Guerre au Liban: 351 Malgaches bloqués
Recueillis par R. H. M.
25-07-2006
La guerre au Liban est de plus en plus violente. Israël est déterminé à poursuivre les combats contre le Hezbollah.
Hier, les forces israéliennes ont encerclé Bint Jbaïl, fief du Hezbollah, dans le sud du Liban, tandis que de nouvelles roquettes se sont abattues sur le nord d'Israël, faisant un mort et une vingtaine de blessés. Depuis le début des hostilités le 12 juillet dernier, 18 civils et 24 soldats ont été tués en Israël. Au Liban, près de 400 personnes ont perdu la vie, en majorité des civils. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleeza Rice, effectue actuellement une tournée au Proche Orient pour tenter de raisonner les deux parties. Elle a rencontré le premier ministre israélien Ehoud Olmert qui campe sur sa décision de poursuivre l'offensive. Puis, elle s'est entretenue avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.
Entre temps, le sort des 351 ressortissants malgaches vivant au Liban est incertain. Le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, a affirmé hier qu'aucun ressortissant malgache n'a été victime des bombardements israéliens, du moins jusqu'à présent. A ce que l'on sache, la plupart d'entre eux résident dans les zones qui ne sont pas touchées par les offensives israéliennes. C'est probablement pour cette raison que leur rapatriement ne constitue pas une priorité pour l'Etat. Le ministre a noté toutefois que les Malgaches au Liban peuvent entrer en contact avec Vincent Houver, représentant de l'organisation internationale des migrations, au numéro téléphone : 00 962 796 22 89 55 ou fax : 00 961 134 76 81 pour se faire connaître et transmettre leurs desiderata.
Par ailleurs, les autres pays se précipitent pour rapatrier leurs citoyens. En treize jours de conflit, plusieurs dizaines de milliers de personnes de toutes nationalités ont fui le Liban, principalement par l'île du Chypre et depuis peu par la Turquie. La presse française rapporte que Chypre a vu passer plus de 35 000 évacués depuis le début de la guerre et ses autorités, ont demandé aux pays de l'Union européenne d'accélérer les rapatriements, car actuellement, les gens sont plus nombreux à arriver sur l'île qu'à en répartir. On sait que la plupart des évacués sont des Canadiens, des Britanniques, des Américains et des Français.
la gazette de la grande île
