tratra ny nafenina izany!!
1. bazylou
(
08/04/2009 16:58)
""Un ordre a été émis par le Procureur de la République pour perquisitionner le site de production laitière du Tiko à Sambaina suite à une rumeur persistance de l’existence de bois précieux sur les lieux. Et stupéfaction ! Des bois de rose, d’ébène et de palissandre semi-travaillés et rangés au milieu de bois de pin et bois ordinaires sont stockés dans trois grands hangars, à l’abri des regards. Le tout sans parler d’autres surprises !
Depuis quelques jours, le ministère de l’eEnvironnement, des Eaux et Forêts du nouveau ministre Mariot Rakotovao savait qu’une importante cargaison de bois de rose, selon les renseignements, a été stockée à l’intérieur de l’usine Tiko à Sambaina Manjakandriana. Depuis la crise, les riverains de la localité ont fait la remarque d’incessants va-et-vient de gros camions transportant du bois brut en entrant dans le site et venant de la capitale et semi-travaillés en sortant et prenant la route du Port de Tamatave. Rappelons d’abord que ce site créé en 1977, et nommé « Rova Tiko » (citadelle de Tiko) par Marc Ravalomanana était le premier centre de fabrication d’yaourt et de fromage et qui produisait ces produits jusqu’à ces dernières années. Inutilisé ensuite durant un certain moment, l’usine a été reconvertie en industrie de traitement de bois et selon certains recoupements, cela aurait commencé avec les bois de rose saisis en provenance d’Antalaha qui étaient parqués au Palais d’Ambohitsorohitra. Rappelons aussi qu’à ce moment-là, une mesure d’interdiction d’exportation des bois précieux a été prise par le ministère de tutelle mais apparemment, elle ne s’appliquerait pas aux cargaisons… présidentielles ! Et jusqu’à maintenant, l’usine tourne toujours.
Lors de la perquisition faite hier et dirigée par le Directeur de cabinet du ministère Razakamandranto Andriatsiresy, on a trouvé 3 hangars pleins de bois précieux qui sont tous semi-travaillés en planches et madriers : en tout 70 m3 dont 35 m3 de palissandre, 12 m3 de bois d’ébène, 13 m3 de bois de rose et 10 m3 de déchets de ces bois.
Exportation illicite
Evidemment, ils étaient bien cachés, derrière des bois de pins et bois ordinaires dans le premier hangar situé derrière une superbe villa vide. Le deuxième hangar est par contre difficile à trouver et les bois précieux ont été entourés de tas de déchets de bois si le troisième se trouve sur une hauteur, et de l’entrée, on n’y voit que du feu. Jusqu’ici, on n’a pas encore connaissance de la provenance de ces bois dont certains portent déjà la marque d’une saisie faite auparavant ! Ce qui pourrait vouloir dire qu’ils ont déjà fait l’objet d’une saisie régulière et se trouvent donc actuellement comme faisant partie des biens personnels de l’ancien Président de la République. Et toujours dans l’enceinte du site, les enquêteurs ont trouvé 3 camions semi-remorques, toujours bien cachés derrière le bâtiment d’accueil dont deux portent toujours des numéros avec la fameuse terminaison 77 et le dernier avec une immatriculation étrangère, un autre camion, sans plaque d’immatriculation, qui figurait parmi le lot octroyé par l’Allemagne pour l’Armée malgache et des remorques bien bâchés et containers soi-disant vides. Mais selon certaines informations, ces lots de bois précieux saisis ne constituent qu’une petite partie visible de l’iceberg puisque d’autres lots se trouvent sur différents sites, sans parler des pierres précieuses et d’une somme d’argent en liquide évaluée à plus de 100 milliards d’ariary aux mains des anciens barons et sous-fifres de l’ancien régime. En tout cas, le tout provient de la vente, plus exactement de l’exportation illicite des richesses de Madagascar."""
Jean Luc Rahaga ; Laverite.mg io
Depuis quelques jours, le ministère de l’eEnvironnement, des Eaux et Forêts du nouveau ministre Mariot Rakotovao savait qu’une importante cargaison de bois de rose, selon les renseignements, a été stockée à l’intérieur de l’usine Tiko à Sambaina Manjakandriana. Depuis la crise, les riverains de la localité ont fait la remarque d’incessants va-et-vient de gros camions transportant du bois brut en entrant dans le site et venant de la capitale et semi-travaillés en sortant et prenant la route du Port de Tamatave. Rappelons d’abord que ce site créé en 1977, et nommé « Rova Tiko » (citadelle de Tiko) par Marc Ravalomanana était le premier centre de fabrication d’yaourt et de fromage et qui produisait ces produits jusqu’à ces dernières années. Inutilisé ensuite durant un certain moment, l’usine a été reconvertie en industrie de traitement de bois et selon certains recoupements, cela aurait commencé avec les bois de rose saisis en provenance d’Antalaha qui étaient parqués au Palais d’Ambohitsorohitra. Rappelons aussi qu’à ce moment-là, une mesure d’interdiction d’exportation des bois précieux a été prise par le ministère de tutelle mais apparemment, elle ne s’appliquerait pas aux cargaisons… présidentielles ! Et jusqu’à maintenant, l’usine tourne toujours.
Lors de la perquisition faite hier et dirigée par le Directeur de cabinet du ministère Razakamandranto Andriatsiresy, on a trouvé 3 hangars pleins de bois précieux qui sont tous semi-travaillés en planches et madriers : en tout 70 m3 dont 35 m3 de palissandre, 12 m3 de bois d’ébène, 13 m3 de bois de rose et 10 m3 de déchets de ces bois.
Exportation illicite
Evidemment, ils étaient bien cachés, derrière des bois de pins et bois ordinaires dans le premier hangar situé derrière une superbe villa vide. Le deuxième hangar est par contre difficile à trouver et les bois précieux ont été entourés de tas de déchets de bois si le troisième se trouve sur une hauteur, et de l’entrée, on n’y voit que du feu. Jusqu’ici, on n’a pas encore connaissance de la provenance de ces bois dont certains portent déjà la marque d’une saisie faite auparavant ! Ce qui pourrait vouloir dire qu’ils ont déjà fait l’objet d’une saisie régulière et se trouvent donc actuellement comme faisant partie des biens personnels de l’ancien Président de la République. Et toujours dans l’enceinte du site, les enquêteurs ont trouvé 3 camions semi-remorques, toujours bien cachés derrière le bâtiment d’accueil dont deux portent toujours des numéros avec la fameuse terminaison 77 et le dernier avec une immatriculation étrangère, un autre camion, sans plaque d’immatriculation, qui figurait parmi le lot octroyé par l’Allemagne pour l’Armée malgache et des remorques bien bâchés et containers soi-disant vides. Mais selon certaines informations, ces lots de bois précieux saisis ne constituent qu’une petite partie visible de l’iceberg puisque d’autres lots se trouvent sur différents sites, sans parler des pierres précieuses et d’une somme d’argent en liquide évaluée à plus de 100 milliards d’ariary aux mains des anciens barons et sous-fifres de l’ancien régime. En tout cas, le tout provient de la vente, plus exactement de l’exportation illicite des richesses de Madagascar."""
Jean Luc Rahaga ; Laverite.mg io
novalian'i soanja ny 09/04/2009 06:23