La Gazette - Gazetin'ny Nosy
1. xxx
(
29/11/2006 09:37)
Défilé de rue en vue : l’agitation s’accroît
On aura tout vu, lors de l’actuelle campagne électorale : des violences contre le vice-président AVI de Soavinandriana qui y a perdu la vie, jet de grenades contre MBS, incendie criminel du marché d’Anosibe, «putsch» raté initié par des officiers de l’Armée, etc. La liste ne s’arrête pas là, car demain et après-demain, six candidats se liguent pour organiser un défilé dans les rues de la capitale. Ils brandiront des banderoles qui réclament le report du scrutin et la tenue d’une élection juste et transparente. Jamais campagne électorale n’aura été aussi mouvementée.
Il est vrai qu’en voulant perdurer au pouvoir par tous les moyens, le régime ne peut que s’attirer des réactions vigoureuses de mécontentement, de contrariété ou de dépit. Le défilé, conduit par le général Ferdinand Razakarimanana, Pety Rakotoniaina et Daniel Rajakoba, a connu hier un certain succès en sillonnant les rues de Toamasina.
Ce jour la procession est portée dans la ville de Mahajanga avant d’être transférée demain à Antananarivo. En sus des candidats déjà cités, Monja Roindefo, Ny Hasina Andriamanjato et Philippe Tsiranana figurent à la tête du mouvement de contestation. Il ne faut pas juger l’audience de ce groupe par le petit public qui a répondu samedi à son appel au stade d’Alarobia. Notamment car cette réunion organisée à la va-vite n’a pas été au préalable suffisamment expliquée ni médiatisée. Dans la capitale ces derniers jours, la frustration et la grogne sont montées de plusieurs crans, face aux nombreuses irrégularités constatées dans l’élaboration des listes électorales et la confection des cartes d’électeur.
Beaucoup maintenant se persuadent que le régime manœuvre pour l’emporter dès le premier tour. Bref, l’appel des six candidats réfractaires pourrait être entendu par de larges franges de la population tananarivienne.
Si l’on en croit le communiqué diffusé par les candidats récalcitrants, la «manif» sera organisée avec ou sans l’autorisation des autorités municipales. Apparemment, le défilé sera clandestin et démarrera à un site qui ne sera révélé qu’à l’ultime instant. Quel sera le sort de cette procession ? De deux choses l’une, ou elle sera dispersée sans ménagement par les forces de l’ordre et ses meneurs seront arrêtés. Ou le régime dirigera contre elle les «troupes de choc» qui se sont déjà distinguées le 17 décembre dernier sur la Place du 13-Mai contre les ténors de l’opposition.
On pourrait donc assister à des scènes tumultueuses et fumeuses qui vont accroître la tension et jeter l’effervescence en ville, à la veille du scrutin présidentiel. Que les candidats soient arrêtés par les forces de l’ordre ou brutalisés par les troupes de choc, cela sera nuisible à l’image de l’île à l’étranger.
Ces scènes turbulentes pourraient donner le ton de ce qui se passera après le scrutin. On sait que le ministère de l’Intérieur pense ne pas diffuser les résultats officieux, contrairement aux précédentes fois. Il compte laisser à la HCC le soin de livrer en une seule fois les résultats officiels d’ensemble. Des candidats pensent déjà s’engouffrer dans ce vide, comme Herizo Razafimahaleo qui collectera les scores par le biais de moyens modernes de télécommunications. Comme aussi Norbert Ratsirahonana dont le parti quadrille le territoire et est capable de ramasser rapidement partout les PV de bureaux de vote. L’IMMR de Marc Ravalomanana ne sera probablement pas en reste et enverra partout ses hélicoptères comme en 2002…
Bref, tout de suite après le scrutin, des chiffres contradictoires vont fuser de tous côtés et plonger le pays dans la confusion. Avec les suspicions de fraudes qui pèsent sur le régime et la réputation d’institution alignée qui entoure la HCC, on a entre les mains un cocktail explosif qui pourrait détonner lors de la publication des résultats officiels. L’agitation provoquée par le défilé des six candidats ne fait peut-être que préfigurer les troubles qui surviendront après le scrutin…
On ne sait si cette tentative d’ajourner le scrutin aboutira. Dans cette entreprise d’ailleurs, ces six candidats sans hélicoptère seront-ils à la… hauteur ?
Adelson RAZAFY, Narilala ANDRIAMBELOMANASINA
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EDITORIAL
Bref survol…: Ils sont 14 au départ, mais au fil de la campagne électorale, la course à la magistrature suprême se décante. A cinq jours du scrutin, quatre candidats se détachent nettement du gros de la troupe. Une échappée qui promet.
En tête de course donc, se trouvent ceux qui ont fait montre de détermination, d’une certaine rage de vaincre, de convaincre… Il s’agit, au risque d’être démenti au soir du 3 décembre, de Marc Ravalomanana qui émerge légèrement du lot, Norbert Ratsirahonana et Herizo Razafimahaleo qui le talonnent de près, ainsi que Roland Ratsiraka toujours à l’affût. On peut adjoindre à ces stars de la politique, Jean Lahiniriko qui semble ne pas encore trouver ses marques mais qui commence cependant à percer dans beaucoup de régions, notamment dans le Sud de l’île. Ce pronostic, qui n’en est pas un, ne souffre toutefois pas de contestations, étant donné qu’il s’inscrit dans la logique de l’évolution et de la topographie politique du moment.
Sa vie ressemble, par bien de côtés, à un conte de fée. Petit laitier, né d’une famille modeste, Marc Ravalomanana, à force de persévérance a pu construire un véritable empire : Tiko. Ne se contentant pas d’une telle réussite, acquise dans les années 80, grâce à des « amis » politiques dont le CSR Manandafy Rakotonirina, les ministres Pascal Rakotomavo et Robiarivony, l’actuel Président a voulu ajouter une corde à son arc, en allant conquérir, avec succès, la mairie de la capitale. Ambitieux, ce natif d’Imerikasinina devait atteindre par la suite le sommet de l’Etat. En somme, il a gagné le grand chelem. Marc Ravalomanana est désormais un homme comblé. Puissance et gloire. Il accumule le pouvoir économique et le pouvoir politique. Aujourd’ hui, il veut rééditer son « exploit » de 2002. Le 3 décembre, il aura contre lui non pas ses adversaires, mais son bilan. Son mandat n’a pas été en effet brillant. Loin s’en faut.
Norbert Ratsirahonana, quant à lui, a dans ses bagages une gestion limpide des affaires nationales durant la période de transition en 1996, où il était chef de gouvernement. Avec son air de bon père de famille, le président de l’AVI part aujourd’hui à l’assaut du pouvoir, à travers le suffrage universel. Mais se poser en « raiamandreny » ne suffit pas. Aussi, malgré un discours parfois passéiste, met-il en avant, pendant sa campagne, des arguments pertinents sur le plan économique qui font mouche auprès de l’électorat, surtout au sein de la classe moyenne. Sur ce terrain, Norbert Ratsirahonana trouve Herizo Razafimahaleo plutôt requinqué après une longue traversée du désert.
Le patron du Leader-Fanilo - tantôt agressif, tantôt consensuel - est le seul à ne pas vraiment ménager le pouvoir en place. En vérité, Herizo Razafimahaleo veut rassembler autour de lui tous les déçus du régime. Son souhait est d’en découdre avec Marc Ravalomanana au second tour. Encore faut-il que l’ancien champion de natation puisse passer devant Norbert Ratsirahonana. Il y aura donc un match dans le match.
S’estimant, à tort ou à raison, comme l’héritier de la dynastie Ratsiraka, le maire de Toamasina bataille sur tous les fronts : se démarquer de la ligne dure de l’Arema, récupérer les orphelins du ratsirakisme, et combattre la politique menée par le pouvoir. Une mission difficile et non impossible. Considéré comme le clone de son oncle, Roland Ratsiraka reprend, au cours de sa propagande, certains faits et gestes de l’amiral. Un mimétisme dont on ignore s’il joue ou non en sa faveur. Néanmoins, à vouloir ainsi se mettre dans la peau de Didier Ratsiraka il espère ramener les brebis égarées de l’Arema dans son giron.
Quant à Jean Lahiniriko, l’outsider de la compétition électorale, on peut dire qu’il a un parcours chaotique : proche de l’Arema d’abord, partisan de Marc Ravalomanana après, et actuellement farouche adversaire du régime. Mais le fait d’être bouté hors de la présidence de l’Assemblée nationale ainsi que ses critiques plus ou moins justifiées contre le pouvoir lui ont valu de bénéficier du soutien d’une frange de la population. On ne sait comment ses sympathisants vont voter le jour J.
Cette brève « carte de visite » des candidats les plus en vue est nécessaire afin que l’opinion ait une certaine idée d’eux, et surtout qu’elle ait un repère sur l’échéance électorale. En tout cas, celle-ci peut nous réserver des surprises, tant les autres candidats sont loin de s’avouer vaincus…
Franck Raharison
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TIM Fanabeazana: Des abus !
Il a été annoncé aux élèves des CEG et aux lycéens de la capitale, depuis avant-hier, qu’il n’y aura pas de classe, ce vendredi, car, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le Sida, diverses manifestations de sensibilisation seront menées en ville.
Parallèlement, l’on vient d’apprendre que, hier jusque tard dans la soirée, des responsables du TIM Fanabeazana ont distribué des T-shirts et casquettes à l’effigie de Marc Ravalo- manana à des professeurs d’établissement scolaire d’Antananarivo. Des gadgets électoraux qu’ils vont porter durant le « Faradoboka » que le candidat-président compte tenir, vendredi en milieu de matinée, au stade de Mahamasina.
Mais la grogne monte au sein du corps enseignant. « Cette méthode est abusive dans la mesure où les professeurs et autres personnels du ministère de l’Education nationale qui auront décidé de ne pas prendre ces gadgets et de ne pas assister à ce meeting final de Marc Ravalomanana, seront ainsi facilement identifiables ». D’ailleurs, ces enseignants se disent scandalisés car le TIM Fanabeazana a élu son quartier général dans un bureau (porte 406) au ministère de l’Education nationale. « La fermeture des classes (pour ce jour) n’est qu’une supercherie car les professeurs et leurs élèves ont reçu un ordre verbal d’être présents à Antanimbarinandriana vers 10h, pour assister au meeting de Mahamasina », ont-ils encore révélé.
Recueillis par Rolly M.
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Marc Ravalomanana: Visite éclair à Fianarantsoa
Est-ce une nouvelle technique de propagande. En effet, arrivé vers 14 h 25 dans la capitale fianaroise, le président candidat en est reparti à 15h. Environ une demie heure et quelques minutes seulement ! Tout juste pour lui, le temps de faire des promesses aux gens venus l’écouter au stade d’Ampasambazaha.
On doit dire qu’avant de venir à Fianarantsoa, Marc Ravalomanana est passé par Ambohimahasoa. Son avion est arrivé vers 10 h de la matinée avec les artistes et ce n’est qu’à 14 h 25 que les trois hélicoptères ont survolé la ville pour atterrir au milieu du stade. De quoi frapper, peut-être, l’opinion sur ses moyens. Concernant le discours, il s’agit de plusieurs promesses avec en premier lieu, la finition du stade couvert d’Ambatomena - pas encore totalement terminé jusqu’à ce jour - du travail pou les jeunes, la poursuite des kits scolaires pour les élèves du primaire, etc.
Ce sera donc avec les résultats du scrutin de dimanche prochain que l’on pourra jauger réellement de ce passage rapide du candidat Marc Ravalomanana à Fianar. Toutefois, l’on sait que la population locale ressentait une certaine frustration !
H. R.
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Talata-Volonondry: Réquisition d’élèves pour soutenir Ravalomanana
« Des colonnes d’enfants provenant des écoles primaires des villages environnants convergeaient hier vers Talata-Volonondry, attisant la curiosité des automobilistes roulant sur la route nationale 3, menant à Anjozorobe.
Questionnés, certains des instituteurs encadrant ces petits écoliers ont répondu qu’ils allaient assister à un meeting électoral du président candidat, qui se tenait dans cette bourgade, dont c’était le jour de marché hebdomadaire. Ces instituteurs ont précisé qu’ils agissaient en exécution de l’ordre de leur chef ZAP (chef hiérarchique des directeurs des écoles primaires), et ils semblaient passablement excédés, promettant une grande surprise dimanche prochain. » Ces propos sont de Laurent Ramaroson, secrétaire général du parti AVI, entendu hier sur Radio Ravinala, appartenant à ce même parti. Ce politicien a souligné que l’événement auquel il a assisté n’était pas nouveau en soi, mais que c’était la première fois qu’il y assistait en personne. La promesse de l’obtention de tee-shirt était utilisée pour motiver ces petits dont certains n’avaient pas dix ans, et devaient faire jusqu’à dix kilomètres à pied pour parvenir à destination.
S. B.
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Olivier Rakotovazaha: Témoignages sur de flagrantes irrégularités
Olivier Rakotovazaha, secrétaire général du MFM et non moins directeur de campagne de Manandafy Rakotonirina, s’es présenté, avant-hier au Colbert, pour faire un exposé, assorti de témoignages sur de flagrantes irrégularités dans les préparatifs électoraux, durant l’atelier des observateurs internationaux EISA pour le compte de la SADC (voir notre édition d’hier).
« Le processus électoral à Madagascar présente des risques réels de conflits pouvant être endigués par des mesures préventives, si les autorités nationales acceptaient la réalisation d’un processus de normalisation démocratique : loi sur l’amnistie ; nouveau code électoral ; lois sur les financements des partis politiques et des élections ; etc.», a-t-il lancé d’emblée.
«Comme personne ne connaît, du moins jusqu’à ce jour (ndlr : avant-hier), le nombre exact des électeurs, le doute persiste et sera certainement source de contestation », a-t-il avancé. Olivier Rakotovazaha qui a ainsi pris la peine de faire une projection pour, apparemment, apporter des éléments d’information aux observateurs internationaux : « le ministère de l’Intérieur a avancé provisoirement à 6 950 000 le nombre des électeurs. Ce qui ne diffère que de 200 000 par rapport à celui de 2001. Ce même département ministériel a également fixé à 17 447 725 le nombre de bulletins utiles aux deux tours du scrutin présidentiel. Ainsi, le nombre des électeurs devrait se situer à 6 979 090. Avec une marge de 25%, ceci devrait augmenter, tout au plus, à 8 723 862, soit un accroissement de 1 773 863 sur 5 ans. Bref, un chiffre qui dépasse de loin celui prévu par le ministère ».
Quant aux anomalies et autres irrégularités notées dans la confection de la liste électorale, ce directeur de campagne de Manandafy Rakotonirina a pris son cas personnel pour apporter des preuves irréfutables : « on m’a remis une carte électorale m’attribuant toujours le titre de ministre, alors que j’ai déjà quitté le gouvernement en 2003. C’est pour établir que l’actuelle liste informatisée a été établie à partir du recensement de 2002. Ce qui prouve inéluctablement qu’aucune révision n’a été effectuée depuis 2002, bien qu’un recensement annuel ai été exigé par la loi et financé par le budget de l’Etat. Par ailleurs, mes deux garçons, âgés actuellement de 18 et 20 ans, ne figurent pas sur la liste électorale informatisée. C’est donc confirmé que ce fut à partir du recensement de 2002, année où ils avaient 13 et 15 ans, que cette liste informatisée a été confectionnée. En outre, deux cartes d’électeur de deux personnes, dont le domicile serait le nôtre mais que nous ne connaissons ni d’Eve ni d’Adam, nous ont été fournies ».
Jouant toujours sur les chiffres de sa projection, le SG du MFM est passé à une démonstration simple pour asseoir l’incongruité du code électoral ayant interdit l’affichage des listes électorales : « en partant du nombre maximal d’électeurs de 8 723 862 dans les 15 000 fokontany, l’on a, en moyenne pour chaque fokontany, 582 électeurs dont les noms peuvent facilement se tenir sur 19 feuilles A4 pouvant couvrir une surface de 1,2m2. Ne peut-on pas trouver un mur de cette superficie, dans chaque fokontany, pour cet affichage et de cellophane pour le protéger des intempéries ? ». Autant d’anomalies et irrégularités répertoriées par lui qui durant cet atelier, l’ont amené à évoquer que, «maintenant, des candidats - qui n’ont pas admis le report de la date du scrutin – ont publiquement déclaré que, en l’état actuel des choses, ils contestent les résultats du scrutin ». En conclusion, Olivier Rakotovazaha reste convaincu que «les indices d’un conflit politique, plus grave que celui de 2002, se développent à l’approche du 3 décembre ».
Recueillis par Rolly Mercia
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Elia Ravelomanantsoa: Questions sur son hélicoptère
La candidate Elia Ravelomanantsoa a rallié lundi Anjozorobe (à 90 kilomètres au nord de la capitale) en voiture, et a fait son entrée dans la localité à pied.
Questions répétées de ses partisans qui l’ont accueillie à la porte de la ville : «Mais où est votre hélicoptère ?». Plutôt piquée au vif par l’interrogation, la candidate a répondu ainsi : «On n’achète plus le vote des Malgaches avec de tels artifices». En fait, dans les zones rurales, la population considère les candidats comme des gens de la même espèce. Comme à Anjozorobe, Marc Ravalomanana et Herizo Razafimahaleo ont débarqué d’un hélicoptère, on croit qu’il s’agit-là d’une «qualité» commune à tous les candidats. Grandes donc ont été la stupéfaction et l’incompréhension en voyant Elia Ravelomanantsoa venir par la route. Même les partisans locaux ont été déçus en constatant le standing de leur candidate. Il est vrai aussi qu’à chaque passage d’un candidat, l’atterrissage et le décollage de ces beaux hélicoptères flambant neufs forment un spectacle extraordinaire, et le public s’est senti frustré en voyant le moyen de locomotion emprunté par Elia Ravelomanantsoa. En tout cas, le meeting d’Anjozorobe avait drainé du monde, d’autant qu’une troupe folklorique avait donné au rassemblement un cachet particulier.
Il reste que le meeting d’Elia Ravelomanantsoa de samedi à Andavamamba, qui s’est soldé par un fiasco, fut révélateur à plus d’un titre. Fort probablement, la dame ne figurera pas dans le peloton de tête le 3 décembre. Son souhait de devenir la seconde Ellen Johnson Sirleaf (présidente du Libéria élue l’année dernière) de l’Afrique a peu de chances de se concrétiser. Néanmoins, avec les électrices qui optent déjà en nombre pour elle, il est déjà sûr que la candidate réalisera un score qui ne sera pas ridicule.
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Jacques Sylla : avertissement et… incompétence
Sévère avertissement de Jacques Sylla hier à l’Assemblée nationale, à l’endroit des opposants.
Il n’y avait dans l’hémicycle qu’une dizaine de députés, mais ceci n’a pas douché la fougue du Premier ministre. Il est vrai que la séance était retransmise en direct par les stations officielles, ce qui décuplait la portée du coup de semonce. A l’intention d’éventuels trublions, il avait lancé l’algarade suivante hier : «Faites le plus petit mouvement et nous verrons bien. Il y en a récemment qui ont fait un petit essai, mais durement frappés, ils ont été contraints de prendre la fuite et de capituler».
L’allusion au mouvement du général Randrianafidisoa est claire. En fait, le «putsch» a nargué pendant deux jours le régime et tous les ténors du pouvoir, effrayés, se sont terrés pendant ce laps de temps. On rappellera d’ailleurs qu’un assaut donné par les forces «loyalistes» fut repoussé par les «mutins» à la base d’Ivato, et que le militaire tombé dans l’escarmouche était un «gouvernemental». En tout cas, la suite de l’histoire met en relief l’impuissance et surtout l’incompétence du régime. Le général «mutin» et ses complices en effet se sont évanouis dans la nature depuis dix jours et n’ont pas été retrouvés jusqu’à maintenant. Et ceci alors que l’Armée, la Gendarmerie et la Police sont consignées et sont lancées aux trousses des fuyards. La traque piétine et aucune piste sérieuse n’a été relevée. L’un ou l’autre des huit militaires réfractaires aurait cependant du être mis sous les verrous depuis. Pourtant si une arrestation avait pu être opérée, on l’aurait placée au rang des réalisations du régime et on en aurait fait un grand battage médiatique dans l’actuel contexte électoral… Le général Randrianafidisoa et ses compagnons ont peut-être pris le maquis, et dans ce cas, il serait étonnant que le régime puisse en venir à bout rapidement. Moins virulent et moins équipé, le phénomène «dahalo» tient tête aux forces officielles depuis cinq ans, malgré la mobilisation des forces armées.
En tout cas, partout ailleurs où un avocat accède à la barre, l’évènement est synonyme de renouveau démocratique et d’extension des libertés. Chez nous avec Me Jacques Sylla, on assiste à un net recul de la démocratie, à un verrouillage des médias publics, à une expansion des écoutes téléphoniques et à une multiplication des indicateurs, à un développement des menaces et intimidations à l’endroit de la presse et des opposants etc. Ce Premier ministre est imperméable à certaines valeurs bien de chez nous comme le dialogue et le rapprochement. On ne s’étonnera pas si les opposants mettent en évidence sa qualité d’ «étranger» et réclament à la Primature un véritable enfant du pays…
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Norbert Ratsirahonana: En terrain conquis dans le Moyen ouest
Plus que quelques jours et le rideau sera fermé.
Mais si certains candidats restent encore dans l’expectative, le président national de l’AVI, Norbert Ratsirahonana ne chôme pas et ne ménage pas ses efforts pour ratisser large. Après avoir visité la région ouest de l’île, il se rapproche un peu plus des Hautes Terres. Pour être plus précis, il était hier à Soavinandriana et Analavory. Deux localités où son parti règne en maître. A preuve, la plupart des élus dans ces localités sont des membres du Asa Vita no Ifampitsarana.
Presque en famille, Norbert Ratsirahonana s’est alors comporté en vrai Raiamandreny qui ne se soucie que du bien-être de sa progéniture. Il a, entre autres, promis de relever les salaires des fonctionnaires et des agents du secteur privé. «Je sais qu’avec votre maigre salaire, vous avez beaucoup de mal à arrondir vos fins du mois, c’est pourquoi, je me dois de veiller à ce problème», confie encore le président de l’AVI qui projette également de construire des logements sociaux.
Norbert Ratsirahonana : propos très directs
Le candidat Norbert Ratsirahonana ne s’est pas embarrassé d’artifices de langage samedi à Toamasina.
Voici ses propos devant la foule du Grand port : «Si je suis élu président de la République, je mettrai un côtier à la Primature. Mon administration ne sera pas une cuisine interne aux Merina…». Le public de Toamasina fut un peu interloqué par ces propos très directs. Ces considérations sur les ethnies se disent le plus souvent à mi-voix ou de façon détournée. Surtout à Toamasina qui a connu de graves émeutes anti-Merina en 1972 et qui veut tourner définitivement la page du tribalisme. Dans cette ville que certains politiques poussent souvent à la division ethnique, on manipule avec la plus grande précaution les questions se rapportant aux tribus.
On reconnaîtra cependant que quand il fut au pouvoir en 1996, Norbert Ratsirahonana s’est efforcé d’appliquer dans son administration les principes de l’équilibre ethnique. Désigné Premier ministre (il devint peu après chef d’Etat par intérim), il nomma à ses côtés trois vice-Premiers ministres côtiers : le général Ackram Mohajy (Nord), le Dr Razanabahiny Marojama Jerôme (Sud-Est) et l’enseignant Fiandraza (Sud). D’ailleurs partenaire plus tard du régime Ravalomanana, il avait toujours proposé aux postes de ministre des militants AVI originaires du littoral, comme Reboza Julien, Roger Mahazoasy ou Jean-Jacques Rabenirina. En fait, son annonce de Toamasina semble être un geste d’ouverture en direction de l’électorat côtier. Déjà candidat au scrutin présidentiel de 1996, il n’avait recueilli que 10% des voix, notamment car il fut ignoré par les électeurs des zones côtières. L’homme engage donc une offensive en direction de l’électorat côtier et fait des déclarations tonitruantes pour être entendu…
Succès à Tsarasaotra
Le candidat de l’ AVI, Norbert Lala Ratsirahonana, a rencontré les électeurs d’ Antsirabe, samedi 25 novembre dernier, au terrain Karmaly de Tsarasaotra.
Le groupe Ndondolah & Tahiry, ayant drainé un public essentiellement composé de jeunes et des fonctionnaires qui ont dû se déguiser pour parer aux éventuelles représailles, a littéralement chauffé l’ambiance. L’occasion a été saisie par Nobert Ratsirahonana pour donner son point de vues sur les affaires nationales, notamment, sur le scrutin du 3 décembre : «je ne suis pas partisan du report de cette date, car l’ AVI est fin prêt pour ravir la victoire dans la mesure où il s’ y est minutieusement préparé depuis 6 mois». Il a exhorté ses auditeurs à voter pour lui et réitérer le régime de 1996, du temps où il était premier Ministre et chef d’Etat. Hausse des salaires des fonctionnaires et privés, financement des projets des jeunes, gratuité des soins dans les hôpitaux et établissements scolaires publics, bannissement à jamais de fermeture d’églises et bien d’autres points forts ont largement été expliqués par le candidat comme êtant la ligne directrice de son programme.
Bebel Ratsimbazafy
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Lahiniriko et Ny Hasina: Ensemble à Antsirabe
Deux candidats sont venus à Antsirabe, hier et dans une même place, mais à des heures différentes : Ny Hasina Andriamanjato et Lahiniriko Jean.
Mais les organisateurs ont rassuré les deux camps : celui qui viendra le premier sera respecté par le second, car tous deux ont un message en commun pour tous les partis de l’opposition, avant de faire part de leur programme respectif. Ainsi, pour Ny Hasina, « le 3 Décembre sera un tournant décisif pour le changement ». Il a rappelé ses actions quand il était ministre des PTT. Son slogan, « Tsy ny tiako no atao, fa ny mety amintsika Malagasy » a séduit l’assistance. Il a notamment expliqué les 5 volets de son programme : sécurité, baisse du prix des PPN, suppression des taxes inutiles, création d’emploi et gratuité des services hospitaliers.
Lahiniriko Jean, quant à lui, a tonné sur son « ras-le-bol de ce régime qui foule aux pieds la Constitution ». « Ampy izay, inty aho, iraho aho !», a-t-il martelé pour asseoir le bien fondé de son slogan. Et lui d’aligner les points forts de son programme : libération des prisonniers politiques, retour des exilés, gratuité des services dans les hôpitaux, égalité et fihavanana sans aucune exclusion, prioriser les besoins de chaque foyer, etc. Ainsi, la particularité de cette journée a été de voir un public qui, après avoir écouté un candidat, n’est pas rentré mais a grossi les rangs des auditeurs de l’autre…
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Région Boeny: Arrêtage définitif de la liste électorale
Il y eut des problèmes de dernière minute mais à l’heure où nous mettons sous presse, ils sont presque en passe d’être résolus.
Le directeur de l’administration générale et territoriale est parti sur le terrain avec le volontaire des Nations unies afin de constater de visu les réalités et d’y remedier. Lundi, lors des tournées dans les quartiers populeux, notamment Abattoir Marovato, Morafeno, Ambalavola, Tsararano et Ambovoalanana, plusieurs problèmes ont été constatés par les responsables de la région. Beaucoup de cartes restent à distribuer, il y a deux bureaux de vote dont les cartes des électeurs restent à imprimer, des gens inscrits sur les listes n’ont pas de cartes d’électeurs, plusieurs électeurs dont les noms ne correspondent pas aux inscriptions sur la carte d’identité. A Ambalavola, plus de 200 cartes sont au niveau du fokontany et leurs responsables disent que les propriétaires ont quitté leur domicile. Dans d’autres, des inscrits viennent chercher leurs cartes mais ils ne figurent pas sur la liste. Dans le fokontany de l’Abattoir, des doublons ont encore été remarqués.
Le lundi soir, 278 121 électeurs sont inscrits sur les listes informatisées. Ils vont voter dans les 482 bureaux de vote repartis dans 6 districts de la région Boeny. Néanmoins, ce nombre devrait encore augmenter du fait d’additions de dernière minute. Environ 81 000 d’entre eux vont voter à Mahajanga I, environ 73 000 dans le district d’Ambato, 54 000 pour le district de Marovoay, 25 600 district de Mahajanga II, 22 800 district de Mitsinjo et 17 700 dans le district de Soalala. Au vu des problèmes de listes électorales et de cartes d’électeurs, des mesures spéciales ont été prises afin que chaque électeur puisse voter le jour du scrutin. Les chefs d’arrondissement et les chefs de district pourront délivrer des certificats d’individualité pour les personnes dont les noms sur les cartes nationales d’identité ne correspondent pas à ceux inscrits sur les cartes d’électeurs. Pour les autres personnes éloignées de tout bureau officiel, elles devront venir munies de leurs CIN avec des personnes pouvant attester de leur identité notamment le chef du fokontany le jour du scrutin pour voter.
Les préparations vont donc bon train dans la région Boeny, bien que tout n’aille pas encore pour le mieux. A noter que les 32 chefs d’arrondissement ont reçu des motos et des machines à écrire, dans le cadre de l’amélioration de leur condition de travail.
Vanessa Z.
On aura tout vu, lors de l’actuelle campagne électorale : des violences contre le vice-président AVI de Soavinandriana qui y a perdu la vie, jet de grenades contre MBS, incendie criminel du marché d’Anosibe, «putsch» raté initié par des officiers de l’Armée, etc. La liste ne s’arrête pas là, car demain et après-demain, six candidats se liguent pour organiser un défilé dans les rues de la capitale. Ils brandiront des banderoles qui réclament le report du scrutin et la tenue d’une élection juste et transparente. Jamais campagne électorale n’aura été aussi mouvementée.
Il est vrai qu’en voulant perdurer au pouvoir par tous les moyens, le régime ne peut que s’attirer des réactions vigoureuses de mécontentement, de contrariété ou de dépit. Le défilé, conduit par le général Ferdinand Razakarimanana, Pety Rakotoniaina et Daniel Rajakoba, a connu hier un certain succès en sillonnant les rues de Toamasina.
Ce jour la procession est portée dans la ville de Mahajanga avant d’être transférée demain à Antananarivo. En sus des candidats déjà cités, Monja Roindefo, Ny Hasina Andriamanjato et Philippe Tsiranana figurent à la tête du mouvement de contestation. Il ne faut pas juger l’audience de ce groupe par le petit public qui a répondu samedi à son appel au stade d’Alarobia. Notamment car cette réunion organisée à la va-vite n’a pas été au préalable suffisamment expliquée ni médiatisée. Dans la capitale ces derniers jours, la frustration et la grogne sont montées de plusieurs crans, face aux nombreuses irrégularités constatées dans l’élaboration des listes électorales et la confection des cartes d’électeur.
Beaucoup maintenant se persuadent que le régime manœuvre pour l’emporter dès le premier tour. Bref, l’appel des six candidats réfractaires pourrait être entendu par de larges franges de la population tananarivienne.
Si l’on en croit le communiqué diffusé par les candidats récalcitrants, la «manif» sera organisée avec ou sans l’autorisation des autorités municipales. Apparemment, le défilé sera clandestin et démarrera à un site qui ne sera révélé qu’à l’ultime instant. Quel sera le sort de cette procession ? De deux choses l’une, ou elle sera dispersée sans ménagement par les forces de l’ordre et ses meneurs seront arrêtés. Ou le régime dirigera contre elle les «troupes de choc» qui se sont déjà distinguées le 17 décembre dernier sur la Place du 13-Mai contre les ténors de l’opposition.
On pourrait donc assister à des scènes tumultueuses et fumeuses qui vont accroître la tension et jeter l’effervescence en ville, à la veille du scrutin présidentiel. Que les candidats soient arrêtés par les forces de l’ordre ou brutalisés par les troupes de choc, cela sera nuisible à l’image de l’île à l’étranger.
Ces scènes turbulentes pourraient donner le ton de ce qui se passera après le scrutin. On sait que le ministère de l’Intérieur pense ne pas diffuser les résultats officieux, contrairement aux précédentes fois. Il compte laisser à la HCC le soin de livrer en une seule fois les résultats officiels d’ensemble. Des candidats pensent déjà s’engouffrer dans ce vide, comme Herizo Razafimahaleo qui collectera les scores par le biais de moyens modernes de télécommunications. Comme aussi Norbert Ratsirahonana dont le parti quadrille le territoire et est capable de ramasser rapidement partout les PV de bureaux de vote. L’IMMR de Marc Ravalomanana ne sera probablement pas en reste et enverra partout ses hélicoptères comme en 2002…
Bref, tout de suite après le scrutin, des chiffres contradictoires vont fuser de tous côtés et plonger le pays dans la confusion. Avec les suspicions de fraudes qui pèsent sur le régime et la réputation d’institution alignée qui entoure la HCC, on a entre les mains un cocktail explosif qui pourrait détonner lors de la publication des résultats officiels. L’agitation provoquée par le défilé des six candidats ne fait peut-être que préfigurer les troubles qui surviendront après le scrutin…
On ne sait si cette tentative d’ajourner le scrutin aboutira. Dans cette entreprise d’ailleurs, ces six candidats sans hélicoptère seront-ils à la… hauteur ?
Adelson RAZAFY, Narilala ANDRIAMBELOMANASINA
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EDITORIAL
Bref survol…: Ils sont 14 au départ, mais au fil de la campagne électorale, la course à la magistrature suprême se décante. A cinq jours du scrutin, quatre candidats se détachent nettement du gros de la troupe. Une échappée qui promet.
En tête de course donc, se trouvent ceux qui ont fait montre de détermination, d’une certaine rage de vaincre, de convaincre… Il s’agit, au risque d’être démenti au soir du 3 décembre, de Marc Ravalomanana qui émerge légèrement du lot, Norbert Ratsirahonana et Herizo Razafimahaleo qui le talonnent de près, ainsi que Roland Ratsiraka toujours à l’affût. On peut adjoindre à ces stars de la politique, Jean Lahiniriko qui semble ne pas encore trouver ses marques mais qui commence cependant à percer dans beaucoup de régions, notamment dans le Sud de l’île. Ce pronostic, qui n’en est pas un, ne souffre toutefois pas de contestations, étant donné qu’il s’inscrit dans la logique de l’évolution et de la topographie politique du moment.
Sa vie ressemble, par bien de côtés, à un conte de fée. Petit laitier, né d’une famille modeste, Marc Ravalomanana, à force de persévérance a pu construire un véritable empire : Tiko. Ne se contentant pas d’une telle réussite, acquise dans les années 80, grâce à des « amis » politiques dont le CSR Manandafy Rakotonirina, les ministres Pascal Rakotomavo et Robiarivony, l’actuel Président a voulu ajouter une corde à son arc, en allant conquérir, avec succès, la mairie de la capitale. Ambitieux, ce natif d’Imerikasinina devait atteindre par la suite le sommet de l’Etat. En somme, il a gagné le grand chelem. Marc Ravalomanana est désormais un homme comblé. Puissance et gloire. Il accumule le pouvoir économique et le pouvoir politique. Aujourd’ hui, il veut rééditer son « exploit » de 2002. Le 3 décembre, il aura contre lui non pas ses adversaires, mais son bilan. Son mandat n’a pas été en effet brillant. Loin s’en faut.
Norbert Ratsirahonana, quant à lui, a dans ses bagages une gestion limpide des affaires nationales durant la période de transition en 1996, où il était chef de gouvernement. Avec son air de bon père de famille, le président de l’AVI part aujourd’hui à l’assaut du pouvoir, à travers le suffrage universel. Mais se poser en « raiamandreny » ne suffit pas. Aussi, malgré un discours parfois passéiste, met-il en avant, pendant sa campagne, des arguments pertinents sur le plan économique qui font mouche auprès de l’électorat, surtout au sein de la classe moyenne. Sur ce terrain, Norbert Ratsirahonana trouve Herizo Razafimahaleo plutôt requinqué après une longue traversée du désert.
Le patron du Leader-Fanilo - tantôt agressif, tantôt consensuel - est le seul à ne pas vraiment ménager le pouvoir en place. En vérité, Herizo Razafimahaleo veut rassembler autour de lui tous les déçus du régime. Son souhait est d’en découdre avec Marc Ravalomanana au second tour. Encore faut-il que l’ancien champion de natation puisse passer devant Norbert Ratsirahonana. Il y aura donc un match dans le match.
S’estimant, à tort ou à raison, comme l’héritier de la dynastie Ratsiraka, le maire de Toamasina bataille sur tous les fronts : se démarquer de la ligne dure de l’Arema, récupérer les orphelins du ratsirakisme, et combattre la politique menée par le pouvoir. Une mission difficile et non impossible. Considéré comme le clone de son oncle, Roland Ratsiraka reprend, au cours de sa propagande, certains faits et gestes de l’amiral. Un mimétisme dont on ignore s’il joue ou non en sa faveur. Néanmoins, à vouloir ainsi se mettre dans la peau de Didier Ratsiraka il espère ramener les brebis égarées de l’Arema dans son giron.
Quant à Jean Lahiniriko, l’outsider de la compétition électorale, on peut dire qu’il a un parcours chaotique : proche de l’Arema d’abord, partisan de Marc Ravalomanana après, et actuellement farouche adversaire du régime. Mais le fait d’être bouté hors de la présidence de l’Assemblée nationale ainsi que ses critiques plus ou moins justifiées contre le pouvoir lui ont valu de bénéficier du soutien d’une frange de la population. On ne sait comment ses sympathisants vont voter le jour J.
Cette brève « carte de visite » des candidats les plus en vue est nécessaire afin que l’opinion ait une certaine idée d’eux, et surtout qu’elle ait un repère sur l’échéance électorale. En tout cas, celle-ci peut nous réserver des surprises, tant les autres candidats sont loin de s’avouer vaincus…
Franck Raharison
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TIM Fanabeazana: Des abus !
Il a été annoncé aux élèves des CEG et aux lycéens de la capitale, depuis avant-hier, qu’il n’y aura pas de classe, ce vendredi, car, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le Sida, diverses manifestations de sensibilisation seront menées en ville.
Parallèlement, l’on vient d’apprendre que, hier jusque tard dans la soirée, des responsables du TIM Fanabeazana ont distribué des T-shirts et casquettes à l’effigie de Marc Ravalo- manana à des professeurs d’établissement scolaire d’Antananarivo. Des gadgets électoraux qu’ils vont porter durant le « Faradoboka » que le candidat-président compte tenir, vendredi en milieu de matinée, au stade de Mahamasina.
Mais la grogne monte au sein du corps enseignant. « Cette méthode est abusive dans la mesure où les professeurs et autres personnels du ministère de l’Education nationale qui auront décidé de ne pas prendre ces gadgets et de ne pas assister à ce meeting final de Marc Ravalomanana, seront ainsi facilement identifiables ». D’ailleurs, ces enseignants se disent scandalisés car le TIM Fanabeazana a élu son quartier général dans un bureau (porte 406) au ministère de l’Education nationale. « La fermeture des classes (pour ce jour) n’est qu’une supercherie car les professeurs et leurs élèves ont reçu un ordre verbal d’être présents à Antanimbarinandriana vers 10h, pour assister au meeting de Mahamasina », ont-ils encore révélé.
Recueillis par Rolly M.
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Marc Ravalomanana: Visite éclair à Fianarantsoa
Est-ce une nouvelle technique de propagande. En effet, arrivé vers 14 h 25 dans la capitale fianaroise, le président candidat en est reparti à 15h. Environ une demie heure et quelques minutes seulement ! Tout juste pour lui, le temps de faire des promesses aux gens venus l’écouter au stade d’Ampasambazaha.
On doit dire qu’avant de venir à Fianarantsoa, Marc Ravalomanana est passé par Ambohimahasoa. Son avion est arrivé vers 10 h de la matinée avec les artistes et ce n’est qu’à 14 h 25 que les trois hélicoptères ont survolé la ville pour atterrir au milieu du stade. De quoi frapper, peut-être, l’opinion sur ses moyens. Concernant le discours, il s’agit de plusieurs promesses avec en premier lieu, la finition du stade couvert d’Ambatomena - pas encore totalement terminé jusqu’à ce jour - du travail pou les jeunes, la poursuite des kits scolaires pour les élèves du primaire, etc.
Ce sera donc avec les résultats du scrutin de dimanche prochain que l’on pourra jauger réellement de ce passage rapide du candidat Marc Ravalomanana à Fianar. Toutefois, l’on sait que la population locale ressentait une certaine frustration !
H. R.
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Talata-Volonondry: Réquisition d’élèves pour soutenir Ravalomanana
« Des colonnes d’enfants provenant des écoles primaires des villages environnants convergeaient hier vers Talata-Volonondry, attisant la curiosité des automobilistes roulant sur la route nationale 3, menant à Anjozorobe.
Questionnés, certains des instituteurs encadrant ces petits écoliers ont répondu qu’ils allaient assister à un meeting électoral du président candidat, qui se tenait dans cette bourgade, dont c’était le jour de marché hebdomadaire. Ces instituteurs ont précisé qu’ils agissaient en exécution de l’ordre de leur chef ZAP (chef hiérarchique des directeurs des écoles primaires), et ils semblaient passablement excédés, promettant une grande surprise dimanche prochain. » Ces propos sont de Laurent Ramaroson, secrétaire général du parti AVI, entendu hier sur Radio Ravinala, appartenant à ce même parti. Ce politicien a souligné que l’événement auquel il a assisté n’était pas nouveau en soi, mais que c’était la première fois qu’il y assistait en personne. La promesse de l’obtention de tee-shirt était utilisée pour motiver ces petits dont certains n’avaient pas dix ans, et devaient faire jusqu’à dix kilomètres à pied pour parvenir à destination.
S. B.
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Olivier Rakotovazaha: Témoignages sur de flagrantes irrégularités
Olivier Rakotovazaha, secrétaire général du MFM et non moins directeur de campagne de Manandafy Rakotonirina, s’es présenté, avant-hier au Colbert, pour faire un exposé, assorti de témoignages sur de flagrantes irrégularités dans les préparatifs électoraux, durant l’atelier des observateurs internationaux EISA pour le compte de la SADC (voir notre édition d’hier).
« Le processus électoral à Madagascar présente des risques réels de conflits pouvant être endigués par des mesures préventives, si les autorités nationales acceptaient la réalisation d’un processus de normalisation démocratique : loi sur l’amnistie ; nouveau code électoral ; lois sur les financements des partis politiques et des élections ; etc.», a-t-il lancé d’emblée.
«Comme personne ne connaît, du moins jusqu’à ce jour (ndlr : avant-hier), le nombre exact des électeurs, le doute persiste et sera certainement source de contestation », a-t-il avancé. Olivier Rakotovazaha qui a ainsi pris la peine de faire une projection pour, apparemment, apporter des éléments d’information aux observateurs internationaux : « le ministère de l’Intérieur a avancé provisoirement à 6 950 000 le nombre des électeurs. Ce qui ne diffère que de 200 000 par rapport à celui de 2001. Ce même département ministériel a également fixé à 17 447 725 le nombre de bulletins utiles aux deux tours du scrutin présidentiel. Ainsi, le nombre des électeurs devrait se situer à 6 979 090. Avec une marge de 25%, ceci devrait augmenter, tout au plus, à 8 723 862, soit un accroissement de 1 773 863 sur 5 ans. Bref, un chiffre qui dépasse de loin celui prévu par le ministère ».
Quant aux anomalies et autres irrégularités notées dans la confection de la liste électorale, ce directeur de campagne de Manandafy Rakotonirina a pris son cas personnel pour apporter des preuves irréfutables : « on m’a remis une carte électorale m’attribuant toujours le titre de ministre, alors que j’ai déjà quitté le gouvernement en 2003. C’est pour établir que l’actuelle liste informatisée a été établie à partir du recensement de 2002. Ce qui prouve inéluctablement qu’aucune révision n’a été effectuée depuis 2002, bien qu’un recensement annuel ai été exigé par la loi et financé par le budget de l’Etat. Par ailleurs, mes deux garçons, âgés actuellement de 18 et 20 ans, ne figurent pas sur la liste électorale informatisée. C’est donc confirmé que ce fut à partir du recensement de 2002, année où ils avaient 13 et 15 ans, que cette liste informatisée a été confectionnée. En outre, deux cartes d’électeur de deux personnes, dont le domicile serait le nôtre mais que nous ne connaissons ni d’Eve ni d’Adam, nous ont été fournies ».
Jouant toujours sur les chiffres de sa projection, le SG du MFM est passé à une démonstration simple pour asseoir l’incongruité du code électoral ayant interdit l’affichage des listes électorales : « en partant du nombre maximal d’électeurs de 8 723 862 dans les 15 000 fokontany, l’on a, en moyenne pour chaque fokontany, 582 électeurs dont les noms peuvent facilement se tenir sur 19 feuilles A4 pouvant couvrir une surface de 1,2m2. Ne peut-on pas trouver un mur de cette superficie, dans chaque fokontany, pour cet affichage et de cellophane pour le protéger des intempéries ? ». Autant d’anomalies et irrégularités répertoriées par lui qui durant cet atelier, l’ont amené à évoquer que, «maintenant, des candidats - qui n’ont pas admis le report de la date du scrutin – ont publiquement déclaré que, en l’état actuel des choses, ils contestent les résultats du scrutin ». En conclusion, Olivier Rakotovazaha reste convaincu que «les indices d’un conflit politique, plus grave que celui de 2002, se développent à l’approche du 3 décembre ».
Recueillis par Rolly Mercia
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Elia Ravelomanantsoa: Questions sur son hélicoptère
La candidate Elia Ravelomanantsoa a rallié lundi Anjozorobe (à 90 kilomètres au nord de la capitale) en voiture, et a fait son entrée dans la localité à pied.
Questions répétées de ses partisans qui l’ont accueillie à la porte de la ville : «Mais où est votre hélicoptère ?». Plutôt piquée au vif par l’interrogation, la candidate a répondu ainsi : «On n’achète plus le vote des Malgaches avec de tels artifices». En fait, dans les zones rurales, la population considère les candidats comme des gens de la même espèce. Comme à Anjozorobe, Marc Ravalomanana et Herizo Razafimahaleo ont débarqué d’un hélicoptère, on croit qu’il s’agit-là d’une «qualité» commune à tous les candidats. Grandes donc ont été la stupéfaction et l’incompréhension en voyant Elia Ravelomanantsoa venir par la route. Même les partisans locaux ont été déçus en constatant le standing de leur candidate. Il est vrai aussi qu’à chaque passage d’un candidat, l’atterrissage et le décollage de ces beaux hélicoptères flambant neufs forment un spectacle extraordinaire, et le public s’est senti frustré en voyant le moyen de locomotion emprunté par Elia Ravelomanantsoa. En tout cas, le meeting d’Anjozorobe avait drainé du monde, d’autant qu’une troupe folklorique avait donné au rassemblement un cachet particulier.
Il reste que le meeting d’Elia Ravelomanantsoa de samedi à Andavamamba, qui s’est soldé par un fiasco, fut révélateur à plus d’un titre. Fort probablement, la dame ne figurera pas dans le peloton de tête le 3 décembre. Son souhait de devenir la seconde Ellen Johnson Sirleaf (présidente du Libéria élue l’année dernière) de l’Afrique a peu de chances de se concrétiser. Néanmoins, avec les électrices qui optent déjà en nombre pour elle, il est déjà sûr que la candidate réalisera un score qui ne sera pas ridicule.
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Jacques Sylla : avertissement et… incompétence
Sévère avertissement de Jacques Sylla hier à l’Assemblée nationale, à l’endroit des opposants.
Il n’y avait dans l’hémicycle qu’une dizaine de députés, mais ceci n’a pas douché la fougue du Premier ministre. Il est vrai que la séance était retransmise en direct par les stations officielles, ce qui décuplait la portée du coup de semonce. A l’intention d’éventuels trublions, il avait lancé l’algarade suivante hier : «Faites le plus petit mouvement et nous verrons bien. Il y en a récemment qui ont fait un petit essai, mais durement frappés, ils ont été contraints de prendre la fuite et de capituler».
L’allusion au mouvement du général Randrianafidisoa est claire. En fait, le «putsch» a nargué pendant deux jours le régime et tous les ténors du pouvoir, effrayés, se sont terrés pendant ce laps de temps. On rappellera d’ailleurs qu’un assaut donné par les forces «loyalistes» fut repoussé par les «mutins» à la base d’Ivato, et que le militaire tombé dans l’escarmouche était un «gouvernemental». En tout cas, la suite de l’histoire met en relief l’impuissance et surtout l’incompétence du régime. Le général «mutin» et ses complices en effet se sont évanouis dans la nature depuis dix jours et n’ont pas été retrouvés jusqu’à maintenant. Et ceci alors que l’Armée, la Gendarmerie et la Police sont consignées et sont lancées aux trousses des fuyards. La traque piétine et aucune piste sérieuse n’a été relevée. L’un ou l’autre des huit militaires réfractaires aurait cependant du être mis sous les verrous depuis. Pourtant si une arrestation avait pu être opérée, on l’aurait placée au rang des réalisations du régime et on en aurait fait un grand battage médiatique dans l’actuel contexte électoral… Le général Randrianafidisoa et ses compagnons ont peut-être pris le maquis, et dans ce cas, il serait étonnant que le régime puisse en venir à bout rapidement. Moins virulent et moins équipé, le phénomène «dahalo» tient tête aux forces officielles depuis cinq ans, malgré la mobilisation des forces armées.
En tout cas, partout ailleurs où un avocat accède à la barre, l’évènement est synonyme de renouveau démocratique et d’extension des libertés. Chez nous avec Me Jacques Sylla, on assiste à un net recul de la démocratie, à un verrouillage des médias publics, à une expansion des écoutes téléphoniques et à une multiplication des indicateurs, à un développement des menaces et intimidations à l’endroit de la presse et des opposants etc. Ce Premier ministre est imperméable à certaines valeurs bien de chez nous comme le dialogue et le rapprochement. On ne s’étonnera pas si les opposants mettent en évidence sa qualité d’ «étranger» et réclament à la Primature un véritable enfant du pays…
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Norbert Ratsirahonana: En terrain conquis dans le Moyen ouest
Plus que quelques jours et le rideau sera fermé.
Mais si certains candidats restent encore dans l’expectative, le président national de l’AVI, Norbert Ratsirahonana ne chôme pas et ne ménage pas ses efforts pour ratisser large. Après avoir visité la région ouest de l’île, il se rapproche un peu plus des Hautes Terres. Pour être plus précis, il était hier à Soavinandriana et Analavory. Deux localités où son parti règne en maître. A preuve, la plupart des élus dans ces localités sont des membres du Asa Vita no Ifampitsarana.
Presque en famille, Norbert Ratsirahonana s’est alors comporté en vrai Raiamandreny qui ne se soucie que du bien-être de sa progéniture. Il a, entre autres, promis de relever les salaires des fonctionnaires et des agents du secteur privé. «Je sais qu’avec votre maigre salaire, vous avez beaucoup de mal à arrondir vos fins du mois, c’est pourquoi, je me dois de veiller à ce problème», confie encore le président de l’AVI qui projette également de construire des logements sociaux.
Norbert Ratsirahonana : propos très directs
Le candidat Norbert Ratsirahonana ne s’est pas embarrassé d’artifices de langage samedi à Toamasina.
Voici ses propos devant la foule du Grand port : «Si je suis élu président de la République, je mettrai un côtier à la Primature. Mon administration ne sera pas une cuisine interne aux Merina…». Le public de Toamasina fut un peu interloqué par ces propos très directs. Ces considérations sur les ethnies se disent le plus souvent à mi-voix ou de façon détournée. Surtout à Toamasina qui a connu de graves émeutes anti-Merina en 1972 et qui veut tourner définitivement la page du tribalisme. Dans cette ville que certains politiques poussent souvent à la division ethnique, on manipule avec la plus grande précaution les questions se rapportant aux tribus.
On reconnaîtra cependant que quand il fut au pouvoir en 1996, Norbert Ratsirahonana s’est efforcé d’appliquer dans son administration les principes de l’équilibre ethnique. Désigné Premier ministre (il devint peu après chef d’Etat par intérim), il nomma à ses côtés trois vice-Premiers ministres côtiers : le général Ackram Mohajy (Nord), le Dr Razanabahiny Marojama Jerôme (Sud-Est) et l’enseignant Fiandraza (Sud). D’ailleurs partenaire plus tard du régime Ravalomanana, il avait toujours proposé aux postes de ministre des militants AVI originaires du littoral, comme Reboza Julien, Roger Mahazoasy ou Jean-Jacques Rabenirina. En fait, son annonce de Toamasina semble être un geste d’ouverture en direction de l’électorat côtier. Déjà candidat au scrutin présidentiel de 1996, il n’avait recueilli que 10% des voix, notamment car il fut ignoré par les électeurs des zones côtières. L’homme engage donc une offensive en direction de l’électorat côtier et fait des déclarations tonitruantes pour être entendu…
Succès à Tsarasaotra
Le candidat de l’ AVI, Norbert Lala Ratsirahonana, a rencontré les électeurs d’ Antsirabe, samedi 25 novembre dernier, au terrain Karmaly de Tsarasaotra.
Le groupe Ndondolah & Tahiry, ayant drainé un public essentiellement composé de jeunes et des fonctionnaires qui ont dû se déguiser pour parer aux éventuelles représailles, a littéralement chauffé l’ambiance. L’occasion a été saisie par Nobert Ratsirahonana pour donner son point de vues sur les affaires nationales, notamment, sur le scrutin du 3 décembre : «je ne suis pas partisan du report de cette date, car l’ AVI est fin prêt pour ravir la victoire dans la mesure où il s’ y est minutieusement préparé depuis 6 mois». Il a exhorté ses auditeurs à voter pour lui et réitérer le régime de 1996, du temps où il était premier Ministre et chef d’Etat. Hausse des salaires des fonctionnaires et privés, financement des projets des jeunes, gratuité des soins dans les hôpitaux et établissements scolaires publics, bannissement à jamais de fermeture d’églises et bien d’autres points forts ont largement été expliqués par le candidat comme êtant la ligne directrice de son programme.
Bebel Ratsimbazafy
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Lahiniriko et Ny Hasina: Ensemble à Antsirabe
Deux candidats sont venus à Antsirabe, hier et dans une même place, mais à des heures différentes : Ny Hasina Andriamanjato et Lahiniriko Jean.
Mais les organisateurs ont rassuré les deux camps : celui qui viendra le premier sera respecté par le second, car tous deux ont un message en commun pour tous les partis de l’opposition, avant de faire part de leur programme respectif. Ainsi, pour Ny Hasina, « le 3 Décembre sera un tournant décisif pour le changement ». Il a rappelé ses actions quand il était ministre des PTT. Son slogan, « Tsy ny tiako no atao, fa ny mety amintsika Malagasy » a séduit l’assistance. Il a notamment expliqué les 5 volets de son programme : sécurité, baisse du prix des PPN, suppression des taxes inutiles, création d’emploi et gratuité des services hospitaliers.
Lahiniriko Jean, quant à lui, a tonné sur son « ras-le-bol de ce régime qui foule aux pieds la Constitution ». « Ampy izay, inty aho, iraho aho !», a-t-il martelé pour asseoir le bien fondé de son slogan. Et lui d’aligner les points forts de son programme : libération des prisonniers politiques, retour des exilés, gratuité des services dans les hôpitaux, égalité et fihavanana sans aucune exclusion, prioriser les besoins de chaque foyer, etc. Ainsi, la particularité de cette journée a été de voir un public qui, après avoir écouté un candidat, n’est pas rentré mais a grossi les rangs des auditeurs de l’autre…
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Région Boeny: Arrêtage définitif de la liste électorale
Il y eut des problèmes de dernière minute mais à l’heure où nous mettons sous presse, ils sont presque en passe d’être résolus.
Le directeur de l’administration générale et territoriale est parti sur le terrain avec le volontaire des Nations unies afin de constater de visu les réalités et d’y remedier. Lundi, lors des tournées dans les quartiers populeux, notamment Abattoir Marovato, Morafeno, Ambalavola, Tsararano et Ambovoalanana, plusieurs problèmes ont été constatés par les responsables de la région. Beaucoup de cartes restent à distribuer, il y a deux bureaux de vote dont les cartes des électeurs restent à imprimer, des gens inscrits sur les listes n’ont pas de cartes d’électeurs, plusieurs électeurs dont les noms ne correspondent pas aux inscriptions sur la carte d’identité. A Ambalavola, plus de 200 cartes sont au niveau du fokontany et leurs responsables disent que les propriétaires ont quitté leur domicile. Dans d’autres, des inscrits viennent chercher leurs cartes mais ils ne figurent pas sur la liste. Dans le fokontany de l’Abattoir, des doublons ont encore été remarqués.
Le lundi soir, 278 121 électeurs sont inscrits sur les listes informatisées. Ils vont voter dans les 482 bureaux de vote repartis dans 6 districts de la région Boeny. Néanmoins, ce nombre devrait encore augmenter du fait d’additions de dernière minute. Environ 81 000 d’entre eux vont voter à Mahajanga I, environ 73 000 dans le district d’Ambato, 54 000 pour le district de Marovoay, 25 600 district de Mahajanga II, 22 800 district de Mitsinjo et 17 700 dans le district de Soalala. Au vu des problèmes de listes électorales et de cartes d’électeurs, des mesures spéciales ont été prises afin que chaque électeur puisse voter le jour du scrutin. Les chefs d’arrondissement et les chefs de district pourront délivrer des certificats d’individualité pour les personnes dont les noms sur les cartes nationales d’identité ne correspondent pas à ceux inscrits sur les cartes d’électeurs. Pour les autres personnes éloignées de tout bureau officiel, elles devront venir munies de leurs CIN avec des personnes pouvant attester de leur identité notamment le chef du fokontany le jour du scrutin pour voter.
Les préparations vont donc bon train dans la région Boeny, bien que tout n’aille pas encore pour le mieux. A noter que les 32 chefs d’arrondissement ont reçu des motos et des machines à écrire, dans le cadre de l’amélioration de leur condition de travail.
Vanessa Z.
novalian'i Fiffi ny 30/11/2006 09:48
2. xxx
(
29/11/2006 09:39)
Antananarivo: Roa andron’ny «Diaben’ny ara-dalàna»
Hanomboka rahampitso alakamisy ary hitohy ny zoma izao ny roa andron’ny “Diabe mankany amin’ny ara-dalàna” izay hotarihin’ny fiombonan’ireo hery isan-tokony miaro ny ara-dalàna (Plate forme pour la defense de la légalité).
Miantso manokana an’ireo izay mahatsapa sy mahita ny fanitsakitsahana ny Lalàmpanorenana sy ny tsy fanajana ny lalàna izy ireo hanatevin-daharana azy. Manentana koa an’ireo tratra ny didy jadona sy atao kely tsy mba mamindro ary ireo izay tsy avela miteny ary indrindra, ireo izay nampahantrain’ity fitondrana ity mba ho isan’ireo manda ao amin’ity “Diabe mankany amin’ny ara-dalàna ity”.
Mazava ny resaka amin’io fa “hetsika” hanoherana ny tsy ara-dalàna ary ny tanjona dia ny hampanarahana ny Lalàmpanorenana izao fifidianana ho avy izao. Asa izay ho fandikan’ny Praiminisitra Sylla an’io “Diabe” io na fanakorontanana indray na ho inona, ary dia hiarahana manaraka eo ny ho setrin’ny teniny omaly teny amin’ny lapan’ny Antenimierampirenena hoe “mihetseha kely eo hoe hojerena”.
Nanomboka omaly: Fa efa tafiditra ao anatin’ny hetsika amin’ny endrika “Diabe ho amin’ny ara-dalàna” ity ihany dia efa nanomboka ny azy ny tao andrenivohitr’i Betsimisaraka, tao Toamasina tao omaly. Ny kandida isany Pety Rakotoniaina sy Daniel Rajakoba ary ny Jeneraly Razakarimanana Ferdinand no nitarika ny “diabe” tany. Hita teny koa ny solontenan’ny kandidà Ny Hasina Andriamanjato sy ny irak’i Monja Roindefo ary ny avy amin’i Elia Ravelomanantsoa.
Nitety sy namakivaky ny tanànan’i Toamasina izy ireo, ary vahoaka marobe no nanotrona sy nandray anjara tamin’izany. Niainga teo anoloan’ny Lapan’ny ankizy mpisava lalana dia nandalo ny Bazarikely sy ny Biraon’ny Tim ary ny lagara sy ny fonjan’Ambalatavoahangy dia nivory teo amin’ny kianjan’ny Demokrasia.
Nampanakoakoin’i Pety Rakotoniaina tamin’ny kabary nataony omaly ny hoe “izaho no naka ny fahefana teo amin-dRatsiraka tamin’ny 2002 ary izaho koa no haka ny fahefana eo amin-dRavalomanana ankehitriny”.
Vahoaka tapa-kevitra hanova ny mpitondra ankehitriny no tazana tao anatin’ity “Diabe mankany amin’ny ara-dalàna” omaly tao Toamasina ity satria nahatsiaro ho nitombo fahasahiranana noho ny tsy fanarahan-dalàna sy ny fanamparam-pahefan’ny mpitondra. Navoitran’ny nandray anjara tamin’ny fitenenana teo amin’ny kianjan’ny demokrasia tao Toamasina omaly fa “mbola mitohy amin’izao raharaham-pifidianana izao ny fitetehana hanao an-detrezana azy io na tsy araka ny lalampanorenana aza.”
Tsy ekena ny voka-pifidianana: Ambonin’izany rehetra izany moa dia namoaka fanambarana ireo mpifaninana hofidiana filohampirenena izay miara-dia amin’ity “fiarovana ny ara-dalàna” ity omaly ka nitanisa an’ireo tranga isan-karazany isehoan’ny “tsy ara-dalàna” na amin’ny lafiny lisi-pifidianana na ny karatry ny mpifidy, na ny tsy famelana ny biletam-pifidianan’ny kandida sasany hiparitaka hatrany amin’ny biraom-pifidianana; sy ny maro hafa.
Nanipika koa ireo “hitarika ny diabe mankany amin’ny ara-dalàna” fa “raha sanatria miziriziry ny fitondrana ka hanohy hatrany izao tsikombakomba maloto izao, dia tsy hoekenay mihitsy ny ho voka-pifidianana havoakany eo”.
Nampiomana dieny izao ny vahoaka Malagasy moa ry zareo hijoro sy hivonona hiaro ny ara-dalàna sy ny zo ary ny safidin’ny rehetra.
Ny tsy fitanana fa hanemorana ny androm-pifidianana kasain’ny fanjakana hatao amin’ny faha-3 desambra no nomarihin-dry zareo, ary hiroso amin’ny fanomanana fifidianana madio sy tsy misy hosoka ary ho tena mangarahara mba hahafahana manangana firenena vanona. “Fifidianana ifampierana no tanjona fa tsy jadona”, hoy ireto kandidà isan-tokony ireto.
Ralay
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Antsirabe: « Banderole » nanafintohina mpino loterana
Miteraka fimenomenonana eo anivon'ny mpino kristiana loterana hatramin'izao ilay « banderole » nataon'ny Sampana iray ao amin'ity antokom-pinoana ity, dia ny Fafafi Spam.
tamin'ny nandalovan'ny kandidà-filoha Marc Ravalomanana tao amin'ny kianja fanaovam-baolin'ny Lycée André Resampa, ny alahady 26 novambra lasa teo. Tsy fantatra tokoa na vokatry ny tsy fahamatorana na dia niniana natao mihitsy izy io, izay azo lazaina fa anisan’ny ngeza indrindra tao, satria na ny an'ny TIM mpanohana ny filoha amperinasa aza azo lazaina fa mbola latsa-danja raha miohatra aminy. Natao teo am-bavalalana izay handalovan'ny filoha mihitsy koa moa, mba ho hita miharihary, ilay sora-baventy « Fafafi Spam Loterana manohana an'i Marc Ravalomanana ». Raha ny tomban'ny mpanara-maso dia hita ho mizara roa ireo mpino amin'io antokom-pivavahana io amin'izao fifidianana izay ho filoham-pirenena izao : ao ny manohana ny filoha ankehitriny ary ao ny manohana ny kandidà Jean Lahaniriko. Safidin'ny tsirairay io ka tsy asiana resabe. Fa ny nampisy fahatafintohinana dia noho ny fanambarana talohan'ny fifidianana fa na ny FFKM na ny FLM dia tsy manana kandidà tohanana, koa araka izany, hoy ireo mpino loterana sendra anay, dia tsy mety raha amin'ny anaran'ny antokom-pinoana no entina manao fampielezan-kevitr'izay kandidà tiana hotohanana. Na ny Fjkm izay mpanohana voajanahary ny filoha ankehitriny aza mantsy dia tsy nanao fampielezan-kevitra na nanao « banderole » tamin'ny anaran'ny Saf-Fjkm. Nanamarika koa ireto mpino loterana fa marobe, hoy izy ireo, ny pastora manohana an'Ingahy J. Lahirniko amin'ny maha mpiandry sy mpitahiry volan'ny loterana azy nefa tsy nampiasa ny anaran'ny antokom-pivavahany mihitsy izy ireo fa dia manohana amin'ny maha olom-pirenena manana ny safidiny azy fotsiny. Fantatry ny maro eto an-tanànan'Antsirabe ihany moa fa manana tombontsoa manokana harovana ny olona tao ambadik'io resaka sora-baventy io. Nilaza kosa ireto mpino loterana fa tsy hanaiky izao toe-javatra izao fa hampakatra ny raharaha any amin'ny ambaratonga amboniny amin'ny rafitry ny fiangonana.
Nangonin'i Rakren
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Diniho kely ity: Ho toy ny hatramin’izay ihany ve ?...
Mifarana amin’ity herinandro diavina ity, raha ny marina dia amin’ny sabotsy ho avy izao amin’ny 7 ora maraina ny fampielezan-kevitra ho amin’io fifidianana hatao ny faha-3 desambra io.
Araka izany dia andrasana hivoaka daholo amin’izay ireo « bala » farany sy ny tena ventin-kevitra ho fandresen-dahatra, avy any amin’ny kadidà isanisany any. Na izany na tsy izany aza dia tokony ho efa hita taratra tamin’ny voalazany tao anatin’izay herinandro roa izay ny tena ho laharam-pahamehan’ny mpilatsaka hofidina tsirairay. Raha ny voamarika hatramin’izao anefa dia tsy nisy, na iray tamin’izy ireo aza no nametraka fa ny zava-dehibe hosahanina voalohany dia ny fanabeazam- pirenena, eny fa na dia ny kandida-filoha izay nisafidy ny ministra misahana an’io departemanta io ho talen’ny fampielezan-keviny aza. Fa nahoana àry ê ?...
Ekena fa « voateny » tamin’ny kabary nataon’ny kandidà ny momba ny fanatsarana ny fampianarana, kanefa rehefa nodinihina dia toa natao ankapoben- javatra niaraka tamin’ny fanatsarana ny fiainan’ny mpiasa, ny hanondrotana ny karama, ny firaisankinam-pirenena, ny fahasalamana, ny lalana, ny « rindrina hajoro », sy ny sisa, ihany izany. Tsy nisy, hoy izahay, na ny iray tamin’ireo mpampiely ny heviny ireo, no niditra nanokana tamin’io resaka fanabeazam-pirenena io ka nampiseho izay pôlitika nomaniny hampiharina amin’izany. Tsaroan’ny rehetra anefa fa vao tsy ela akory izay no nanaovana adihevitra be teto amin’ity firenena ity ny momba ny fanovan-drafitra hatao amin’io fampianarana io, dia ny hanalavana ny fotoana holanian’ny ankizy any amin’ny fanabeazana fototra ka ho lasa fito taona, ohatra. Dia efa vitan’ireny « tatitra » nitetezam-paritany ireny ve izany ny resaka, ary manaiky izany daholo ny rehetra ?...
Iarahan’ny rehetra mahalala koa, na odian’ny sasany tsy jerena aza, fa tsy milamina ny ao amin’ny fanabeazam-pirenena ao. Isan’andro vaky izao dia tsy maintsy andrenesana fitarainana ny mpiasa ao : famindran-toerana tsy mazava, tambin-karama tsy azo ara-potoana, tontolo iasana tsy araka ny tokony ho izy, mpianatra maro loatra ao anatin’ny kilasy iray, sy ny sisa ê… Ireto mpiasan’ny fanabeazana ireto anefa no maro an’isa sy miparitaka indrindra amin’ny mpiasam-panjakana rehetra, kanefa dia tsy mbola nisy koa, na iray aza, hatramin’izao, ny kandidà nampanantena ny hijery ny momba azy ireo manokana. Koa hadino tanteraka ve izy ireo, sa ahoana ê ?...
Tsy dia mahagaga loatra aloha raha tsy miresaka azy ireo ny eo amin’ny fitondrana satria efa matoky ny ho tafaverina eo amin’ny toerana, ary efa azony antoka, raha izany no hitranga, fa tsy hisy ho afaka ny hitsipaka izay rafitra efa notapahiny fa hajorony. Efa tafapetraka ihany koa, no sady nahazo ny « ankamaroany » ny fikambanana zanaky ny antoko, dia ny Tim-Fanabeazana izany, koa inona àry no tokony hampanahy azy ireo ? Fa ireto mpifaninana hafa kosa mba ahoana ny heviny ê ?...
Ny zava-marina aloha dia efa kilalaon’izay nitondra rehetra hatramin’izay ny ao amin’ny fampianarana ao, na inona na inona firehana nananan-dry zareo tany aloha tany. Izy ireo no anisan’ny lazain’ny sasany hoe « sakaizan’ny mpandresy » hatrany. Na izany aza dia efa be ihany izay nahavoafitaka azy ireo izay, koa mbola ho toa izany ihany ve ny amin’ity indray mitoraka ity ê ? Mbola tsy tapitra anefa ny praopagandy, ary vao amin’ny herinandro manaraka ny hanaovana ny fifidianana koa aoka samy handinika ny voakasika rehetra ê.
Alain R.
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Jocelyne Maxime: Hanohana an’i Herizo ny vehivavy
« Nahatsiaro ho nitondra ny mangidy sy ny mafy loatra izahay vehivavy tamin’izao fitondrana izao, ka nanapa-kevitra ny hirohotra hanohana sy hifidy ny kandidà Herizo Razafimahaleo. »
Isan’ny teny nivoitra nambaran-dRamatoa Jocelyne Maxime, mpitarika ny fikambana MAMAMI any amin’ny faritanin’Antsiranana io omaly. Iray amin’ireo olona efa nilaza ny firotsahany ho kandidà filoham-pirenena moa Ramatoa Jocelyne Maxime ity, saingy noho ny filazany ho fisian’ny sakantsakana izay nataon’ny mpitondra teo amin’ny lafiny ara-bolany dia tsy afaka nandray anjara ny tenany. Mila fandraisana andraikitra anefa ny raharaha, hoy izy, ka tsapan’izy ireo fa i Herizo Razafimahaleo irery ihany no manana ny fandaharan’asa ho amin’izay fanomezana ny anjara toerany ny vehivavy eo amin’ny asa fampandrosoana dia hirohotra hanohana azy ny tenany, ary nanentana ny vehivavy mba hifanome tanana.
Ho amin’ny lazainy ho fanilihana an’Ingahy Ravalomanana mba tsy hiverina eo amin’ny toerany intsony sy hampandany ny kandidà Herizo Razafimahaleo dia fantatra fa nisikim-ponitra sy nofidian’ny vehivavy hitarika ny fikambanana MAHERI ho amin’ny fampandresena ity kandidà ity Ramatoa Jocelyne Maxime.
Narilala
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Misavorovoro ny sain’ny olona: Be diso ny kara-pififidianana
4 andro mialohan’ny fifidianana, isan’ny raharaha tena mampisavorovoro ny sain’ny mpifidy any amin’ny faritra maro manerana ny Nosy mihitsy ankehitriny ny fifandisoana, na ny marina kokoa ny tsy fahalavorarian’ny kara-pifidianana izay nataon’ny fanjakana.
Raha ny fantatra mantsy, dia misy ireo olona nahazo karatra indroa amina fokontany iray; ny hafa indray ny fianakaviana iray trano mihitsy no tsy nahazo ny karany na dia efa nahafeno ny taratasy ara-dalàna tao amin’ny fokontany aza, ny an’ny sasany indray dia mifandiso ny daty ao anatin’ilay kara-pifidianana, tahaka ny hoe : ny daty izay nanaovana ny kara-panondro no voapetraka ho daty nahaterahana, ….
Mikasika ity tranga ity, dia maro ny fanontaniana izay miverimberina etsy sy eroa, tahaka ny hoe sao dia nisy tetika ninian’ny sasany (ireo mpanao azy) natao aza amin’ny nanadisoana ny kara-pifidianana toy itony mba haharatsy endrika ny mpitondra izay tompon’andraikitra voalohany amin’ny fikarakarana ny fifidianana ? Eo ihany koa ny hoe taratry ny peta-toko ataon’ny sasany ny fahadisoana toa izao, ka sao dia tokony ahemotra aza ny fifidianana, satria ny kara-pifidianana izay ahafahan’ny olona mandray anjara amin’izany no misy tsy fahatomombanana.
Marina fa fahadisoana mbola azo ahitsy, na vahana tsara ny amin’ity resaka kara-pifidianana ity, saingy mampanahy ihany ny amin’ny hoe vola tsy toko tsy forohana izay nangatahana sy nitalahoana tetsy sy teroa anie no lany nanamboarana azy ireny, ka nahoana aza no mbola misy ny tandrevaka. Amin’ny raharaham-pifidianana toa itony mantsy, tsy tokony hisy mihitsy ny filazana na fandraisana ohatra fa ny mihinam-bary aza misy latsaka. Zon’ny olom-pirenena iray sy roa anie no atambatambatra ka ahazoana voka-pifidianana maro ê ! Ny tsy takona afenina anie, dia ny efa fandroritan’ny sasany, fa izahay manohana an-dranona sy ranona dia niniana nodisoana ny anarana na ny daty tao anatin’ny karatray.
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Fifidianana teren-ko masaka…
Tsy fantatra intsony izay tena fandehan’ny raharaham-pirenena eto amintsika eto fa toa ifandroritroritana be ihany. Raha ny marina dia tsy misy raharaha mandeha amin’ny tokony ho izy intsony eto fa dia atao an-tery avokoa ny zava-drehetra.
Mbola nanamafy ihany ny praiministra lehiben’ny governemanta, omaly, raha nihaona tamin’ny solombavambahoaka, fa ara-dalàna io datin’ny faha-3 desambra io satria efa « nankatoavin’ny HCC ». Fanaporofoana an-tery izany, satria raha izay fanapahana navoakan’ny HCC tokoa no tsy maintsy arahina dia tsy ho io olona hita eo ankehitriny io no tokony ho nitondra teto fa mbola ilay raikalahy taloha ihany. Ny dikan’izany ve tsy hoe misy azo tsipahina ihany izany ny didy avoakan’ny ao amin’ny Fitsarana Avo ao ?... Marihina ihany koa anefa fa tsy « diso » mihitsy ireo mpikambana ao na mamoaka didy tsy araka ny tokony ho izy aza, koa ahoana moa no mety tsy hitrangan’izany ê ? Porofo niarahan’ny rehetra nahita fa dia tsy nisy voakitikitika mihitsy, na dia mba hoe nalaina am-bavany fotsiny aza, farafaharatsiny, ireo mpikambana tao amin’io HCC io, izay namoaka fony androny fa ny Amiraly no lany tamin’ny fifidianana izay ho filoham-pirenena natao ny taona 2001 iny… koa dia ho hita eo koa ny amin’ity ê.
Nifamory sy niantso mpampahalala vaovao indray ireo antoko madinika manohana ny kandidà-filoha ka nanao fanambarana ny hoe misy mandrahona sy mampitahotra, hono, ny mpiara-dia amin-dry zareo. Ny fanontaniana teo amin’ireo mpanao gazety dia ny hoe « azo inoana ve izany ê ? »… Iza tokoa moa no ho sahy hanao izany, raha mahafantatra fa mpanohana ny kandidàm-panjakana ange izy ireo, raha tsy hoe olona marary saina angamba ?... Nazava ihany anefa ny antony, satria ny tena tanjona dia ny hamantsihana ao an-tsain’ny vahoaka fa tsy maintsy « 1er tour de vita » indray ny amin’ity. Na eo aza mantsy, hoy izy ireo « izany rehetra izany » dia mbola marobe ihany ny olona tonga manatrika ny fampielezan-kevitra ataon’ny kandidà-filoha. Olona resy lahatra ireo matoa tsy matahotra fa tonga manotrona ihany. Ny « hadino » anefa dia mba maro koa ange ny voavorin’ireo kandidà hafa ê… Dia samy manao ny tombantombany sy ny kajiny ny tsirairay, koa asa na ny an’iza no marina ?
Teren-ko masaka… amin’ny faha-3 desambra ny raharaham-pifidianana, ary tsy maintsy lany amin’io ny olona tohanana. Ho sarotra tokoa mantsy ny hiatrehana ny « 2e tour », satria tsy ho maro intsony ny hirohotra hanenjika Tee-shirt sy kasikety rehefa betsaka ny nahazo tamin’ny fihodinana voalohany. Hitambatra ihany koa ny herin’ny ankilany amin’io fihodinana faharoa io koa dia atao… toa voalobo-jaza ê !
Lalou
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Ambohidratrimo: Tovovavy naolana dia novonoina
Tamin’ireny fotoana nisian’ny filaharana teny amin’ny kianjan’ny 13 may ireny no nitrangan’ity tantara ity.
Tovovavy kely monina eny Antohomadinika i M. ka nandeha nilahatra teny Analakely niaraka tamin’ny namany izy ny alarobia faha-6 febroary 2002.
Niverina nody izy ireo, tokony ho tamin’ny 1 ora tolak’andro, avy eo dia nihaona tamin’ny zanaky ny anabavin-drainy tao Antohomadinika. Anisan’ny voarohirohy sy voampanga ity zanaky ny anabavin-drainy ity, satria izy sy ny namany iray ary ny reniny, izay samy voampanga, no nahita an’i M. farany tamin’io alarobia io. Tsy hita intsony, araka izany, ilay zazavavy raha tsy ny sabotsy faha-9 febroary vao nisy nahita ny fatiny teny Ambohidratrimo. Olona sendra nandalo, handeha hivavaka teny an-tendrombohitra, izany hoe ireny manana fikambanam-bavaka manokana ireny, no nahita ny razana, izay teo amin’ny lalana nandalovany. Tamin’ny fomba feno habibiana no namonoana an’ilay zazavavy, satria rehefa avy naolana dia nototaina ny vato ny lohany, feno mangana ny vatany sy ny lohany, niboridana tsy nitafy ny tapany ambany, ary nanitrihana tapa-kazo tao amin’ny fivaviany.
Ankoatra ny hoe nahita an’i M. farany ny alarobia no nahavoarohirohy an’ireo voampanga, fa ilay zanaky ny anabavin-drainy dia monina eny Ambohidratrimo. Mety hitombina hoy ny avy ao amin’ny fampanoavana ambony ny maha meloka azy roalahy ireo, satria teny Ambohidratrimo, izay faritra misy azy ireo no nahitana ny razana, ary azo eritreretina ihany koa hoe olona fantatr’i M. no nanolana azy ka tsy maintsy novonoina mba tsy ho afaka hitantara satria ny maty ihany no tsy miteny. Nanamarika kosa anefa izy avy eo fa vinavina ihany izany fa aoka ny fahendren’ny fitsarana no hanapaka. Afaka noho ny fisalasalana avokoa ireo voampanga noho ny tsy fisian’ny porofo nivaingana, saingy nanamafy ny mpitsara fa izay tsy fisian’ny porofo izay no nanafahana ireo voampanga fa tsy midika mihitsy izany hoe tsy nanao ny heloka izy ireo…
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Halatra anaty fiara: Tandremo ireo ankizy mpangataka
Mirotsaka an-tsehatra hatramin’ireo ankizy ankehitriny amin’ny fangalarana finday.
Raha ity tranga iray teny Analakely tamin’ny Sabotsy ity mantsy dia azo lazaina fa mbola zaza mihitsy ireo nahavita ny halatra, satria vao 14 taona ny zokiny indrindra tamin’izy telo lahy, ary 11 sy 10 taona kosa ireo namany. Ny fanaon’izy ireo amin’izany dia mangataka eny amin’ireny fiara tratran’ny fitohanana ireny izy ireo, ka ny iray mody mandrebireby sy miangavy mafy eo amin’ny faritra manandrify ny varavaran-kelin’ny mpamily. Andrasany ho variana amin’izany ireo ao anaty fiara dia araraotin’ireo namany faohana avy eo amin’ny varavaram-pitaratra eo akaikin’ny mpamily izay zavatra tsaratsara hitany mipetrapetraka. Ilay tamin’ny
sabotsy teo dia irony finday avo lenta be irony, izay mitentina 4 000 000 fmg ny vidiny, no lasan-dry zalahy. Rehefa nifanenjehana moa dia tratra ihany izy telolahy, saingy ilay finday no nanjavona tanteraka. Tahaka ny fanaon’ireny mpanendaka sy mpangarom-paosy ireny, izay efa hain’ireto ankizy ireto sahady, dia tsy tazonin’izay tena naka azy ny zavatra nangalariny fa afindrany tanana haingana. Ireto ankizy ireto moa tamin’ny natao famotorana tany amin’ny mpitandro ny filaminana dia tsy nety nanoro an’izay nomeny an’ilay finday mihitsy fa dia ny nandà hatrany no nataon’izy ireo. Natolotra ny fampanoavana omaly izy telolahy ka dia eo am-pelatanan’ny fitsarana izany ny raharaha.
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Zoro toekarena: Fitaovam-pifandraisana, Mitobaka ny finday hosoka
Mijoro eto Antananarivo, ny « centre de vérification », izay hanara-maso ny finday mitondra io marika io.
Tsy ny fahitalavitra ihany, no vita any anelakelan-trano any Chine, amin’ izao fotoana, fa hatramin’ny finday, araka ny nambaran’ny tompon’andraikitra eo anivon’ny « Info system business technology », izay nanatanteraka fampahafantarana tetsy amin’ny Hilton Madagascar. Tsy manara-penitra ny ankamaroan’ny fitaovana, indrindra fa ny avy any Azia, ka tokony hitandrina eo amin’ny fividianana sy ny fampiasana izany ny mpanjifa.
Misolo tena ny marika NOKIA, ity orinasa ity eto Madagasikara, ka sarotiny eo amin’ny fampiasana ny karazany hosoka amin’io finday io, izay miparitaka eo amin’ny tsena. Araka izany, dia mijoro eto Antananarivo, ny « centre de verification », izay hanara-maso ny finday mitondra io marika io, izay be mpanjifa sy ampiasaina amin’ny karazan’ny marika samihafa. Ireo finday rehetra avy any Finlande àry, dia tsy maintsy ary tokony handalo eo anivon’ity foibe ity, mialoha ny hivarotan’ny mpitsinjara izany. Mitombina ho an’ireo « opérateurs mobiles » eto an-toerana, ny fanamarihina. Sesilany rahateo ny varoboba, ataon’izy ireo amin’izao fotoana, izay somary namono ihany an’ireo mpitsinjara hafa.
Entanin’ny orinasa rahateo ny mpanjifa, mba haka ny taratasy fanamarinana, momba ny finday vidiany, ka hanamarinana ny toerana nihaviany, sy ny maha-ara-dàlana ny fitaovana eo amin’ny fahafahana mampiasa azy. Voamarika, fa raha toa ka tsy manara-penitra ny finday ampiasaina, dia misy fiatraikany eo amin’ny lafiny ara-pahasalamana. Marihina, fa araka ny tarehimarika, dia nitombo ny mpampiasa finday eto Madagasikara, na dia tsy mahatratra ny antsasaky ny Malagasy 18 tapitrisa aza.
R.A.
Hanomboka rahampitso alakamisy ary hitohy ny zoma izao ny roa andron’ny “Diabe mankany amin’ny ara-dalàna” izay hotarihin’ny fiombonan’ireo hery isan-tokony miaro ny ara-dalàna (Plate forme pour la defense de la légalité).
Miantso manokana an’ireo izay mahatsapa sy mahita ny fanitsakitsahana ny Lalàmpanorenana sy ny tsy fanajana ny lalàna izy ireo hanatevin-daharana azy. Manentana koa an’ireo tratra ny didy jadona sy atao kely tsy mba mamindro ary ireo izay tsy avela miteny ary indrindra, ireo izay nampahantrain’ity fitondrana ity mba ho isan’ireo manda ao amin’ity “Diabe mankany amin’ny ara-dalàna ity”.
Mazava ny resaka amin’io fa “hetsika” hanoherana ny tsy ara-dalàna ary ny tanjona dia ny hampanarahana ny Lalàmpanorenana izao fifidianana ho avy izao. Asa izay ho fandikan’ny Praiminisitra Sylla an’io “Diabe” io na fanakorontanana indray na ho inona, ary dia hiarahana manaraka eo ny ho setrin’ny teniny omaly teny amin’ny lapan’ny Antenimierampirenena hoe “mihetseha kely eo hoe hojerena”.
Nanomboka omaly: Fa efa tafiditra ao anatin’ny hetsika amin’ny endrika “Diabe ho amin’ny ara-dalàna” ity ihany dia efa nanomboka ny azy ny tao andrenivohitr’i Betsimisaraka, tao Toamasina tao omaly. Ny kandida isany Pety Rakotoniaina sy Daniel Rajakoba ary ny Jeneraly Razakarimanana Ferdinand no nitarika ny “diabe” tany. Hita teny koa ny solontenan’ny kandidà Ny Hasina Andriamanjato sy ny irak’i Monja Roindefo ary ny avy amin’i Elia Ravelomanantsoa.
Nitety sy namakivaky ny tanànan’i Toamasina izy ireo, ary vahoaka marobe no nanotrona sy nandray anjara tamin’izany. Niainga teo anoloan’ny Lapan’ny ankizy mpisava lalana dia nandalo ny Bazarikely sy ny Biraon’ny Tim ary ny lagara sy ny fonjan’Ambalatavoahangy dia nivory teo amin’ny kianjan’ny Demokrasia.
Nampanakoakoin’i Pety Rakotoniaina tamin’ny kabary nataony omaly ny hoe “izaho no naka ny fahefana teo amin-dRatsiraka tamin’ny 2002 ary izaho koa no haka ny fahefana eo amin-dRavalomanana ankehitriny”.
Vahoaka tapa-kevitra hanova ny mpitondra ankehitriny no tazana tao anatin’ity “Diabe mankany amin’ny ara-dalàna” omaly tao Toamasina ity satria nahatsiaro ho nitombo fahasahiranana noho ny tsy fanarahan-dalàna sy ny fanamparam-pahefan’ny mpitondra. Navoitran’ny nandray anjara tamin’ny fitenenana teo amin’ny kianjan’ny demokrasia tao Toamasina omaly fa “mbola mitohy amin’izao raharaham-pifidianana izao ny fitetehana hanao an-detrezana azy io na tsy araka ny lalampanorenana aza.”
Tsy ekena ny voka-pifidianana: Ambonin’izany rehetra izany moa dia namoaka fanambarana ireo mpifaninana hofidiana filohampirenena izay miara-dia amin’ity “fiarovana ny ara-dalàna” ity omaly ka nitanisa an’ireo tranga isan-karazany isehoan’ny “tsy ara-dalàna” na amin’ny lafiny lisi-pifidianana na ny karatry ny mpifidy, na ny tsy famelana ny biletam-pifidianan’ny kandida sasany hiparitaka hatrany amin’ny biraom-pifidianana; sy ny maro hafa.
Nanipika koa ireo “hitarika ny diabe mankany amin’ny ara-dalàna” fa “raha sanatria miziriziry ny fitondrana ka hanohy hatrany izao tsikombakomba maloto izao, dia tsy hoekenay mihitsy ny ho voka-pifidianana havoakany eo”.
Nampiomana dieny izao ny vahoaka Malagasy moa ry zareo hijoro sy hivonona hiaro ny ara-dalàna sy ny zo ary ny safidin’ny rehetra.
Ny tsy fitanana fa hanemorana ny androm-pifidianana kasain’ny fanjakana hatao amin’ny faha-3 desambra no nomarihin-dry zareo, ary hiroso amin’ny fanomanana fifidianana madio sy tsy misy hosoka ary ho tena mangarahara mba hahafahana manangana firenena vanona. “Fifidianana ifampierana no tanjona fa tsy jadona”, hoy ireto kandidà isan-tokony ireto.
Ralay
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Antsirabe: « Banderole » nanafintohina mpino loterana
Miteraka fimenomenonana eo anivon'ny mpino kristiana loterana hatramin'izao ilay « banderole » nataon'ny Sampana iray ao amin'ity antokom-pinoana ity, dia ny Fafafi Spam.
tamin'ny nandalovan'ny kandidà-filoha Marc Ravalomanana tao amin'ny kianja fanaovam-baolin'ny Lycée André Resampa, ny alahady 26 novambra lasa teo. Tsy fantatra tokoa na vokatry ny tsy fahamatorana na dia niniana natao mihitsy izy io, izay azo lazaina fa anisan’ny ngeza indrindra tao, satria na ny an'ny TIM mpanohana ny filoha amperinasa aza azo lazaina fa mbola latsa-danja raha miohatra aminy. Natao teo am-bavalalana izay handalovan'ny filoha mihitsy koa moa, mba ho hita miharihary, ilay sora-baventy « Fafafi Spam Loterana manohana an'i Marc Ravalomanana ». Raha ny tomban'ny mpanara-maso dia hita ho mizara roa ireo mpino amin'io antokom-pivavahana io amin'izao fifidianana izay ho filoham-pirenena izao : ao ny manohana ny filoha ankehitriny ary ao ny manohana ny kandidà Jean Lahaniriko. Safidin'ny tsirairay io ka tsy asiana resabe. Fa ny nampisy fahatafintohinana dia noho ny fanambarana talohan'ny fifidianana fa na ny FFKM na ny FLM dia tsy manana kandidà tohanana, koa araka izany, hoy ireo mpino loterana sendra anay, dia tsy mety raha amin'ny anaran'ny antokom-pinoana no entina manao fampielezan-kevitr'izay kandidà tiana hotohanana. Na ny Fjkm izay mpanohana voajanahary ny filoha ankehitriny aza mantsy dia tsy nanao fampielezan-kevitra na nanao « banderole » tamin'ny anaran'ny Saf-Fjkm. Nanamarika koa ireto mpino loterana fa marobe, hoy izy ireo, ny pastora manohana an'Ingahy J. Lahirniko amin'ny maha mpiandry sy mpitahiry volan'ny loterana azy nefa tsy nampiasa ny anaran'ny antokom-pivavahany mihitsy izy ireo fa dia manohana amin'ny maha olom-pirenena manana ny safidiny azy fotsiny. Fantatry ny maro eto an-tanànan'Antsirabe ihany moa fa manana tombontsoa manokana harovana ny olona tao ambadik'io resaka sora-baventy io. Nilaza kosa ireto mpino loterana fa tsy hanaiky izao toe-javatra izao fa hampakatra ny raharaha any amin'ny ambaratonga amboniny amin'ny rafitry ny fiangonana.
Nangonin'i Rakren
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Diniho kely ity: Ho toy ny hatramin’izay ihany ve ?...
Mifarana amin’ity herinandro diavina ity, raha ny marina dia amin’ny sabotsy ho avy izao amin’ny 7 ora maraina ny fampielezan-kevitra ho amin’io fifidianana hatao ny faha-3 desambra io.
Araka izany dia andrasana hivoaka daholo amin’izay ireo « bala » farany sy ny tena ventin-kevitra ho fandresen-dahatra, avy any amin’ny kadidà isanisany any. Na izany na tsy izany aza dia tokony ho efa hita taratra tamin’ny voalazany tao anatin’izay herinandro roa izay ny tena ho laharam-pahamehan’ny mpilatsaka hofidina tsirairay. Raha ny voamarika hatramin’izao anefa dia tsy nisy, na iray tamin’izy ireo aza no nametraka fa ny zava-dehibe hosahanina voalohany dia ny fanabeazam- pirenena, eny fa na dia ny kandida-filoha izay nisafidy ny ministra misahana an’io departemanta io ho talen’ny fampielezan-keviny aza. Fa nahoana àry ê ?...
Ekena fa « voateny » tamin’ny kabary nataon’ny kandidà ny momba ny fanatsarana ny fampianarana, kanefa rehefa nodinihina dia toa natao ankapoben- javatra niaraka tamin’ny fanatsarana ny fiainan’ny mpiasa, ny hanondrotana ny karama, ny firaisankinam-pirenena, ny fahasalamana, ny lalana, ny « rindrina hajoro », sy ny sisa, ihany izany. Tsy nisy, hoy izahay, na ny iray tamin’ireo mpampiely ny heviny ireo, no niditra nanokana tamin’io resaka fanabeazam-pirenena io ka nampiseho izay pôlitika nomaniny hampiharina amin’izany. Tsaroan’ny rehetra anefa fa vao tsy ela akory izay no nanaovana adihevitra be teto amin’ity firenena ity ny momba ny fanovan-drafitra hatao amin’io fampianarana io, dia ny hanalavana ny fotoana holanian’ny ankizy any amin’ny fanabeazana fototra ka ho lasa fito taona, ohatra. Dia efa vitan’ireny « tatitra » nitetezam-paritany ireny ve izany ny resaka, ary manaiky izany daholo ny rehetra ?...
Iarahan’ny rehetra mahalala koa, na odian’ny sasany tsy jerena aza, fa tsy milamina ny ao amin’ny fanabeazam-pirenena ao. Isan’andro vaky izao dia tsy maintsy andrenesana fitarainana ny mpiasa ao : famindran-toerana tsy mazava, tambin-karama tsy azo ara-potoana, tontolo iasana tsy araka ny tokony ho izy, mpianatra maro loatra ao anatin’ny kilasy iray, sy ny sisa ê… Ireto mpiasan’ny fanabeazana ireto anefa no maro an’isa sy miparitaka indrindra amin’ny mpiasam-panjakana rehetra, kanefa dia tsy mbola nisy koa, na iray aza, hatramin’izao, ny kandidà nampanantena ny hijery ny momba azy ireo manokana. Koa hadino tanteraka ve izy ireo, sa ahoana ê ?...
Tsy dia mahagaga loatra aloha raha tsy miresaka azy ireo ny eo amin’ny fitondrana satria efa matoky ny ho tafaverina eo amin’ny toerana, ary efa azony antoka, raha izany no hitranga, fa tsy hisy ho afaka ny hitsipaka izay rafitra efa notapahiny fa hajorony. Efa tafapetraka ihany koa, no sady nahazo ny « ankamaroany » ny fikambanana zanaky ny antoko, dia ny Tim-Fanabeazana izany, koa inona àry no tokony hampanahy azy ireo ? Fa ireto mpifaninana hafa kosa mba ahoana ny heviny ê ?...
Ny zava-marina aloha dia efa kilalaon’izay nitondra rehetra hatramin’izay ny ao amin’ny fampianarana ao, na inona na inona firehana nananan-dry zareo tany aloha tany. Izy ireo no anisan’ny lazain’ny sasany hoe « sakaizan’ny mpandresy » hatrany. Na izany aza dia efa be ihany izay nahavoafitaka azy ireo izay, koa mbola ho toa izany ihany ve ny amin’ity indray mitoraka ity ê ? Mbola tsy tapitra anefa ny praopagandy, ary vao amin’ny herinandro manaraka ny hanaovana ny fifidianana koa aoka samy handinika ny voakasika rehetra ê.
Alain R.
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Jocelyne Maxime: Hanohana an’i Herizo ny vehivavy
« Nahatsiaro ho nitondra ny mangidy sy ny mafy loatra izahay vehivavy tamin’izao fitondrana izao, ka nanapa-kevitra ny hirohotra hanohana sy hifidy ny kandidà Herizo Razafimahaleo. »
Isan’ny teny nivoitra nambaran-dRamatoa Jocelyne Maxime, mpitarika ny fikambana MAMAMI any amin’ny faritanin’Antsiranana io omaly. Iray amin’ireo olona efa nilaza ny firotsahany ho kandidà filoham-pirenena moa Ramatoa Jocelyne Maxime ity, saingy noho ny filazany ho fisian’ny sakantsakana izay nataon’ny mpitondra teo amin’ny lafiny ara-bolany dia tsy afaka nandray anjara ny tenany. Mila fandraisana andraikitra anefa ny raharaha, hoy izy, ka tsapan’izy ireo fa i Herizo Razafimahaleo irery ihany no manana ny fandaharan’asa ho amin’izay fanomezana ny anjara toerany ny vehivavy eo amin’ny asa fampandrosoana dia hirohotra hanohana azy ny tenany, ary nanentana ny vehivavy mba hifanome tanana.
Ho amin’ny lazainy ho fanilihana an’Ingahy Ravalomanana mba tsy hiverina eo amin’ny toerany intsony sy hampandany ny kandidà Herizo Razafimahaleo dia fantatra fa nisikim-ponitra sy nofidian’ny vehivavy hitarika ny fikambanana MAHERI ho amin’ny fampandresena ity kandidà ity Ramatoa Jocelyne Maxime.
Narilala
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Misavorovoro ny sain’ny olona: Be diso ny kara-pififidianana
4 andro mialohan’ny fifidianana, isan’ny raharaha tena mampisavorovoro ny sain’ny mpifidy any amin’ny faritra maro manerana ny Nosy mihitsy ankehitriny ny fifandisoana, na ny marina kokoa ny tsy fahalavorarian’ny kara-pifidianana izay nataon’ny fanjakana.
Raha ny fantatra mantsy, dia misy ireo olona nahazo karatra indroa amina fokontany iray; ny hafa indray ny fianakaviana iray trano mihitsy no tsy nahazo ny karany na dia efa nahafeno ny taratasy ara-dalàna tao amin’ny fokontany aza, ny an’ny sasany indray dia mifandiso ny daty ao anatin’ilay kara-pifidianana, tahaka ny hoe : ny daty izay nanaovana ny kara-panondro no voapetraka ho daty nahaterahana, ….
Mikasika ity tranga ity, dia maro ny fanontaniana izay miverimberina etsy sy eroa, tahaka ny hoe sao dia nisy tetika ninian’ny sasany (ireo mpanao azy) natao aza amin’ny nanadisoana ny kara-pifidianana toy itony mba haharatsy endrika ny mpitondra izay tompon’andraikitra voalohany amin’ny fikarakarana ny fifidianana ? Eo ihany koa ny hoe taratry ny peta-toko ataon’ny sasany ny fahadisoana toa izao, ka sao dia tokony ahemotra aza ny fifidianana, satria ny kara-pifidianana izay ahafahan’ny olona mandray anjara amin’izany no misy tsy fahatomombanana.
Marina fa fahadisoana mbola azo ahitsy, na vahana tsara ny amin’ity resaka kara-pifidianana ity, saingy mampanahy ihany ny amin’ny hoe vola tsy toko tsy forohana izay nangatahana sy nitalahoana tetsy sy teroa anie no lany nanamboarana azy ireny, ka nahoana aza no mbola misy ny tandrevaka. Amin’ny raharaham-pifidianana toa itony mantsy, tsy tokony hisy mihitsy ny filazana na fandraisana ohatra fa ny mihinam-bary aza misy latsaka. Zon’ny olom-pirenena iray sy roa anie no atambatambatra ka ahazoana voka-pifidianana maro ê ! Ny tsy takona afenina anie, dia ny efa fandroritan’ny sasany, fa izahay manohana an-dranona sy ranona dia niniana nodisoana ny anarana na ny daty tao anatin’ny karatray.
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Fifidianana teren-ko masaka…
Tsy fantatra intsony izay tena fandehan’ny raharaham-pirenena eto amintsika eto fa toa ifandroritroritana be ihany. Raha ny marina dia tsy misy raharaha mandeha amin’ny tokony ho izy intsony eto fa dia atao an-tery avokoa ny zava-drehetra.
Mbola nanamafy ihany ny praiministra lehiben’ny governemanta, omaly, raha nihaona tamin’ny solombavambahoaka, fa ara-dalàna io datin’ny faha-3 desambra io satria efa « nankatoavin’ny HCC ». Fanaporofoana an-tery izany, satria raha izay fanapahana navoakan’ny HCC tokoa no tsy maintsy arahina dia tsy ho io olona hita eo ankehitriny io no tokony ho nitondra teto fa mbola ilay raikalahy taloha ihany. Ny dikan’izany ve tsy hoe misy azo tsipahina ihany izany ny didy avoakan’ny ao amin’ny Fitsarana Avo ao ?... Marihina ihany koa anefa fa tsy « diso » mihitsy ireo mpikambana ao na mamoaka didy tsy araka ny tokony ho izy aza, koa ahoana moa no mety tsy hitrangan’izany ê ? Porofo niarahan’ny rehetra nahita fa dia tsy nisy voakitikitika mihitsy, na dia mba hoe nalaina am-bavany fotsiny aza, farafaharatsiny, ireo mpikambana tao amin’io HCC io, izay namoaka fony androny fa ny Amiraly no lany tamin’ny fifidianana izay ho filoham-pirenena natao ny taona 2001 iny… koa dia ho hita eo koa ny amin’ity ê.
Nifamory sy niantso mpampahalala vaovao indray ireo antoko madinika manohana ny kandidà-filoha ka nanao fanambarana ny hoe misy mandrahona sy mampitahotra, hono, ny mpiara-dia amin-dry zareo. Ny fanontaniana teo amin’ireo mpanao gazety dia ny hoe « azo inoana ve izany ê ? »… Iza tokoa moa no ho sahy hanao izany, raha mahafantatra fa mpanohana ny kandidàm-panjakana ange izy ireo, raha tsy hoe olona marary saina angamba ?... Nazava ihany anefa ny antony, satria ny tena tanjona dia ny hamantsihana ao an-tsain’ny vahoaka fa tsy maintsy « 1er tour de vita » indray ny amin’ity. Na eo aza mantsy, hoy izy ireo « izany rehetra izany » dia mbola marobe ihany ny olona tonga manatrika ny fampielezan-kevitra ataon’ny kandidà-filoha. Olona resy lahatra ireo matoa tsy matahotra fa tonga manotrona ihany. Ny « hadino » anefa dia mba maro koa ange ny voavorin’ireo kandidà hafa ê… Dia samy manao ny tombantombany sy ny kajiny ny tsirairay, koa asa na ny an’iza no marina ?
Teren-ko masaka… amin’ny faha-3 desambra ny raharaham-pifidianana, ary tsy maintsy lany amin’io ny olona tohanana. Ho sarotra tokoa mantsy ny hiatrehana ny « 2e tour », satria tsy ho maro intsony ny hirohotra hanenjika Tee-shirt sy kasikety rehefa betsaka ny nahazo tamin’ny fihodinana voalohany. Hitambatra ihany koa ny herin’ny ankilany amin’io fihodinana faharoa io koa dia atao… toa voalobo-jaza ê !
Lalou
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Ambohidratrimo: Tovovavy naolana dia novonoina
Tamin’ireny fotoana nisian’ny filaharana teny amin’ny kianjan’ny 13 may ireny no nitrangan’ity tantara ity.
Tovovavy kely monina eny Antohomadinika i M. ka nandeha nilahatra teny Analakely niaraka tamin’ny namany izy ny alarobia faha-6 febroary 2002.
Niverina nody izy ireo, tokony ho tamin’ny 1 ora tolak’andro, avy eo dia nihaona tamin’ny zanaky ny anabavin-drainy tao Antohomadinika. Anisan’ny voarohirohy sy voampanga ity zanaky ny anabavin-drainy ity, satria izy sy ny namany iray ary ny reniny, izay samy voampanga, no nahita an’i M. farany tamin’io alarobia io. Tsy hita intsony, araka izany, ilay zazavavy raha tsy ny sabotsy faha-9 febroary vao nisy nahita ny fatiny teny Ambohidratrimo. Olona sendra nandalo, handeha hivavaka teny an-tendrombohitra, izany hoe ireny manana fikambanam-bavaka manokana ireny, no nahita ny razana, izay teo amin’ny lalana nandalovany. Tamin’ny fomba feno habibiana no namonoana an’ilay zazavavy, satria rehefa avy naolana dia nototaina ny vato ny lohany, feno mangana ny vatany sy ny lohany, niboridana tsy nitafy ny tapany ambany, ary nanitrihana tapa-kazo tao amin’ny fivaviany.
Ankoatra ny hoe nahita an’i M. farany ny alarobia no nahavoarohirohy an’ireo voampanga, fa ilay zanaky ny anabavin-drainy dia monina eny Ambohidratrimo. Mety hitombina hoy ny avy ao amin’ny fampanoavana ambony ny maha meloka azy roalahy ireo, satria teny Ambohidratrimo, izay faritra misy azy ireo no nahitana ny razana, ary azo eritreretina ihany koa hoe olona fantatr’i M. no nanolana azy ka tsy maintsy novonoina mba tsy ho afaka hitantara satria ny maty ihany no tsy miteny. Nanamarika kosa anefa izy avy eo fa vinavina ihany izany fa aoka ny fahendren’ny fitsarana no hanapaka. Afaka noho ny fisalasalana avokoa ireo voampanga noho ny tsy fisian’ny porofo nivaingana, saingy nanamafy ny mpitsara fa izay tsy fisian’ny porofo izay no nanafahana ireo voampanga fa tsy midika mihitsy izany hoe tsy nanao ny heloka izy ireo…
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Halatra anaty fiara: Tandremo ireo ankizy mpangataka
Mirotsaka an-tsehatra hatramin’ireo ankizy ankehitriny amin’ny fangalarana finday.
Raha ity tranga iray teny Analakely tamin’ny Sabotsy ity mantsy dia azo lazaina fa mbola zaza mihitsy ireo nahavita ny halatra, satria vao 14 taona ny zokiny indrindra tamin’izy telo lahy, ary 11 sy 10 taona kosa ireo namany. Ny fanaon’izy ireo amin’izany dia mangataka eny amin’ireny fiara tratran’ny fitohanana ireny izy ireo, ka ny iray mody mandrebireby sy miangavy mafy eo amin’ny faritra manandrify ny varavaran-kelin’ny mpamily. Andrasany ho variana amin’izany ireo ao anaty fiara dia araraotin’ireo namany faohana avy eo amin’ny varavaram-pitaratra eo akaikin’ny mpamily izay zavatra tsaratsara hitany mipetrapetraka. Ilay tamin’ny
sabotsy teo dia irony finday avo lenta be irony, izay mitentina 4 000 000 fmg ny vidiny, no lasan-dry zalahy. Rehefa nifanenjehana moa dia tratra ihany izy telolahy, saingy ilay finday no nanjavona tanteraka. Tahaka ny fanaon’ireny mpanendaka sy mpangarom-paosy ireny, izay efa hain’ireto ankizy ireto sahady, dia tsy tazonin’izay tena naka azy ny zavatra nangalariny fa afindrany tanana haingana. Ireto ankizy ireto moa tamin’ny natao famotorana tany amin’ny mpitandro ny filaminana dia tsy nety nanoro an’izay nomeny an’ilay finday mihitsy fa dia ny nandà hatrany no nataon’izy ireo. Natolotra ny fampanoavana omaly izy telolahy ka dia eo am-pelatanan’ny fitsarana izany ny raharaha.
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Zoro toekarena: Fitaovam-pifandraisana, Mitobaka ny finday hosoka
Mijoro eto Antananarivo, ny « centre de vérification », izay hanara-maso ny finday mitondra io marika io.
Tsy ny fahitalavitra ihany, no vita any anelakelan-trano any Chine, amin’ izao fotoana, fa hatramin’ny finday, araka ny nambaran’ny tompon’andraikitra eo anivon’ny « Info system business technology », izay nanatanteraka fampahafantarana tetsy amin’ny Hilton Madagascar. Tsy manara-penitra ny ankamaroan’ny fitaovana, indrindra fa ny avy any Azia, ka tokony hitandrina eo amin’ny fividianana sy ny fampiasana izany ny mpanjifa.
Misolo tena ny marika NOKIA, ity orinasa ity eto Madagasikara, ka sarotiny eo amin’ny fampiasana ny karazany hosoka amin’io finday io, izay miparitaka eo amin’ny tsena. Araka izany, dia mijoro eto Antananarivo, ny « centre de verification », izay hanara-maso ny finday mitondra io marika io, izay be mpanjifa sy ampiasaina amin’ny karazan’ny marika samihafa. Ireo finday rehetra avy any Finlande àry, dia tsy maintsy ary tokony handalo eo anivon’ity foibe ity, mialoha ny hivarotan’ny mpitsinjara izany. Mitombina ho an’ireo « opérateurs mobiles » eto an-toerana, ny fanamarihina. Sesilany rahateo ny varoboba, ataon’izy ireo amin’izao fotoana, izay somary namono ihany an’ireo mpitsinjara hafa.
Entanin’ny orinasa rahateo ny mpanjifa, mba haka ny taratasy fanamarinana, momba ny finday vidiany, ka hanamarinana ny toerana nihaviany, sy ny maha-ara-dàlana ny fitaovana eo amin’ny fahafahana mampiasa azy. Voamarika, fa raha toa ka tsy manara-penitra ny finday ampiasaina, dia misy fiatraikany eo amin’ny lafiny ara-pahasalamana. Marihina, fa araka ny tarehimarika, dia nitombo ny mpampiasa finday eto Madagasikara, na dia tsy mahatratra ny antsasaky ny Malagasy 18 tapitrisa aza.
R.A.
4. bazylou
(
30/11/2006 00:23)
dia tsy misy hafatsy xxxxxxxxxxxxx sy fiffi ve no eto e?? fa nankaiza ???
6. Fiffi
(
30/11/2006 09:48)
ka nareo laozanareo be menomenona ary @ politika fotsiny fa tsy mba mamaky zay voalazan'ny gazety aloha vao......