Rapid results initiatives
1. kitjo
(
16/11/2006 15:25)
Gouvernance
Le « Rapid results initiatives » a fait ses preuves
La journée « Vitrine Angaredona » s'est tenue hier au National University Institute d'Iavoloha. C'était une occasion d'exposer et de présenter les acquis RRI (Rapid Resuts Initiatives) dans les différents domaines où l'on appliquait la méthode et de porter réflexion sur l'amélioration du RRI qui est actuellement à sa quatrième phase.
Le RRI ou « Rapid results initiatives » est un outil de travail pour améliorer la performance d'organisation de planification visant à réaliser des résultats ambitieux et significatifs pendant un bref délai de 100 à 150 jours. Il requiert la contribution et l'initiative de tous les acteurs intervenant dans une filière quelconque.
Mis en application pour la première fois en février -mai 2005, le RRI a achevé sa troisième phase, il a fait ses preuves dans plusieurs secteurs dont l'agriculture, la santé, la fiscalité, la justice et le tourisme. A ce jour, plus de 200 initiatives sont en cours, 88 sont arrivés à terme.
Les acquis du RRi
Pendant la première phase, le RRI 1 a été appliqué dans le domaine de la riziculture dans quatre régions qui sont Menabe, Marovoay, Bongolava et Vakinankaratra.
L'objectif étant d'augmenter le rendement rizicole qui est passé de 2,5 tonnes à 4 tonnes à l'hectare. Il a été ainsi décidé que cette méthode va être appliquée dans d'autres secteurs.
Au cours de la phase II, dans le secteur aurifère, 9000 orpailleurs sont entrés dans le formel. En effet, 15 kilos d'or ont été déclarés dans une commune de la région de Betsiboka soit dix fois plus que la production déclarée au niveau national.
Par ailleurs, dans le cadre du RRI 3, le taux de recouvrement de l'IFPB( Impôt fixe sur les propriétés bâties ) et l'IFT (Impôt fixe sur Terrain) s'est accru de 25 à 75% en 100 jours pour certaines communes.
Pour la commune de Ambodibonara de la Région de Diana, par exemple, le taux de recouvrement fiscal était nul. La méthode a été appliquée à partir du 19 mai 2006.
Suite à des campagnes de sensibilisation sur le RRI, un comité villageois dirigé par des équipes du RRI a été instauré, cette dernière a ensuite pratiqué des « porte-à-porte » pour encourager la population à payer les IFPB et IFT. Selon le maire Gola Ibrahim, le RRI a permis de collecter une recette fiscale de 16.780 millions d'ariary soit un taux de recouvrement de 86,97%. Une somme qui va permettre de réaliser des infrastructures de comme le CEG, un besoin prioritaire de la commune.
Dans la région de la SAVA, la commune de Manjarivo a pu collecter sur l'IFPB et l'IFT une recette fiscale de 10 millions d'ariary en une durée de 100 jours. Enfin, pour la Commune urbaine de Toliara, la recette fiscale était auparavant de 30 millions d'ariary pour ces deux impôts avec un taux de recouvrement de 25%, pendant 100 jours, elle a pu ramener ce chiffre à près de 100 millions d'ariary.
Dans le domaine de la justice, un task force a été mis en place auprès du tribunal de la première instance d'Antananarivo, ce qui a permis de régler, toujours en 100 jours 491 sur les 493 dossiers en instance, cadrant dans le respect des Droits de l'Homme.
En 120 jours, la ration alimentaire des detenus de la maison centrale de Vatomandry est passé de 1000 kilocalories à 2690 kilocalories, si l'objectif était de 1800 kilocalories, soit une réalisation de 169%.
En matière de tourisme 70 établissements hôteliers de la ville de Mahajanga ont été mis au norme en 150 jours.
Vers le RRI 4
Au mois de janvier 2007, le RRI va passer à la quatrième phase. Les nouveaux enjeux seraient d'élargir les cibles privilégiées et de constituer une masse critique. Selon Randrianarivelo Benjamina, un consultant national, le RRI est appliqué par les régions et quelques ministères seulement, si les communes ont la volonté de saisir cet outil pour atteindre son développement, il revient à la Région de décider.
Dorénavant les communes peuvent directement mettre en œuvre leur projet dans le cadre du Rapid results initiatives. Néanmoins, il s'agit de coordonner les actions avec les structures d'appui aux communes comme l'OPCI composé d'une dizaine de communes et les CAC (centres d'appui aux communes) qui viennent récemment d'être mis en place par le ministère de la Décentralisation, les centres de service agricole et les grands projets de développement.
Des séances d'information et de formation seront organisées au niveau des ministères et des régions sur l'ensemble du territoire, au cours desquelles seront identifiées ceux qui sont intéressés par le RRI. Par la suite, des coachs internes seront formés et placés au niveau de la structure. Pour la réalisation des plans de développement communaux et régionaux.
Nalaina t@ Tribune fa tsy mety ilay lien!
Le « Rapid results initiatives » a fait ses preuves
La journée « Vitrine Angaredona » s'est tenue hier au National University Institute d'Iavoloha. C'était une occasion d'exposer et de présenter les acquis RRI (Rapid Resuts Initiatives) dans les différents domaines où l'on appliquait la méthode et de porter réflexion sur l'amélioration du RRI qui est actuellement à sa quatrième phase.
Le RRI ou « Rapid results initiatives » est un outil de travail pour améliorer la performance d'organisation de planification visant à réaliser des résultats ambitieux et significatifs pendant un bref délai de 100 à 150 jours. Il requiert la contribution et l'initiative de tous les acteurs intervenant dans une filière quelconque.
Mis en application pour la première fois en février -mai 2005, le RRI a achevé sa troisième phase, il a fait ses preuves dans plusieurs secteurs dont l'agriculture, la santé, la fiscalité, la justice et le tourisme. A ce jour, plus de 200 initiatives sont en cours, 88 sont arrivés à terme.
Les acquis du RRi
Pendant la première phase, le RRI 1 a été appliqué dans le domaine de la riziculture dans quatre régions qui sont Menabe, Marovoay, Bongolava et Vakinankaratra.
L'objectif étant d'augmenter le rendement rizicole qui est passé de 2,5 tonnes à 4 tonnes à l'hectare. Il a été ainsi décidé que cette méthode va être appliquée dans d'autres secteurs.
Au cours de la phase II, dans le secteur aurifère, 9000 orpailleurs sont entrés dans le formel. En effet, 15 kilos d'or ont été déclarés dans une commune de la région de Betsiboka soit dix fois plus que la production déclarée au niveau national.
Par ailleurs, dans le cadre du RRI 3, le taux de recouvrement de l'IFPB( Impôt fixe sur les propriétés bâties ) et l'IFT (Impôt fixe sur Terrain) s'est accru de 25 à 75% en 100 jours pour certaines communes.
Pour la commune de Ambodibonara de la Région de Diana, par exemple, le taux de recouvrement fiscal était nul. La méthode a été appliquée à partir du 19 mai 2006.
Suite à des campagnes de sensibilisation sur le RRI, un comité villageois dirigé par des équipes du RRI a été instauré, cette dernière a ensuite pratiqué des « porte-à-porte » pour encourager la population à payer les IFPB et IFT. Selon le maire Gola Ibrahim, le RRI a permis de collecter une recette fiscale de 16.780 millions d'ariary soit un taux de recouvrement de 86,97%. Une somme qui va permettre de réaliser des infrastructures de comme le CEG, un besoin prioritaire de la commune.
Dans la région de la SAVA, la commune de Manjarivo a pu collecter sur l'IFPB et l'IFT une recette fiscale de 10 millions d'ariary en une durée de 100 jours. Enfin, pour la Commune urbaine de Toliara, la recette fiscale était auparavant de 30 millions d'ariary pour ces deux impôts avec un taux de recouvrement de 25%, pendant 100 jours, elle a pu ramener ce chiffre à près de 100 millions d'ariary.
Dans le domaine de la justice, un task force a été mis en place auprès du tribunal de la première instance d'Antananarivo, ce qui a permis de régler, toujours en 100 jours 491 sur les 493 dossiers en instance, cadrant dans le respect des Droits de l'Homme.
En 120 jours, la ration alimentaire des detenus de la maison centrale de Vatomandry est passé de 1000 kilocalories à 2690 kilocalories, si l'objectif était de 1800 kilocalories, soit une réalisation de 169%.
En matière de tourisme 70 établissements hôteliers de la ville de Mahajanga ont été mis au norme en 150 jours.
Vers le RRI 4
Au mois de janvier 2007, le RRI va passer à la quatrième phase. Les nouveaux enjeux seraient d'élargir les cibles privilégiées et de constituer une masse critique. Selon Randrianarivelo Benjamina, un consultant national, le RRI est appliqué par les régions et quelques ministères seulement, si les communes ont la volonté de saisir cet outil pour atteindre son développement, il revient à la Région de décider.
Dorénavant les communes peuvent directement mettre en œuvre leur projet dans le cadre du Rapid results initiatives. Néanmoins, il s'agit de coordonner les actions avec les structures d'appui aux communes comme l'OPCI composé d'une dizaine de communes et les CAC (centres d'appui aux communes) qui viennent récemment d'être mis en place par le ministère de la Décentralisation, les centres de service agricole et les grands projets de développement.
Des séances d'information et de formation seront organisées au niveau des ministères et des régions sur l'ensemble du territoire, au cours desquelles seront identifiées ceux qui sont intéressés par le RRI. Par la suite, des coachs internes seront formés et placés au niveau de la structure. Pour la réalisation des plans de développement communaux et régionaux.
Nalaina t@ Tribune fa tsy mety ilay lien!
novalian'i bazylou ny 29/11/2006 00:01
2. fijo
(
16/11/2006 20:24)
kitjo an,bedindry salopard sy ny namany ndry fa milaza fa mamokatra ra8 an.na dia mamokatra aza iny dia tsy mamokatra foana amindry la gazety.
3. bazylou
(
29/11/2006 00:01)
ie ny trosa izao no vokariny betsaka dia ianao sy ny zanakao no manefa azy!!!!!:-D