mangataka la gazette dgi
1. colar
(
25/11/2006 10:41)
mba mangataka ny ol any dago zay mba afaka mampiditra ny dgi ato fa tsy mande mintsy ny site njareo e,isan andro mintsy ra mety e,politika farafaratsiny,misatra mialoha fa manana namana e
novalian'i Fiffi ny 25/11/2006 17:54
3. Fiffi
(
25/11/2006 10:55)
colar: zany hoe: azo jerena hiany io saingy raha hijery ny "suite" de nataondrizareo ho a'ny abonnés sisa ! de raha abonné enao de afaka mijery ny suite-n'article tianao vakiana....
4. jefra
(
25/11/2006 11:06)
Général Randrianafidisoa: Veut-on vraiment l’arrêter ?
ImageCela fait une semaine, ce jour, que la traque du général Randrianafidisoa et de ses compagnons a commencé. Accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat et d’autres crimes encore, ils ont fait l’objet d’un avis de recherche qui fut largement diffusé. Normalement, au bout de sept jours de quête incessante, le général mutin (ou l’un ou l’autre de ses acolytes) aurait dû être localisé. Pourtant, dans un pays que ce régime a truffé d’indicateurs et d’informateurs, la recherche n’a jusqu’à maintenant abouti à aucun indice consistant et les « criminels » sont encore loin d’être mis sous les verrous.
Le caractère infructueux de la traque donne à réfléchir et met la puce à l’oreille : veut-on vraiment arrêter le général mutin et ses compagnons ? Visiblement, le régime hésite et ne tient pas à voir tomber dans ses bras une patate chaude, surtout à l’approche du scrutin présidentiel.
Quelle différence y a-t-il entre le général Randrianafidisoa et Pierrot Rajaonarivelo ? Rien, car, pour le régime, l’arrestation de l’un et de l’autre est un véritable guêpier et présente nettement plus d’inconvénients que d’avantages. Il était plus aisé de régler le cas de Pierrot Rajaonarivelo : comme l’homme réside à l’étranger, on pouvait lui interdire l’entrée du territoire pour éluder la question de l’arrestation. Le général Randrianafidisoa, lui, se terre sur le sol national et son cas embarrasse au plus haut point le régime. Si ce dernier pouvait le faire, il aurait favorisé la sortie en catimini du général Randrianafidisoa à l’extérieur. Ce qui l’aurait débarrassé d’un poids encombrant.
Le pouvoir craint que l’arrestation du mutin et de ses compagnons ne provoque des remous dangereux et déstabilisateurs. Le général Randrianafidisoa, en effet, avait exprimé des revendications allant dans le sens d’un scrutin présidentiel plus juste et plus transparent. Pour cette raison, il s’est attiré la sympathie des milieux civils et militaires, attachés à la démocratie et aux libertés. Son arrestation aurait l’air de consacrer la mise à mort du processus démocratique.
Par ailleurs, originaire de l’Alaotra, le général est devenu dans l’Armée le porte-drapeau de l’élite issue de la périphérie. S’il est fait prisonnier, l’opération serait vécue comme une atteinte contre le corps des officiers provinciaux, lesquels, depuis l’avènement de l’actuel régime, se considèrent déjà comme des mal aimés. Ce qui entraînerait la résurgence des factions et donc de l’agitation au sein de la Grande Muette.
Enfin, on est sûr déjà que le général et ses acolytes se sont retirés avec tout un arsenal. Le groupe, apparemment, est décidé à vendre chèrement sa peau, d’autant qu’à l’image du général mutin, les membres sont des baroudeurs qui se sont distingués sur divers théâtres d’opération, notamment lors de la crise de 2002 (lire page 5). Ils ont, en tout cas, donné un aperçu de leur détermination et de leur science du combat en repoussant un assaut donné par le chef d’état-major, samedi matin à Ivato.
Dans l’Armée d’ailleurs, les officiers et soldats désignés pour déloger les mutins pourraient manifester de la mauvaise volonté. D’abord, puisque par tradition, on rechigne à affronter à l’arme à feu des frères d’armes. Ensuite, car on ne tient guère a braver le danger et à risquer sa vie pour les beaux yeux du régime. Enfin, les officiers de l’Armée ne sont pas tous des chefs militaires audacieux, la plupart sont des carriéristes qui songent surtout à une retraite confortable.
S’il procède à l’arrestation des mutins, le régime s’attirera sans faute de multiples ennuis. Dès que sa planque est repérée, le général Randrianafidisoa pourrait être bombardé… ambassadeur.
Adelson RAZAFY
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Faharo Ratsimbalson: « Des recours contre les décisions de la HCC »
Le député Faharo (opposition) n’a pas hésité à pointer du doigt, hier, la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Sur RNM, dans le cadre d’une émission de campagne électorale payante, hier soir, cet élu soutenant le candidat Herizo Razafimahaleo a clairement annoncé que les décisions de la HCC sont susceptibles de changement.
« Ce n’est pas vrai que les décisions de la HCC ne peuvent pas être modifiées. Qu’on se le dise : en janvier 200, la HCC de Mantasoa avait décidé un second tour, mais le peuple dirigé par des politiciens du KMMR dont je faisais partie n’a pas accepté. Résultat : il n’y a pas eu de deuxième tour », explique Faharo Ratsimbalson. Et le député d’attirer sérieusement l’attention des membres actuels de la HCC sur leurs agissements : « N’oubliez pas que l’histoire se répète… »
Effectivement, le rejet de la décision de la HCC (de Mantasoa) au début de 2002, fait figure de jurisprudence dans les annales de cette cour constitutionnelle. Comme quoi ses décisions ne sont forcément d’aucun recours. Bien que politicien « mais non pas de talent, ni de fortune », le député Faharo Ratsimbalson ouvre là un débat important sur les actes de la Haute Cour Constitutionnelle.
Certes, un pro-Ravalomanana a avancé qu’à l’issue de la déclaration de Mantasoa, en 2002, ce fut le peuple qui s’est mobilisé. Curieusement, à ce moment-ci, une partie des partisans de Marc Ravalomanana de l’époque se démarquent pour s’opposer contre son style de gestion et de gouvernance, et aussi pour dénoncer certains actes de la HCC. Matière à réflexion pour Jean Michel Rajaonarivony, président de la HCC.
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Gendarmerie nationale: Du riz présidentiel…
En parallèle à la mise sur le marché du riz au prix de 3 500 fmg le kilo, produit par « Fanampy Rice Mil » de Vohidiala appartenant à Marc Ravalomanana, la Gendarmerie nationale vient d’être avisée de l’arrivée de la même catégorie de riz pour tous les éléments de ce corps des Forces armées.
Du moins pour ceux qui aspirent à en consommer. Une liste est ainsi ouverte pour permettre aux gendarmes de s’inscrire pour l’achat de cette denrée alimentaire.
Néanmoins, de chaudes discussions ont commencé, dès hier, à animer des casernes de la capitale sur la visée réelle de cette dotation spéciale.
Notons, en effet, que ce riz présidentiel a été vendu, avant l’ouverture de la campagne électorale, à 4 600 fmg le kilo. Quoi qu’il en soit, si réduire le kilo de ce riz à 3 500 fmg le kilo n’a rien de répréhensible en soi, dans la mesure où son propriétaire est actuellement en propagande, le fait d’installer le système dans les rangs des gendarmes étonne, eu égard au fait que les Forces armées doivent impérativement rester neutres dans cette élection présidentielle.
Bien évidemment, à l’instar des privilèges illégaux octroyés à MBS et Radio Mada au détriment des médias publics en matière de couverture nationale, on se demande pourquoi le CNE (conseil national électoral) n’a rien à dire sur cette « influence » de propagande perpétrée par le candidat président au niveau des gendarmes.
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Le grand jour des neuf candidats
Comme prévu, les neuf candidats à savoir, Manandafy Rakotonirina, Pety Rakotoniaina, Ny Hasina Andriamanjato, Monja Roindefo, Ferdinand Razakarimanana, Philippe Tsiranana, et les deux pasteurs Jules Randrianjohary et Daniel Rajakoba donnent rendez-vous à la population Tananarivienne, ce jour, au stade d’Alarobia.
Le but de la rencontre étant de dénoncer et de partager avec cette dernière les irrégularités entourant l’élection qui, en principe, se tiendra dans une semaine.
« Il est important que le peuple sache la vraie réalité et les obstacles que les tenants du pouvoir nous fait endurer », souligne Pety Rakotoniaina qui compte sur la prise de conscience de tous pour instaurer le changement. « On ne cesse de prôner l’Etat de droit et la démocratie, pourtant, il n’en est rien. Pire, on constate la multiplication des abus et délits en tout genre perpétrés par le président candidat », se navre encore le maire de Fianarantsoa qui lance une sévère mise en garde contre toute velléité de saboter cette manifestation. « Nous avons entendu dire que des mercenaires ont été payés pour créer des troubles. Nous voulons faire régner l’Etat de droit. Mais si on nous cherche, on nous trouve pour l’intérêt supérieur de la nation ».
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Jean Lahiniriko, lâché par ses partisans ?
Le candidat Jean Lahiniriko semble de plus en plus isolé. Certains de ses supporters, des dirigeants du KML (Komity Manohana an’i Lahiniriko) à Toliara ont même claqué la porte pour rejoindre d’autres candidats.
Selon les explications de ces derniers, « ils ont en marre des démagogies ». « Rien de tout ce qu’on nous a promis jusqu’ici n’a été réalisé », se navrent ces anciens membres du KML Toliara, surtout déçus de l’absence de moyens.
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ILS ONT DIT CETTE SEMAINE
- MONIBOU Ismaël, ancien chef d’Etat-major général de l’Armée, estimant sur RFI que la récente « mutinerie » est due au montant du salaire des officiers : « Les membres de la Police ne se privent pas de dire ceci aux militaires : vous avez les galons mais pas la solde »
- RAZAFIMAHALEO Herizo, candidat à l’élection présidentielle qui se distingue par sa corpulence : « Vous le constatez dans l’actuelle campagne, on lance les candidats comme des marchandises commerciales. Si on vendait ces marchandises au kilo, je serais le gagnant… »
- RAKOTOVAZAHA Olivier, ancien ministre, directeur de campagne de Manandafy Rakotonirina dont les moyens sont plutôt réduits : « Si un candidat se déplace au moyen d’une charrette tandis qu’un autre le fait avec un hélicoptère, est-ce vraiment une élection démocratique ? »
- RATSIRAHONANA Norbert, candidat à l’élection présidentielle : « Si je suis élu, je supprime les cocktails. Car ce sont les autorités qui y mangent et qui y boivent. Quand la population aura de quoi vivre convenablement, je rétablirai les cocktails »
- ESOAVELOMANDROSO Manassé, n°2 du parti Leader-Fanilo qui soutient le candidat Herizo Razafimahaleo, professeur d’histoire à l’Université d’Ankatso : « Les pressions et les intimidations n’ont jamais été aussi fortes qu’actuellement. Même sous la colonisation, elles n’ont pas atteint ce niveau. Je le dis en tant qu’enseignant qui observe l’histoire de ce pays »
- RAMAROSON Laurent, député et n°2 du parti Avi, concluant une revue de presse sur la station radio duparti : « Des crimes, des vols, des accidents …C’est ce qui remplit les journaux. Comme il n’y a pas beaucoup de nouvelles réjouissantes, la lecture des journaux donne parfois des maux de tête »
- RAMAKAVELO Désiré, général à la retraite, membre du comité des sages : « S’il y a des gouvernants heureux sur cette terre, ce sont ceux de Madagascar. Car les Malgaches sont des gens dociles et obéissants »
- RAMASY Adolphe, sénateur Arema : « Il n’y a pas beaucoup de monde dans les meetings organisés par le comité Ravalomanana. Il y a surtout des enfants et des adolescents qui viennent voir la prestation des artistes »
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Fampielezan-kevitra: Nopehan-dRavalomanana i Roland Ratsiraka
Asa aloha na azo kilasina ho isan’ny fihantsiana, na izay tokoa na efa tafiditra amin’ny fampielezan-kevitra mafampana fa tsy nananan’ny kandidà Ravalomanana antra mihitsy ny kandidà Roland Ratsiraka fa avy dia nopehany teo imasom-bahoaka.
Nambaran’ny kandidà filoha fa raha mafy izy ( Roland Ratsiraka ) dia ny fako ao an-drenivohitra Betsimisaraka aloha no esorina vao mirotsaka ho fidiana. Tsy nivantana moa no nilazan’ny kandidà ravalomanana azy, fa raha adika amin’ny teny mahitsy araka izay tsotra ahatakaran’ny rehetra azy, dia ny hoe “ny andraikitra maha ben’ny tanàna amin’ny fanalana fako aza tsy vitan-dRoland Ratsiraka akory, ka mianan-kendry ny hirotsaka hifaninana ho amin’ny toeran’ny filohan’ny Repoblika izy ”.
“Fa azon’inona loatra ny kandidà Ravalomanana ?”, hoy ny feo samihafa niely tao Toamasina no tsy izay fandaharan’asa entiny handresen-dahatra ny vahoaka no nambarany dia izay, fa tsy ny kandidà Roland Ratsiraka no tsikafonina toa ireny. ? Tsy afenina tokoa mantsy, fa efa nambaran’ny ben’ny tanàna Roland Ratsiraka ombieny ombieny fa ny tsy fanomezan’ny fanjakana foibe ( tarihin-dRavalomanana ) ny anjara vola fanampiana ho amin’ny fanatsarana ny tanànan’ny Toamasina no zary mampihandrona ny fako toa izao. Efa nihetsika tamin’izay vola teo am-pelatanana sy niantso fanampiana avy amin’ireo malala-tanana sy ny mpandraharaha ny kaominina, tamin’izany fotoana, saingy efa ho lava ilay izy dia tsy araka intsony.
Heverin’ny maro, ho tsy levonin’ny vavon’ny kandidà filoha angamba ny filazan’ny kandidà Roland Ratsiraka an’izany, ary dia iny izy namatrapatratra an’ity ben’ny tanàna ity, fa raha mafy dia ny fako aloha esorina. Tsy atao mahagaga ny fanehoan-kevitra mahitsy toa izany eo amin’ny samy kandidà, satria samy mafoaka.
ImageCela fait une semaine, ce jour, que la traque du général Randrianafidisoa et de ses compagnons a commencé. Accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat et d’autres crimes encore, ils ont fait l’objet d’un avis de recherche qui fut largement diffusé. Normalement, au bout de sept jours de quête incessante, le général mutin (ou l’un ou l’autre de ses acolytes) aurait dû être localisé. Pourtant, dans un pays que ce régime a truffé d’indicateurs et d’informateurs, la recherche n’a jusqu’à maintenant abouti à aucun indice consistant et les « criminels » sont encore loin d’être mis sous les verrous.
Le caractère infructueux de la traque donne à réfléchir et met la puce à l’oreille : veut-on vraiment arrêter le général mutin et ses compagnons ? Visiblement, le régime hésite et ne tient pas à voir tomber dans ses bras une patate chaude, surtout à l’approche du scrutin présidentiel.
Quelle différence y a-t-il entre le général Randrianafidisoa et Pierrot Rajaonarivelo ? Rien, car, pour le régime, l’arrestation de l’un et de l’autre est un véritable guêpier et présente nettement plus d’inconvénients que d’avantages. Il était plus aisé de régler le cas de Pierrot Rajaonarivelo : comme l’homme réside à l’étranger, on pouvait lui interdire l’entrée du territoire pour éluder la question de l’arrestation. Le général Randrianafidisoa, lui, se terre sur le sol national et son cas embarrasse au plus haut point le régime. Si ce dernier pouvait le faire, il aurait favorisé la sortie en catimini du général Randrianafidisoa à l’extérieur. Ce qui l’aurait débarrassé d’un poids encombrant.
Le pouvoir craint que l’arrestation du mutin et de ses compagnons ne provoque des remous dangereux et déstabilisateurs. Le général Randrianafidisoa, en effet, avait exprimé des revendications allant dans le sens d’un scrutin présidentiel plus juste et plus transparent. Pour cette raison, il s’est attiré la sympathie des milieux civils et militaires, attachés à la démocratie et aux libertés. Son arrestation aurait l’air de consacrer la mise à mort du processus démocratique.
Par ailleurs, originaire de l’Alaotra, le général est devenu dans l’Armée le porte-drapeau de l’élite issue de la périphérie. S’il est fait prisonnier, l’opération serait vécue comme une atteinte contre le corps des officiers provinciaux, lesquels, depuis l’avènement de l’actuel régime, se considèrent déjà comme des mal aimés. Ce qui entraînerait la résurgence des factions et donc de l’agitation au sein de la Grande Muette.
Enfin, on est sûr déjà que le général et ses acolytes se sont retirés avec tout un arsenal. Le groupe, apparemment, est décidé à vendre chèrement sa peau, d’autant qu’à l’image du général mutin, les membres sont des baroudeurs qui se sont distingués sur divers théâtres d’opération, notamment lors de la crise de 2002 (lire page 5). Ils ont, en tout cas, donné un aperçu de leur détermination et de leur science du combat en repoussant un assaut donné par le chef d’état-major, samedi matin à Ivato.
Dans l’Armée d’ailleurs, les officiers et soldats désignés pour déloger les mutins pourraient manifester de la mauvaise volonté. D’abord, puisque par tradition, on rechigne à affronter à l’arme à feu des frères d’armes. Ensuite, car on ne tient guère a braver le danger et à risquer sa vie pour les beaux yeux du régime. Enfin, les officiers de l’Armée ne sont pas tous des chefs militaires audacieux, la plupart sont des carriéristes qui songent surtout à une retraite confortable.
S’il procède à l’arrestation des mutins, le régime s’attirera sans faute de multiples ennuis. Dès que sa planque est repérée, le général Randrianafidisoa pourrait être bombardé… ambassadeur.
Adelson RAZAFY
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Faharo Ratsimbalson: « Des recours contre les décisions de la HCC »
Le député Faharo (opposition) n’a pas hésité à pointer du doigt, hier, la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Sur RNM, dans le cadre d’une émission de campagne électorale payante, hier soir, cet élu soutenant le candidat Herizo Razafimahaleo a clairement annoncé que les décisions de la HCC sont susceptibles de changement.
« Ce n’est pas vrai que les décisions de la HCC ne peuvent pas être modifiées. Qu’on se le dise : en janvier 200, la HCC de Mantasoa avait décidé un second tour, mais le peuple dirigé par des politiciens du KMMR dont je faisais partie n’a pas accepté. Résultat : il n’y a pas eu de deuxième tour », explique Faharo Ratsimbalson. Et le député d’attirer sérieusement l’attention des membres actuels de la HCC sur leurs agissements : « N’oubliez pas que l’histoire se répète… »
Effectivement, le rejet de la décision de la HCC (de Mantasoa) au début de 2002, fait figure de jurisprudence dans les annales de cette cour constitutionnelle. Comme quoi ses décisions ne sont forcément d’aucun recours. Bien que politicien « mais non pas de talent, ni de fortune », le député Faharo Ratsimbalson ouvre là un débat important sur les actes de la Haute Cour Constitutionnelle.
Certes, un pro-Ravalomanana a avancé qu’à l’issue de la déclaration de Mantasoa, en 2002, ce fut le peuple qui s’est mobilisé. Curieusement, à ce moment-ci, une partie des partisans de Marc Ravalomanana de l’époque se démarquent pour s’opposer contre son style de gestion et de gouvernance, et aussi pour dénoncer certains actes de la HCC. Matière à réflexion pour Jean Michel Rajaonarivony, président de la HCC.
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Gendarmerie nationale: Du riz présidentiel…
En parallèle à la mise sur le marché du riz au prix de 3 500 fmg le kilo, produit par « Fanampy Rice Mil » de Vohidiala appartenant à Marc Ravalomanana, la Gendarmerie nationale vient d’être avisée de l’arrivée de la même catégorie de riz pour tous les éléments de ce corps des Forces armées.
Du moins pour ceux qui aspirent à en consommer. Une liste est ainsi ouverte pour permettre aux gendarmes de s’inscrire pour l’achat de cette denrée alimentaire.
Néanmoins, de chaudes discussions ont commencé, dès hier, à animer des casernes de la capitale sur la visée réelle de cette dotation spéciale.
Notons, en effet, que ce riz présidentiel a été vendu, avant l’ouverture de la campagne électorale, à 4 600 fmg le kilo. Quoi qu’il en soit, si réduire le kilo de ce riz à 3 500 fmg le kilo n’a rien de répréhensible en soi, dans la mesure où son propriétaire est actuellement en propagande, le fait d’installer le système dans les rangs des gendarmes étonne, eu égard au fait que les Forces armées doivent impérativement rester neutres dans cette élection présidentielle.
Bien évidemment, à l’instar des privilèges illégaux octroyés à MBS et Radio Mada au détriment des médias publics en matière de couverture nationale, on se demande pourquoi le CNE (conseil national électoral) n’a rien à dire sur cette « influence » de propagande perpétrée par le candidat président au niveau des gendarmes.
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Le grand jour des neuf candidats
Comme prévu, les neuf candidats à savoir, Manandafy Rakotonirina, Pety Rakotoniaina, Ny Hasina Andriamanjato, Monja Roindefo, Ferdinand Razakarimanana, Philippe Tsiranana, et les deux pasteurs Jules Randrianjohary et Daniel Rajakoba donnent rendez-vous à la population Tananarivienne, ce jour, au stade d’Alarobia.
Le but de la rencontre étant de dénoncer et de partager avec cette dernière les irrégularités entourant l’élection qui, en principe, se tiendra dans une semaine.
« Il est important que le peuple sache la vraie réalité et les obstacles que les tenants du pouvoir nous fait endurer », souligne Pety Rakotoniaina qui compte sur la prise de conscience de tous pour instaurer le changement. « On ne cesse de prôner l’Etat de droit et la démocratie, pourtant, il n’en est rien. Pire, on constate la multiplication des abus et délits en tout genre perpétrés par le président candidat », se navre encore le maire de Fianarantsoa qui lance une sévère mise en garde contre toute velléité de saboter cette manifestation. « Nous avons entendu dire que des mercenaires ont été payés pour créer des troubles. Nous voulons faire régner l’Etat de droit. Mais si on nous cherche, on nous trouve pour l’intérêt supérieur de la nation ».
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Jean Lahiniriko, lâché par ses partisans ?
Le candidat Jean Lahiniriko semble de plus en plus isolé. Certains de ses supporters, des dirigeants du KML (Komity Manohana an’i Lahiniriko) à Toliara ont même claqué la porte pour rejoindre d’autres candidats.
Selon les explications de ces derniers, « ils ont en marre des démagogies ». « Rien de tout ce qu’on nous a promis jusqu’ici n’a été réalisé », se navrent ces anciens membres du KML Toliara, surtout déçus de l’absence de moyens.
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ILS ONT DIT CETTE SEMAINE
- MONIBOU Ismaël, ancien chef d’Etat-major général de l’Armée, estimant sur RFI que la récente « mutinerie » est due au montant du salaire des officiers : « Les membres de la Police ne se privent pas de dire ceci aux militaires : vous avez les galons mais pas la solde »
- RAZAFIMAHALEO Herizo, candidat à l’élection présidentielle qui se distingue par sa corpulence : « Vous le constatez dans l’actuelle campagne, on lance les candidats comme des marchandises commerciales. Si on vendait ces marchandises au kilo, je serais le gagnant… »
- RAKOTOVAZAHA Olivier, ancien ministre, directeur de campagne de Manandafy Rakotonirina dont les moyens sont plutôt réduits : « Si un candidat se déplace au moyen d’une charrette tandis qu’un autre le fait avec un hélicoptère, est-ce vraiment une élection démocratique ? »
- RATSIRAHONANA Norbert, candidat à l’élection présidentielle : « Si je suis élu, je supprime les cocktails. Car ce sont les autorités qui y mangent et qui y boivent. Quand la population aura de quoi vivre convenablement, je rétablirai les cocktails »
- ESOAVELOMANDROSO Manassé, n°2 du parti Leader-Fanilo qui soutient le candidat Herizo Razafimahaleo, professeur d’histoire à l’Université d’Ankatso : « Les pressions et les intimidations n’ont jamais été aussi fortes qu’actuellement. Même sous la colonisation, elles n’ont pas atteint ce niveau. Je le dis en tant qu’enseignant qui observe l’histoire de ce pays »
- RAMAROSON Laurent, député et n°2 du parti Avi, concluant une revue de presse sur la station radio duparti : « Des crimes, des vols, des accidents …C’est ce qui remplit les journaux. Comme il n’y a pas beaucoup de nouvelles réjouissantes, la lecture des journaux donne parfois des maux de tête »
- RAMAKAVELO Désiré, général à la retraite, membre du comité des sages : « S’il y a des gouvernants heureux sur cette terre, ce sont ceux de Madagascar. Car les Malgaches sont des gens dociles et obéissants »
- RAMASY Adolphe, sénateur Arema : « Il n’y a pas beaucoup de monde dans les meetings organisés par le comité Ravalomanana. Il y a surtout des enfants et des adolescents qui viennent voir la prestation des artistes »
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Fampielezan-kevitra: Nopehan-dRavalomanana i Roland Ratsiraka
Asa aloha na azo kilasina ho isan’ny fihantsiana, na izay tokoa na efa tafiditra amin’ny fampielezan-kevitra mafampana fa tsy nananan’ny kandidà Ravalomanana antra mihitsy ny kandidà Roland Ratsiraka fa avy dia nopehany teo imasom-bahoaka.
Nambaran’ny kandidà filoha fa raha mafy izy ( Roland Ratsiraka ) dia ny fako ao an-drenivohitra Betsimisaraka aloha no esorina vao mirotsaka ho fidiana. Tsy nivantana moa no nilazan’ny kandidà ravalomanana azy, fa raha adika amin’ny teny mahitsy araka izay tsotra ahatakaran’ny rehetra azy, dia ny hoe “ny andraikitra maha ben’ny tanàna amin’ny fanalana fako aza tsy vitan-dRoland Ratsiraka akory, ka mianan-kendry ny hirotsaka hifaninana ho amin’ny toeran’ny filohan’ny Repoblika izy ”.
“Fa azon’inona loatra ny kandidà Ravalomanana ?”, hoy ny feo samihafa niely tao Toamasina no tsy izay fandaharan’asa entiny handresen-dahatra ny vahoaka no nambarany dia izay, fa tsy ny kandidà Roland Ratsiraka no tsikafonina toa ireny. ? Tsy afenina tokoa mantsy, fa efa nambaran’ny ben’ny tanàna Roland Ratsiraka ombieny ombieny fa ny tsy fanomezan’ny fanjakana foibe ( tarihin-dRavalomanana ) ny anjara vola fanampiana ho amin’ny fanatsarana ny tanànan’ny Toamasina no zary mampihandrona ny fako toa izao. Efa nihetsika tamin’izay vola teo am-pelatanana sy niantso fanampiana avy amin’ireo malala-tanana sy ny mpandraharaha ny kaominina, tamin’izany fotoana, saingy efa ho lava ilay izy dia tsy araka intsony.
Heverin’ny maro, ho tsy levonin’ny vavon’ny kandidà filoha angamba ny filazan’ny kandidà Roland Ratsiraka an’izany, ary dia iny izy namatrapatratra an’ity ben’ny tanàna ity, fa raha mafy dia ny fako aloha esorina. Tsy atao mahagaga ny fanehoan-kevitra mahitsy toa izany eo amin’ny samy kandidà, satria samy mafoaka.
5. Fiffi
(
25/11/2006 11:10)
jefra: abonné enao zany eh ? matoa nahavoaka an'ireo rehetra ireo !
Misaotra anao :)=D=D=D=D=D
Misaotra anao :)=D=D=D=D=D
7. Fiffi
(
25/11/2006 17:54)
mandoa sosy io klé ! shhh ! fa efa manana an'i jefra isika zany handefa :)