont organisé hier une manifestation. Ces derniers exigent « que justice soit faite ! ». Affaire à suivre…
