La Gazette 1/12
1. xxx
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01/12/2006 09:05)
Herizo Razafimahaleo: Favori des sondages
Petit à petit, Herizo Razafimahaleo s’est forgée une personnalité capable d’inquiéter sérieusement Marc Ravalomanana. Mine de rien, le fondateur du Leader-Fanilo a fait son chemin. En effet, ses interventions sur les ondes, avant la campagne, ont séduit le public, et durant ses récents déplacements, il a confirmé le bien-fondé de ses critiques à l’endroit du pouvoir. Aujourd’hui, certains sondages le donnent favori, au même titre que le président sortant. La lutte sera, certes, serrée entre les deux hommes, mais M. Razafimahaleo se pose d’ores et déjà comme celui par qui la surprise peut arriver…
En tout cas, il aura marqué cette campagne électorale, grâce, entre autres, à une communication qui tranche avec ses concurrents, et surtout à des idées innovatrices tant sur le plan économique que social.
Néanmoins, ces derniers jours, Marc Ravalomanana n’a cessé de réitérer, dans chaque localité où il a mené sa campagne électorale, espérer pouvoir récolter 80% des suffrages exprimés, au soir du 3 décembre. Une manière de dire que rien ne pourra lui barrer la route. Venant à la rescousse, ses partisans, regroupés au sein de l’IMMR, ont récemment convié la presse au Magro Ankorondrano pour, par la voix de Rajemison Rakotomaharo, confirmer que leur poulain va gagner dès le premier tour. L’unique raison, plutôt aléatoire, ayant conduit le camp Ravalomanana à être aussi confiant, est l’affluence de l’assistance à chacun de ses déplacements. Et rien de plus.
Mais un groupe de jeunes universitaires, en 4e année à Ankatso, vient de publier les résultats d’un sondage, un de plus, qu’il a effectué dans le cadre de cette élection présidentielle. Un sondage qui indique clairement que Herizo Razafimahaleo pourrait ramasser la mise.
Réalisée sur la période du 20 au 27 novembre 2006, dans le grand Tana (Avaradrano, Atsimondrano et Tana-ville), cette enquête d’opinion concernant 10 732 personnes, donne Herizo Razafimahaleo à la têtede cette course présidentielle avec un score de 23%. Vinrent ensuite, Marc Ravalomanana (20,8%), Roland Ratsiraka (15,5%), Norbert Lala Ratsirahonana (14%), Elia Ravelomanantsoa (10,8%) et Jean Lahiniriko (7,2%)…
Avec une marge d’erreur de plus ou moins 3%, ce sondage visait un nombre précis de personnes dans une catégorie d’âge définie : 1 542 (18 à 25 ans) ; 2 146 (26 à 35 ans) ; 3 650 (36 à 45 ans) ; 1 997 (46 à 60 ans) et 1 385 (60 ans et plus). Et ce groupe d’étudiants, initiateur de cette enquête, a été encadré par un organisme international, rompu en la matière.
Quoi qu’il en soit, d’autres sondages, récemment menés sur Internet par Sobika.com et Lezoma.com, donnent également Herizo Razafimahaleo, avec plus de 28% des intentions de vote, favori. Des votes électroniques qui ont pour ainsi dire déjà créé la panique dans la sphère présidentielle dans la mesure où Marc Ravalomanana, selon Sobika.com, se trouve au… 3e rang, derrière Norbert Lala Ratsirahonana. Plus grave encore, Lezoma.com affiche le poulain du TIM à la 4e position derrière Roland Ratsiraka. En clair, le candidat-président est rayé du second tour.
Bref, quelques démarches et données techniques dévoilent, en cette journée de clôture de la campagne électorale, que, d’une part, Herizo Razafimahaleo caracole en tête de ce scrutin présidentiel et que, de l’autre, il y aura un second tour.
Recueillis par Rolly Mercia
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EDITORIAL
Vestiges de campagne: Ouf ! La campagne électorale s’est achevée et, avec elle, toute une effervescence sociale est tombée.
Qu’en reste t-il ? Pas grand-chose. Tout au plus quelques événements, mots, sons et images.
A propos des événements, les familles endeuillées se souviendront avec amertume des décès du militaire à Ivato et des partisans de l’AVI et l’on ne pourra pas s’empêcher d’avoir une pensée pour les martyrs inutiles de 2002, de 1991 et de 1972. On évoquera volontiers les coups de tête des résistants qui ont pris courageusement le « maquis » tels que Pierrot Rajaonarivelo et le général Randrianafidisoa.
De nombreux employés de la fonction publique et du secteur privé ne pourront effacer de leur mémoire la façon dont ils ont été contraints de contribuer financièrement à la campagne d’un candidat.
Autre phénomène particulier à cette campagne, on aura senti la main de Didier Ratsiraka et de Richard Andriamanjato ainsi que l’ombre de Philibert Tsiranana et de Monja Jaona peser sur la campagne de leurs enfants et neveux. A propos du père de l’Indépendance, on retracera l’entrée sur scène complètement ratée d’un de ses fils.
Concernant les mots, notre mémoire ne s’encombrera ni des promesses démagogiques déclamées la main sur le cœur, ni des déclarations blasphématoires des imposteurs de la foi, ni des slogans radicaux tels que « la patrie ou la mort » ( Jean Lahiniriko ) et « il est important sinon impérieux de détruire les murailles de Satan » ( Jules Randrianjoary ). On se remémorera vaguement le ping-pong verbal entre Herizo Razafimahaleo et Marc Ravalomanana mais on se rappellera certainement des menaces de ce dernier à l’encontre de la presse.
Au sujet des sons, cette campagne électorale a donné lieu à « beaucoup de bruits pour rien » pour reprendre le mot de Shakespeare. L'ambiance bon enfant avec ses applaudissements, décibels, sifflets et hira gasy a donné l'illusion d'une fausse fraternité. Tambours et trompettes ont masqué des arguments peu élaborés et une dialectique manichéenne bon marché. Micros et mégaphones ont couvert des débats faméliques, voire inexistants. Fanfares et matraquage médiatique ont occulté les discours insipides. On a beaucoup crié pour conjurer les urgences sociales et on a énormément chanté pour exorciser la faim.
Du coté des images, on aimera oublier la pose faussement cool de Marc Ravalomanana sur une charrette ou avec sa veste derrière l’épaule ainsi que le sourire d’Elia Ravelomanantsoa. Les visages de tous les faux militants et vrais opportunistes, soutenant chacun des candidats et aucun d’entre eux dans l’espoir d'améliorer le quotidien, ne seront bientôt plus que des images floues.
Cependant, tout ne s'effacera pas immédiatement. De nombreux ruraux parleront longtemps des caravanes de véhicules 4 x 4 et du ballet aérien des hélicoptères. En jouant avec les fanions, les enfants feront revivre la propagande qui sera ensuite éclipsée par Noël.
Pour finir, malgré ses dérives surréalistes, cette élection ne laissera aucun souvenir impérissable dans la mémoire collective, sauf pour le vainqueur. De toute façon, on ne s’attendait pas à mieux.
A présent, il s'agit de gérer les lendemains de fêtes difficiles. Après avoir transpiré dans leurs tee-shirts neufs à force de danser, les Malgaches vont remettre leurs guenilles. Après avoir soutenu à grands cris leur candidat, les Malgaches vont s’apercevoir fébrilement qu’ils n’ont pas les moyens de soigner leur mal de gorge ou leur extinction de voix. Ils murmureront péniblement « ekena ». Bref, après leur dose de divertissements, les Malgaches s’apprêtent à retrouver leur overdose de problèmes dans l’antichambre de la misère.
Phil de Fer
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Eglise FLM: M. Ravalomanana crée la division
Il est bien loin le temps du « fahamasinana sy fahamarinana ». Le slogan de la sainteté et de l’honnêteté si bien scandé par les tenants du pouvoir au lendemain de la crise post-électorale de 2002 pour accrocher ceux qui ont plus voulu faire déserter l’amiral Ratsiraka qu’installer à la magistrature suprême Marc Ravalomanana, fait désormais partie du passé.
A tel point que même les ecclésiastiques eux-mêmes l’ont oublié. Notamment ceux de l’église FLM (Eglise luthérienne de Madagascar) qui est en train de connaître une grave crise sans précédent.
Alors que le FLM a clairement annoncé qu’il ne présente ni soutiens aucun candidat, de grosses pontes de la confession s’activent, en effet, en faveur de M. Ravalomanana et au détriment de M. Lahiniriko qui se trouve être le trésorier du FLM. C’est d’ailleurs à cause de cette fonction occupée par l’ancien président de l’Assemblée nationale que le FLM a déclaré urbi et orbi ne présenter un candidat officiel.
C’est à Antsirabe qui est le berceau du FLM que l’intervention directe des pasteurs dans la campagne électorale scandalise les fidèles. C’est le président du synode régional d’Avaratr’i Mania (SPAM) lui-même qui organise la campagne de Marc Ravalomanana auprès des fidèles luthériens. Certes, le pasteur Joseph Rakotovao est aussi un citoyen comme les autres qui a le droit de choisir qui il veut. Mais son statut sinon l’éthique qui prévaut en théorie pour ne pas dire en théologie, n’autoriserait un tel engagement public.
D’après les fidèles, son engagement aurait été à la limite accepté s’il était resté à faire valoir les mérites du président candidat. Mais contrairement à ce qu’un homme d’église apprend à ses ouailles à chaque office, ledit pasteur s’en prend à son frère Jean Lahiniriko qu’il accuse de complicité avec les intégristes musulmans pour anéantir le christianisme.
En effet, un tract signé par « les chrétiens luthériens soutenant le président Marc Ravalomanana » dénonce ouvertement sans le nommer Jean Lahiniriko pour son séjour très critiqué en Iran en avril dernier. Les fidèles croient plus que jamais que ce tract est l’œuvre du pasteur Joseph Rakotovaoqui, avec le député Joseph Ranaivomanantsoa, a organisé, 3 jours avant la diffusion du texte, une réunion des luthériens à Antsirabe.
A part, le pasteur Joseph Rakotovao, celui du FLM Antsirabe Antampontanana essuie également les critiques des laïcs qui l’accusent de ne pas cacher pendant ses sermons ses préférences pour le président candidat.
Dans toute affaire qui frise la division du FLM qui au contraire du FJKM Marc Ravalomanana en est le vice-président, il n’a jamais connu de litige ouvert encore moins de schisme, le pasteur d’Ambatovinaky comme l’un des principaux responsables du centre hospitalier luthérien d’Ambohibao sont également mis à l’index.
Au corps défendant des pasteurs pro-Ravalomanana, des synodes régionaux de l’église luthérienne ont pour leur côté donné leur bénédiction à Jean Lahiniriko. « Sans que cela ait été accompagné de dénigrement d’un quelconque candidat ni d’un appel solennel en faveur de notre trésorier national », font remarquer des fidèles qui disent « agir uniquement pour l’unité et le développement du FLM pour la propagation de la foi chrétienne».
« Que M. Ravalomanana ait fait beaucoup ou moins, c’est aux électeurs individuels de le juger. Que son élection ne créée surtout pas la division entre nous », ajoute-t-on encore en annonçant un projet de constitution d’ «un comité pour la destitution de ceux qui oeuvrent contre le FLM ». Outre la participation ouverte à la campagne, des éléments d’accusation sont d’ores et déjà annoncé comme la construction d’une superbe villa à Anjoma Ramartina ou de 3 gros immeubles à Antsirabe.
« On connaît les émoluments d’un pasteur ou d’un député », fait-on remarquer en insistant sur le « fahamasinana sy fahamarinana ».
Sa
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Atmosphère préélectorale: Des mercenaires dans la ville
Des informations font état de la présence d’une cinquantaine d’éléments armés étrangers cachés chez une haute personnalité, après avoir transité quelques jours dans un grand hôtel de la capitale.
Cela aurait un rapport avec le barrage militaire d’Ambalamanasa, ainsi que l’échauffourée d’Ivato et les recherches infructueuses du général empêcheur de tourner rond, durant l’exécution desquels les tenants du pouvoir auraient décelé une mauvaise volonté diffuse. Cela se recouperait également avec l’ordre donné à la gendarmerie de lever tous les barrages de contrôle routier érigés sur les routes nationales, ainsi que les supposées armes stockées chez Magro à Toamasina et dont la destination demeure à ce jour un mystère. Toutes ces nébuleuses affaires ont défrayé la chronique en leur temps. Ainsi, si cela se vérifie, quelque part en haut lieu, on n’aurait plus une confiance entière et totale en nos Forces armées.
Il est vrai que leur mésaventure de 2002, pendant laquelle ils faillirent s’entredéchirer pour les beaux yeux des politiciens, est restée en travers de la gorge chez les militaires et gendarmes. D’autant plus que ceux qui ont fait fi de la théorie de la « baïonnette intelligente » s’étaient retrouvés en fuite à l’extérieur ou pire, en prison.
La capitale est, par ailleurs, relativement calme. Rompus à ce genre d’ambiance, les Tananariviens restent stoïques. C’est la vertu de l’accoutumance.
Hanitriniandro R.
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Dans les coulisses: Toamasina, Des individus inquiétants
Dans le cadre de l’ouverture imminente de la campagne du litchi, une cinquantaine de gaillards, de très forte corpulence et venant d’Antananarivo, viennent de descendre à l’hôtel Justin sis du côté de Bazar Be de Toamasina.
Certains ont indiqué que ce groupe d’hommes, à l’allure impressionnante, serait des employés du groupe Tiko affectés dans la collecte de litchi. Néanmoins, l’inquiétude, voire la terreur, préoccupe la population tamatavienne. D’ailleurs, non seulement l’ouverture de la campagne du litchi ne sera ouverte que le 5 décembre mais encore et surtout de forts bruits commencent à courir dans cette capitale de l’Est que cette équipe de « gros bras » (au propre comme au figuré) va « réagir » au cas où Marc Ravalomanana afficherait un score médiocre à Toamasina.
Forces armées: Deux démissions refusées ?
« Ceux qui oseront lever le petit doigt, pour semer des troubles, seront sévèrement châtiés ». Cet avertissement a été lancé par Jacques Sylla durant le récent face-à-face du gouvernement avec les députés. Un avertissement qui, selon des confidences, aurait envenimé davantage l’ambiance déjà délétère dans les rangs de l’armée. En tout cas, deux hauts responsables des Forces armées auraient déposé leur démission, suite à cette sortie du Premier ministre. Néanmoins, ces démissions auraient été refusées.
67ha Nord-Est: Le président du fokontany limogé
Comme un couperet, le limogeage brutal du président du fokontany des 67Ha Nord Est a pour ainsi dire coupé le souffle aux habitants locaux. En effet, ce premier responsable, entre autres, des préparatifs électoraux à la base a reçu hier la signification de sa lettre de remerciement. Sans motif apparent. En tout cas, des habitants de ce quartier ont estimé que ce limogeage impromptu a trait au fait que, de nature franche et directe, ce président de fokontany aurait refusé de se plier à des ordres illégaux venant d’en haut lieu…
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Forces Armées: Cohésion intacte
La cohésion proverbiale des hommes en armes et en uniforme fait actuellement l’objet de soins particuliers.
Ainsi, le général ministre en personne visiterait les camps et offrirait le pot de l’amitié dans chaque corps de troupe, dépensant de 100 000 à 500 000 ariary selon qu’il s’agisse d’officiers ou d’hommes de troupe, et en fonction de l’importance des effectifs respectifs.
Cela ne ferait qu’atténuer le malaise qui mine les éléments des Forces armées depuis qu’ils se sont sentis trahis par le pouvoir, lequel a augmentés les salaires des membres des forces civiles –police et agents pénitentiaires- d’une façon fort satisfaisante pour ces derniers, mais génératrice d’humiliation et d’amertume pour les premiers.
Des sources dignes de foi affirment que certains éléments du célébrissime général Fidy seraient cachés et protégés par leurs frères d’armes, et gardés « bien au chaud » dans quelques casernes de la périphérie. Les militaires se seraient dits, non sans raison, que l’emprisonnement, solution de facilité utilisée à satiété par l’actuel régime pour museler les critiques et les insoumissions, n’est pas l’unique solution pour régler les problèmes et que les prisons malgaches sont assez peuplées de militaires victimes de la politique comme cela.
Hanitriniandro R.
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Monja Roindefo: Plainte contre Sylla
Monja Roindefo Zafitsimivalo, candidat à l’élection présidentielle a déposé une plainte contre maître Jacques Sylla et son équipe.
En voici la teneur :
« Dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 3 décembre 2006, certains propos du candidat président Marc Ravalomanana et son Premier Ministre Jacques Sylla à la Radio et Télévision Nationales me font penser qu’ils se préparent à utiliser la force pour écraser toute manifestation populaire exprimant le mécontentement du peuple devant la violation grossière de la loi, les fraudes et les irrégularités, l’illégalité et l’inconstitutionnalité qui entachent les différentes opérations électorales.
D’ores et déjà, je fais cette plainte de réserve contre le gouvernement pour tout crime de génocide dont la probabilité n’est pas à écarter devant la menace proférée à l’endroit de tout mouvement de contestation. »
Cette plainte a été adressée aux procureurs généraux, à toutes les ambassades et représentations diplomatiques et au Tribunal pénal international. Par ailleurs, le même candidat a adressé une lettre de dénonciation au président du Conseil national électoral (CNE) pour des irrégularités dans la délivrance des cartes électorales et l’établissement des listes électorales. Selon lui, il aurait reçu de nombreuses doléances au sujet de «la délivrance au compte gouttes des cartes électorales, présence d’erreurs matérielles grossières sur les cartes d’électeurs délivrées, et retard de l’arrêtage de la liste électorale et du dépôt de ladite liste au Bureau du Fokontany. »
Selon Monja Roindefo Zafitsimivalo, après avoir été arrêtée, la liste électorale doit être laissée à la disposition de chaque fokontany pour permettre sa consultation. Un procès-verbal (PV) doit attester ce dépôt, et un avis à ce sujet doit être affiché en plusieurs endroits. Un délai de 20 jours à partir de la date du PV de dépôt est prévu pour toute réclamation. Or, la date d’arrêtage ayant été fixée au 28 novembre 2006 et celle du vote au 3 décembre, ce délai n’est pas respecté.
En conséquence, ce candidat demande l’intervention du CNE auprès du gouvernement pour réclamer le report de la date du 3 décembre, d’autant plus que de nombreux fokontany sont à plusieurs jours de marche de la juridiction compétente pour statuer sur lesdits recours.
Recueillis par Saraléa Bernard
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L’élection en bref: Front du refus du 3 décembre, La grande marche de ce jour annulée !
Fort du succès de son meeting d’hier, la plate-forme pour la défense de la légalité a prévu de franchir un autre palier en invitant ses partisans et toute la population d’Antananarivo à faire une grande marche à partir d’Ankorondrano, ce jour. Mais à la dernière heure, les organisateurs ont dû y renoncer pour des raisons indépendantes de leur volonté.
Pourtant, l’annonce du projet a été accueillie avec euphorie, hier, au stade Malacam, par un public dense et chauffé à blanc par différentes personnalités dont Pierre Tsiranana, Richard Razakavonison, Harinaivo Rasamoelina, Daniel Ramaromisa, l’ancien député Abdillah, le sénateur Robert Razaka et Alain Ramaroson. Bref, des figures de l’opposition qui n’ont pas ménagé le régime accusé d’avoir bâclé la préparation de l’élection dont la date est sujette à protestation car non conforme aux règles.
Alain Ramaroson, le président du Masters fit une entrée très remarquée en invitant le pouvoir à laisser de côté les intimidations tout comme il a fait savoir clairement qu’ « aucun candidat ne gagnera au premier tour à moins d’une fraude massive ». « D’ailleurs, de par les entorses à la Constitution, Marc Ravalomanana et encore moins le PM Jacques Sylla ne devraient plus être président de la République et Premier ministre », réclame encore Alain Ramaroson qui a exhorté l’assistance à « prendre vraiment conscience des méfaits du pouvoir actuel ». Notons que la plate-forme a également connu le même succès sinon plus, hier, à Toliara.
Herizo Razafimahaleo: Du succès
Après avoir fait le plein à Fianarantsoa, mercredi, Herizo Razafimahaleo a récidivé, hier, à Ambohimahasoa. Et c’est d’autant plus normal vu que l’homme en question est très connu et très estimé de la population de cette localité. Presque en famille, le président du Leader Fanilo a alors promis d’offrir un meilleur être à tous les Malgaches en optant pour des mesures-phares dès sa prise de fonction en tant que Président de la République, notamment en vendant le Boeing présidentiel dont le produit de la vente sera réparti entre les 111 districts, lesquels pourront les utiliser librement (apports bénéficiaires dans les projets FID ou FER). Il promet également de supprimer les droits de succession et appliquer la gratuité de l’accouchement dans les hôpitaux publics. Côté politique, Herizo Razafimahaleo s’engage à susciter une véritable réconciliation nationale à travers une amnistie des faits et actes commis dans le cadre de la crise post-électorale de 2002.
Jean Lahiniriko: La foule à Fianarantsoa
Après s’être ressourcé auprès des siens, l’ancien homme fort de Tsimbazaza a rejoint la ville de Fianarantsoa, hier. A sa grande surprise, la foule a répondu présente, et ce malgré le fait qu’il se trouve dans le fief de Pety Rakotoniaina et non moins candidat à cette course à la présidentielle. Fort de ce succès, Jean Lahiniriko a alors enclenché la vitesse supérieure en promettant à la population fianaroise de « tout changer à partir de dimanche ». « Nous allons mettre fin à ce pouvoir qui n’a apporté que misère et frustration », indique-t-il avant d’exhorter la population à ne plus se tromper de choix. « Il y va de votre avenir et celui de vos enfants », indique-t-il, avant d’ajouter que « tout le monde a déjà été berné en 2001 et il ne faut plus jamais commettre les mêmes erreurs ».
Norbert Ratsirahonana: Un tour édifiant à Ambatondrazaka
Le président national de l’AVI, Norbert Ratsirahonana a enregistré un franc succès, hier, à Ambatondrazaka, où il a quasiment fait le tour du lac Alaotra avec une foule nombreuse acquise à sa cause. Tant à Amparafaravola qu’à Tanambe ou à Andilamena, il fut porté en triomphe par le public et principalement par les fonctionnaires qui constituent son principal atout.
Comme c’est l’avant-dernier jour de propagande, Norbert Ratsirahonana a tenu à expliquer, une dernière fois, à la population d’Alaotra, les tenants et aboutissants de son projet de société. Mais il a également exhorté l’assistance à être vigilante dans la protection de son choix. « C’est prouvé maintenant que le régime a l’intention de tenter le tout pour le tout pour préserver sa place », indique-t-il, en faisant allusion aux divers coups bas dont l’AVI fut victime depuis le début de la propagande. « Je viens seulement d’apprendre que la Commune Urbaine d’Antananarivo vient de refuser notre demande de procéder à une tournée à travers la ville pour le « faradoboka », annonce-t-il amèrement avant de crier haut et fort que « ce n’est pas pour autant que nous allons baisser les bras ». « Au contraire, cette situation doit nous inciter à être plus forts, plus unis », clame-t-il.
Marc Ravalomanana: RV à Mahamasina
L’IMMR et Marc Ravalomanana en personne donnent rendez-vous à la population tanana- rivienne, ce jour, au stade de Mahamasina. Le but de la rencontre étant d’inciter la population à lui accorder un deuxième mandat mais aussi et surtout pour la rassurer de sa volonté de développer et d’offrir un meilleur être à la population. Sûrement, il va mettre en exergue son cheval de bataille qu’est le MAP mais également ses nombreuses réalisations de ces trois dernières années. Une grande fête en perspective donc pour les Tananariviens car ce qui est sûr c’est que Marc Ravalomanana et son équipe vont y mettre le paquet pour attirer le maximum de personnes et montrer à qui de droit qu’il n’a pas perdu son affluence de 2001.
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KMF - CNOE: « Les préparatifs électoraux sont bâclés »
Les dirigeants du KMF/CNOE craignent le pire pour l’élection du 3 décembre. «Il y a trop d’imperfections à cause d’une préparation bâclée», dénonce son président, M. Patrice, qui devait développer les lacunes, lors d’un point de presse hier.
Il a d’abord parlé des listes électorales qui sont truffées de fautes, alors que les autorités compétentes hésitent encore à recourir à l’affichage. «Or, c’est le minimum pour arriver à organiser une élection libre, juste et transparente», annonce-t-il, avant de regretter amèrement qu’ «à trois jours de l’élection, nombreuses sont les personnes qui n’ont pas encore eu leurs cartes électorales». «C’est le droit fondamental des électeurs qui se trouve ainsi bafoué», se navre-t-il.
Le président du KMF/CNOE a également dénoncé le fait que «jusqu’à maintenant, certains bulletins des candidats ne sont pas encore arrivés à destination». Raison pour laquelle il revient sur la nécessité d’opter pour le bulletin unique. «Rien de tout ceci ne serait arrivé si on a suivi nos conseils», indique-t-il.
Abordant le déroulement de la propagande, le KMF/CNOE révèle que «dans l’ensemble, l’attitude des candidats est tolérables». «Certes, il y avait eu quelques excès, aussi bien des proches du président candidat que des autres candidats».
Evoquant l’utilisation des biens de l’Etat, M. Patrice ironise que «généralement, ce sont plutôt les fonctionnaires que les partisans de Marc Ravalomanana utilisent». «Grâce au TIM Fanabeazana et au TIM Fahasalamana, presque tous les fonctionnaires font la propagande du chef de l’Etat et que les écoles ferment automatiquement puisque les enseignants sont sur le terrain», affirme-t-il. Aussi, épaulé par certains organismes comme la NDI, le KMF/CNOE entend mobiliser 2000 personnes, chargées de veiller au bon déroulement du scrutin.
Recueillis par Tiana R.
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Marc Ravalomanana: Son staff électoral triche
Le conseil national électoral (CNE) a déjà disposé que le staff de chaque candidat à l’élection présidentielle, dans le cadre de la séquence gratuite de 5 minutes sur TVM, doit d’abord déposer au bureau dudit conseil, 24 heures avant sa diffusion, la cassette. A charge par le CNE, ensuite, de l’acheminer à la télévision nationale.
Pour contourner ce circuit, les responsables de propagande de Marc Ravalomanana ont trouvé une astuce. En effet, ils ont déposé une cassette au CNE mais, le jour de la diffusion, ils ont également remis directement une autre à TVM. De ce fait, la télévision nationale a diffusé une séquence de 5 minutes se rapportant à la campagne électorale tenue le jour de la diffusion même, par Marc Ravalomanana. Tandis que les 13 autres candidats n’ont pu que faire diffuser la séquence de l’avant-veille de leur propagande. Curieusement, la direction de la chaîne nationale n’a point trouvé mot à dire sur cette tricherie.
En tout cas, le camp Ravalomanana ne cesse de violer les textes régissant la campagne électorale. En fait, mercredi dernier, le car du groupe PAP’S menait, à travers Tana, une véritable propagande ambulante en faveur du chef de l’Etat. De même, hier dans les rues de Besarety, un 4x4 d’un député, immatriculé 0226 TAF, a fait de même avec d’impressionnants matériels de sonorisation montés.
Rolly M.
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Ambanja: Dépossession des terres à la zimbabwéenne ?
La SOMIA est une société située à Ambaja qui fait des cultures industrielles à grande échelle dans le cacao dont la qualité est de renommée mondiale.
Une occupation sauvage en masse de ses propriétés s’est opérée depuis le début de la campagne électorale ; et plus exactement, le 19 novembre 2006. Le nombre des squatters atteignait une quarantaine, et le mercredi 22, leur nombre passait à 400. A l’heure actuelle, ce chiffre dépasse la barre des 600.
Il y a lieu de noter que deux dimanches auparavant, des annonces à la radio FM de ladite localité ont été diffusées à l’intention des gens désireux de se faire attribuer gratuitement des terrains, en les faisant venir à Ambanja. Alors, les gens des localités environnantes sont venus nombreux.
Le mécanisme de la distribution de ces terrains de la SOMIA s’effectue par :
- le contact avec le chef sur les terrains (un des meneurs) d’abord à qui l’on paie des droits d’inscription ;
- et ensuite le placement du nouveau squatter sur le terrain déjà loti en parcelle de 25 m x 25 m, par une équipe de chaîneurs.
Il n’est pas vain de signaler que dès le début de l’événement, l’Administration a été sollicitée par la SOMIA pour faire cesser ce trouble général dans les propriétés mais aucune intervention n’a pu être faite aux motifs que l’ordre public doit être préservé en cette période pré-électorale. Pour préserver l’ordre public, on accepte le vol de terrain.
Force est donc au propriétaire de se résigner, alors que les fauteurs de trouble ne cessent de faire l’extension de leur occupation des terrains SOMIA.
Mais, l’on se demande les raisons pour lesquelles on doit s’attaquer aux terrains titrés alors que ceux domaniaux non titrés dans les environs immédiats d’Ambanja sont nombreux.
Les informations qui courent font état que ces squatters attendent vendredi 1er décembre, jour de propagande de Monsieur le Président – candidat pour brandir leur pancarte afin qu’on leur attribue les terrains SOMIA qu’ils occupent réellement. En d’autres termes, entériner cette occupation sauvage faite dans un temps record par une récupération politique.
Le pire est à craindre dans les jours à venir car le syndrome du Zimbabwe n’est pas à écarter dans le cas où l’Etat n’interviendrait pas pour rétablir l’ordre sur la propriété privée, conformément à la Constitution de la République où il est le garant du droit de propriété, et faire respecter le caractère absolu et exclusif du Titre de propriété définitif inattaquable à l’instar des pays – Etat de droit.
Andriamanantsoa Max Gabriel (Responsable des affaires juridiques et du patrimoine du groupe SOMIA)
Petit à petit, Herizo Razafimahaleo s’est forgée une personnalité capable d’inquiéter sérieusement Marc Ravalomanana. Mine de rien, le fondateur du Leader-Fanilo a fait son chemin. En effet, ses interventions sur les ondes, avant la campagne, ont séduit le public, et durant ses récents déplacements, il a confirmé le bien-fondé de ses critiques à l’endroit du pouvoir. Aujourd’hui, certains sondages le donnent favori, au même titre que le président sortant. La lutte sera, certes, serrée entre les deux hommes, mais M. Razafimahaleo se pose d’ores et déjà comme celui par qui la surprise peut arriver…
En tout cas, il aura marqué cette campagne électorale, grâce, entre autres, à une communication qui tranche avec ses concurrents, et surtout à des idées innovatrices tant sur le plan économique que social.
Néanmoins, ces derniers jours, Marc Ravalomanana n’a cessé de réitérer, dans chaque localité où il a mené sa campagne électorale, espérer pouvoir récolter 80% des suffrages exprimés, au soir du 3 décembre. Une manière de dire que rien ne pourra lui barrer la route. Venant à la rescousse, ses partisans, regroupés au sein de l’IMMR, ont récemment convié la presse au Magro Ankorondrano pour, par la voix de Rajemison Rakotomaharo, confirmer que leur poulain va gagner dès le premier tour. L’unique raison, plutôt aléatoire, ayant conduit le camp Ravalomanana à être aussi confiant, est l’affluence de l’assistance à chacun de ses déplacements. Et rien de plus.
Mais un groupe de jeunes universitaires, en 4e année à Ankatso, vient de publier les résultats d’un sondage, un de plus, qu’il a effectué dans le cadre de cette élection présidentielle. Un sondage qui indique clairement que Herizo Razafimahaleo pourrait ramasser la mise.
Réalisée sur la période du 20 au 27 novembre 2006, dans le grand Tana (Avaradrano, Atsimondrano et Tana-ville), cette enquête d’opinion concernant 10 732 personnes, donne Herizo Razafimahaleo à la têtede cette course présidentielle avec un score de 23%. Vinrent ensuite, Marc Ravalomanana (20,8%), Roland Ratsiraka (15,5%), Norbert Lala Ratsirahonana (14%), Elia Ravelomanantsoa (10,8%) et Jean Lahiniriko (7,2%)…
Avec une marge d’erreur de plus ou moins 3%, ce sondage visait un nombre précis de personnes dans une catégorie d’âge définie : 1 542 (18 à 25 ans) ; 2 146 (26 à 35 ans) ; 3 650 (36 à 45 ans) ; 1 997 (46 à 60 ans) et 1 385 (60 ans et plus). Et ce groupe d’étudiants, initiateur de cette enquête, a été encadré par un organisme international, rompu en la matière.
Quoi qu’il en soit, d’autres sondages, récemment menés sur Internet par Sobika.com et Lezoma.com, donnent également Herizo Razafimahaleo, avec plus de 28% des intentions de vote, favori. Des votes électroniques qui ont pour ainsi dire déjà créé la panique dans la sphère présidentielle dans la mesure où Marc Ravalomanana, selon Sobika.com, se trouve au… 3e rang, derrière Norbert Lala Ratsirahonana. Plus grave encore, Lezoma.com affiche le poulain du TIM à la 4e position derrière Roland Ratsiraka. En clair, le candidat-président est rayé du second tour.
Bref, quelques démarches et données techniques dévoilent, en cette journée de clôture de la campagne électorale, que, d’une part, Herizo Razafimahaleo caracole en tête de ce scrutin présidentiel et que, de l’autre, il y aura un second tour.
Recueillis par Rolly Mercia
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EDITORIAL
Vestiges de campagne: Ouf ! La campagne électorale s’est achevée et, avec elle, toute une effervescence sociale est tombée.
Qu’en reste t-il ? Pas grand-chose. Tout au plus quelques événements, mots, sons et images.
A propos des événements, les familles endeuillées se souviendront avec amertume des décès du militaire à Ivato et des partisans de l’AVI et l’on ne pourra pas s’empêcher d’avoir une pensée pour les martyrs inutiles de 2002, de 1991 et de 1972. On évoquera volontiers les coups de tête des résistants qui ont pris courageusement le « maquis » tels que Pierrot Rajaonarivelo et le général Randrianafidisoa.
De nombreux employés de la fonction publique et du secteur privé ne pourront effacer de leur mémoire la façon dont ils ont été contraints de contribuer financièrement à la campagne d’un candidat.
Autre phénomène particulier à cette campagne, on aura senti la main de Didier Ratsiraka et de Richard Andriamanjato ainsi que l’ombre de Philibert Tsiranana et de Monja Jaona peser sur la campagne de leurs enfants et neveux. A propos du père de l’Indépendance, on retracera l’entrée sur scène complètement ratée d’un de ses fils.
Concernant les mots, notre mémoire ne s’encombrera ni des promesses démagogiques déclamées la main sur le cœur, ni des déclarations blasphématoires des imposteurs de la foi, ni des slogans radicaux tels que « la patrie ou la mort » ( Jean Lahiniriko ) et « il est important sinon impérieux de détruire les murailles de Satan » ( Jules Randrianjoary ). On se remémorera vaguement le ping-pong verbal entre Herizo Razafimahaleo et Marc Ravalomanana mais on se rappellera certainement des menaces de ce dernier à l’encontre de la presse.
Au sujet des sons, cette campagne électorale a donné lieu à « beaucoup de bruits pour rien » pour reprendre le mot de Shakespeare. L'ambiance bon enfant avec ses applaudissements, décibels, sifflets et hira gasy a donné l'illusion d'une fausse fraternité. Tambours et trompettes ont masqué des arguments peu élaborés et une dialectique manichéenne bon marché. Micros et mégaphones ont couvert des débats faméliques, voire inexistants. Fanfares et matraquage médiatique ont occulté les discours insipides. On a beaucoup crié pour conjurer les urgences sociales et on a énormément chanté pour exorciser la faim.
Du coté des images, on aimera oublier la pose faussement cool de Marc Ravalomanana sur une charrette ou avec sa veste derrière l’épaule ainsi que le sourire d’Elia Ravelomanantsoa. Les visages de tous les faux militants et vrais opportunistes, soutenant chacun des candidats et aucun d’entre eux dans l’espoir d'améliorer le quotidien, ne seront bientôt plus que des images floues.
Cependant, tout ne s'effacera pas immédiatement. De nombreux ruraux parleront longtemps des caravanes de véhicules 4 x 4 et du ballet aérien des hélicoptères. En jouant avec les fanions, les enfants feront revivre la propagande qui sera ensuite éclipsée par Noël.
Pour finir, malgré ses dérives surréalistes, cette élection ne laissera aucun souvenir impérissable dans la mémoire collective, sauf pour le vainqueur. De toute façon, on ne s’attendait pas à mieux.
A présent, il s'agit de gérer les lendemains de fêtes difficiles. Après avoir transpiré dans leurs tee-shirts neufs à force de danser, les Malgaches vont remettre leurs guenilles. Après avoir soutenu à grands cris leur candidat, les Malgaches vont s’apercevoir fébrilement qu’ils n’ont pas les moyens de soigner leur mal de gorge ou leur extinction de voix. Ils murmureront péniblement « ekena ». Bref, après leur dose de divertissements, les Malgaches s’apprêtent à retrouver leur overdose de problèmes dans l’antichambre de la misère.
Phil de Fer
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Eglise FLM: M. Ravalomanana crée la division
Il est bien loin le temps du « fahamasinana sy fahamarinana ». Le slogan de la sainteté et de l’honnêteté si bien scandé par les tenants du pouvoir au lendemain de la crise post-électorale de 2002 pour accrocher ceux qui ont plus voulu faire déserter l’amiral Ratsiraka qu’installer à la magistrature suprême Marc Ravalomanana, fait désormais partie du passé.
A tel point que même les ecclésiastiques eux-mêmes l’ont oublié. Notamment ceux de l’église FLM (Eglise luthérienne de Madagascar) qui est en train de connaître une grave crise sans précédent.
Alors que le FLM a clairement annoncé qu’il ne présente ni soutiens aucun candidat, de grosses pontes de la confession s’activent, en effet, en faveur de M. Ravalomanana et au détriment de M. Lahiniriko qui se trouve être le trésorier du FLM. C’est d’ailleurs à cause de cette fonction occupée par l’ancien président de l’Assemblée nationale que le FLM a déclaré urbi et orbi ne présenter un candidat officiel.
C’est à Antsirabe qui est le berceau du FLM que l’intervention directe des pasteurs dans la campagne électorale scandalise les fidèles. C’est le président du synode régional d’Avaratr’i Mania (SPAM) lui-même qui organise la campagne de Marc Ravalomanana auprès des fidèles luthériens. Certes, le pasteur Joseph Rakotovao est aussi un citoyen comme les autres qui a le droit de choisir qui il veut. Mais son statut sinon l’éthique qui prévaut en théorie pour ne pas dire en théologie, n’autoriserait un tel engagement public.
D’après les fidèles, son engagement aurait été à la limite accepté s’il était resté à faire valoir les mérites du président candidat. Mais contrairement à ce qu’un homme d’église apprend à ses ouailles à chaque office, ledit pasteur s’en prend à son frère Jean Lahiniriko qu’il accuse de complicité avec les intégristes musulmans pour anéantir le christianisme.
En effet, un tract signé par « les chrétiens luthériens soutenant le président Marc Ravalomanana » dénonce ouvertement sans le nommer Jean Lahiniriko pour son séjour très critiqué en Iran en avril dernier. Les fidèles croient plus que jamais que ce tract est l’œuvre du pasteur Joseph Rakotovaoqui, avec le député Joseph Ranaivomanantsoa, a organisé, 3 jours avant la diffusion du texte, une réunion des luthériens à Antsirabe.
A part, le pasteur Joseph Rakotovao, celui du FLM Antsirabe Antampontanana essuie également les critiques des laïcs qui l’accusent de ne pas cacher pendant ses sermons ses préférences pour le président candidat.
Dans toute affaire qui frise la division du FLM qui au contraire du FJKM Marc Ravalomanana en est le vice-président, il n’a jamais connu de litige ouvert encore moins de schisme, le pasteur d’Ambatovinaky comme l’un des principaux responsables du centre hospitalier luthérien d’Ambohibao sont également mis à l’index.
Au corps défendant des pasteurs pro-Ravalomanana, des synodes régionaux de l’église luthérienne ont pour leur côté donné leur bénédiction à Jean Lahiniriko. « Sans que cela ait été accompagné de dénigrement d’un quelconque candidat ni d’un appel solennel en faveur de notre trésorier national », font remarquer des fidèles qui disent « agir uniquement pour l’unité et le développement du FLM pour la propagation de la foi chrétienne».
« Que M. Ravalomanana ait fait beaucoup ou moins, c’est aux électeurs individuels de le juger. Que son élection ne créée surtout pas la division entre nous », ajoute-t-on encore en annonçant un projet de constitution d’ «un comité pour la destitution de ceux qui oeuvrent contre le FLM ». Outre la participation ouverte à la campagne, des éléments d’accusation sont d’ores et déjà annoncé comme la construction d’une superbe villa à Anjoma Ramartina ou de 3 gros immeubles à Antsirabe.
« On connaît les émoluments d’un pasteur ou d’un député », fait-on remarquer en insistant sur le « fahamasinana sy fahamarinana ».
Sa
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Atmosphère préélectorale: Des mercenaires dans la ville
Des informations font état de la présence d’une cinquantaine d’éléments armés étrangers cachés chez une haute personnalité, après avoir transité quelques jours dans un grand hôtel de la capitale.
Cela aurait un rapport avec le barrage militaire d’Ambalamanasa, ainsi que l’échauffourée d’Ivato et les recherches infructueuses du général empêcheur de tourner rond, durant l’exécution desquels les tenants du pouvoir auraient décelé une mauvaise volonté diffuse. Cela se recouperait également avec l’ordre donné à la gendarmerie de lever tous les barrages de contrôle routier érigés sur les routes nationales, ainsi que les supposées armes stockées chez Magro à Toamasina et dont la destination demeure à ce jour un mystère. Toutes ces nébuleuses affaires ont défrayé la chronique en leur temps. Ainsi, si cela se vérifie, quelque part en haut lieu, on n’aurait plus une confiance entière et totale en nos Forces armées.
Il est vrai que leur mésaventure de 2002, pendant laquelle ils faillirent s’entredéchirer pour les beaux yeux des politiciens, est restée en travers de la gorge chez les militaires et gendarmes. D’autant plus que ceux qui ont fait fi de la théorie de la « baïonnette intelligente » s’étaient retrouvés en fuite à l’extérieur ou pire, en prison.
La capitale est, par ailleurs, relativement calme. Rompus à ce genre d’ambiance, les Tananariviens restent stoïques. C’est la vertu de l’accoutumance.
Hanitriniandro R.
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Dans les coulisses: Toamasina, Des individus inquiétants
Dans le cadre de l’ouverture imminente de la campagne du litchi, une cinquantaine de gaillards, de très forte corpulence et venant d’Antananarivo, viennent de descendre à l’hôtel Justin sis du côté de Bazar Be de Toamasina.
Certains ont indiqué que ce groupe d’hommes, à l’allure impressionnante, serait des employés du groupe Tiko affectés dans la collecte de litchi. Néanmoins, l’inquiétude, voire la terreur, préoccupe la population tamatavienne. D’ailleurs, non seulement l’ouverture de la campagne du litchi ne sera ouverte que le 5 décembre mais encore et surtout de forts bruits commencent à courir dans cette capitale de l’Est que cette équipe de « gros bras » (au propre comme au figuré) va « réagir » au cas où Marc Ravalomanana afficherait un score médiocre à Toamasina.
Forces armées: Deux démissions refusées ?
« Ceux qui oseront lever le petit doigt, pour semer des troubles, seront sévèrement châtiés ». Cet avertissement a été lancé par Jacques Sylla durant le récent face-à-face du gouvernement avec les députés. Un avertissement qui, selon des confidences, aurait envenimé davantage l’ambiance déjà délétère dans les rangs de l’armée. En tout cas, deux hauts responsables des Forces armées auraient déposé leur démission, suite à cette sortie du Premier ministre. Néanmoins, ces démissions auraient été refusées.
67ha Nord-Est: Le président du fokontany limogé
Comme un couperet, le limogeage brutal du président du fokontany des 67Ha Nord Est a pour ainsi dire coupé le souffle aux habitants locaux. En effet, ce premier responsable, entre autres, des préparatifs électoraux à la base a reçu hier la signification de sa lettre de remerciement. Sans motif apparent. En tout cas, des habitants de ce quartier ont estimé que ce limogeage impromptu a trait au fait que, de nature franche et directe, ce président de fokontany aurait refusé de se plier à des ordres illégaux venant d’en haut lieu…
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Forces Armées: Cohésion intacte
La cohésion proverbiale des hommes en armes et en uniforme fait actuellement l’objet de soins particuliers.
Ainsi, le général ministre en personne visiterait les camps et offrirait le pot de l’amitié dans chaque corps de troupe, dépensant de 100 000 à 500 000 ariary selon qu’il s’agisse d’officiers ou d’hommes de troupe, et en fonction de l’importance des effectifs respectifs.
Cela ne ferait qu’atténuer le malaise qui mine les éléments des Forces armées depuis qu’ils se sont sentis trahis par le pouvoir, lequel a augmentés les salaires des membres des forces civiles –police et agents pénitentiaires- d’une façon fort satisfaisante pour ces derniers, mais génératrice d’humiliation et d’amertume pour les premiers.
Des sources dignes de foi affirment que certains éléments du célébrissime général Fidy seraient cachés et protégés par leurs frères d’armes, et gardés « bien au chaud » dans quelques casernes de la périphérie. Les militaires se seraient dits, non sans raison, que l’emprisonnement, solution de facilité utilisée à satiété par l’actuel régime pour museler les critiques et les insoumissions, n’est pas l’unique solution pour régler les problèmes et que les prisons malgaches sont assez peuplées de militaires victimes de la politique comme cela.
Hanitriniandro R.
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Monja Roindefo: Plainte contre Sylla
Monja Roindefo Zafitsimivalo, candidat à l’élection présidentielle a déposé une plainte contre maître Jacques Sylla et son équipe.
En voici la teneur :
« Dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 3 décembre 2006, certains propos du candidat président Marc Ravalomanana et son Premier Ministre Jacques Sylla à la Radio et Télévision Nationales me font penser qu’ils se préparent à utiliser la force pour écraser toute manifestation populaire exprimant le mécontentement du peuple devant la violation grossière de la loi, les fraudes et les irrégularités, l’illégalité et l’inconstitutionnalité qui entachent les différentes opérations électorales.
D’ores et déjà, je fais cette plainte de réserve contre le gouvernement pour tout crime de génocide dont la probabilité n’est pas à écarter devant la menace proférée à l’endroit de tout mouvement de contestation. »
Cette plainte a été adressée aux procureurs généraux, à toutes les ambassades et représentations diplomatiques et au Tribunal pénal international. Par ailleurs, le même candidat a adressé une lettre de dénonciation au président du Conseil national électoral (CNE) pour des irrégularités dans la délivrance des cartes électorales et l’établissement des listes électorales. Selon lui, il aurait reçu de nombreuses doléances au sujet de «la délivrance au compte gouttes des cartes électorales, présence d’erreurs matérielles grossières sur les cartes d’électeurs délivrées, et retard de l’arrêtage de la liste électorale et du dépôt de ladite liste au Bureau du Fokontany. »
Selon Monja Roindefo Zafitsimivalo, après avoir été arrêtée, la liste électorale doit être laissée à la disposition de chaque fokontany pour permettre sa consultation. Un procès-verbal (PV) doit attester ce dépôt, et un avis à ce sujet doit être affiché en plusieurs endroits. Un délai de 20 jours à partir de la date du PV de dépôt est prévu pour toute réclamation. Or, la date d’arrêtage ayant été fixée au 28 novembre 2006 et celle du vote au 3 décembre, ce délai n’est pas respecté.
En conséquence, ce candidat demande l’intervention du CNE auprès du gouvernement pour réclamer le report de la date du 3 décembre, d’autant plus que de nombreux fokontany sont à plusieurs jours de marche de la juridiction compétente pour statuer sur lesdits recours.
Recueillis par Saraléa Bernard
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L’élection en bref: Front du refus du 3 décembre, La grande marche de ce jour annulée !
Fort du succès de son meeting d’hier, la plate-forme pour la défense de la légalité a prévu de franchir un autre palier en invitant ses partisans et toute la population d’Antananarivo à faire une grande marche à partir d’Ankorondrano, ce jour. Mais à la dernière heure, les organisateurs ont dû y renoncer pour des raisons indépendantes de leur volonté.
Pourtant, l’annonce du projet a été accueillie avec euphorie, hier, au stade Malacam, par un public dense et chauffé à blanc par différentes personnalités dont Pierre Tsiranana, Richard Razakavonison, Harinaivo Rasamoelina, Daniel Ramaromisa, l’ancien député Abdillah, le sénateur Robert Razaka et Alain Ramaroson. Bref, des figures de l’opposition qui n’ont pas ménagé le régime accusé d’avoir bâclé la préparation de l’élection dont la date est sujette à protestation car non conforme aux règles.
Alain Ramaroson, le président du Masters fit une entrée très remarquée en invitant le pouvoir à laisser de côté les intimidations tout comme il a fait savoir clairement qu’ « aucun candidat ne gagnera au premier tour à moins d’une fraude massive ». « D’ailleurs, de par les entorses à la Constitution, Marc Ravalomanana et encore moins le PM Jacques Sylla ne devraient plus être président de la République et Premier ministre », réclame encore Alain Ramaroson qui a exhorté l’assistance à « prendre vraiment conscience des méfaits du pouvoir actuel ». Notons que la plate-forme a également connu le même succès sinon plus, hier, à Toliara.
Herizo Razafimahaleo: Du succès
Après avoir fait le plein à Fianarantsoa, mercredi, Herizo Razafimahaleo a récidivé, hier, à Ambohimahasoa. Et c’est d’autant plus normal vu que l’homme en question est très connu et très estimé de la population de cette localité. Presque en famille, le président du Leader Fanilo a alors promis d’offrir un meilleur être à tous les Malgaches en optant pour des mesures-phares dès sa prise de fonction en tant que Président de la République, notamment en vendant le Boeing présidentiel dont le produit de la vente sera réparti entre les 111 districts, lesquels pourront les utiliser librement (apports bénéficiaires dans les projets FID ou FER). Il promet également de supprimer les droits de succession et appliquer la gratuité de l’accouchement dans les hôpitaux publics. Côté politique, Herizo Razafimahaleo s’engage à susciter une véritable réconciliation nationale à travers une amnistie des faits et actes commis dans le cadre de la crise post-électorale de 2002.
Jean Lahiniriko: La foule à Fianarantsoa
Après s’être ressourcé auprès des siens, l’ancien homme fort de Tsimbazaza a rejoint la ville de Fianarantsoa, hier. A sa grande surprise, la foule a répondu présente, et ce malgré le fait qu’il se trouve dans le fief de Pety Rakotoniaina et non moins candidat à cette course à la présidentielle. Fort de ce succès, Jean Lahiniriko a alors enclenché la vitesse supérieure en promettant à la population fianaroise de « tout changer à partir de dimanche ». « Nous allons mettre fin à ce pouvoir qui n’a apporté que misère et frustration », indique-t-il avant d’exhorter la population à ne plus se tromper de choix. « Il y va de votre avenir et celui de vos enfants », indique-t-il, avant d’ajouter que « tout le monde a déjà été berné en 2001 et il ne faut plus jamais commettre les mêmes erreurs ».
Norbert Ratsirahonana: Un tour édifiant à Ambatondrazaka
Le président national de l’AVI, Norbert Ratsirahonana a enregistré un franc succès, hier, à Ambatondrazaka, où il a quasiment fait le tour du lac Alaotra avec une foule nombreuse acquise à sa cause. Tant à Amparafaravola qu’à Tanambe ou à Andilamena, il fut porté en triomphe par le public et principalement par les fonctionnaires qui constituent son principal atout.
Comme c’est l’avant-dernier jour de propagande, Norbert Ratsirahonana a tenu à expliquer, une dernière fois, à la population d’Alaotra, les tenants et aboutissants de son projet de société. Mais il a également exhorté l’assistance à être vigilante dans la protection de son choix. « C’est prouvé maintenant que le régime a l’intention de tenter le tout pour le tout pour préserver sa place », indique-t-il, en faisant allusion aux divers coups bas dont l’AVI fut victime depuis le début de la propagande. « Je viens seulement d’apprendre que la Commune Urbaine d’Antananarivo vient de refuser notre demande de procéder à une tournée à travers la ville pour le « faradoboka », annonce-t-il amèrement avant de crier haut et fort que « ce n’est pas pour autant que nous allons baisser les bras ». « Au contraire, cette situation doit nous inciter à être plus forts, plus unis », clame-t-il.
Marc Ravalomanana: RV à Mahamasina
L’IMMR et Marc Ravalomanana en personne donnent rendez-vous à la population tanana- rivienne, ce jour, au stade de Mahamasina. Le but de la rencontre étant d’inciter la population à lui accorder un deuxième mandat mais aussi et surtout pour la rassurer de sa volonté de développer et d’offrir un meilleur être à la population. Sûrement, il va mettre en exergue son cheval de bataille qu’est le MAP mais également ses nombreuses réalisations de ces trois dernières années. Une grande fête en perspective donc pour les Tananariviens car ce qui est sûr c’est que Marc Ravalomanana et son équipe vont y mettre le paquet pour attirer le maximum de personnes et montrer à qui de droit qu’il n’a pas perdu son affluence de 2001.
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KMF - CNOE: « Les préparatifs électoraux sont bâclés »
Les dirigeants du KMF/CNOE craignent le pire pour l’élection du 3 décembre. «Il y a trop d’imperfections à cause d’une préparation bâclée», dénonce son président, M. Patrice, qui devait développer les lacunes, lors d’un point de presse hier.
Il a d’abord parlé des listes électorales qui sont truffées de fautes, alors que les autorités compétentes hésitent encore à recourir à l’affichage. «Or, c’est le minimum pour arriver à organiser une élection libre, juste et transparente», annonce-t-il, avant de regretter amèrement qu’ «à trois jours de l’élection, nombreuses sont les personnes qui n’ont pas encore eu leurs cartes électorales». «C’est le droit fondamental des électeurs qui se trouve ainsi bafoué», se navre-t-il.
Le président du KMF/CNOE a également dénoncé le fait que «jusqu’à maintenant, certains bulletins des candidats ne sont pas encore arrivés à destination». Raison pour laquelle il revient sur la nécessité d’opter pour le bulletin unique. «Rien de tout ceci ne serait arrivé si on a suivi nos conseils», indique-t-il.
Abordant le déroulement de la propagande, le KMF/CNOE révèle que «dans l’ensemble, l’attitude des candidats est tolérables». «Certes, il y avait eu quelques excès, aussi bien des proches du président candidat que des autres candidats».
Evoquant l’utilisation des biens de l’Etat, M. Patrice ironise que «généralement, ce sont plutôt les fonctionnaires que les partisans de Marc Ravalomanana utilisent». «Grâce au TIM Fanabeazana et au TIM Fahasalamana, presque tous les fonctionnaires font la propagande du chef de l’Etat et que les écoles ferment automatiquement puisque les enseignants sont sur le terrain», affirme-t-il. Aussi, épaulé par certains organismes comme la NDI, le KMF/CNOE entend mobiliser 2000 personnes, chargées de veiller au bon déroulement du scrutin.
Recueillis par Tiana R.
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Marc Ravalomanana: Son staff électoral triche
Le conseil national électoral (CNE) a déjà disposé que le staff de chaque candidat à l’élection présidentielle, dans le cadre de la séquence gratuite de 5 minutes sur TVM, doit d’abord déposer au bureau dudit conseil, 24 heures avant sa diffusion, la cassette. A charge par le CNE, ensuite, de l’acheminer à la télévision nationale.
Pour contourner ce circuit, les responsables de propagande de Marc Ravalomanana ont trouvé une astuce. En effet, ils ont déposé une cassette au CNE mais, le jour de la diffusion, ils ont également remis directement une autre à TVM. De ce fait, la télévision nationale a diffusé une séquence de 5 minutes se rapportant à la campagne électorale tenue le jour de la diffusion même, par Marc Ravalomanana. Tandis que les 13 autres candidats n’ont pu que faire diffuser la séquence de l’avant-veille de leur propagande. Curieusement, la direction de la chaîne nationale n’a point trouvé mot à dire sur cette tricherie.
En tout cas, le camp Ravalomanana ne cesse de violer les textes régissant la campagne électorale. En fait, mercredi dernier, le car du groupe PAP’S menait, à travers Tana, une véritable propagande ambulante en faveur du chef de l’Etat. De même, hier dans les rues de Besarety, un 4x4 d’un député, immatriculé 0226 TAF, a fait de même avec d’impressionnants matériels de sonorisation montés.
Rolly M.
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Ambanja: Dépossession des terres à la zimbabwéenne ?
La SOMIA est une société située à Ambaja qui fait des cultures industrielles à grande échelle dans le cacao dont la qualité est de renommée mondiale.
Une occupation sauvage en masse de ses propriétés s’est opérée depuis le début de la campagne électorale ; et plus exactement, le 19 novembre 2006. Le nombre des squatters atteignait une quarantaine, et le mercredi 22, leur nombre passait à 400. A l’heure actuelle, ce chiffre dépasse la barre des 600.
Il y a lieu de noter que deux dimanches auparavant, des annonces à la radio FM de ladite localité ont été diffusées à l’intention des gens désireux de se faire attribuer gratuitement des terrains, en les faisant venir à Ambanja. Alors, les gens des localités environnantes sont venus nombreux.
Le mécanisme de la distribution de ces terrains de la SOMIA s’effectue par :
- le contact avec le chef sur les terrains (un des meneurs) d’abord à qui l’on paie des droits d’inscription ;
- et ensuite le placement du nouveau squatter sur le terrain déjà loti en parcelle de 25 m x 25 m, par une équipe de chaîneurs.
Il n’est pas vain de signaler que dès le début de l’événement, l’Administration a été sollicitée par la SOMIA pour faire cesser ce trouble général dans les propriétés mais aucune intervention n’a pu être faite aux motifs que l’ordre public doit être préservé en cette période pré-électorale. Pour préserver l’ordre public, on accepte le vol de terrain.
Force est donc au propriétaire de se résigner, alors que les fauteurs de trouble ne cessent de faire l’extension de leur occupation des terrains SOMIA.
Mais, l’on se demande les raisons pour lesquelles on doit s’attaquer aux terrains titrés alors que ceux domaniaux non titrés dans les environs immédiats d’Ambanja sont nombreux.
Les informations qui courent font état que ces squatters attendent vendredi 1er décembre, jour de propagande de Monsieur le Président – candidat pour brandir leur pancarte afin qu’on leur attribue les terrains SOMIA qu’ils occupent réellement. En d’autres termes, entériner cette occupation sauvage faite dans un temps record par une récupération politique.
Le pire est à craindre dans les jours à venir car le syndrome du Zimbabwe n’est pas à écarter dans le cas où l’Etat n’interviendrait pas pour rétablir l’ordre sur la propriété privée, conformément à la Constitution de la République où il est le garant du droit de propriété, et faire respecter le caractère absolu et exclusif du Titre de propriété définitif inattaquable à l’instar des pays – Etat de droit.
Andriamanantsoa Max Gabriel (Responsable des affaires juridiques et du patrimoine du groupe SOMIA)
novalian'i Papoose ny 05/12/2006 18:28
2. xxx
(
01/12/2006 09:15)
Inty sy Nday: Hevero dieny izao ê
Ho an’ny mpitazana tsotra, izay manombana amin’ny saina tsy miangatra dia efa mazava ny resaka fa tsy maintsy hisy ny fihodinana faharoa amin’ity fifidianana izay ho filoham-pirenena ity.
Samy milaza ny kandidàny ho mahazo olona ny mpanohana isanisany, ary ao mihitsy aza ny sasany izay milaza fa efa azony antoka, hono, ny handreseny amin’ny fihodinana voalohany. Fantatry ny rehetra anefa fa fomba fiady fahita eran-tany ihany izany amin’ny fotoanan’ny fampielezan-kevitra tahaka izao.
Tsy araka ny nampoizina tokoa ity ny raharaha fa misy ireo kandidà misongadina ankoatra ny an’ny antokom-panjakana, ary azo lazaina fa dia mifandanja amin’ny an’ity farany ny isan’ny vahoaka voavorin’ny tsirairay amin’izy ireo. Koa zaza vao miana-manisa aza no asaina manao ny kajy dia tsy maintsy hipoitra ihany ny hoe tsy hisy hahazo ny antsasa-manila izany ireo mpilatsaka ireo, raha ny amin’io fihodinana voalohany io.
Araka izany, na tsy mivolana imaso aza ireo etamazaoro isanisany dia inoana fa tsy maintsy efa mikaon-doha any ho any, ny amin’izay stratejia hoentina amin’io ho fihodinana faharoa io, raha te-hampandany ny kandidàny marina.
Ho an’ny kandidà-filoha dia efa natao daholo àry ny nizara akanjo sy kasikety, ny nanakarama artista malaza, ny nampihetsika ny mpiasam-panjakana, ny nandany volabe, sy ny sisa… dia ho ahoana indray ny manaraka ê ? Raha ireo « hetsika » natao rehetra ireo mantsy no tsy nahomby dia ho fahagagana ny hahazoana vokatra tsara amin’izany « 2ème tour » izany.
Ny kandidà hafa koa anefa dia fantatra fa tsy dia ampy loatra eo amin’ny hoenti-miatrika ny raharaha. Milaza koa izy ireo fa hifanampy, « amin’ny fomba rehetra », amin’io fotoana io, kanefa sarotra ihany ny hino tanteraka an’izany, satria iaraha-mahita ny efa fisamatsamahana misy hatramin’izay ka hatramin’izao ankehitriny izao. Asa anefa aloha ê…
Ny amisavisana ny ratsy, hono, ny hiavian’ny soa, koa dieny izao ve tsy aleo heverina ny ho avy ê ?... Ho an’ireo mpanohana mafana fo isanisany no ilazana izany fa raha ireo milatsaka hofidina ireo ve moa tsy hahita izay « hivoahany » ihany ê ? Am-bava homana…
Lalou
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Fanadihadiana: Fifidianana 3 desambra
Tsy takona afenina intsony ankehitriny fa arakaraka ny maha antomotra ny datin’ny 3 desambra ity no toa vao mainka mampihenjana sy mampiakatra ny fanehoan-kevitra samihafa eto amintsika.
Raha noheverina fa havalon’ny fahataperan’ny fampielezan-kevitra rahampitso maraina tokoa mantsy, ireo kabary tsy valiana, ny fifanaratsiana, ny fifanindriana, ary ny filazana ho mafy sy matanjaka, dia tsy izany no zavamisy. Tamin’ity herinandro farany ity, dia nivadika hatrany amin’ny fifampihantsina mihitsy ny fanehoan-kevitra ataon’ny sasany.
Mampametraka ahiahy ny zava-misy: Eo aloha ny mpomba ny kandidà filoha izay nanizingizina teny amin’ny Magro Ankorondrano tamin’alalan’ny IMMR tarihin’Ingahy Rajemison Rakotomaharo ( filohan’ny Antenimierandoholona ) fa ho lany amin’ny 1er tour ny kandidà Ravalomanana. Porofo nentin-dry zareo mba nanamarinana an’izany moa ny filazana ny fahamaroan’ny vahoaka izay manatrika ny fampielezan-kevitra nataon’ny kandidàny sy ny asa vita maro teto amin’ny firenena nandritra izay, ka tokony hanohizana ny lalàna.
Etsy ankilany kosa, dia iny nampiaka-peo omaly iny ny kandidà Norbert Lala Ratsirahonana fa amin’ity fifidianana ity tsy azo idovirana mihitsy ny tsy maintsy hisian’ny fihodinana faharoa. Isan’ireo kandidà mahavory olona amin’ny toerana rehetra izay halehany tokoa mantsy raha ny tenany noho ireo fandaharan’asa marobe azo itarafana ny tena fampandrosoana tokoa raha hotanterahina. Hatreto aloha izany, dia efa mifandrirotra ny hevitra eo amin’ny kandidà roalahy dia Ingahy Ratsirahonana sy Ravalomanana. Inona tokoa ary no hitranga, raha vitain’ny mpomba ny kandidà filoha amin’ny fihodinana voalohany tokoa io ?
Fa tsy latsa-danja noho izany ihany koa anefa ny kandidà Herizo Razafimahaleo. Ny azy indray dia mahitsy hatrany ny resaka, fa tsy hanaiky ny voka-pifidianana eo ny tenany, ny amin’izay ho fahalanian’Ingahy Marc Ravalomanana. Aminy, vahoaka hendry sy mandala ny fihavanana ny Malagasy, kanefa kosa misaina sy mahay mandanjalanja ny zava-misy. Tsy ny vahoaka efa leon’ny fahantrana sy fandrebirebena natao azy nandritra izay dimy taona, hoy izy, no sanatria ndeha hametraka fitokisana indray amin’ny olona nampitondra ny mangidy azy. Amin’ity kandidà ity izany, dia mihevitra fa efa voaala ao am-pon’ny vahoaka Ravalomanana noho ny fitantanana tsy nahomby hatramin’izay. Inona ary no hiseho, raha mifanohitra amin’izany no voka-pifidianana izay avoakan’ny izay mamoaka azy eo. Eo indray koa no ametrahana ny ahiahy ny amin’izay mety ho fanoherana ataon’ireo mpomba sy mpanohana ny kandidà Razafimahaleo.
Saika mitovitovy amin’izay lalan-kevitry ny kandidà Herizo izay ihany koa ny an’ny kandidà Lahiniriko sy Roland Ratsiraka.
Fa miavaka indrindra amin’ireo ny an’ny kandidà isany Monja Roindefo, Philippe Tsiranana, Daniel Rajakaoba, Jeneraly Razakarimanana, Pety Rakotoniaina, Ny Hasina Andriamanjato. Izy ireto na dia efa nanao fampielezan-kevitra ho amin’ny hifidianana ny tenany tany amin’ny faritra maro manerana ny Nosy aza, dia niova fijery tampoka. Raha ny fanambarana heno nanomboka ny fiandohan’ity herinandro ity, dia niantso ny vahoaka tsy hanaiky ny fifidianana izay atao ny alahady 3 desambra ho avy izao io izy ireo. Fa ny tena nivoitra tao anatin’izany, dia ny efa fiheveran’ireto kandidà ireo sahady ny hisian’ny famadihana ny safidim-bahoaka ho amin’ny fampandaniana ny kandidà filoha.
Inona ary no hitranga, ireto kandidà 6 ireto mitaky ny tsy maintsy hanemorana ny fifidianana, ny fanjakana izay notarihin’ny Praiministra anefa iny efa nilaza iny fa tsy maintsy hotanterahina ny 3 desambra ny fifidianana . Ny lehiben’ny Governemanta izay efa nampitandrina mafy ireo mihevitra ny hanakorontana sy misaina izay tsy hahatomombana an’izany.
Ankoatra an’ireo, dia nanangam-bovona ihany koa ry zareo eo anivon’ilay fikambanana mitonona ho miaro ny ara-dalàna, ny lalàmpanorenana sy ny demokrasia. Ankoatra ireo kandidà dia ahitana depiote, senatera, mpahay lalàna, mpanao pôlitika, mpanao fanatanjahantena, …ao anatin’ity fikambanana mitonona ho miaro ny ara-dalàna ity. Ho an-dry zareo ireto, izay namory vahoaka tetsy amin’ny kianja Malacam omaly dia mazava ny resaka tamin’alalan’Ingahy Alain Ramaroson sy Razakavonison Richard fa tany misy lalàna, manana ny fiandrianany ity firenena ity, ka tsy avela izay tian’ny sasany atao akory dia azo atao. Niantso ny an-kolafinkery rehetra eto amin’ny firenena mba hijoro moa ry zareo ireto, ho amin’ny lazainy ho fiarovana ny tombotsoa avon’ny firenena.
Raha izay no fanehoan-kevitra, ny azo antoka dia samy hiziriziry izay heveriny ho lalàna sy fiarovana ny firenena ny andaniny sy ny ankilany. Inona ary no mety hitranga ?
Amin’ny ankapobeny aloha, samy tsy misy maniry ny hisian’ny korontana na fifandonana eto amin’ny firenena ireo mpanao pôlitika sy kandidà. Toa hirona ho any amin’izany ihany anefa ny raharaha, raha toa mitazona ny fiziziriany tamin’alalan’ireo fanehoan-kevitra izay mifampihantsy heno tetsy sy teroa ireo mpanao pôlitika. Tsy sanatria fampitahorana na heverin’ny sasany ho fanodinana ny sain’ny olona hirona atsy na aroa, fa raha tsy hain’ireo kandidà sy ny mpomba azy avy sy ny mpanao pôlitika ny manandratra avo ny soatoavina, dia tsy maintsy hitranga ny olana. Ekena ary marina mihitsy, fa nampanantena fandriampahalemana sy hiezaka ho eny akaikin’ny vahoaka eny hatrany ireo mpitandro ny filaminana, mba hiaro ny ainy sy ny fananany, saingy ny saonjo iray lohasaha tsy hilaozan’izay hamarara. Firifiry moa izay asa fampihorohoroana ny mpomba ny kandidà izatsy na izaroa izay ? Firifiry izay grenady nirefotra izay ? Firifiry ny alahelo sy ratra-pon’ny kandidà na mpanao pôlitika sasany noho ny sakatsakana natao azy ? Ilana fanafany sy fifampiresahana ireny, mba tsy ho sanatria lonilony hanimba ny fiaraha-monina eo amintsika samy zanak’ity Nosy ity.
Tranga maro no efa nivôse: Ny faran’ny herinandro teo tany amin’iny faritra atsimo iny dia nisy fiarana solombavambahoaka izay novakian’ny sasany ny kodoriany efatra. Avy eo sady nohosorana no nasiana maloto ilay fiara. Tany Toamasina dia ireny efa notaterina teto ireny : ireo mpanohana kandidà nahazo fampihohoroana an-taratasy sy ambava ny sasany, nanipazana grenady sy “cocktail Molotov” ny hafa. Tany Mahajanga sy Antsiranana ary Fianarantsoa, dia nisy haino aman-jery tsy miankina, izay nanipazan’ny sasany grenady. Asa heverin’ireo mpanao ratsy, ho tokony hobaikoana na hanaraka ny firehana tiany, na mahametimety aza angamba ireo haino aman-jery izay tsy miankina ireto. Tany Soavinandriana sy Marovoay, nisy ben’ny tanàna, tompon’andraikitra, na mpikambana amin’antoko iray, izay novonoina sy nampihorohoroan’ny sasany fa tsy mety manohana ny kandidàny.
Ny teto Andrenivohitra indray, tetsy Ambanin’Antanimora, nisy mpomba kandidà anankiroa, izay nifamono sy nifandratra. Teny Ambatoroka, mpametaka afisin’ny kandidà iray voadaroka,….Mampametra-panontaniana avokoa ny amin’izany, satria misy tombotsoa arovana ao matoa misy mahasahy mikasi-tanana, matoa misy sahy mandany vola aman-karena ho amin’izao datin’ny 3 desambra izao.
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Kmf Cnoe sy ny fifidianana: « Misy ny fanerena ny mpiasam-panjakana »
Amin’izao ankatoky ny androm-pifidianana filohampirenena izao dia nitafa tamin’ny mpanao gazety, omaly, ny ao amin’ny Foiben’ny Kmf Cnoe, izay fikambanana iray manana ny toerany eo amin’ny fanaraha-maso ny fifidianana.
Nitatitra ny zavatra hitany sy ny tatitra voarainy tao anatin’izay vanim-potoana nikarakarana ny fifidianana sy nanaovana fampielezan-kevitra izay izy ireo.
Nambaran’i Patrice, Filoha nasionalin’ny Kmf Cnoe fa « nisy tokoa ny lesoka sy ny tsy fahatomombanana, ary marobe izany, teo amin’ny fandrafetana ny lisitry ny mpifidy sy ny fanamboarana an’ireo kara-pifidianana ».
Momba ny fampielezan-kevitra dia nosoritan’ity sehatra fanaraha-maso ny fifidianana ity fa « nilamindamina ihany tamin’ity satria tsy nahitana herisetra na fifandonana be toy ny mpitranga any Afrika ». Nisy kosa anefa, hoy i Patrice, ny fandrovitana afisy na an-tanan-dehibe na ambanivohitra.
Eo amin’ny fampiasana fitaovam-panjakana enti-manao fampielezan-kevitra dia « tsy nahitana loatra an’ izany tamin’ito fa ny mpiasam-panjakana toy ny mpampianatra sy ny dokotera mpitsabo na mpiasan’ny fahasalamana no tena niharan’ny faneriterena ka zary fitaovana mahomby ho an’ny kandida sasany (kandidam-panjakana ?) », hoy ny Kmf Cnoe.
Tsy nafenin’ny Filoha nasionalin’ny Kmf Cnoe fa « nisy fandrahonana mihitsy niantefa tamin’ny « Chef Zap » (tonian’ny sampan-draharaham-pampianarana any anivon’ny kaomina) hoe « raha tsy tianao hoesorina aminao ny môtô eny aminao iny dia ataovy izay hanarahan’ny mpifidy ny kandidam-panjakana, na hoterena aza ».
Nisy koa ny toerana nanakatonana sekoly rehefa tonga manao fampielezan-kevitra ao ny kandida iray, hoy ny Kmf Cnoe, ary indraindray dia ny mpampianatra no voatery manao fampielezan-kevitra ka asainy foanana ny fotoam-pianarana any an-tsekoly.
Tsy mbola foana tamin’ity fotoam-pampielezan-kevitra ity koa ny fizaram-bola, hoy hatrany ny Filoha nasionalin’ny Kmf Cnoe, izay nilazany koa fa ny faritra maro eto Madagasikara, indrindra fa ny misy solontenan’ny Kmf Cnoe no naharaisana tatitra amin’izany rehetra izany.
Isan’ny nametrahan’ny Kmf Cnoe fanontaniana koa ny tsy hamoahana ny voka-pifidianana ampahany avy amin’ny ministeran’ny atitany intsony, nefa raha ny hevitr’ity rafitra mpanara-maso ny fifidianana ity dia tokony hovakiana ao amin’ny haino aman-jerim-panjakana mihitsy ny voka-pifidianana isaky ny birao fandatsaham-bato tsirairay.
Isan’ny fanambarana nataon’ny Kmf Cnoe omaly ny hoe « ity fifidianana indray mitoraka ity no nahitana fitarainana sy fanoherana betsaka indrindra hatramin’izay noho ny tsy fahatomombanan’ny fikarakarana sy ny tsy ara-dalàna nitranga tetsy sy teroa ».
Ralay
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Vahoakan’i Toliara: « Tsy mila an-dRavalomanana »
Nivadika sy nitodi-damosina tampoka tamin’ny kandidà Ravalomanana ny vahoaka tao Toliara.
Raha vao nandre ny fahatongavan’ireo kandidà miaro ny ara-dalàna nahitana an’i Monja Roindefo, Pety Rakotoniaina, Daniel Rajakaoba, Jeneraly Razakarimanana tokoa mantsy ny vahoaka tany an-toerana dia nanao rodobe nanatrika ny fampielezan-kevitra. Horakora-pahafahana sy mitady ny fanovana no nataon’ny vahoaka izay notombatombana ho maherin’ny 10.000 tany ho any. Rehefa vita ny fampielezan-kevitra dia nilahatra nanerana ny arabe ny vahoaka. Saika hisy hitarika hibolila ho ao amin’ny Magro anefa, saingy voafehin’ny mpikarakara tanteraka izany. Tamin’ny ankapobeny, dia nihika « ny amin’ny tsy fanekena ny hanatanterahana ny datin’ny 3 desambra ireo vahoaka any an-toerana noho ny fahantrana sy ny fahasahiranana efa mianjady sy mampahory azy ».
Raha ny vaovao voaray avy any an-toerana, dia voalaza fa nampisokatra ny sain’ny vahoaka tsy hatahotra fa hijoro ny fahatongavan’ireto kandidà miaro ny ara-dalana tao Toliara. Nivoitra tamin’ny fampielezan-kevitra omaly izao ny horakoraka hoe « tsy maintsy alana eo amin’ny toerany Ravalomanana ». « Tsy mila intsony an-dRavalomanana ».
Amin’ny fomba ahoana anefa, raha tsy tanterahina ny fifidianana ?
A.J.
Ho an’ny mpitazana tsotra, izay manombana amin’ny saina tsy miangatra dia efa mazava ny resaka fa tsy maintsy hisy ny fihodinana faharoa amin’ity fifidianana izay ho filoham-pirenena ity.
Samy milaza ny kandidàny ho mahazo olona ny mpanohana isanisany, ary ao mihitsy aza ny sasany izay milaza fa efa azony antoka, hono, ny handreseny amin’ny fihodinana voalohany. Fantatry ny rehetra anefa fa fomba fiady fahita eran-tany ihany izany amin’ny fotoanan’ny fampielezan-kevitra tahaka izao.
Tsy araka ny nampoizina tokoa ity ny raharaha fa misy ireo kandidà misongadina ankoatra ny an’ny antokom-panjakana, ary azo lazaina fa dia mifandanja amin’ny an’ity farany ny isan’ny vahoaka voavorin’ny tsirairay amin’izy ireo. Koa zaza vao miana-manisa aza no asaina manao ny kajy dia tsy maintsy hipoitra ihany ny hoe tsy hisy hahazo ny antsasa-manila izany ireo mpilatsaka ireo, raha ny amin’io fihodinana voalohany io.
Araka izany, na tsy mivolana imaso aza ireo etamazaoro isanisany dia inoana fa tsy maintsy efa mikaon-doha any ho any, ny amin’izay stratejia hoentina amin’io ho fihodinana faharoa io, raha te-hampandany ny kandidàny marina.
Ho an’ny kandidà-filoha dia efa natao daholo àry ny nizara akanjo sy kasikety, ny nanakarama artista malaza, ny nampihetsika ny mpiasam-panjakana, ny nandany volabe, sy ny sisa… dia ho ahoana indray ny manaraka ê ? Raha ireo « hetsika » natao rehetra ireo mantsy no tsy nahomby dia ho fahagagana ny hahazoana vokatra tsara amin’izany « 2ème tour » izany.
Ny kandidà hafa koa anefa dia fantatra fa tsy dia ampy loatra eo amin’ny hoenti-miatrika ny raharaha. Milaza koa izy ireo fa hifanampy, « amin’ny fomba rehetra », amin’io fotoana io, kanefa sarotra ihany ny hino tanteraka an’izany, satria iaraha-mahita ny efa fisamatsamahana misy hatramin’izay ka hatramin’izao ankehitriny izao. Asa anefa aloha ê…
Ny amisavisana ny ratsy, hono, ny hiavian’ny soa, koa dieny izao ve tsy aleo heverina ny ho avy ê ?... Ho an’ireo mpanohana mafana fo isanisany no ilazana izany fa raha ireo milatsaka hofidina ireo ve moa tsy hahita izay « hivoahany » ihany ê ? Am-bava homana…
Lalou
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Fanadihadiana: Fifidianana 3 desambra
Tsy takona afenina intsony ankehitriny fa arakaraka ny maha antomotra ny datin’ny 3 desambra ity no toa vao mainka mampihenjana sy mampiakatra ny fanehoan-kevitra samihafa eto amintsika.
Raha noheverina fa havalon’ny fahataperan’ny fampielezan-kevitra rahampitso maraina tokoa mantsy, ireo kabary tsy valiana, ny fifanaratsiana, ny fifanindriana, ary ny filazana ho mafy sy matanjaka, dia tsy izany no zavamisy. Tamin’ity herinandro farany ity, dia nivadika hatrany amin’ny fifampihantsina mihitsy ny fanehoan-kevitra ataon’ny sasany.
Mampametraka ahiahy ny zava-misy: Eo aloha ny mpomba ny kandidà filoha izay nanizingizina teny amin’ny Magro Ankorondrano tamin’alalan’ny IMMR tarihin’Ingahy Rajemison Rakotomaharo ( filohan’ny Antenimierandoholona ) fa ho lany amin’ny 1er tour ny kandidà Ravalomanana. Porofo nentin-dry zareo mba nanamarinana an’izany moa ny filazana ny fahamaroan’ny vahoaka izay manatrika ny fampielezan-kevitra nataon’ny kandidàny sy ny asa vita maro teto amin’ny firenena nandritra izay, ka tokony hanohizana ny lalàna.
Etsy ankilany kosa, dia iny nampiaka-peo omaly iny ny kandidà Norbert Lala Ratsirahonana fa amin’ity fifidianana ity tsy azo idovirana mihitsy ny tsy maintsy hisian’ny fihodinana faharoa. Isan’ireo kandidà mahavory olona amin’ny toerana rehetra izay halehany tokoa mantsy raha ny tenany noho ireo fandaharan’asa marobe azo itarafana ny tena fampandrosoana tokoa raha hotanterahina. Hatreto aloha izany, dia efa mifandrirotra ny hevitra eo amin’ny kandidà roalahy dia Ingahy Ratsirahonana sy Ravalomanana. Inona tokoa ary no hitranga, raha vitain’ny mpomba ny kandidà filoha amin’ny fihodinana voalohany tokoa io ?
Fa tsy latsa-danja noho izany ihany koa anefa ny kandidà Herizo Razafimahaleo. Ny azy indray dia mahitsy hatrany ny resaka, fa tsy hanaiky ny voka-pifidianana eo ny tenany, ny amin’izay ho fahalanian’Ingahy Marc Ravalomanana. Aminy, vahoaka hendry sy mandala ny fihavanana ny Malagasy, kanefa kosa misaina sy mahay mandanjalanja ny zava-misy. Tsy ny vahoaka efa leon’ny fahantrana sy fandrebirebena natao azy nandritra izay dimy taona, hoy izy, no sanatria ndeha hametraka fitokisana indray amin’ny olona nampitondra ny mangidy azy. Amin’ity kandidà ity izany, dia mihevitra fa efa voaala ao am-pon’ny vahoaka Ravalomanana noho ny fitantanana tsy nahomby hatramin’izay. Inona ary no hiseho, raha mifanohitra amin’izany no voka-pifidianana izay avoakan’ny izay mamoaka azy eo. Eo indray koa no ametrahana ny ahiahy ny amin’izay mety ho fanoherana ataon’ireo mpomba sy mpanohana ny kandidà Razafimahaleo.
Saika mitovitovy amin’izay lalan-kevitry ny kandidà Herizo izay ihany koa ny an’ny kandidà Lahiniriko sy Roland Ratsiraka.
Fa miavaka indrindra amin’ireo ny an’ny kandidà isany Monja Roindefo, Philippe Tsiranana, Daniel Rajakaoba, Jeneraly Razakarimanana, Pety Rakotoniaina, Ny Hasina Andriamanjato. Izy ireto na dia efa nanao fampielezan-kevitra ho amin’ny hifidianana ny tenany tany amin’ny faritra maro manerana ny Nosy aza, dia niova fijery tampoka. Raha ny fanambarana heno nanomboka ny fiandohan’ity herinandro ity, dia niantso ny vahoaka tsy hanaiky ny fifidianana izay atao ny alahady 3 desambra ho avy izao io izy ireo. Fa ny tena nivoitra tao anatin’izany, dia ny efa fiheveran’ireto kandidà ireo sahady ny hisian’ny famadihana ny safidim-bahoaka ho amin’ny fampandaniana ny kandidà filoha.
Inona ary no hitranga, ireto kandidà 6 ireto mitaky ny tsy maintsy hanemorana ny fifidianana, ny fanjakana izay notarihin’ny Praiministra anefa iny efa nilaza iny fa tsy maintsy hotanterahina ny 3 desambra ny fifidianana . Ny lehiben’ny Governemanta izay efa nampitandrina mafy ireo mihevitra ny hanakorontana sy misaina izay tsy hahatomombana an’izany.
Ankoatra an’ireo, dia nanangam-bovona ihany koa ry zareo eo anivon’ilay fikambanana mitonona ho miaro ny ara-dalàna, ny lalàmpanorenana sy ny demokrasia. Ankoatra ireo kandidà dia ahitana depiote, senatera, mpahay lalàna, mpanao pôlitika, mpanao fanatanjahantena, …ao anatin’ity fikambanana mitonona ho miaro ny ara-dalàna ity. Ho an-dry zareo ireto, izay namory vahoaka tetsy amin’ny kianja Malacam omaly dia mazava ny resaka tamin’alalan’Ingahy Alain Ramaroson sy Razakavonison Richard fa tany misy lalàna, manana ny fiandrianany ity firenena ity, ka tsy avela izay tian’ny sasany atao akory dia azo atao. Niantso ny an-kolafinkery rehetra eto amin’ny firenena mba hijoro moa ry zareo ireto, ho amin’ny lazainy ho fiarovana ny tombotsoa avon’ny firenena.
Raha izay no fanehoan-kevitra, ny azo antoka dia samy hiziriziry izay heveriny ho lalàna sy fiarovana ny firenena ny andaniny sy ny ankilany. Inona ary no mety hitranga ?
Amin’ny ankapobeny aloha, samy tsy misy maniry ny hisian’ny korontana na fifandonana eto amin’ny firenena ireo mpanao pôlitika sy kandidà. Toa hirona ho any amin’izany ihany anefa ny raharaha, raha toa mitazona ny fiziziriany tamin’alalan’ireo fanehoan-kevitra izay mifampihantsy heno tetsy sy teroa ireo mpanao pôlitika. Tsy sanatria fampitahorana na heverin’ny sasany ho fanodinana ny sain’ny olona hirona atsy na aroa, fa raha tsy hain’ireo kandidà sy ny mpomba azy avy sy ny mpanao pôlitika ny manandratra avo ny soatoavina, dia tsy maintsy hitranga ny olana. Ekena ary marina mihitsy, fa nampanantena fandriampahalemana sy hiezaka ho eny akaikin’ny vahoaka eny hatrany ireo mpitandro ny filaminana, mba hiaro ny ainy sy ny fananany, saingy ny saonjo iray lohasaha tsy hilaozan’izay hamarara. Firifiry moa izay asa fampihorohoroana ny mpomba ny kandidà izatsy na izaroa izay ? Firifiry izay grenady nirefotra izay ? Firifiry ny alahelo sy ratra-pon’ny kandidà na mpanao pôlitika sasany noho ny sakatsakana natao azy ? Ilana fanafany sy fifampiresahana ireny, mba tsy ho sanatria lonilony hanimba ny fiaraha-monina eo amintsika samy zanak’ity Nosy ity.
Tranga maro no efa nivôse: Ny faran’ny herinandro teo tany amin’iny faritra atsimo iny dia nisy fiarana solombavambahoaka izay novakian’ny sasany ny kodoriany efatra. Avy eo sady nohosorana no nasiana maloto ilay fiara. Tany Toamasina dia ireny efa notaterina teto ireny : ireo mpanohana kandidà nahazo fampihohoroana an-taratasy sy ambava ny sasany, nanipazana grenady sy “cocktail Molotov” ny hafa. Tany Mahajanga sy Antsiranana ary Fianarantsoa, dia nisy haino aman-jery tsy miankina, izay nanipazan’ny sasany grenady. Asa heverin’ireo mpanao ratsy, ho tokony hobaikoana na hanaraka ny firehana tiany, na mahametimety aza angamba ireo haino aman-jery izay tsy miankina ireto. Tany Soavinandriana sy Marovoay, nisy ben’ny tanàna, tompon’andraikitra, na mpikambana amin’antoko iray, izay novonoina sy nampihorohoroan’ny sasany fa tsy mety manohana ny kandidàny.
Ny teto Andrenivohitra indray, tetsy Ambanin’Antanimora, nisy mpomba kandidà anankiroa, izay nifamono sy nifandratra. Teny Ambatoroka, mpametaka afisin’ny kandidà iray voadaroka,….Mampametra-panontaniana avokoa ny amin’izany, satria misy tombotsoa arovana ao matoa misy mahasahy mikasi-tanana, matoa misy sahy mandany vola aman-karena ho amin’izao datin’ny 3 desambra izao.
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Kmf Cnoe sy ny fifidianana: « Misy ny fanerena ny mpiasam-panjakana »
Amin’izao ankatoky ny androm-pifidianana filohampirenena izao dia nitafa tamin’ny mpanao gazety, omaly, ny ao amin’ny Foiben’ny Kmf Cnoe, izay fikambanana iray manana ny toerany eo amin’ny fanaraha-maso ny fifidianana.
Nitatitra ny zavatra hitany sy ny tatitra voarainy tao anatin’izay vanim-potoana nikarakarana ny fifidianana sy nanaovana fampielezan-kevitra izay izy ireo.
Nambaran’i Patrice, Filoha nasionalin’ny Kmf Cnoe fa « nisy tokoa ny lesoka sy ny tsy fahatomombanana, ary marobe izany, teo amin’ny fandrafetana ny lisitry ny mpifidy sy ny fanamboarana an’ireo kara-pifidianana ».
Momba ny fampielezan-kevitra dia nosoritan’ity sehatra fanaraha-maso ny fifidianana ity fa « nilamindamina ihany tamin’ity satria tsy nahitana herisetra na fifandonana be toy ny mpitranga any Afrika ». Nisy kosa anefa, hoy i Patrice, ny fandrovitana afisy na an-tanan-dehibe na ambanivohitra.
Eo amin’ny fampiasana fitaovam-panjakana enti-manao fampielezan-kevitra dia « tsy nahitana loatra an’ izany tamin’ito fa ny mpiasam-panjakana toy ny mpampianatra sy ny dokotera mpitsabo na mpiasan’ny fahasalamana no tena niharan’ny faneriterena ka zary fitaovana mahomby ho an’ny kandida sasany (kandidam-panjakana ?) », hoy ny Kmf Cnoe.
Tsy nafenin’ny Filoha nasionalin’ny Kmf Cnoe fa « nisy fandrahonana mihitsy niantefa tamin’ny « Chef Zap » (tonian’ny sampan-draharaham-pampianarana any anivon’ny kaomina) hoe « raha tsy tianao hoesorina aminao ny môtô eny aminao iny dia ataovy izay hanarahan’ny mpifidy ny kandidam-panjakana, na hoterena aza ».
Nisy koa ny toerana nanakatonana sekoly rehefa tonga manao fampielezan-kevitra ao ny kandida iray, hoy ny Kmf Cnoe, ary indraindray dia ny mpampianatra no voatery manao fampielezan-kevitra ka asainy foanana ny fotoam-pianarana any an-tsekoly.
Tsy mbola foana tamin’ity fotoam-pampielezan-kevitra ity koa ny fizaram-bola, hoy hatrany ny Filoha nasionalin’ny Kmf Cnoe, izay nilazany koa fa ny faritra maro eto Madagasikara, indrindra fa ny misy solontenan’ny Kmf Cnoe no naharaisana tatitra amin’izany rehetra izany.
Isan’ny nametrahan’ny Kmf Cnoe fanontaniana koa ny tsy hamoahana ny voka-pifidianana ampahany avy amin’ny ministeran’ny atitany intsony, nefa raha ny hevitr’ity rafitra mpanara-maso ny fifidianana ity dia tokony hovakiana ao amin’ny haino aman-jerim-panjakana mihitsy ny voka-pifidianana isaky ny birao fandatsaham-bato tsirairay.
Isan’ny fanambarana nataon’ny Kmf Cnoe omaly ny hoe « ity fifidianana indray mitoraka ity no nahitana fitarainana sy fanoherana betsaka indrindra hatramin’izay noho ny tsy fahatomombanan’ny fikarakarana sy ny tsy ara-dalàna nitranga tetsy sy teroa ».
Ralay
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Vahoakan’i Toliara: « Tsy mila an-dRavalomanana »
Nivadika sy nitodi-damosina tampoka tamin’ny kandidà Ravalomanana ny vahoaka tao Toliara.
Raha vao nandre ny fahatongavan’ireo kandidà miaro ny ara-dalàna nahitana an’i Monja Roindefo, Pety Rakotoniaina, Daniel Rajakaoba, Jeneraly Razakarimanana tokoa mantsy ny vahoaka tany an-toerana dia nanao rodobe nanatrika ny fampielezan-kevitra. Horakora-pahafahana sy mitady ny fanovana no nataon’ny vahoaka izay notombatombana ho maherin’ny 10.000 tany ho any. Rehefa vita ny fampielezan-kevitra dia nilahatra nanerana ny arabe ny vahoaka. Saika hisy hitarika hibolila ho ao amin’ny Magro anefa, saingy voafehin’ny mpikarakara tanteraka izany. Tamin’ny ankapobeny, dia nihika « ny amin’ny tsy fanekena ny hanatanterahana ny datin’ny 3 desambra ireo vahoaka any an-toerana noho ny fahantrana sy ny fahasahiranana efa mianjady sy mampahory azy ».
Raha ny vaovao voaray avy any an-toerana, dia voalaza fa nampisokatra ny sain’ny vahoaka tsy hatahotra fa hijoro ny fahatongavan’ireto kandidà miaro ny ara-dalana tao Toliara. Nivoitra tamin’ny fampielezan-kevitra omaly izao ny horakoraka hoe « tsy maintsy alana eo amin’ny toerany Ravalomanana ». « Tsy mila intsony an-dRavalomanana ».
Amin’ny fomba ahoana anefa, raha tsy tanterahina ny fifidianana ?
A.J.
4. Papoose
(
03/12/2006 22:59)
mahagaga ahy fa toa io articles @ io gazety io foana no betsaka mi-post eto an! fa maninona kay? mahaliana v le soratra ao sa ahoana rey olona e??:?::?:
5. Fiffi
(
05/12/2006 07:13)
ka io akia no mba nangatahan'ny namana koh ! :) fa isaorana azy kosa aloha nizara an ! :)
6. Papoose
(
05/12/2006 18:28)
Fiffi:
ka io akia no mba nangatahan'ny namana koh ! :) fa isaorana azy kosa aloha nizara an ! :)
ah okk!!!ie tena isaorana mihitsy =D. fa le homepage n'ilay izy koa niova dia tsy le mora jerena kely iny intsony le articles:idea: