[B] Ity no tena efa nilaozany toerandro Ry bazylou[/B]
Efa demokrasia io no ataon'ny olona
Coup d’Etat raté pour le Général Fidy et Cie
(19-11-2006) - A l’approche de l’élection présidentielle, certains opposants remuent ciel et terre afin qu’elle n’ait pas lieu. Certains prétendants à la magistrature suprême concoctent actuellement des actes de stabilisation, voire des coups d’Etat pour ôter le président candidat Ravalomanana de sa place. Certains vont aller jusqu’à utiliser des forces de l’ordre acquis à leur cause pour effectuer l’opération. Heureusement, ils n’ont pas abouti. Le général Fidy est apparemment ignoré par ses pairs qui se cachent derrière l’élection.
[B]Son esprit est encore au 16ème siècle ? [/B]
Certains commandos militaires sont sur la sellette. Le premier initiateur de ce coup d’Etat s’appelle Andrianafidisoa dit Fidy. Il ambitionnait de se présenter à l’élection de 03 décembre mais faute de cautions et de manque de dossiers, il n’a pas eu l’aval de la Haute Cour Constitutionnelle. Dans son discours, il est féroce, brutal voire sauvage. Il lance des provocations à l’endroit du régime et de la justice : «le procureur qui se charge de m’arrêter devra choisir les bons éléments car je ne laisse pas faire » lançait-il lors de sa conférence de presse. Une menace qui le mène à utiliser des armes malgré les éventuelles négociations.
Malgré tout, le calme est revenu. Tout le monde le constate. Ce petit malaise qui n’ pas perturbé le déroulement de la campagne n’était qu’éphémère. Du moins apparemment. Le Général Fidy reste jusqu’à maintenant introuvable mais joignable par téléphone. Contacté par une télévision privée de la capitale, cet homologue de Emmanuel Bodjollé (Coup d’Etat au Togo, 1963 ) est loin de se conduire comme démocrate.
La question qui se pose est celle-ci : qui est derrière lui ? Il est sûr qu’il en est l’initiateur mais il n’est pas seul. L’on remarque entre autres les gestes brusques de certains candidats qui demandaient le report de l’élection et qui brusquement se basculaient dans la campagne. Les opposants du régime Ravalomanana ne pourraient rien espérer de Gal Fidy. Le risque qui encourt est son acte de déstabilisation qui pourrait se produire dans des endroits inimaginables : bombes ou grenades,… Pour certains candidats qui ne voulaient pas passer aux urnes vu leur popularité de moins en moins importante et leur chance minime d’être élu, ils auraient félicité le « putschiste » au fonds d’eux-mêmes. A part le président candidat Ravalomanana qui touche un petit mot sur cet acte de déstabilisation, aucun des candidats n’a condamné cette pratique désuète de l’Afrique barbare d’antan. A leurs yeux, tous les moyens sont bons quand ils assurent pour ôter Marc Ravalomanana de sa place ?... C’est les résultats de l’élection qui justifient la force, pas les armes… On est au XXIème siècle.
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