La gloutonnerie du groupe TIKO SA ne connaît pas de limite
De sources bien informées, l’on apprend que le groupe appartenant à Marc Ravalomanana veut se lancer dans des activités touchant à l’hôtellerie de luxe. Dans ce dessein, il lui est nécessaire d’acquérir quelques terrains bien situés et suffisamment attractifs pour happer les chalands internationaux.
Tout irait dans le meilleur des mondes si ce n’est qu’une fois de plus, le Président malgache confond sciemment enrichissement personnel, et les pouvoirs conférés par des fonctions présidentielles.
À ce titre, les représentants de TIKO SA ne reculent devant aucune méthode d’intimidation, dont le panel va de la corruption pure et simple, jusqu’à la menace explicite et appuyée. Leurs interlocuteurs du service des domaines ne savent plus où donner de la tête et n’ont pas toujours les moyens et l’arsenal juridique nécessaires, pour répondre aux exigences des émissaires du groupe.
À titre d’exemple, on peut citer la tentative actuelle du groupe TIKO SA de s’emparer d’un domaine d’une grande valeur, dénommé « ORANGEA », situé dans les environs de Diego Suarez. L’endroit est effectivement bien situé (voir photos ci-dessous), mais il se trouve que ce domaine appartient à l’armée, et en tant que tel, il ne peut-être cédé à qui que ce soit, combien même il s’agirait du groupe TIKO SA.
Pourtant Marc Ravalomanana n’a pas lésiné sur les moyens engagés, notamment sur le plan politique en intégrant dans son régime deux natifs du Nord. C’est là la meilleure façon de conclure des affaires par de petits arrangements avec retour d’ascenseur en cas de finalisation. Dans le même genre, le Chef de région de DIANA a également été choisit parmi les hommes les plus proches et les plus fidèles du Président actuel. Par ailleurs, on ne sait pas s’il existe une relation de cause à effet, mais le Maire d’Antsiranana a également été suspendu dans des conditions aussi troubles que celles de ses confrères en froid avec le régime.
Toujours est-il que les coïncidences sont nombreuses dans cette affaire et la pression exercée par le Président de la République commence à affecter sérieusement les autres opérateurs opérant dans le même secteur que celui convoité par le groupe TIKO SA. C’est le cas pour le propriétaire d’un grand établissement de la région qui a requis l’anonymat et qui se trouve être aujourd’hui dans la ligne de mire directe du groupe TIKO SA, donc de Marc Ravalomanana.
Hélas pour les Malgaches, le groupe TIKO SA n’en n’est pas à sa première tentative, et nous développerons ici d’autres cas similaires, où la terre des ancêtres est bradée pour le compte de l’entreprise présidentielle et pire pour les autochtones, à des étrangers triés sur le volet et bien évidemment de connivence avec les plus hauts représentants du régime actuel.
En attendant, on peut rappeler à Marc Ravalomanana la teneur de l’article 43 de la Constitution qui stipule ce qui suit : Les fonctions au service des institutions de l'État ne peuvent constituer une source d'enrichissement illicite ni un moyen de servir des intérêts privés.
:-*:-* hoy mopera ravakolahy
