La Gazette 15/12

1. simplex ( 15/12/2006 13:18)

avoay i xxx :°)
novalian'i colar ny 17/12/2006 19:10
2. nikopol ( 15/12/2006 13:32)
x

io fa tafavoaka ny iray :lol:
3. Bariry ( 15/12/2006 14:46)
x njay ny faha roa!:D
4. jentilisa ( 15/12/2006 16:04)
x io ny fahatelo o! aleo rangahy izy tsy ho fantatra fa manjary tadiavin'ny lagazety a! aleo amin'izao!
5. colar ( 15/12/2006 17:57)
aza mananihany ange ry zalahy azafady fa za ange nangataka an io la gazette io e,any am dinika zaridaina mananihany e,tsssssssssssssssss
AZAFADY RA XXX MBA ANDEFASO LA GAZETTE A
aza mirahara zay mananihany any e
6. felanawil ( 15/12/2006 20:36)
avoay ny pams e:-D
7. simplex ( 15/12/2006 21:01)
annonce serieux nge ity ry zalah e :@
tsy ampy ny vaovao version hafa androany :P

xxx,
tsy ato izy :-P:-D:-D
8. xxx ( 16/12/2006 00:03)
Patrick Ramiaramanana : Limogé !

Patrick Ramiaramanana n'est plus maire de la ville d'Antananarivo.
Des sources concordantes sont formelles à ce sujet, en révélant la dissolution du bureau exécutif de la mairie de la capitale qui aboutirait au limogeage de M. Ramiaramanana, élu il y a trois ans de cela.

A l'exception du maire, le bureau exécutif a, en effet, décidé de déposer une démission collective... Hier après-midi, on a essayé en vain de connaître les raisons de cet acte. Tout juste si certains se posent des questions sur la ou les causes et surtout l'opportunité de la décision au moment où le maire d'Antananarivo s'apprête à rallier Paris où son homologue parisien, Bertrand Delanoë, l'attend pour discuter d'une éventuelle assistance pour la réalisation du projet de création du tramway dans la capitale malgache.

Auprès de la mairie, mais aussi dans les milieux politiques et économiques, on exprime surtout la surprise en évoquant la " victoire annoncée de Marc Ravalomanana " dont Patrick Ramiaramanana était souvent considéré comme son dauphin. On est d'autant plus surpris que la dissolution d'un exécutif municipal contrôlé par la majorité présidentielle (TIM), se saborde ainsi. Elle doit être motivée par une faute grave reconnue par les membres de l'exécutif eux-mêmes ou constatée par le ministère de tutelle.

Jamais, dans l'histoire de la République malgache, surtout dans sa troisième version, on n'a, en tout cas, vécu une démission collective du bureau exécutif d'une mairie. Dans le cas d'espèce, soit le maire a fait preuve de dictature ou/et de tous autres actes, jugés contraires aux intérêts de la cité.

Mais ce serait le président de la République lui-même qui aurait décidé de limoger Patrick Ramiaramanana. La démission collective du bureau exécutif sera entérinée par le conseil municipal lequel normalement destituerait alors le maire. Cette faculté relève du seul conseil municipal avec la précision que le maire est, en cas de destitution, remplacé par son adjoint.

Le procédé de limogeage de Patrick Ramiaramanana, qui n'est pas le premier du régime Ravalomanana ni de la République malgache en général, intéresse cependant peu les Tananariviens. Toutefois, beaucoup aimeraient savoir les raisons de ce limogeage.

La curiosité est d'autant plus grande que M. Ramiaramanana était depuis toujours considéré comme le chouchou du chef de l'Etat. Ayant fait ses études supérieures en Allemagne, cet ingénieur en agro-alimentaire a rejoint Tiko. Il s'est fait surtout remarquer en 2000, en protégeant la marque Olympiko d'Andranomanelatra, quand le groupe Tiko a été en litige avec le propriétaire du site de passage de l'eau de source qu'est le transporteur Doda.

Homme de confiance de Marc Ravalomanana, ce dernier le place à la tête de "sa" mairie d'Antananarivo, en 2002, mais aussi en tant que président du conseil d'administration de la Jirama.

On sait aujourd'hui le gouffre dans lequel est plongé la Jirama. Dans le fameux dossier des " réquisitions ", établi par l'Inspection générale de l'Etat, on fait, par exemple, état de l'utilisation des 55 milliards Fmg dont aucun justificatif n'est établi. Dans le même secteur, on avait également reproché à tort au premier DG de Layhmeyer d'avoir évoqué ce montant, alors que celui-ci n'avait ni plus moins fait que développer un nouveau modèle de gestion plus transparent et plus efficace. L'actualité lui donne raison.

Enfin, mêmes les adversaires de M. Ramiaramanana seront surpris de son limogeage d'autant qu'il s'est fait élire 10ème maire du monde... En réalité, le classement établi par l'association "Maires du Monde", dont le vote se fait par Internet aurait froissé le président Ravalomanana qui n'a pas, à l'époque où il était l'édile de la capitale, obtenu la même distinction. A tort ou à raison, des observateurs font d'ailleurs remarquer que durant ses dernières descentes dans les bas quartiers, l'ancien maire devenu chef d'Etat n'était pas accompagné par son successeur. Pis, M. Ravalomanana a usé de ses prérogatives pour condamner l'insalubrité d'Antananarivo. Sa ville. Avant d'être celle de Ramiaramanana.

Sa
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EDITORIAL

Un silence éloquent : Doit-on dire que c’est, en quelque sorte, le silence des agneaux ?
Jusqu’à maintenant, en effet, Herizo Razafimahaleo et Norbert Ratsirahonana, largement distancés par le président sortant, n’ont émis le moindre commentaire sur l’issue de l’élection du 3 décembre. De la part de deux hommes, qui se trouvent pourtant être parmi les plus actifs durant la campagne et les plus en vue de la classe politique, un tel silence étonne et intrigue. Sans vouloir frustrer quiconque, soulignons que, ailleurs, les candidats battus, lors d’un scrutin présidentiel, félicitent publiquement le vainqueur ou dénoncent le déroulement du vote… Rien de cela ne s’est produit concernant précisément MM. Razafimahaleo et Ratsirahonana.

Leur mutisme est, dans une certaine mesure, compréhensible. Pensant, en effet, obtenir un score plus qu’honorable, Herizo Razafimahaleo et Norbert Ratsirahonana ont mal digéré le fait que l’électorat leur ait tourné le dos. Avec et malgré les gros moyens dont disposait Marc Ravalomanana, ils croyaient, dur comme fer, mettre celui-ci en difficulté.

Mais MM. Razafimahaleo et Ratsirahonana n’ont été, respectivement, crédités que de 9,05% et 4,20%. Les arguments bien élaborés, notamment économiques, avancés par ces deux chefs de parti auraient dû (normalement) inciter les Malgaches à voter autrement, cependant ces derniers ont préféré la continuité…

La déception est donc grande pour le fondateur du Leader-Fanilo et celui de l’AVI. Ils regrettent sûrement que la population ait été peu réceptive aux solutions qu’ils ont déployées avant et pendant la propagande, censées régler tous nos problèmes politiques, économiques et sociaux. En réalité, seuls, apparemment, les électeurs membres de l’intelligentsia et de la classe moyenne ont massivement voté en leur faveur ; deux catégories qui ont été « négligées » durant le premier mandat de Marc Ravalomanana.

En fait, d’un côté, les intellectuels sont snobés par ce régime ; comment d’ailleurs ne pas être frustré quand on constate que le chef de l’Etat est entouré de plusieurs conseillers occidentaux et que de grandes entreprises publiques sont dirigées par des étrangers, à l’image d’Air Madagascar et de la Jirama. De l’autre, les membres de la profession libérale, les fonctionnaires, les cadres et salariés du secteur privé, qui sont la principale cheville ouvrière du développement, ont vu leur pouvoir d’achat et leurs conditions de vie nettement baisser depuis 2002, à cause de la mauvaise conjoncture économique et de l’incohérence de la politique mise en œuvre par le gouvernement. Quoi qu’il en soit, la crainte, celle d’avoir à subir les conséquences de cette « continuité », qu’une majorité de Malgaches ont voulu à travers leur vote le 3 décembre, habite aujourd’hui beaucoup de nos concitoyens.

Dans tous les cas, MM. Razafimahaleo et Ratsirahonana, se gardent, pour l’instant, de commenter le choix des électeurs ni les éventuelles « irrégularités » lors du scrutin. Contrairement à Jean Lahiniriko, Roland Ratsiraka, Ferdinand Razakarimanana et les autres, ils s’abstiennent, au risque d’être taxés de complices avec le président-candidat, de hurler avec les loups…

Franck Raharison
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A quelques jours des fêtes : La chasse aux activistes se poursuit

Le pasteur Daniel Rajakoba devrait se préparer : il y a de fortes chances qu’il fera aussi l’objet de perquisition sur ordre du gouvernement.
Dans une de ses nombreuses déclarations, qui sont en train de se concrétiser, le Premier ministre n’a-t-il pas dit que la loi sera appliquée au putschiste général Randrianafidisoa, mais aussi à tous ses amis ? Le pasteur-candidat et sept autres camarades à l’élection présidentielle, ont, le 21 novembre dernier, exprimé publiquement leur soutien au général Fidy. A part M. Rakajoba, le fils d’un autre pasteur qu’est Richard Andriamanjato, Monja Roindefo, Manandafy Rakotonirina, Elia Ravelomanantsoa, Pety Rakotoniaina, Ferdinand Razakarimanana et Philippe Tsiranana ont tous refusé de condamner officiellement le comportement, l’attitude du général Fidy, que le gouvernement qualifie de tentative de coup d’Etat.

Pour M. Rajakoba, le comble serait que la perquisition de son domicile intervienne le 25 novembre, une des dates les plus importantes de la religion chrétienne. A voir pourtant la démarche adoptée par les éléments des forces de l’ordre, il se pourrait qu’effectivement, le pasteur Rajakoba figure dernier de la liste des candidats à faire l’objet de perquisition.

En effet, le gouvernement a d’abord concentré ses efforts sur les activistes alliés au général Fidy. Le premier à subir la mesure est le président de l’association des réservistes pacificateurs, Lemiasa Marson. Celui-ci n’est pas d’ailleurs à sa première arrestation. Il a déjà été appréhendé, lors des revendications des anciens réservistes qui réclamaient le versement de leurs primes. Et depuis une semaine, il est en garde à vue à Fiadanana après que les forces de l’ordre ont trouvé chez lui des tracts peu favorables au régime.

Après, ce fut le tour de l’ancien président Albert Zafy qui, tout en continuant d’avoir une certaine aura sur une certaine frange de la population, n’a cessé d’exprimer sa non-reconnaissance de Marc Ravalomanana en tant que chef de l’Etat malgache. Puis, Alain Ramaroson dont le verbe n’a jamais été tendre envers le régime. Le même sentiment aurait été porté contre le général Ferdinand Razakarimanana qui a subi le même sort. Et après le cadre MFM, Jacques Aimé Raharinirina, qui a été enquêté, samedi, avant d’être relâché. Beza Seramila, une des grosses pontes du MFM qui ont décidé de soutenir Pety Rakotoniaina, a été également, hier, auditionné à la gendarmerie de Fiadanana (voir encadré).

Demain, il ne serait pas étonnant si les riverains d’Ampefiloha verraient des hommes en cagoule perquisitionner l’appartement de Manandafy Rakotonirina. Le dauphin de ce dernier et ancien ministre de Marc Ravalomanana, Olivier Rakotovazaha, pourrait aussi recevoir la visite de ces cagoulés que le pouvoir utilise pour régler ce drôle de match entre les pro et les anti-Ravalomanana, plus précisément entre les différents clans qui ont composé, en 2001, le comité de soutien de Marc Ravalomanana (KMMR)

Novice en matière politique et surtout sur le plan de mobilisation des foules, Marc Ravalomanana et surtout le TIM s’étaient appuyés principalement sur le MFM de Manandafy Rakotonirina pour organiser la contestation des résultats promulgués par le régime Ratsiraka et faire pression dans la rue pour légaliser la victoire au premier tour. La constitution des comités de soutien au choix populaire (KMSB) dans chaque collectivité, était alors une trouvaille du MFM, les sons de cloches en cas d’alerte, et l’institution des contrôles par les comités de vigilance à chaque coin de rue, étaient aussi savamment organisés par ce parti de Manandafy.

Depuis, une partie des militants du parti ont déserté pour suivre l’ancien cadre Jean Théodore Ranjivason qui a préféré rejoindre le TIM. Pour garder son portefeuille ministériel, dit-on. Vrai ou faux, le fait est que ce ministre aurait sa propre «milice» avec les jeunes patriotes qui ont d’ailleurs violemment réprimé le meeting des anciens membres du KMMR en 2004 devant le stade de Mahamasina.

Par ailleurs, le MFM a subi un schisme avec la création de l’association Tambatra par l’enfant terrible du parti qu’est Pety Rakotoniaina. Mais au rythme où vont les choses, la cohésion a de fortes chances de se réaliser de nouveau.

En tout état de cause, le régime en place semble vraiment craindre des agitations pour s’en prendre d’abord aux « professionnels » en la matière et continuer à la fois de poursuivre une attitude on ne peut plus agressive tout en prônant la trêve pendant les fêtes de fin d’année.

Que Daniel Rajakoba et consorts figurent ou non dans le dernier tableau de la liste des personnes à perquisitionner, le double langage du régime n’est pas pour cultiver une ambiance de joie, de gaieté. A défaut de vraies festivités fortement handicapées par la pauvreté dans les foyers, l’Etat veut-il vraiment qu’on fasse la fête ?

Sa
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Lemiasa Marson, président des Réservistes: Arrêté de nouveau

Lemiasa Marson, le fondateur de l'Arepam, l'association des réservistes pacificateurs de Madagascar, a été de nouveau arrêté jeudi dernier.
A la suite d’une perquisition de son domicile à Maroroha, Tsimbazaza. Faisant partie des 15 personnes qui ont fait l’objet d’une fouille en règle des forces de l’ordre, ces derniers ont trouvé chez cet ancien réserviste, divers tracts dénonçant les méfaits du régime. Il est donc retenu à la brigade des recherches à Fiadanana depuis une semaine.

Lors de notre passage sur les lieux, aucun responsable n’a voulu nous donner de plus amples informations. C’est tout juste si un officier nous a déclaré qu’il a été arrêté pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.
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Qui est Beza Seramila ?

Une autre personnalité, dont le domicile, sis à Ankadivato, a été perquisitionné par le régime, est Beza Seramila, directeur de campagne du candidat Pety Rakotoniaina (président national de Tambatra).
Ce n’est pas un inconnu dans le microcosme politique. Professeur d’anglais et originaire de la région Sava, Beza Seramila figure parmi les fondateurs du MFM de Manandafy Rakotonirina, en décembre 1972. Il demeure fidèle à ce parti qui a appuyé la révolution socialiste de Didier Ratsiraka avant de tourner le dos à l’amiral pour choisir la voie du libéralisme économique.

Doté d’une capacité de négociation et de décision, l’homme n’a pourtant jamais présenté le MFM dans les rouages de l’Etat, comme Mahatsanga Michel (ancien CSR du temps de Ratsiraka) et l’actuel ministre Ranjivason Jean Théodore ainsi que feu Germain Rakotonirainy (ministres du gouvernement Ratsirahonana). Après le virage du MFM au libéralisme, Beza Seramila est entré dans le monde des affaires et dispose d’un carnet d’adresses d’investisseurs étrangers.

Lors de la crise post-électorale de 2002, M. Seramila s’est converti en « homme de guerre » en vue de pacifier le Nord de l’île, dont il est originaire. C’est à ce moment qu’il a connu le général Andrianafidisoa.

Dans la première équipe du gouvernement Jacques Sylla en février 2002, Beza Seramila faisant partie du cabinet du ministre Olivier Rakotovazaha. Après un certain flottement, il fut nommé conseiller du ministre de l’Industrialisation et du Développement du secteur privé, Olivier Sahobisoa Andrianarisoa. Depuis le limogeage de ce dernier du gouvernement en octobre 2005, Beza Seramila revient, s’est fait discret. Mais, contre toute attente, il a rejoint le camp de Tambatra de Pety Rakotoniaina, « pour respecter la parole donnée, (…) et soutenir la nouvelle génération qui émerge ». Un choix que certains de ses collègues, comme Mahatsanga Michel et Ralaivelo Jean-Aimé du bureau politique de MFM n’ont jamais digéré. Toutefois, entre Manandafy Rakotonirina et lui, le courant semble bien passer.

Notons un rappel historique : en 1976, Beza Seramila, comme d’autres dirigeants MFM, a fait l’objet d’une arrestation… politique.

J. R.
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Conseil municipal d’Antsiranana: L’exécutif sur la sellette

Enregistrant un retard de plus de 3 mois, la 2ème session ordinaire du conseil municipal d’Antsiranana, relative à l’adoption du budget primitif de l’année 2007, a finalement eu lieu lundi dernier dans la grande salle de l’hôtel de ville.

L’ambiance qui règne confirme les dires sur la mésentente entre le conseil et l’exécutif et particulièrement entre les premiers responsables de ces deux instances. En effet, dès le premier jour, un procès-verbal de carence a été dressé contre le maire Roland Sylvain qui, sans raison apparente, selon les conseillers, a décliné leur invitation. Le deuxième jour, c’est à un véritable procès que l’on a assisté. Le mode de prélèvement des taxes effectué par l’exécutif fut vigoureusement critiqué par des conseillers municipaux. Estimant, à tort ou à raison, que Rolland Sylvain et son équipe abuseraient d’une partie des recettes fiscales, ils exigent de leur part, une lettre d’explication sur certaines pratiques, lesquelles consistent, vrai ou faux, à toucher en nature le montant des taxes imposées aux détenteurs de concasseurs. Les conseillers municipaux déplorent également le fait que certaines grandes sociétés et des opérateurs économiques de taille, pour des raisons inexplicables ne soient jamais assujettis à l’impôt jusqu’ici.

« Faites en sorte que votre lettre d’explication nous parvienne avant la clôture de cette session. Nous ne tolérons pas le « donnant-donnant », encore moins le laxisme dont fait preuve l’exécutif », a déclaré le président du conseil municipal, Botra Réné, à l’endroit du maire.

S. I.
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Echos politiques

Sareraka: « Les perquisitions sont une forme de terrorisme d’Etat » : Le chanteur Sareraka dénonce cette série de perquisitions.
« Le procédé marquera à jamais les familles visées et cela finira par provoquer une explosion sociale car, par sa méthode, le régime se fait de plus en plus d’ennemis. Ces perquisitions sont une autre forme de terrorisme d’Etat ; à cette allure, nous nous acheminons vers un logique d’affrontement ».

« D’ailleurs, comme je l’ai toujours dit, les 13 candidats n’auraient pas dû se présenter à cette course, dans la mesure où actuellement, qu’ils le veuillent ou non, ils sont devenus complices du pouvoir », regrette encore Sareraka.

Pire : il attire l’attention sur le vote ethnique très apparent de cette dernière présidentielle. Il croit d’ailleurs que « ceci est un sévère avertissement pour le régime ».

Général Ramakavelo: « Fidy passe d’un statut d’ange au démon »: Se défendant d’être l’avocat du général Randrianafidisoa,, le général Désiré Ramakavelo ne cesse pas pour autant de parler de son frère d’armes. « Les agissements du général Randriananfidisoa en 2002 sont bien pires que ce qu’il a fait à la BANI Ivato, le 17 novembre dernier ». « Ce qu’il a perpétré, il y a quatre ans, est un véritable coup d’Etat », indique encore l’ancien ministre de la Défense, et d’ajouter que « le général Fidy est passé d’un statut d’ange à un statut de démon ». « D’ailleurs, s’il n’a pas opposé aucune résistance lors de son arrestation, c’est parce qu’il voulait enfin être entendu pour qu’il puisse s’exprimer sur la situation actuelle », affirme le général Ramakavelo.

En outre, M. Ramakavelo a déclaré : « Je condamne cette prime offerte pour l’arrestation de M. Randrianafidisoa, car cela prouve que l’Etat n’est plus en mesure de faire son travail et qu’il est obligé de solliciter la collaboration de la population ».

Alain Ramaroson: « J’attends des excuses du régime »

Le président du Masters, Alain Ramaroson, a déposé, hier, une plainte au tribunal de première instance d’Antananarivo, à la suite de la perquisition dont son domicile a fait l’objet.

« Ma démarche n’a rien d’extraordinaire, mais cela permet de voir s’il y a vraiment une justice indépendante dans ce pays », confie-t-il. « En tout cas, j’exige des excuses officielles du régime ».

Recueillis par Tiana R.
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Déclic et des claques : Conducteurs voyeurs

Que l’on soit conducteur ou passager d'une voiture, qui n'a pas fait l'expérience pénible d'être regardé avec insistance par le conducteur ou le passager d'un autre véhicule ?
Certes, il ne s'agit que d'un fait divers d’une vie qui ne fait que passer. Toutefois, on pourrait s'en passer.

Tout d’abord, on distingue les automobilistes qui vous fixent par ennui. Le paysage étant devenu insignifiant à force de monotonie, ils posent leurs yeux sur vous pendant une fraction de seconde car ils ne savent pas où regarder. Leur regard vide étant dénué de pensées et d’arrière- pensées, ils vous oublient tout aussi vite.

Ensuite, il y a les automobilistes au regard insistant chargé d’impolitesse. Ils passent leur temps à vous dévisager lorsque les véhicules se croisent, roulent au pas ou sont à l’arrêt dans un embouteillage. Certains vont jusqu’à vous suivre du regard, à se courber et à se retourner pour mieux vous observer, le tout avec une curiosité malsaine. Certains hommes jugent le modèle ou l’état de votre voiture avant de vous toiser sans discrétion. L’inverse est aussi fréquent. Certaines conductrices ou passagères commentent avec verve, le sourire en coin ou en silence le maquillage et la coiffure des occupantes d’autres véhicules. En effet, le voyeurisme s’accompagne de remarques remplies de mépris, de condescendance et de jalousies couvées. Il semble agréable de colporter que l’on a vu X et Y dans telle voiture à tel endroit, que X a acheté une nouvelle voiture ou a repeint l’ancienne, que X qui est pourtant avec Y a été vu en train de s’embrasser ou de manger une glace dans la voiture avec Z. Peu importe ce que l’on a vu puisque personne ne pourra nous contredire. L’important est de propager le peu qu’on a aperçu. C’est ainsi que les déformations de la réalité, les contre-vérités et les inventions en tout genre font le tour de la ville sans détour et sèment des malentendus.

Cependant, il est vrai que certaines personnes ne demandent qu’à ce qu’on les regarde. Le spectacle est permanent avec ces fils à papa qui bombent le torse dans des grosses cylindres aux vitres ouvertes en écoutant la musique à fond avec la bière à la main; avec ces beaufs à rayban qui se curent le nez dans leur antiquité ambulante bourrée de kits de mauvais goût; avec ces jeunes femmes qui aiment se pavaner dans les voitures des fils à papa en secouant sans cesse leur chevelure devant le rétroviseur ; avec ces chauffeurs de 4x4 ou de berlines luxueuses qui flambent comme des minables en se faisant passer pour les propriétaires.

Pour terminer, les conducteurs voyeurs n’ont pas le sentiment d’être impolis. Ils sont persuadés qu’ils ne font aucun mal. Pourtant leurs regards inquisiteurs sont autant d’agressions qui justifient que nous nous réfugions derrière des vitres teintées ou des lunettes aux verres fumés. Il nous reste plus qu’à choisir entre l’ombre et l’indifférence qui demeurent bien les seuls remparts face à la curiosité grossière de ces gens qui sont passés experts dans l’art de rechercher la paille dans l’œil du voisin, une coutume somme toute vieille comme le monde.

Phil de Fer
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Doyen du corps diplomatique: Déjà des félicitations à Ravalomanana !

Mohamed Ed Ali Sharfedon Al-Faituri, ambassadeur de Libye à Madagascar et non moins le doyen du corps diplomatique, quittera bientôt la Grande Ile.
Une cérémonie d’adieu en son honneur a été organisée, hier, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères à Anosy. Par la même occasion, il a été élevé au grade de commandeur de l’Ordre national malgache.

Onze jours après l’élection présidentielle et seulement à quelques jours de l’obtention des résultats officieux complets de ce scrutin, ce diplomate libyen a déjà prié le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, de transmettre ses félicitations au candidat-président, Marc Ravalomanana, pour sa victoire au premier tour. Il a également félicité le peuple malgache pour avoir donné un bon exemple au monde africain, sur la démocratie. « La date du 3 décembre 2006 restera gravée dans la mémoire de tous les Africains comme une journée historique pour le peuple malgache, qui construit un chemin solide et durable vers le développement et la prospérité », enchaîna-t-il. Le chef de la diplomatie malgache, quant à lui, a martelé que la présidentielle 2006 s’est bien déroulée dans son ensemble.

Sur le plan diplomatique, il faut savoir que l’ambassade de Madagascar en Libye a ouvert ses portes en 2005. La sixième commission mixte libyo-malgache devrait avoir lieu en 2007. Quoi qu’il en soit, les relations entre nos deux pays se portent à merveille.

Notons que la création du groupe africain des ambassadeurs à Madagascar en 2006 était une initiative de Mohamed Al-Faituri dans le souci du maintien de la paix, au service du développement de l’Afrique.

Nous n’avons rien contre le diplomate libyen, mais en félicitant déjà la victoire de Marc Ravalomanana, il y a là une erreur voire une bourde dans le monde de la diplomatie. Car, tout le monde sait que les résultats affichés actuellement ne sont encore que provisoires ! Qu’est-ce qui pousse l’ancien ambassadeur de Libye à Madagascar à ne pas attendre le verdict de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) ? S’il part, son successeur sera là pour féliciter le président élu !

Mais Mohamed Al-Faituri n’est pas le seul représentant étranger à passer outre aux principes démocratiques et diplomatiques…
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9. xxx ( 16/12/2006 00:16)
Fitantanana an’Antananarivo-Renivohitra: Hiova ho « Délégation spéciale »

Efa ela ihany no nandrenesana ny siosion-dresaka, ary efa natao lohateny lehibe tamin’ny lahatsoratra navoaka teto ny hoe « Tsy atokisan-dRavalomanana intsony Ramiaramanana ».
Omaly hariva àry, rehefa nitadiavana fanamarinana ny momba io « vaovao » io dia fantatra fa hoesorina teo amin’ny toerany ny ben’ny tanànan’Antananarivo ka ho delegasionina manokana indray no hitantana an’ity renivohitry ny firenena ity. Hatramin’izao anefa aloha dia mbola tsy fantatra marina izay hisolo toerana an’ingahy Patrick Ramiaramanana, kanefa na dia izany aza dia mampametra-panontaniana ny maro ihany ny tena anton’izao fanapahana izao. Nodokafana ho nahavita nanova ny tanàna mantsy io lehilahy io, tahaka ny nanaovany an’ireo zaridaina maro nanatsara ny renivohitra, na dia nisy aza ny tsy nahita fa « nihoatra » ny tokony ho izy izany nataony izany, toy ny nandravany ny tsangambato tetsy Ambohijatovo, ohatra. Nahazoany ny anaram-bosotra hoe « Taliban » mihitsy moa taty aoriana iny raharaha iny, satria nandrava toerana sy sary manan-tantara, hono.

Adihevitra ihany koa ny hoe ahoana moa no « lalana » amin’izany fanesorana ben’ny tanàna izany, kanefa tsaroana ihany fa efa nisy ny raharaha tahaka izao, dia ny nampihatoana an’ingahy Roland Rasiraka tamin’ny fitantanana ny tanànan’i Toamasina. « Nandeha ho azy », araka ny fitenenana, ny tamin’iny koa tsy ho tahaka ny tamin’izany ihany koa ve ity miseho amin’izao fotoana izao ity ? Fanapahan’ny fitondram-panjakana foibe ihany koa moa izany koa iza no ho afaka hitsipaka azy ê ?...

Mandeha àry ny tombantombana samihafa, eo amin’ny mpanaraka ny raharaham-pirenena, ary dia tonga hatramin’ny Jirama ny resaka. Fantatra tokoa mantsy fa ankoatra ny maha ben’ny tanànan’Antananarivo-Renivohitra azy dia sady filohan’ny Filankevi-pitantanan’ity orinasam-panjakana ity ihany koa ingahy Patrick Ramiaramanana. Ho tonga hatrany àry ve ity raharaha ity, ary ho inona no ho zava-baovao ho fantatra aorian’izay ?... Ny ampitso no hahalalantsika an’izany.

Tsimba
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Inty sy Nday: Afa-po, hono

Niara-nanao tatitra, nilazana ny vokatra tamin’ity taona 2006 ity ny ministry ny angovo sy ny mpitantana ny orinasa Jirama, dia ny Lahmeyer International izany.
Toy ny mahazatra moa rehefa miara-miseho vahoaka tahaka an’ireny ny mpitondra fanjakana sy ny orinasa mpiara-miombona antoka aminy dia tsy maintsy filazana « fahombiazana » izay no antony.

Araka izany àry dia nilaza ny ministry ny angovo, Donat Andriamahefaparany, fa afa-po tamin’ny asan’ity mpitantana ny Jirama ity, nandritra ny taona 2006. Ankoatra izay dia re koa ny hoe « tsy hisy ny delesitazy raha tsy misy ny mangalatra ny kojakojan’ny Jirama, toy ny tariby mitondra ny herinaratra izany ».

Izay no nolazain’ny mpitondra fanjakana fa mitovy hevitra aminy ve ny mpanjifa ê ?...

Tsy misy izay tsy mikaikaika amin’ny sondro-bidy nampiharin’ny Jirama ny rehetra, ankoatra ny

fiaretana ny fahatapatapahan’ny herinaratra. Orinasa madinika sy salantsalany maro no voatery nanakatom-baravarana, vokatr’izany rehetra izany koa mazava ho azy fa ny tsy faly no betsaka. Hevitra teraka tao amin’ny mpanjifa maro koa ny hoe rehefa voatery handoa volabe ihany, nahoana raha mba tamina orinasa malagasy no nanaovana izany ê ? Samy mahafantatra koa ny rehetra fa na ny Banky iraisam-pirenena aza dia efa tsy manaiky ny hampiasain’ny orinasa Lahmeyer ny vola avy aminy, noho ity farany efa nisoloky azy, kanefa dia odian’ny fitondram-panjakana fanina ny amin’izany fa dia hiandry ny volana avrily amin’ny herintaona vao hampitsahatra ny « fiaraha-miasa ». Fa nahoana ê ?

Fa ny tena nahagaga ny nahare ny « tatitra » dia ny hoe tsy mbola fantatra izay handray ny fitantanana ny Jirama aorian’io avrily 2007 io. Mba ahatarafana fahamatorana ve izany ê ?... Tsy nisy fijerena ny ho avy mihitsy izany tao anatin’izay fotoana ela izay, sa kosa mbola noeritreretina homena fanindroany ny Lahmeyer ihany izy io ?... Tsy mazava !

Amin’ny lafiny iray koa anefa dia alehan’ny saina ihany ny hoe rehefa lazain’ny fanjakana fa nahafa-po azy moa ny niarahany niasa tamin’io Lahmeyer io, inona, na iza no ho afaka ny hanakana azy raha mbola homeny azy ihany ny Jirama ? Tsy mitovy mantsy ny mahafa-po ny mpitondra ny sy mahafa-po ny vahoaka, koa dia ho hita eo ny hiafarany ê !

Lalou
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Farihin’Alaotra: Natao fitaovana politika

« Nataon’ny Immr fitaovana politika hisarihana ny vaton’ny mpifidy tamin’iny fifidianana filohampirenena teo iny ny farihin’Alaotra », hoy ny ako avy any an-toerana.


Tao anatin’ny fotoanan’ny fampielezan-kevitra tokoa mantsy dia nambaran’ny tompon’andraikitra ao amin’ny komitim-pifidianana Ravalomanana sady lehiben’ny sampandraharaha momba ny jono ao amin’ity farihin’Alaotra ity fa « tsy hakatona intsony ny rano ka malalaka ny mpanjono mandranto trondro ao ».

Isan-taona anefa, hoy ny feo avy any Alaotra, dia eo anelanelan’ny faha-15 oktobra ka hatramin’ny faha-15 desambra no ikatonan’ny fotoam-panjonoana.

Rehefa vita anefa ny fifidianana dia toa voatery hanidy ny rano ny tompon’andraikitra saingy natahotra ny mpanjono sy ny vahoaka izay nandre ny fampanantenana nataony ka ny trano fivarotan-trondro indray no nakatona. Hany herin’ny mpivaro-trondro, any ivelan’io sehatra io no mivarotra, ary ny fanjonoana dia zary nitsahatra na nikatona ankolaka noho io fikatonan’ny fivarotan-trondro io. Tena ara-bakiteny mihitsy ny hoe « natao fitaovana pôlitika hifidianana ny filoha kandida ny farihin’Alaotra », hoy ny avy any amin’iny faritr’Alaotra Mangoro iny.

Ralay
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Andry Rasolofo: « Maro ireo tsy te hiverina hiaina amin’ny fangirifiriana ”

Samy manana ny ambarany mikasika ny raharaham-pirenena amin’izao fotoana ny mihevitra tenany ho manana andraikitra.
Isan’izany Ingahy Andry Rasolofo, izay mpitondra tenin’ny kandidà Pastora Rajakoba Daniel. Aminy dia niaina ary miaina amin’ny fangirifiriana ny ankabetsahan’ny Malagasy, ka tsy te hiverina ho amin’izay fampijaliana amin’ny endriny vaovao izay intsony. Nisy moa ny resadresaka izay nifanaovana tamin’Ingahy Andry Rasolofo araka izao manaraka izao :

La Gazette : Aminareo, modely taty Afrika tokoa ve ny fifidianana natao teto amintsika ?

Andry Rasolofo : “ Tsy mbola ofisialy ny vokatra misy, nefa efa taratra ny vokatra tena izy ihany, satria tsy azo heverina ny hiovan’izany eo anivon’ny HCC na dia samy handefa fitoriana na fitarainana avokoa ny kandidà mpifaninana sy ireo olom-pirenena na vondron’olona samihafa. Milaza izany aho noho ireto antony ireto : Talohan’ny fifidianana dia efa maro no nitaky ny hanajana ny lalàm-panorenana sy ny ara-dalàna ary ny demokrasia. Mazava ny fomba fijerin’ny mpitondra fanjakana ary vao mainka mampirehareha azy aza fa tsy nisy tahaka an’i Madagasikara fa modely eran’ny Afrika rehetra isika. Niarahantsika nahita ihany koa ny fizotran’ny fampielezan-kevitra indrindra ny fifidianana, fa dia noterena ho masaka ny raharaha, tsy nomena sehatra hahombiazany ny mpifaninana, nasafotofoto ny lisim-pifidianana, araka ireo fanamarihana avy amin’ireo kandidà fa nitombo ny mpifidy teto Antananarivo ary nihena ny tany amin’ny Faritany !”

* - Raha izay no zava-misy ekenareo ve ny fandresen’ny kandidà Ravalomanana ?

= “Izay nanana safidy hafa dia nandà ny hanohizan’ny Filoha ny làlany ary manodidina ny 45 % ny mpifidy voasoratra anarana izany ary raha ampiana izay verezin-jo satria tsy voasoratra tao amin’ny lisim-pifidianana sy ireo tsy afaka na leo ny mifidy, dia tafakatra amin’ny 66 % ny olom-pirenena Malagasy no tsy manaiky izany. Raha mihevitra ny sasany fa fandresena ho azy iny dia aoka izy ho faly sy hiravoravo ny amin’izany satria zony tanteraka izany, kanefa aoka izy ireo hisaintsaina lalina ihany koa fa mbola maro koa any no misento sy malahelo ary tsy mankasitraka ny hitohizan’ny fangirifiriana sy ny fahoriana mihatra aminy. Aza gaga raha ifandrombahana ny tee-shirt sy ireo fanomezana amin’ny endriny maro samihafa, kanefa hanao ahoana ny 5 taona manaraka. Raha misy ny resy tamin’iny fifidianana iny, dia i Madagasikara, ny ara-dalàna sy ny demokrasia no resy. Mazava ho azy fa hivoaka mandresy amin’ny fomba miezinezina ny efa nahita tombotsoa sy ireo firenena lehibe mamikitra eto noho ireo harena saro-bidy eto amintsika”.

* - Aminareo, ny fijery ny hoavin’i Madagasikara ?

= “Misy ihany ny azo antenaina raha sahy mandray andraikitra ny tsirairay avy. Tokony ho sahy mandray fanapahan-kevitra tena pôlitika ny mpitondra amin’izaofotoana izao fa tsy hizahozaho amin’ny heviny ka hanohy ny fandemena sy ny fisamborana ireo tsy mitovy hevitra aminy. Raha mifanohitra amin’izany no zava-misy dia lalàn’ny fifandanjan-kery no hisy izay mahery no hitondra, ny malemy hangina na hanampy isa ny sesin-tany sy ny efa any am-ponja. ary mbola hifandrirotra eto indray ny samy Malagasy dia hiaina anaty krizy isika mandram-pitsangan’ny olon-kendry handamina ny firenena. Tsarovy anefa amin’izay atao rehetra dia misy farany ka aleo re misoroka toy izay mitsabo, tsy misy mahita tombotsoa amin’ny fizarazarana fa aleo ny fihavanantsika samy Malagasy no asandratra ary aoka samy ho vonona hampandroso ny firenena avy. Mbola misy koa ny lalan-kevitra hafa , raha mijoro ny HCC ka manafoana ny voka-pifidianana mialohan’ny irosoana amin’ny fifidianana tena izy dia ho hafa indray ny fandehan’ny raharaha” .

Dinika nangonin’i Narilala
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Alain Ramaroson: “ Mitaky fialan-tsiny ampahibemaso sy onitra 1 fmg”

Nahatsiaro tena ho voatohitontina eo amin’ny hasin’ny fiaraha-monina sy ny maha raimpianakaviana azy Ingahy Alain Ramaroson.
Ary dia nametraka fitoriana ny fanjakana teny amin’ny Fitsarana omaly. Raha ny nambarany, dia tsy zakan’ny saina aman’eritreriny mihitsy ny fisavana ny tranony izay nataon’ireo mpitandro ny filaminana mirongo fitaovam-piadiana. Ny asan’ny tena no natao amin’ny maha pôlitisianina ny tena, hoy mantsy izy, fa tsy fanohintohinana fianakaviana na fanimbazimbana olona iray, kanefa dia ireny no nitranga sy natao ahy. Nambarany moa fa tena nihorohoro hatramin’ny fianakaviany mihitsy, satria raha sanatria izany hoy izy nisy fihetsika kely niseho noho ny hatezerana na fahatairana dia angamba tifitra sy famonoana no nahazo ny tena. Amin’ity mpitarika ny antoko Masters- Mcsr ity dia fanalam-baraka imasom-bahoaka sy ny firenena ireny, ka dia mitaky ny fialan-tsiny ampahibe-maso ataon’ny mpitondra, miampy onitra iraimbilanja ny tenany.

Notsiahiviny indray, fa ankoatra ny maha pôlitisianina azy dia ny fanaovana asa soa, fanampiana ny hafa, ary fanehoana ny zavatra tsy mety no ahafantaran’ny olona izany anarana Ramaroson izany. Nambarany fa dia mahatoky ny fitsarana sy ny mpitsara amin’ny ankapobeny ny tenany, amin’izao fitarainana napetrany izany. Mahay ny mpitsara eto amintsika, efa nianiana ho amin’ny fampanajana ny lalàna izy ireo, hoy Ingahy Alain Ramaroson, ka dia apetrako amin’izy ireo ny fitoriako. Asako sy adidiko no nataoko, raha naneho hevitra aho, hoy hatrany izy, fa tsy niditra na nikitika ny fiainan’olona manokana, na ny fiainam-pianakaviany.
10. piste ( 16/12/2006 10:05)
Misaotra é. Irariana ny hisian'ny fiaraha-miasa.
11. jonas ( 16/12/2006 10:57)
La gazette no sefon'ny MPANDAINGA sy MPANELY tsaho eto madagasikara;
tsy nisy akory zany limogeage-n'Ramiaramanana izany;
Ny mahagaga: raha niteny ireo mpanao gazety rehatra ny kandida Ravalomanana teny Antsonjombe dia Ing Rolly mercia no anisan'ny nitroatra voalohany ka nanangana le hoe "cellule de crise"
moa tsy voamarina ve ankehitriny ny fitenenana nataon'ny filoha t@reny fotoana reny?
Afa-baraka tanteraka ny mpanao gazety malagasy raha toa ny ataon'ny LGDI.
aiza no hajain'ny olona fa izy aza tsy manaja ny tenany sa ny asany!!!!
12. xxx ( 16/12/2006 10:59)
Nisy perquisition omaly, d natao ankety teny Fiadanana, dia novotsoran-dry zalahy ihany tam misasakalina ;-)
13. rakizit ( 17/12/2006 15:30)
za ko manamafy fa tena mpamorona b io la gazette io
14. jefra ( 17/12/2006 16:29)
Voankazo an'ala io e! Aza vakiana intsony rehefa tsy tiana.

Ny mahagaga ahy dia nanao scoop ny MBS hoe "Voasambotra i Pety!". Tsy nisy resaka na kely aza... fa vo hoe La Gazette dia wawa.

Ekeko fa mandainga ny La Gazette injainjay, fa tsy izy irery ihany. Satria sivanina ny vaovao misy, dia aleoko lavitra mamaky gazety manisy sira be loatra na mandainga aza, fa ahitako taratra izay tena zava-misy, dia anjarako ny mino na tsy mino rehefa avy mamaky loharano hafa. Sady tsy nanome tsiny ny MBS nandainga aho, no tsy manameloka ny LG.

Ny ilana ny "droit de reponse" dia satria mety misy zavatra tsy marina foana ny resaka mandeha. Dia mbola azo toriana koa aza.
15. colar ( 17/12/2006 19:10)
samy manana ny gazety reveny io ry akama a,vakio sy henoy fona ny mbs ra izy no revenareo,ny anay la gazette no revenay sy nangatahanay teto d zay,aza asiana kiana leizy fa samia mamaky zay tiny fotsiny e,ny ana ra 8 reveko fa la gazette ko reveko,mba mahita ny tsy mety ko fa tsy d mbs fona sy ny gazetinra8 fona e,ary aza ny ol mizara mintsy no kianina sy analana fa ndana wa ary am dinika zaridaina zay te hananihany fa eto resaka firenena
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