Fanambarana sy
1. jefra
(
31/03/2007 10:50)
Entérinant les deux déclarations, d’une part, du Conseil Permanent des Evêques de Madagascar, du 23 février 2007, et d’autre part, du Conseil Episcopal Justice et Paix, du 19 mars 2007,
Nous, Président de la CEM et Président de la Commission Episcopale Justice et Paix, présentons les réflexions qui suivent :
1 – L’Eglise catholique ni les Evêques n’ont pas de consignes électorales à donner aux chrétiens, aussi sont-ils complètement libres de choisir entre le Oui et le Non, d’après leur conscience
2 – Nous approuvons entièrement et réaffirmons tout ce qui a été consigné dans les deux déclarations citées ci-dessus , que l’on peut résumer ainsi :
a – Le laps de temps préalable aux élections s’avère trop court pour permettre les explications nécessaires aux électeurs
b – Il faudrait expliciter davantage le respect des droits de l’homme concernant le choix idéologique et religieux, condition de la démocratie authentique dont fait partie la laïcité de l’Etat, garantie de la lutte contre l’oppression et la ségrégation.
3 – Le peu de gens qui ont pu étudier la constitution projetée ont tous trouvé des critiques à formuler sans possibilité de livrer leurs opinions ou d’en discuter. On peut citer les questions suivantes :
-le pouvoir exorbitant accordé au Président de la République (cf. art 60 78, 100,156)
-le pouvoir symbolique laissé aux deux chambres du parlement (art ; 67 et 77, 70 et 72)
-les mesures tatillonnes concernant la candidature à la Présidence de la République (art.46)
4 – On a besoin de l’opinion de la majorité, plus particulièrement des juristes pour comprendre dans les détails ce nouveau projet de Constitution ; bien peu sont ceux qui en saisissent l’essentiel. Tout le monde n’est pas sensé regarder la télévision, écouter la radio ou trouver des journaux à lire dans ces bleds perdus.
5 – Personne n’ignore les méfaits des cyclones successifs de ces derniers temps, causant de graves ennuis à la population jusqu'à maintenant. Tout le monde est au courant des inondations et des routes coupées empêchant tout déplacement, aussi nous estimons qu’il est mal indiqué de procéder en ce moment précis à l’actualisation d’une affaire aussi importante que le référendum.
Par tout ce qui est dit ici nous voulons simplement rappeler et confirmer ce que le Conseil Permanent de la Conférence Episcopale de Madagascar a affirmé dans son message à l’Eglise et à la nation, en date du 23 février 2007.
Mgr Fulgence Rabemahafaly Archevêque de Fianarantsoa Président de la CEM
Mgr Raymond Razakarivony Evêque de Miarinarivo Président de Justice et Paix
Nous, Président de la CEM et Président de la Commission Episcopale Justice et Paix, présentons les réflexions qui suivent :
1 – L’Eglise catholique ni les Evêques n’ont pas de consignes électorales à donner aux chrétiens, aussi sont-ils complètement libres de choisir entre le Oui et le Non, d’après leur conscience
2 – Nous approuvons entièrement et réaffirmons tout ce qui a été consigné dans les deux déclarations citées ci-dessus , que l’on peut résumer ainsi :
a – Le laps de temps préalable aux élections s’avère trop court pour permettre les explications nécessaires aux électeurs
b – Il faudrait expliciter davantage le respect des droits de l’homme concernant le choix idéologique et religieux, condition de la démocratie authentique dont fait partie la laïcité de l’Etat, garantie de la lutte contre l’oppression et la ségrégation.
3 – Le peu de gens qui ont pu étudier la constitution projetée ont tous trouvé des critiques à formuler sans possibilité de livrer leurs opinions ou d’en discuter. On peut citer les questions suivantes :
-le pouvoir exorbitant accordé au Président de la République (cf. art 60 78, 100,156)
-le pouvoir symbolique laissé aux deux chambres du parlement (art ; 67 et 77, 70 et 72)
-les mesures tatillonnes concernant la candidature à la Présidence de la République (art.46)
4 – On a besoin de l’opinion de la majorité, plus particulièrement des juristes pour comprendre dans les détails ce nouveau projet de Constitution ; bien peu sont ceux qui en saisissent l’essentiel. Tout le monde n’est pas sensé regarder la télévision, écouter la radio ou trouver des journaux à lire dans ces bleds perdus.
5 – Personne n’ignore les méfaits des cyclones successifs de ces derniers temps, causant de graves ennuis à la population jusqu'à maintenant. Tout le monde est au courant des inondations et des routes coupées empêchant tout déplacement, aussi nous estimons qu’il est mal indiqué de procéder en ce moment précis à l’actualisation d’une affaire aussi importante que le référendum.
Par tout ce qui est dit ici nous voulons simplement rappeler et confirmer ce que le Conseil Permanent de la Conférence Episcopale de Madagascar a affirmé dans son message à l’Eglise et à la nation, en date du 23 février 2007.
Mgr Fulgence Rabemahafaly Archevêque de Fianarantsoa Président de la CEM
Mgr Raymond Razakarivony Evêque de Miarinarivo Président de Justice et Paix
novalian'i Fiffi ny 10/04/2007 07:32
3. zandikely
(
05/04/2007 12:20)
Fahitako azy dia milaza zavatra marina izy ireo amin'io déclaration io dia zavatra roa izay tsy noheverin'ny mpitondra:
1- Date 04 Avril: fotoanan'ny Cyclone
2-Ny votoatin'ilay lalam-panorenana tsy dia fantatrin'ny ankamaroan'ny olona.
1- Date 04 Avril: fotoanan'ny Cyclone
2-Ny votoatin'ilay lalam-panorenana tsy dia fantatrin'ny ankamaroan'ny olona.