Vive réaction d'« Education sans frontières »

1. Fiffi ( 30/12/2006 09:02)

Tena hialan-tsiny re Tompoko fa tsy voadika @ teny Malagasy.

Une malgache est victime d'une expulsion après « une parodie de justice » devant un tribunal administratif, laissant sa fille née en France toute seule, et ce malgré les demandes de régularisation de la situation de la mère de la part, notamment de l'association « Education sans frontières » au nom du droit de la fille de vivre avec ses parents.


L’Ong « Education Sans Frontières » de France a publié, le 26 décembre dernier, une plaidoirie en faveur de R. Mélanie, une femme de nationalité malgache qui a été expulsée vers Madagascar le soir du mardi 26 décembre 2006 via Roissy. Embarquée de force dans un avion d’Air Austral à 19h45, cette jeune mère de 30 ans était obligée de se séparer de sa petite fille R. Winnie qui est actuellement en scolarité à l’école maternelle 53 bis, rue Max Dormoy à Paris dans le 18e arrondissement. Née en France et âgée de 3 ans et demi cette petite fille d’origine malgache vivait seule depuis l’expulsion de sa mère et pleure pour sa maman, selon le communiqué de l’Ong « Education Sans Frontières ». En tout cas, cette Ong demande le retour de la mère et la régularisation de sa situation au nom du droit de Winnie de vivre avec ses parents.
L’absence de sa maman
« Malgré les nombreux appels téléphoniques, e-mails, fax, etc…, adressés par des élus, par son comité de soutien et de simples citoyens, demandant aux autorités administratives de libérer Mélanie, celle-ci a passé Noël au centre de rétention, pendant que Winnie désespérait de l'absence de sa maman » lit-on dans cette missive adressée à Monsieur le Ministre de l’Intérieur français.
Rappel des faits : Sans papier, Mélanie a été arrêtée par la police de l’air et des frontières à Charleville-Mézières le 13 décembre 2006, alors qu’elle rentrait de Belgique, où elle souhaitait s’établir, et venait chercher sa fille.
Parodie de justice
La préfète des Ardennes, a délivré un arrêté préfectoral reconduisant la jeune mère à la frontière (APRF). Après une audience devant le tribunal administratif de Charlons en Champagne, on demandait l’annulation de l’arrêt préfectoral en question. Là où « Education Sans Frontières » parle d’une parodie d’audience. « Parodie de justice, en effet : l'avocat commis d'office n'a pas rencontré sa cliente avant l'audience, n'a présenté aucun des documents que le comité de soutien de Mélanie lui avait adressés et n'a pas ouvert la bouche durant l'audience. Mélanie a dû se défendre seule, sous l'œil goguenard d'une magistrate qui tournait en dérision les arguments de la jeune femme... » indique le communiqué. En marge de cette plaidoirie, les auteurs du communiqué n’ont pas pu s’empêcher de faire un rapprochement du fait avec l’actuelle ambiance préélectorale en France dans laquelle Nicolas Sarkozy figure comme un des candidats favoris pour la prochaine présidentielle française.
Adrien R.Madagascar Tribune


répondu par Fiffi le 31/12/2006 09:08
2. lapino ( 30/12/2006 10:08)
pfffffffff
3. colar ( 30/12/2006 14:45)
mba hijereo grande ile ry fiffi a, ny hafa efa hita daol,misaotra e
4. Fiffi ( 31/12/2006 09:08)
colar: ka ny namana xxx no mpandefa sy manana an'io fa zah mitovy @ nao hiany ! miandry ireo namana hamoaka koh !
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