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Hoy ny vaovao:
Financement des partis
L’État débloque une tranche
Chose promise, chose due. L’État débloque une tranche de la somme promise aux chefs de partis prêts pour la réforme politique. Soit un pactole de 10 millions d’ariary par parti.
Le processus de financement des partis est enclenché, du moins pour la période d'avant-adoption du texte sur les formations politiques. Le gouvernement a débloqué une partie des Ar 400 millions promis par le président Ravalomanana aux participants de la réunion du 17 décembre à Iavoloha.
«Nous avons reçu la somme d'Ar 2 millions mardi. C'est la première tranche du financement annoncé par le chef de l'État», a déclaré l'ancien sénateur Jean-Louis Rakotoamboa, président du parti Teza hier.
Après deux réunions des dirigeants ou représentants de partis, le gouvernement commence à décaisser le fonds annoncé pour soutenir la fusion des partis politiques. La somme d'argent devrait revenir aux partis, au nombre d'une quarantaine, présents à Iavoloha lors du premier rendez-vous que l'opposition a boudé.
Un haut responsable des partis bénéficiaires du fonds a confié que son parti a reçu de la présidence de la République l'argent en espèces. «Cet argent est destiné à la formation politique et son utilisation fera l'objet d'une comptabilisation en règle», a-t-il précisé.
Vitesse et précipitation
Mais pour une raison ou une autre, d'autres dirigeants de formations politiques se montrent discrets sur le sujet. «J'étais absent à la deuxième réunion, et je ne suis au courant de rien», a affirmé Roger Ralison, président du Parti républicain de Madagascar (PRM).
Andrianalijohn Andriamanampy dit Satrobory, président de l'AMF/3FM, soutient également qu'il n'a encore rien reçu. «En cette période de fête, il est normal que le raiamandreny distribue des bonbons et des biscuits. Mais pour l'instant, il n'est pas encore question de distribution des Ar 400 millions. Le déblocage de cette somme devrait recevoir, avant toute chose, l'aval de l'Assemblée nationale», a-t-il expliqué.
Les bénéficiaires de l'argent promettent l'utilisation à bon escient du fonds. «Celui-ci devrait permettre aux partis de consulter leur base en vue des fusions», a soutenu un dirigeant de parti proche du pouvoir.
Pour l'instant, aucun rapprochement concret n'a été officialisé, même si plusieurs partis affirment être sur le terrain pour sensibiliser leurs militants. «Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Il faut réfléchir ensemble sur le socle de la démocratie, à savoir la Constitution, le code électoral ainsi que le financement des partis. La question relative au projet de société viendra après», a soutenu Jean-Louis Rakotoamboa.
Un autre membre de l'état-major politique bénéficiaire du fonds poursuit que «le déblocage de la deuxième tranche dépend de l'avancement des travaux sur le terrain». Il évite pourtant de révéler un calendrier précis sur la question.
L'annonce de l'existence du fonds promis aux partis présents à Iavoloha avait provoqué une petite polémique. Roger Ralison soutient que cet argent constitue un «coup de pouce», tandis que Jean Lahiniriko, président du parti socialiste et démocratique pour l'unité de Madagascar (PSDUM) soupçonne une «combine» derrière l'opération.
Encadré
Une troisième réunion en vue
Une troisième réunion des dirigeants de formations politiques est prévue dans le processus d'élaboration du projet de loi sur les partis. «C'est le président de la République qui va la convoquer», a informé Olivier Rakotovazaha, une des personnes ressources du processus et secrétaire général du Mitolona ho an'ny Fandrosoan'i Madagasikara (MFM).
À l'heure actuelle, un comité technique est en train de synthétiser les propositions émises par les chefs de partis à Iavoloha, le 17 et le 21 décembre. Celui-ci devrait élaborer au cours de la troisième réunion un projet à soumettre aux dirigeants de partis.
L'avant-projet de loi devrait ensuite être étudié par le conseil des ministres. Le texte final passera enfin devant le Parlement. D'ailleurs, une session extraordinaire avait été évoquée pour son adoption.
Iloniaina Alain
Date : 30-12-2008
NOTSONGAIKO MANOKANA:
Andrianalijohn Andriamanampy dit Satrobory, président de l'AMF/3FM, soutient également qu'il n'a encore rien reçu. «En cette période de fête, il est normal que le raiamandreny distribue des bonbons et des biscuits. Mais pour l'instant, il n'est pas encore question de distribution des Ar 400 millions.
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