REGARDER VIDEO Enquéte sur le 7 février 2009 - Un autre poin
1. vatofototra
(
05/05/2010 09:51)
REGARDER VIDEO Enquéte sur le 7 février 2009 - Un autre point de vue
-Le carnage à Ambohitsirohitra n'a pas encore révélé toute sa lumière. Il est toujours au centre des débats, franchissant méme le territoire de Madagascar, au parlement européen, à l'ONU, à l'Union africaine, voire au Pretoria lors de la rencontre des 4 chefs de mouvance.
- Sans se verser dans du populisme, ni dans une accusation sans fondement, ni prétendre se substituer à la place de la justice, nous avons accepté de publier une autre version et point de vue pour que la lumière soit faite et que chacun prend sa responsabilité.
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REGARDER VIDEO Enquéte sur le 7 fév 2009-autre point de vue
-Le carnage à Ambohitsirohitra n'a pas encore révélé toute sa lumière. Il est toujours au centre des débats, franchissant méme le territoire de Madagascar, au parlement européen, à l'ONU, à l'Union africaine, voire au Pretoria lors de la rencontre des 4 chefs de mouvance.
- Sans se verser dans du populisme, ni dans une accusation sans fondement, ni prétendre se substituer à la place de la justice, nous avons accepté de publier une autre version et point de vue pour que la lumière soit faite et que chacun prend sa responsabilité.
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novalian'i fijo ny 06/05/2010 20:40
2. pikatti
(
05/05/2010 10:03)
Tratran'ny sary noderaderaina tao aloha ianao ry Organès e, mila fanazavanao io resaka io aloha, izy ity anie ry zalahy tsy vitan'ny hoe mitady toerana dia manao nanao be fahatany e, ny tody tsy misy fa ny atao no miverina
3. pikatti
(
05/05/2010 10:08)
Izao fotsiny ny kôziko ry rabitro a, tsy afaka ny afenina intsony ty raharaha ty fa tsy maintsy hivoaka tsy ho ela ny marina,
Tombontsoan'iza tokoa moa ny fanosoram-potaka an'i L8, izay tsiahivina fa nangataka io enkety io :roll: :idea:
Tombontsoan'iza tokoa moa ny fanosoram-potaka an'i L8, izay tsiahivina fa nangataka io enkety io :roll: :idea:
4. Toumba
(
05/05/2010 10:13)
sady raha AK47 no nitifirana an'ireny rafale be ireny tsy ohatran'ireny mihitsy ny feo heno ,manao anie recherche sur internet ex M16 vs AK47 fa tena hafa be mihitsy ny feo ny kalaky
5. Noue
(
05/05/2010 10:50)
misaotra hatrany Vatofototra @ fizarana vaovao aaa ! mankasitraka ee :-*
Ny marina oa marina ihany eee !! ary tsy maintsy mivoaka ny marina na inona ataon'ny faty na inona !!!
Ny marina oa marina ihany eee !! ary tsy maintsy mivoaka ny marina na inona ataon'ny faty na inona !!!
6. diloo
(
05/05/2010 13:03)
Merci Vaotofototra.
Araka efa nambarantsika hatramin'izay, dia film andry rajoelina sy ny fransafrika io fanakosetana an'i Ra8 nazahoana ny fitondram-paty io.Raha basy na tofondro, tsy maintsy alain-tsika ny lapan'i Ambotsorohitra: il a fait ce qu'il a dit.Sauf, il n'a pas pensé qu'une enquéte peut démasquer le film macabre de son plan.
Ny clé an'io film io ary ny nanome autorisation namoahina ireo UZIS ireo, dia tsy misy afa tsy ministra ny atitany (Taupe ny fransafrika) ary i organès nandamina ny stratégie, i dollin kosa izay teo aloha, dia mijery ny position'ny GP.Une fois la foule est proche du trottoir séparateur de chaussée, soit à 50m de la porte du palais , alors méme que la GP est à l'intérieur du palais, dollin a donné par téléphone ou talky walky de sécurité(discret), le top pour enclencher le scénario pour faire couler le sang, à partir des tirs derrière le dos des martyres oranges, orchestrés par la HAT elle-méme.
But: hafahana manao ireny tifitra variraka tao an-damosin'ireo mpanaraka ny mpanohana ny Orange TGV.
Sarotra be @'ny HAT ny fanekena fanaovana enquétes balistiques internationales. :wink:
Araka efa nambarantsika hatramin'izay, dia film andry rajoelina sy ny fransafrika io fanakosetana an'i Ra8 nazahoana ny fitondram-paty io.Raha basy na tofondro, tsy maintsy alain-tsika ny lapan'i Ambotsorohitra: il a fait ce qu'il a dit.Sauf, il n'a pas pensé qu'une enquéte peut démasquer le film macabre de son plan.
Ny clé an'io film io ary ny nanome autorisation namoahina ireo UZIS ireo, dia tsy misy afa tsy ministra ny atitany (Taupe ny fransafrika) ary i organès nandamina ny stratégie, i dollin kosa izay teo aloha, dia mijery ny position'ny GP.Une fois la foule est proche du trottoir séparateur de chaussée, soit à 50m de la porte du palais , alors méme que la GP est à l'intérieur du palais, dollin a donné par téléphone ou talky walky de sécurité(discret), le top pour enclencher le scénario pour faire couler le sang, à partir des tirs derrière le dos des martyres oranges, orchestrés par la HAT elle-méme.
But: hafahana manao ireny tifitra variraka tao an-damosin'ireo mpanaraka ny mpanohana ny Orange TGV.
Sarotra be @'ny HAT ny fanekena fanaovana enquétes balistiques internationales. :wink:
7. diloo
(
05/05/2010 13:16)
Ny ministra ny atitany eto, dia i manorohanta cécile, récompensée par la légion d'honneur française pour service rendu à la france afrique financeur du putch de andry TGV.Que pense les contribuables français de l'utilisation des deniers publics allant à l'encontre méme des accords de Cotonou?
La France est dans le collimateur des observateurs internationaux, devant l'affaire ANDRYGATE. A qui profite les retrocommissions devenues secret d'état pour l'instant? Cette affaire ressemble assez près de l'affaire de la frégate taïwannaise concernant les retrocommissions illégales aux yeux de la Court de Justice de la République Française. A suivre. :wink:
La France est dans le collimateur des observateurs internationaux, devant l'affaire ANDRYGATE. A qui profite les retrocommissions devenues secret d'état pour l'instant? Cette affaire ressemble assez près de l'affaire de la frégate taïwannaise concernant les retrocommissions illégales aux yeux de la Court de Justice de la République Française. A suivre. :wink:
8. pikatti
(
05/05/2010 15:43)
le scénario pour faire couler le sang, à partir des tirs derrière le dos des martyres oranges, orchestrés par la HAT elle-méme.
Ilay film fopla aloha dia efa mahazatra e, kobo foana na dia totofana vola hangina ny vavolombelona nahita maso sy hiezahany potehina daholo aza ny porofo :roll:
La France est dans le collimateur des observateurs internationaux, devant l'affaire ANDRYGATE
Afera maizina koa io , ary mety io koa no hampanjavona an'io lekeky io rehefa tsy mahay miaina eo,
Mbola be taim-bava eo mantsy nedala io fa mety manana porofo azony hiampangana ny renimalala :roll:
9. fijo
(
05/05/2010 19:36)
le izy anie efa hay hatry ny ela,fa film fotsiny e,fa ny porofo no tsy nisy,ka izao manomboka mitranga ny ny zavatra nisy rehetra,ka dia miandry isika e.
10. diloo
(
06/05/2010 01:45)
Vakio Méthodes Châtaignier : menaces et intimidation à l'encontre de Adolphe E. RAKOTOMANGA, Maître de Conférences à l’Université d’Antananarivo
REFLEXION EMISE PAR LE PROFESSEUR Adolphe RAKOTOMANGA DANS LE JOURNAL LES NOUVELLES DU 28 AVRIL 2010
«C’est en gardant le silence au lieu de hurler que l’Homme devient un lâche» (Abraham LINCOLN)
Nous portons le deuil dans notre âme et conscience depuis le 17 mars 2009, date du début de la tragédie qui s’est abattue sur le Pays et qui a provoqué sa rapide et inexorable décomposition : décomposition morale, politique, économique, sociale, culturelle.
Les Institutions sont devenues des caricatures et la démocratie réduite à d’horribles oripeaux. Madagascar vit sa plus noire de son existence après celle de 1947 et prend l’allure d’un Pays occupé, comme l’était en son temps une certaine France par l’abominable régime nazi.
Nous sommes horrifié et indigné du fait de cette méme France qui vient de tomber les masques. En présentant d’une façon éhontée et grossière « sa feuille de route » qu’elle prétend substituer aux accords cosignés de Maputo et d’Addis-Abeba, accusés par elle d’inapplicables (1).
Nous comprenons alors pourquoi Andry Rajoelina n’a pas hésité à renier sa signature. Parce que l’Etat français, embusqué derrière lui, n’a pas trouvé ses comptes dans ces accords.
Nous comprenons alors, d’une façon fulgurante, pourquoi la situation est bloquée et par QUI : parce l’Etat français a dans ses papiers son propre schéma, plus conforme à ses intéréts et à son objectif ultime.
Le 27 mai 2009, depuis l’Afrique du Sud Marc Ravalomanana n’avait-il pas accusé les Français d’avoir été derrière le coup d’Etat ? C’est à peine si les médias en ont fait mention (2). Nous savons maintenant que le Président, qui possède sans aucun doute ses propres sources de renseignements, n’a pas fait cette déclaration dans un moment de délire ou d’égarement.
D’ailleurs, un faisceau de faits convergents balise la traçabilité de l’implication de l’Etat français dans la persistance de la situation actuelle.
la présence auprès de Andry Rajoelina dès les premières heures du putsch d’un Conseiller français,
l’activisme forcené de son représentant sur place (présentation de lettre de créance, présence physique lors du sacre du « nouvel Homme fort de Madagascar », rencontres incessantes avec ce dernier et avec d’autres personnalités susceptibles de servir de jokers à la solde de la France,
l’accueil de ce dernier par Paris après le camouflet à lui infligé par l’Assemblée Générale de l’ONU (septembre 2009),
sa rencontre largement médiatisée avec des parlementaires UMP en France,
le grouillement pathétique des émissaires du Quai d’Orsay sur les lieux lors de Maputo 2,
la sortie, à point nommé, de cette « feuille de route », présentée par Alain Joyandet et aussitôt agréée par Andry Rajoelina lequel est prét, semble-t-il, à la signer les yeux fermés,
l’embargo de la presse française sur la tenue quasi-quotidienne des manifestations des partisans de la Légalité et les Accords de Maputo / Addis-Abeba, ainsi que sur l’émergence du Mouvement des Ecclésiastiques (Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana),
le silence étonnant de l’importante communauté française à Madagascar, témoin privilégié des évènements,
très subsidiairement, la très suspecte « Lettre ouverte » d’un Père Pedro (3)(récemment décoré de la Légion d’Honneur française) adressée à Louis Michel, Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire et actuellement co-président de l’assemblée paritaire ACP-UE.
Evidemment, cette liste n’est pas exhaustive, car ne sont évoqués ci-dessus que les faits les plus visibles. Mais qui constituent au total l’équivalence d’une reconnaissance officielle de fait de la France à l’endroit de l’Autorité de fait Malagasy.
Ce faisant, l’Etat français reste fidèle aux grandes manÅ“uvres, très « géopolitiques » et à quelques variantes près, déployées dans maints Pays Africains (Côte d’Ivoire, Congo Brazzaville, Mauritanie, Gabon, Niger, etc…). Ce qu’il n’a pas apparemment prévu, c’est cette mobilisation quasi-immédiate contre le coup d’Etat, autour du thème de la Légitimité et de la Légalité, radicalisé depuis par celui de la Défense de la Souveraineté et de l’Indépendance.
Malgré la guerre d’usure que lui imposent l’Autorité de fait, le Peuple Malagasy ne va pas préter main forte à l’Etat français dans son acharnement à vouloir de nouveau planter, en plein XXIème siècle, son tricolore en haut du Palais de Manjakamiadana !
Car il nous semble très clair à présent : les autorités françaises veulent à tout prix que la Grande ÃŽle reste française et que le futur Président (qu’elles essaient de faire élire dans des élections forcées) soit un « ami de la France ». A l’instar de maints Chefs d’Etats Africains, contestés et haïs par leurs Peuples car élus dans des conditions nébuleuses. Cela signifie, dans le cas de Madagascar, que tous les moyens leur sont bons, pour empécher le retour au pouvoir d’un certain Marc Ravalomanana.
A posteriori, nous osons affirmer que si ce dernier n’avait pas pu quitter Iavoloha pour l’exil en mars 2009, il y aurait (au sens propre) laissé sa peau. Cela aurait en effet arrangé beaucoup de monde et un Etat en particulier. Et sa mort, comme celle du Colonel Ratsimandrava, aurait constitué une énigme de plus, à jamais élucidée. Ou alors, ses ennemis auraient prouvé « qu’il s’est suicidé » ?
En 2009, le PNUD a publié le classement de tous les Pays du Monde(4)selon leurs IDH 2007 respectifs… Madagascar y tient le 145ème rang sur 182 et appartient en 2007 aux Pays à IDH moyen. Sur les 25 Pays classés derniers (à IDH faible) 11 sont des ex-colonies françaises.
Nous refusons de croire que c’est là le fait du hasard ou d’un quelconque malédiction. Certes les dirigeants de ces Pays et leurs Peuples y ont certainement leur part de responsabilités. Mais à y regarder de près, les poids de l’esclavage et de la colonisation, relayés par les manÅ“uvres incessantes de ce qu’on appelle la Françafrique font que l’Afrique reste un continent noir, noir de violences, de misères, de pillages, de corruptions, d’élections forcées et truquées, de coups d’Etat, de génocides… et se trouvent reléguées au rang des pays immergents.
Pour s’en convaincre, il faut entendre le discours de M. Sarkozy, prononcé le 26 juillet 2007 à l’Université Cheick Anta Diop du Sénégal. Discours, édifiant s’il en est, et qui a soulevé l’indignation de nombreux intellectuels Africains (5). Il y a manié en effet, avec sa manière à la fois directe et insidieuse la basse flatterie et les contre-vérités, démontré sa méconnaissance de l’Histoire de l’Afrique Noire et ses Peuples. Pour mieux culpabiliser sans vergogne ces derniers et mieux édulcorer les responsabilités de la France coloniale passée et présente.
De la repentance, il n’a voulu rien entendre. Au contraire, c’est à peine s’il n’a pas exigé de la part de l’Afrique ingrate, le pardon à la France Eternelle, grand bâtisseur de ponts, de route, d’écoles, d’hôpitaux !
Qu’on ne se méprenne pas sur nos propos. Nous méme de formation française. Nous respectons le Peuple Français et la France, celle des Droits de l’Homme, celle qui a connu la souffrance et l’humiliation pendant l’Occupation nazie, celle qui lutte pour le rayonnement de sa langue et de sa culture à travers le Monde. Mais nous dénonçons et condamnons d’autant plus vigoureusement la politique menée par l’Autre France, sournoise et conquérante, qui veut imposer ses propres intéréts au détriment et au mépris de ceux des Autres.
Antananarivo, le 27 avril 2010
Adolphe E. RAKOTOMANGA
Président de l’Association Force de l’Education et de la Recherche (HFF/FER)
Maître de Conférence Université d’Antananarivo
————————————
1.Alors que ces Accords ont reçu la caution et le soutien des organisations internationales (ONU), continentales (Union Européenne, Union Africaine) et régionales (SADC)
2.Cf. Midi Madagasikara du 27 mai 2009, page 3
3.Cf. Les Nouvelles du 03 avril 2010, page 2, dans laquelle, se basant sur la version française sur la crise et son origine qu’il a lue sur le site web du MAE français et qui accable Marc Ravalomanana, Père Pedro écrit notamment que « Madagascar est en paix malgré quelques accrochages qui se sont produits ici et là »
4.Cf. Rapport mondial sur le Développement Humain 2009, publié par le PNUD (octobre 2009) (5) Cf. « L’Afrique répond à Sarkozy » Editions Philippe Rey, 2008. Å’uvre collective de 23 intellectuels Africains dont le Malgache Raharimanana. A lire également la série de 42 questions posées à la délégation de la HAT lors du « Dialogue Politique Union Européenne – Madagascar » tenu à Bruxelles en juillet 2009. On y constate à travers ce questionnaire que le monde du « ni vu, ni connu, je fais ce que je veux » est bien révolu
Valiny eo ambany
REFLEXION EMISE PAR LE PROFESSEUR Adolphe RAKOTOMANGA DANS LE JOURNAL LES NOUVELLES DU 28 AVRIL 2010
«C’est en gardant le silence au lieu de hurler que l’Homme devient un lâche» (Abraham LINCOLN)
Nous portons le deuil dans notre âme et conscience depuis le 17 mars 2009, date du début de la tragédie qui s’est abattue sur le Pays et qui a provoqué sa rapide et inexorable décomposition : décomposition morale, politique, économique, sociale, culturelle.
Les Institutions sont devenues des caricatures et la démocratie réduite à d’horribles oripeaux. Madagascar vit sa plus noire de son existence après celle de 1947 et prend l’allure d’un Pays occupé, comme l’était en son temps une certaine France par l’abominable régime nazi.
Nous sommes horrifié et indigné du fait de cette méme France qui vient de tomber les masques. En présentant d’une façon éhontée et grossière « sa feuille de route » qu’elle prétend substituer aux accords cosignés de Maputo et d’Addis-Abeba, accusés par elle d’inapplicables (1).
Nous comprenons alors pourquoi Andry Rajoelina n’a pas hésité à renier sa signature. Parce que l’Etat français, embusqué derrière lui, n’a pas trouvé ses comptes dans ces accords.
Nous comprenons alors, d’une façon fulgurante, pourquoi la situation est bloquée et par QUI : parce l’Etat français a dans ses papiers son propre schéma, plus conforme à ses intéréts et à son objectif ultime.
Le 27 mai 2009, depuis l’Afrique du Sud Marc Ravalomanana n’avait-il pas accusé les Français d’avoir été derrière le coup d’Etat ? C’est à peine si les médias en ont fait mention (2). Nous savons maintenant que le Président, qui possède sans aucun doute ses propres sources de renseignements, n’a pas fait cette déclaration dans un moment de délire ou d’égarement.
D’ailleurs, un faisceau de faits convergents balise la traçabilité de l’implication de l’Etat français dans la persistance de la situation actuelle.
la présence auprès de Andry Rajoelina dès les premières heures du putsch d’un Conseiller français,
l’activisme forcené de son représentant sur place (présentation de lettre de créance, présence physique lors du sacre du « nouvel Homme fort de Madagascar », rencontres incessantes avec ce dernier et avec d’autres personnalités susceptibles de servir de jokers à la solde de la France,
l’accueil de ce dernier par Paris après le camouflet à lui infligé par l’Assemblée Générale de l’ONU (septembre 2009),
sa rencontre largement médiatisée avec des parlementaires UMP en France,
le grouillement pathétique des émissaires du Quai d’Orsay sur les lieux lors de Maputo 2,
la sortie, à point nommé, de cette « feuille de route », présentée par Alain Joyandet et aussitôt agréée par Andry Rajoelina lequel est prét, semble-t-il, à la signer les yeux fermés,
l’embargo de la presse française sur la tenue quasi-quotidienne des manifestations des partisans de la Légalité et les Accords de Maputo / Addis-Abeba, ainsi que sur l’émergence du Mouvement des Ecclésiastiques (Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana),
le silence étonnant de l’importante communauté française à Madagascar, témoin privilégié des évènements,
très subsidiairement, la très suspecte « Lettre ouverte » d’un Père Pedro (3)(récemment décoré de la Légion d’Honneur française) adressée à Louis Michel, Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire et actuellement co-président de l’assemblée paritaire ACP-UE.
Evidemment, cette liste n’est pas exhaustive, car ne sont évoqués ci-dessus que les faits les plus visibles. Mais qui constituent au total l’équivalence d’une reconnaissance officielle de fait de la France à l’endroit de l’Autorité de fait Malagasy.
Ce faisant, l’Etat français reste fidèle aux grandes manÅ“uvres, très « géopolitiques » et à quelques variantes près, déployées dans maints Pays Africains (Côte d’Ivoire, Congo Brazzaville, Mauritanie, Gabon, Niger, etc…). Ce qu’il n’a pas apparemment prévu, c’est cette mobilisation quasi-immédiate contre le coup d’Etat, autour du thème de la Légitimité et de la Légalité, radicalisé depuis par celui de la Défense de la Souveraineté et de l’Indépendance.
Malgré la guerre d’usure que lui imposent l’Autorité de fait, le Peuple Malagasy ne va pas préter main forte à l’Etat français dans son acharnement à vouloir de nouveau planter, en plein XXIème siècle, son tricolore en haut du Palais de Manjakamiadana !
Car il nous semble très clair à présent : les autorités françaises veulent à tout prix que la Grande ÃŽle reste française et que le futur Président (qu’elles essaient de faire élire dans des élections forcées) soit un « ami de la France ». A l’instar de maints Chefs d’Etats Africains, contestés et haïs par leurs Peuples car élus dans des conditions nébuleuses. Cela signifie, dans le cas de Madagascar, que tous les moyens leur sont bons, pour empécher le retour au pouvoir d’un certain Marc Ravalomanana.
A posteriori, nous osons affirmer que si ce dernier n’avait pas pu quitter Iavoloha pour l’exil en mars 2009, il y aurait (au sens propre) laissé sa peau. Cela aurait en effet arrangé beaucoup de monde et un Etat en particulier. Et sa mort, comme celle du Colonel Ratsimandrava, aurait constitué une énigme de plus, à jamais élucidée. Ou alors, ses ennemis auraient prouvé « qu’il s’est suicidé » ?
En 2009, le PNUD a publié le classement de tous les Pays du Monde(4)selon leurs IDH 2007 respectifs… Madagascar y tient le 145ème rang sur 182 et appartient en 2007 aux Pays à IDH moyen. Sur les 25 Pays classés derniers (à IDH faible) 11 sont des ex-colonies françaises.
Nous refusons de croire que c’est là le fait du hasard ou d’un quelconque malédiction. Certes les dirigeants de ces Pays et leurs Peuples y ont certainement leur part de responsabilités. Mais à y regarder de près, les poids de l’esclavage et de la colonisation, relayés par les manÅ“uvres incessantes de ce qu’on appelle la Françafrique font que l’Afrique reste un continent noir, noir de violences, de misères, de pillages, de corruptions, d’élections forcées et truquées, de coups d’Etat, de génocides… et se trouvent reléguées au rang des pays immergents.
Pour s’en convaincre, il faut entendre le discours de M. Sarkozy, prononcé le 26 juillet 2007 à l’Université Cheick Anta Diop du Sénégal. Discours, édifiant s’il en est, et qui a soulevé l’indignation de nombreux intellectuels Africains (5). Il y a manié en effet, avec sa manière à la fois directe et insidieuse la basse flatterie et les contre-vérités, démontré sa méconnaissance de l’Histoire de l’Afrique Noire et ses Peuples. Pour mieux culpabiliser sans vergogne ces derniers et mieux édulcorer les responsabilités de la France coloniale passée et présente.
De la repentance, il n’a voulu rien entendre. Au contraire, c’est à peine s’il n’a pas exigé de la part de l’Afrique ingrate, le pardon à la France Eternelle, grand bâtisseur de ponts, de route, d’écoles, d’hôpitaux !
Qu’on ne se méprenne pas sur nos propos. Nous méme de formation française. Nous respectons le Peuple Français et la France, celle des Droits de l’Homme, celle qui a connu la souffrance et l’humiliation pendant l’Occupation nazie, celle qui lutte pour le rayonnement de sa langue et de sa culture à travers le Monde. Mais nous dénonçons et condamnons d’autant plus vigoureusement la politique menée par l’Autre France, sournoise et conquérante, qui veut imposer ses propres intéréts au détriment et au mépris de ceux des Autres.
Antananarivo, le 27 avril 2010
Adolphe E. RAKOTOMANGA
Président de l’Association Force de l’Education et de la Recherche (HFF/FER)
Maître de Conférence Université d’Antananarivo
————————————
1.Alors que ces Accords ont reçu la caution et le soutien des organisations internationales (ONU), continentales (Union Européenne, Union Africaine) et régionales (SADC)
2.Cf. Midi Madagasikara du 27 mai 2009, page 3
3.Cf. Les Nouvelles du 03 avril 2010, page 2, dans laquelle, se basant sur la version française sur la crise et son origine qu’il a lue sur le site web du MAE français et qui accable Marc Ravalomanana, Père Pedro écrit notamment que « Madagascar est en paix malgré quelques accrochages qui se sont produits ici et là »
4.Cf. Rapport mondial sur le Développement Humain 2009, publié par le PNUD (octobre 2009) (5) Cf. « L’Afrique répond à Sarkozy » Editions Philippe Rey, 2008. Å’uvre collective de 23 intellectuels Africains dont le Malgache Raharimanana. A lire également la série de 42 questions posées à la délégation de la HAT lors du « Dialogue Politique Union Européenne – Madagascar » tenu à Bruxelles en juillet 2009. On y constate à travers ce questionnaire que le monde du « ni vu, ni connu, je fais ce que je veux » est bien révolu
Valiny eo ambany
11. diloo
(
06/05/2010 01:49)
Compte-rendu d’audience de satanier:
1. Adolphe E. RAKOTOMANGA, Maître de Conférences à l’Université d’Antananarivo et
ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur a fait paraître dans le quotidien « Les
Nouvelles » daté du 28 avril 2010 (page 7) un article d’une demi page intitulé
« Réflexions » dans lequel il expose sa lecture des agissements de l’Etat français dans la
crise à Madagascar.
2. Dans l’après-midi du 29 avril 2010, la Secrétaire Particulière de l’Ambassadeur de France
lui a annoncé par téléphone que ce dernier voudrait s’entretenir avec lui à propos de
« son article très intéressant » paru dans Les Nouvelles.
3. Le vendredi 30 avril à 18h10, jour et heure du rendez-vous, l’entretien eut lieu dans le
bureau de Monsieur l’Ambassadeur en présence du 3ème Secrétaire d’Ambassade.
Monsieur l’Ambassadeur, d’emblée, a menacé de procès Adolphe E. RAKOTOMANGA
pour « diffamation et incitation à la haine » suite au contenu de son article. A. E.
RAKOTOMANGA s’en est défendu en lui expliquant que là n’est pas son intention mais
qu’il y a exposé son opinion d’universitaire et de citoyen et que d’ailleurs pour dissiper
tout malentendu, il avait pris la peine de préciser à l’avant dernier paragraphe de son
texte : « Qu’on ne se méprenne pas sur nos propos. Nous méme de formation
française. Nous respectons le Peuple Français et la France, celle des Droits de
l’Homme, celle qui a connu la souffrance et l’humiliation pendant l’Occupation
nazie, celle qui lutte pour le rayonnement de sa langue et de sa culture à travers le
Monde. »
4. Points principaux soulevés par Monsieur l’Ambassadeur
a) - « Dites-nous, allez dites-nous le nom de ce conseiller français mentionné dans
votre texte ! »
- Réponse : Leloup
- Leloup est malgache
- Il a donc la double nationalité.
b) - « Madagascar… prend l’allure d’un pays occupé » Occupé par qui ?
- Réponse : une fraction de son armée
- Mais ce ne sont pas des étrangers !
- Pour nous, ils se sont érigés en ennemis de fait.
c) Pourquoi n’avez-vous pas plutôt demandé un entretien avec moi comme l’ont
fait… (des noms ont été cités) au lieu d’écrire des mensonges et cette incitation à
la haine ?
Réponse : Parce que je n’ai pas la notoriété de ces gens-là et une telle démarche
aurait soulevé des supputations de la part des hommes politiques, de mes
collègues universitaires et de l’opinion publique en général. En effet, quand vous
vous entretenez avec quelqu’un tout le monde l’apprend après… et se pose des
questions.
d) - Vous savez, la France ne cherche qu’à aider Madagascar à sortir de la crise et
« la feuille de route », c’est une proposition commune de la France et de l’Afrique
du Sud !
- Si je peux me permettre de placer un petit conseil, Monsieur l’Ambassadeur,
vous qui étes arrivé à Madagascar récemment et ne connaissez donc pas assez la
mentalité et la culture malagasy : si vous voulez aider sincèrement notre Pays,
faites-le mais très clairement, sans aucune ambiguïté.
Apparemment, cette « passe d’armes » n’a pas plu à Monsieur l’Ambassadeur. En effet,
quand A. E. RAKOTOMANGA a précisé qu’il assure depuis 20 ans, à la Faculté des
Sciences, une formation de remise à niveau du français à des étudiants de cette Faculté,
il s’est exclamé en disant « je m’en fous de ce que vous faites à l’Université», ordonne à
son 3èmè secrétaire de reconduire A. E. RAKOTOMANGA. et refuse la main à lui tendue
par celui-ci.
L’entretien a duré 25 minutes.
:wink:
12. Noue
(
06/05/2010 19:42)
be dia be ny porofo kaaa !!! mbola hivoaka daholo ireo fa chaque chose a son temps ee!
