soratna ao amin'ny guiness des records izay mahavita be indrindra.
Behoririka. 23 vazaha "ramassés" par la Police !
15-06-2007 / 08:44
Les contrôles des étrangers se poursuivent un peu partout dans le pays, et surtout dans la Capitale
Behoririka, un des quartiers commerciaux d'Antananarivo
© DTS
Le service de la Surveillance du Territoire multiplie désormais, de jour comme de nuit, les contrôles de routine, notamment dans la Capitale. Ainsi, ils étaient 23 vazaha de près d'une demi-douzaine de nationalités diverses à avoir été "ramassés" par la police, après des opérations de contrôle. Ils étaient tous, d'une manière ou d'une autre, en situation irrégulière. Si les uns ne pouvaient pas présenter un passeport, les autres n'avaient plus de visa valide. Et certains étaient dépourvus de carte de résidence. Le tout s'est passé dans la matinée de jeudi, dans le quartier commerçant de Behoririka, où la police a mené une véritable opération de surveillance.
A la fin de la matinée, après vérification, 22 des personnes interpellées ont été relâchées, après qu'ils ont prouvé leur bonne foi pour la régularisation de leur situation. Seul un étranger d'origine comorienne, a été placé en garde à vue. C'est un immigré sans papier qui séjourne clandestinement depuis très longtemps.
Cosmopolite
Quant aux 22 autres, dont des Français, des Indiens, des Chinois, des Guinéens et des Comoriens, ils ont pu rejoindre leur foyer, après avoir été entendus dans les locaux du Service de Surveillance du Territoire, à Anosy. Il faut dire que la police ne badine pas dans la traque aux clandestins. Quant aux mesures d'expulsion des irréguliers, sans distinction de nationalité, elles se multiplient. Les noctambules auront sans doute remarqué, ces derniers temps, la présence des policiers dans des établissements fréquentés surtout par les étrangers.
Les mêmes opérations continuent même en plein jour. Cette disposition s'inscrit dans la réforme fondamentale de la sécurité annoncée par le ministre de la Sécurité Publique, le Contrôleur Général Désiré Rasolofomanana, durant sa dernière intervention à la Chambre Basse.
Universel
La mesure fait suite, sans nul doute, au meurtre de Jamal Khalifa Mohammed, l'un des "bailleurs de fonds" du réseau Al Qaïda à Sakaraha. Un "événement" qui nous a coûté la réputation d'avoir des "frontières passoires" dans la presse internationale. Auprès de la Police, l'on a appris que les opérations seront de plus en plus intensifiées. A propos des expulsions, "il y en a toutes les semaines", concède notre source, sans pour autant révéler des chiffres, secret professionnel oblige.
Cette réalité bien existante va jusqu'à confirmer que ce phénomène devient un problème universel. Ce ne sont plus uniquement les pays avancés qui attirent les clandestins. A chacun sa préférence...
Didi R.
©Midi Madagasikara
