vive ra8 et tgv

1. ravalotgv ( 27/04/2009 20:20)
Marc Ravalomanana confond aisément la république et la monarchie :

* Ajustement de la Constitution malgache pour pouvoir, à coups d’ordonnances, diriger Madagascar comme son entreprise / Rééligible à vie / Introduction du concept de ’malgachité’ (2 pays : Madagascar + la Côte d’Ivoire ont instauré ces critères)

* Refus de mise en place de la Haute Cour de Justice : Inapplication d’une disposition constitutionnelle. Articles 113 à 117 de la Constitution de 1998. Articles 126 à 130 de la Constitution de 2007

Marc Ravalomanana confond liberté et oppression ;

* Médias harcelés, fermés, etc : correspondant de RFI expulsé, rédacteur en chef de l’express expulsé, interdiction d’émettre aux radios de l’opposition, journalistes arrétés et condamnés, directeur de publication condamné, etc...

* En 2008, RSF (Reporters Sans Frontières) a fait redescendre Madagascar au 94ème rang mondial dans son rapport annuel sur la liberté de la presse.

Marc Ravalomanana confond ses deniers et ceux de l’État ;

Achat d’un Boeing ’air force II’ pour un montant de 60 millions de dollars, sans consultation de l’assemblée, non budgétisé. Le FMI et la banque mondiale demande actuellement des explications au sujet de cet achat.70 % du budget de l’état malgache.

Marc Ravalomanana confond Madagascar et son groupe Tiko ;

"Article 43 de la Constitution : Les fonctions au service des institutions de l’État ne peuvent constituer une source d’enrichissement illicite ni un moyen de servir des intéréts privés."

En 7 ans la simple société Tiko est devenu un empire économique :

TIKO - TIKO OIL PRODUCTS - TIKO AGRI - TOAMASINAOIL PLANTS - IKO - TIA - TIKO FARM - FEED MILL - ALMA - MAGRO - MBS (Radio et TV) - MADA RADIO - RADIO FAHAZAVANA - Journaux LE QUOTIDIEN & NY VAOVAONTSIKA - IMPRIMERIES MBS & BLUE PRINT - TIKO GROUP BTP - CCM - MANA MADAGASCAR - HANGARS TIKO - TIKO AIR - Supermarchés SHOPRITE - HOTEL CARLTON - 40% HOTEL COLBERT - ex sociétés d’état : SOMACODIS, SINPA, SICE...etc...

En 2004, LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN titrait déjà : ’’ 18/12/2004 MADAGASCAR - Le groupe Tiko est bien loti : Le président Marc Ravalomanana est en train de mettre à profit son passage à la magistrature supréme pour consolider son empire commercial
novalian'i Oay ny 28/04/2009 05:20
2. Oay ( 28/04/2009 05:20)
La faute à Ravalomanana ozy ny HCC: io efa nokoziko teto fa najabakin'ny olona wa Ravalomanana nasainy nanao an'iny fanomezana fahefana feno ny miaramila iny, ny tanjona t@ izany d hanafoanana ny fanomezana ny fitondrana t@ prézidà ny Sénat izay TIM! mila mianatra wa rehefa tehanao politika ary raha sanatria tonga eo @ toerana noho ny anjara sy vintana d mila mahay mihaino ny teknisianina izay nianatra fa tsy manao lohamboto!

« Le Président de la République ayant transféré les pleins pouvoirs à un Directoire Militaire, contrairement aux dispositions constitutionnelles, les mesures prévues à l’article 52, alinéa 3 de la constitution ne peuvent plus étre mises en Å“uvre ». Telle a été la réponse de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) dans une décision n° 03-HCC/D2 du jeudi 23 avril 2009.

« Ainsi, le transfert des pleins pouvoirs du Président de la République Marc Ravalomanana à un organe non prévu par la Constitution s’oppose à l’application stricte des dispositions constitutionnelles et implique de fait l’entrée dans une période transitoire pour la gestion des affaires nationales ». Tel est le point de vue de la HCC traduit dans cette décision diffusée ce lundi 27 avril 2009.

La nécessité de la continuité de l’Etat, en vue de remédier dans l’immédiat à un vide institutionnel, appelle la mise en place de structures étatiques provisoires selon la HCC. Cette dernier affirme vouloir prendre en compte les réalités politiques suivantes. Le transfert unilatéral par le président de la République de l’exercice des pouvoirs qui lui sont dévolus par la Constitution, situation qui engendre de fait la vacance de la Présidence de la République.

Article 52
Dans des circonstances normales, au sens de l’article 52, alinéa 1er, de la Constitution, en cas de vacance de la Présidence de la République et avant de procéder à l’élection d’un nouveau président de la République, les fonctions de Chef de l’Etat sont provisoirement exercées par le Président du Sénat ou à défaut par le Gouvernement collégialement aux termes de l’article 52, alinéa 3, de la Constitution.

L’entrée dans une période de transition comporte comme effet le changement organique et formel de l’organisation de l’Etat. Néanmoins demeurent intangibles les principes fondamentaux de la République tel que celui de la séparation des pouvoirs ainsi que l’intégrité du territoire national, la forme républicaine de l’Etat et les valeurs culturelles propres à la nation.
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