PR RAYMOND RANJEVA

1. tgvafond ( 15/07/2010 05:06)
Manam-pahaizana manokana momba ny lalàna sady efa mpitsara iraisam-pirenena niasa nadritra ny 18 taona tany ivelany, Pr Raymond Ranjeva. « Fanjakana mahery, mahatapaka, ary mahefa » no ilay hitantana ny Tetezamita. « Fitondrana jiolahimboto » no misy eto hoy izy. « Mahamenatra sy maharary ny zava-misy ankehitriny ». Araka ny nambarany ihany dia « 18 volana izay no narary i Madagasikara ka fitsaboana ilana fandidiana mihitsy (churirgical) no ilaina fa tsy fanalana fanaintainana . Tsapa fa tena miombo ny aretina ka tsy maintsy miroso amin’izany isika. Tsy ny mpanao politika izay mihinam-potsiny no marary fa ny vahoaka mihitsy, ny « fifampihavanam-pirenena » no maika hoy izy.
novalian'i tsaragasy ny 27/07/2010 22:21
2. tgvafond ( 15/07/2010 05:07)
Isika izao tsy mbola ao anatin’ny tetezamita tena izy ary hevitr’olon-tokana no hitantanana ny firenena. Tsy ilaina ny tetezamita mitarazoka be. Governemanta «neutre» sy «fort», manana programa voafaritra mazava ary mahalala ny zavatra andrasan’ny tsirairay no ilaina hapetraka

«Lalana tsy azo ihodivirana amin’ny famahana ny krizy ny fifidianana kanefa izaho tsy manam-pikasana ny hirotsaka izany. Ny maika izao dia ny fidirana amin’ny tetezamita tena izy, Tetezamita tena izy sy ny fametrahana ny fanjakana «neutre et fort».Mydago
3. swann ( 15/07/2010 08:27)
mba fantatr'ingahy moa i Raymond ranjeva , marcel , ranjeva mirahalahy isany ireny vao mitsaontsaona be eto ?????


-------vaky ny Banky tao Manakara (atao hoe tsy vaky zany voan'ny be atidoha tao) tamin'ny 2006 !
----nanjavaona tao ny volabe amina miliara maro ! ka rehefa voahongana teo i dada de nihevitra ry lerony hoe efa malalaka zany ny fidirana ao amin'ny tanana !! kay mbola vopala iany ry zalah de io miwawawawa be io amzay izy mirahalahy aby zao !! mahana ny ratsy natao ireo mpamaky banky ireo ! Directeur ny banky tao manakara manko ny freres iray amin'i ranjeva ireo !.
4. AndriambyII ( 15/07/2010 08:45)
Tsy dia hoe fanjakana neutre angamba no ilaina @ izao fotoana izao fa fanjakana tena mety hanova ny lamina , ary hanohitra ny tsy rariny @ lafiny economie sy financement illicite .
Vao maika resaka valarano no hatao raha tsy manomboka @ izany .


Stratégie. Pourquoi la Corée du Sud, la Chine et des pays du Golfe achètent des millions d’hectares.

La course aux terres arables
Raphaëlle Desjoyaux le jeudi, 15/07/2010
dans Monde
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Des pays riches en finances mais pauvres en ressources alimentaires achètent ou louent des terres dans le monde entier. Une sorte de recolonisation. Non sans risques.

Plus de 20 millions d’hectares de terres agricoles ont été vendus par des États à des investisseurs étrangers dans le monde depuis 2006. C’est l’équivalent de l’ensemble des terres françaises, un cinquième des surfaces de l’Union européenne. Le montant total de ces transactions s’élève entre 20 et 30 milliards de dollars. Ce n’est qu’un début car ces transactions ne concernent pour l’instant qu’une très faible proportion des terres disponibles.

Ce marché est en pleine expansion et rappelle les stratégies de conquéte de l’époque de la colonisation. La différence est qu’au XIXe siècle les grandes puissances s’emparaient de pays pour accroître leur puissance et profiter à moindre coût des ressources de ceux ci. Aujourd’hui, de nouvelles grandes puissances – essentiellement financières – s’emparent d’États ruinés ou nécessiteux, principalement en Afrique, en achetant leurs terres fertiles pour subvenir aux besoins alimentaires de leur propre population.

Pour Pékin, Séoul, Abou Dhabi ou Ryad, le risque de crise alimentaire est une obsession. La décroissance mondiale de 2007-2008 a sonné l’alarme. À l’époque, l’indice des prix des produits alimentaires de base fut multiplié par deux, à commencer par le blé et le riz, qui atteignit son plus haut niveau depuis dix ans. En janvier 2007, des dizaines de milliers de Mexicains défilaient dans les rues de Mexico pour protester contre l’augmentation de plus de 40 % du prix de la tortilla, plat de base des classes populaires urbaines. L’année suivante, des dizaines de personnes trouvaient la mort au Maroc, en Haïti, en Égypte, en Somalie, dans de brusques accès de violence liés aux pénuries. La Chine n’aurait pas été épargnée.

Ces «émeutes de la faim» ont révélé la situation alimentaire précaire de nombreux pays en pleine expansion démographique, et leur vulnérabilité stratégique aux fluctuations du cours des denrées, capable de flamber comme celui du pétrole. Attisée par la peur de la famine et les enjeux de la spéculation sur les produits agricoles, cette prise de conscience a accéléré le phénomène des achats de terres.

Le risque de pénurie ne concerne plus seulement les populations rurales, victimes de malnutrition chronique. Les classes moyennes urbaines sont directement menacées. L’accroissement démographique mal maîtrisé, l’urbanisation galopante et l’expansion des villes qui ne cesse de faire reculer les terres arables sont responsables de la situation. La FAO estime que la production agricole mondiale devrait augmenter de 70 % d’ici à 2050 pour pouvoir répondre à l’augmentation de la population.

20 milliards de dollars d’achats de terres depuis 2005

Pour les États fortement dépendants des importations alimentaires, il est devenu urgent de trouver les moyens d’assurer leur sécurité pour se mettre à l’abri de la fluctuation des marchés. Encore traumatisée par sa grande famine des années 1958 à 1961, avec 12 % à peine de sa superficie constituée de terres arables, la Chine est placée dans une situation d’urgence. Ses réserves d’eau s’épuisent et ses terres agricoles reculent devant l’expansion industrielle. Très exposée à l’évolution des cours, elle est obligée d’aller faire son marché hors de ses frontières.

Classée au quatrième rang des pays importateurs de denrées agricoles, la Chine a commencé des achats massifs de terres arables dans le monde, pour pallier son déficit alimentaire chronique. Comme elle, la Corée du Sud, l’Inde, les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite sont devenus de gros acheteurs, faisant monter les enchères. La facture des importations des pays arabes du Golfe est passée de 8 à 20 milliards de dollars depuis 2005, du simple fait de l’augmentation du prix des denrées.

Leur première cible est l’Afrique, immense réserve de terres disponibles, inemployées ou mal mises en valeur, continent très demandeur d’investissements extérieurs. Au moins cinq pays africains sont en pointe sur ce marché de la terre : Madagascar, l’Éthiopie, le Soudan, le Ghana et le Mali. Les investisseurs prospectent aussi ailleurs, en Asie (Cambodge, Philippines, Pakistan, Indonésie), en Amérique latine (Brésil, Argentine), en Europe de l’Est et en Asie centrale (Kazakhstan, Ukraine).

Les contrats privés dominent ce marché mais les banques, les groupes industriels et les fonds spéculatifs concernés sont le plus souvent soutenus par leur État. L’Arabie Saoudite a par exemple créé une société publique qui sert à financer les entreprises privées du royaume qui achètent des terres à l’étranger.

Les investisseurs publics et privés n’ont pourtant pas les mémes objectifs. Pour les premiers, il s’agit avant tout d’assurer la sécurité alimentaire de leur pays. Pour les autres, la terre est un objet de spéculation comme un autre, qui peut rapporter beaucoup, avec peu de risques : les prix alimentaires restent élevés, tandis que ceux des terres sont faibles. En exploitant les surfaces et en exportant les récoltes, le retour sur investissement en Afrique peut atteindre 400 %. C’est le nouvel eldorado des spéculateurs.

Pour les pays vendeurs, ces ventes de terres sont à double tranchant. Elles représentent de belles opportunités de développement, financées par des investisseurs étrangers. Les technologies, les savoir-faire, les emplois créés, les infrastructures construites (routes, écoles, centres sanitaires) sont autant de retombées positives. L’installation d’exploitants étrangers peut étre un catalyseur du développement économique rural. Leur présence est facteur de création de richesses, à condition de faire participer les populations locales.

Mais il y a aussi beaucoup de risques. L’appétit pour les terres des pays en développement comporte de grands dangers si le processus n’est pas maîtrisé. Les pays assez riches pour acheter des terres exercent de fortes pressions sur les pays vendeurs, jouant sur la complicité des élites locales, au détriment des petits propriétaires.

En Afrique, faute de vrai droit foncier, les dirigeants n’hésitent pas à réquisitionner les terres privées au nom de «l’intérét national», pour les revendre ensuite beaucoup plus cher aux étrangers. Les paysans dépossédés n’ont pour solution que de se rabattre sur les terres plus pauvres ou de quitter l’agriculture pour venir s’entasser dans les bidonvilles des métropoles. Ceux qui choisissent de continuer à cultiver subissent la terrible concurrence des grandes exploitations étrangères qui imposent leurs prix et conquièrent les meilleures terres.

En préférant la spéculation aux investissements de développement, l’achat direct à court terme plutôt que les retombées plus lentes de l’exploitation de leurs pro pres terres, les gouvernements vendeurs s’engagent dans une voie qui fragilise à terme leur propre sécurité alimentaire.

L’absurdité du système commence à apparaître : des pays exportent alors qu’ils n’arrivent méme pas à nourrir leur population. C’est le cas du Cambodge, en situation chronique de famine : il a loué au Qatar et au Koweit pour 600 millions de dollars de bonnes terres agricoles, alors qu’il est sous perfusion du Programme alimentaire mondial, à hauteur de 35 millions de dollars !

Ces transferts de terres accroissent aussi le risque d’instabilité politique. En 2009, la société sudcoréenne Daewoo Logistics voulait louer à Madagascar 1,3 million d’hectares de terre pour 99 ans, soit la moitié des terres cultivables de l’île. Ce contrat approuvé par le président Ravalomanana a été l’étincelle de la crise politique de mars 2009. Il dut abandonner le pouvoir sous la pression de la rue. Andry Rajoelina, son tombeur et successeur, proclama aussitôt que la terre malgache n’était pas à vendre.

Le directeur de Daewoo Logistics avait pourtant tout fait pour ancrer le projet dans un ambitieux plan de développement de l’île : il prévoyait la création de 71 000 emplois et près de 6milliards de dollars d’investissements en infrastructures. « Notre terre n’est pas à vendre », lui répondit la population, plus attachée à ses racines qu’à de brillants plans de financement



5. pikatti ( 15/07/2010 12:16)

Tsy ny mpanao politika izay mihinam-potsiny no marary fa ny vahoaka mihitsy, ny « fifampihavanam-pirenena » no maika hoy izy.

Raha tsy misy fihavanam-pirenena aloha de ho valin-kitsaka isaky ny miova no ady eo, na hiova repoblika isan'andro eo aza, tsisy dikany,
Izao misy olona mandroso hevitra izao de ho lavina satria fotsiny hoe nanakina (zavatra tsy zakan'ny vavonin-dry FATY )
Resaka mbola miverina io ry billy @ izao fotoana izao , ary tsy fikasana intsony ny an-dradomelina fa tonga de efa natao, izany no asan'ny tetezamita , mivarotra tanindrazana!!![IMG]http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Reflexion/U_THIN%7E1.GIF[/IMG][IMG]http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Reflexion/U_THIN%7E1.GIF[/IMG]
6. tsaragasy ( 27/07/2010 22:21)
Fantatro tsara ny rahalahiny , fa dia naningana i Raymond Ranjeva . olon-tsotra ,tsy mba nanaraotra fahefana , fa ireto rahalahiny no nanararaotra ny anarany ,ary koa ny filoha nifandimby teo aloha no nampiasa azy ireo ( rahalahiny) hahazoana tombony avy any ivelany


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