Le juge Garzon veut poursuivre Bush pour la guerre en Irak
1. jefra
(
20/03/2007 13:44)
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MADRID (Reuters) - Le juge espagnol Baltasar Garzon, qui avait cherché à faire juger Augusto Pinochet, estime qu'il est temps que le président américain George Bush et ses alliés soient traduits devant un tribunal pour répondre du conflit irakien.
Dans une tribune publiée mardi à l'occasion du quatrième anniversaire de l'invasion du pays par les Etats-Unis et leurs alliés, le juge Garzon affirme que le conflit irakien a été "l'un des épisodes les plus sordides et les plus injustifiables de l'histoire récente de l'humanité".
"Nous devrions étudier plus attentivement l'éventuelle responsabilité pénale des personnes qui sont, ou qui ont été, responsables de cette guerre et voir s'il existe suffisamment de preuves pour qu'elles en répondent", écrit le magistrat dans le quotidien El Pais.
"Les 650.000 morts légitiment à eux seuls l'ouverture de cette enquête et de cette instruction le plus rapidement possible", estime-t-il.
Le magistrat, qui s'est rendu célèbre en demandant l'extradition de l'ancien dictateur chilien afin qu'il soit jugé pour crimes contre l'humanité, est particulièrement critique à l'égard de l'ancien gouvernement espagnol, qui fut l'un des principaux alliés de Bush.
AZNAR VISE
"Ceux qui ont été aux côtés du président américain portent tout autant, sinon plus de responsabilités que lui car, en dépit de leurs doutes et des informations partiales (dont ils disposaient), ils se sont eux-mêmes jetés dans les bras de l'agresseur pour perpétrer cet acte ignoble de mort et de destruction qui continue encore aujourd'hui", accuse Garzon.
En février, José Maria Aznar, l'ancien président du gouvernement espagnol, a reconnu qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive en Irak, l'argument avancé par Bush et ses alliés pour déclencher le conflit et il a concédé qu'il aurait dû "être plus clairvoyant pour le savoir plus tôt".
Selon Garzon, si Aznar "n'était pas au courant, il faudrait lui demander pourquoi il n'a pas agi avec prudence, en accordant une plus grande marge de manoeuvre aux inspecteurs des Nations unies au lieu de faire l'exact opposé dans une soumission et une fidélité totales au président Bush".
Garzon, qui a pris une année sabbatique l'an dernier pour étudier le terrorisme international, estime que la guerre en Irak a encouragé le terrorisme.
"D'une certaine façon, et sans que nous en ayons conscience, nous avons aidé et nous aidons encore le monstre à grandir encore et encore et à devenir chaque minute plus fort de telle façon qu'il est probablement devenu invincible", écrit-il.
MADRID (Reuters) - Le juge espagnol Baltasar Garzon, qui avait cherché à faire juger Augusto Pinochet, estime qu'il est temps que le président américain George Bush et ses alliés soient traduits devant un tribunal pour répondre du conflit irakien.
Dans une tribune publiée mardi à l'occasion du quatrième anniversaire de l'invasion du pays par les Etats-Unis et leurs alliés, le juge Garzon affirme que le conflit irakien a été "l'un des épisodes les plus sordides et les plus injustifiables de l'histoire récente de l'humanité".
"Nous devrions étudier plus attentivement l'éventuelle responsabilité pénale des personnes qui sont, ou qui ont été, responsables de cette guerre et voir s'il existe suffisamment de preuves pour qu'elles en répondent", écrit le magistrat dans le quotidien El Pais.
"Les 650.000 morts légitiment à eux seuls l'ouverture de cette enquête et de cette instruction le plus rapidement possible", estime-t-il.
Le magistrat, qui s'est rendu célèbre en demandant l'extradition de l'ancien dictateur chilien afin qu'il soit jugé pour crimes contre l'humanité, est particulièrement critique à l'égard de l'ancien gouvernement espagnol, qui fut l'un des principaux alliés de Bush.
AZNAR VISE
"Ceux qui ont été aux côtés du président américain portent tout autant, sinon plus de responsabilités que lui car, en dépit de leurs doutes et des informations partiales (dont ils disposaient), ils se sont eux-mêmes jetés dans les bras de l'agresseur pour perpétrer cet acte ignoble de mort et de destruction qui continue encore aujourd'hui", accuse Garzon.
En février, José Maria Aznar, l'ancien président du gouvernement espagnol, a reconnu qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive en Irak, l'argument avancé par Bush et ses alliés pour déclencher le conflit et il a concédé qu'il aurait dû "être plus clairvoyant pour le savoir plus tôt".
Selon Garzon, si Aznar "n'était pas au courant, il faudrait lui demander pourquoi il n'a pas agi avec prudence, en accordant une plus grande marge de manoeuvre aux inspecteurs des Nations unies au lieu de faire l'exact opposé dans une soumission et une fidélité totales au président Bush".
Garzon, qui a pris une année sabbatique l'an dernier pour étudier le terrorisme international, estime que la guerre en Irak a encouragé le terrorisme.
"D'une certaine façon, et sans que nous en ayons conscience, nous avons aidé et nous aidons encore le monstre à grandir encore et encore et à devenir chaque minute plus fort de telle façon qu'il est probablement devenu invincible", écrit-il.
novalian'i cutie ny 20/03/2007 19:47
2. kelly13
(
20/03/2007 13:46)
jefra ooo azonao fintinina v azafdy ooo!!! no zapper-ko fa lava lôtsa :oops: