indro ary aloha ny santionan'ny karoka vitako.
Ny anaran'ilay olona efa niova mba hiarovana @ secret professinonnel sy ny intimité-ny
INTRODUCTION
Mlle Lorie est âgée de 53 ans. Avant d’être installée à la MAS, elle était prise en charge dans un pavillon de l’hôpital en france en 2001. Elle a été accueillie dans notre établissement le 08 septembre 2003 sur l’unité verte.
Elle est décrite comme un enfant ayant des troubles de comporetement et de psychomotricité . Quand elle est encore toute petite, elle subit une intervention au niveau de son cerveau, à la suite de laquelle la mère refuse de reprendre sa fille à la maison.
Lorie a retrouvé ses repères et de la confiance en elle ; elle va plus vers les autres et communique beaucoup plus. Elle semble épanouie dans l’établissement.
MODES DE RESOLUTION DES PROBLEMES
Signes avant coureurs :
Lorsque Lorie est dans une période dans laquelle elle ne va pas bien, elle adopte plusieurs comportements qui laissent transparaître son mal-être. En effet, tout d’abord, elle soupire beaucoup plus qu’à l’accoutumée, ensuite, elle parle encore plus fort et se répète aussi plus souvent. Elle montre le désir de se reposer dans sa chambre dès qu’elle en a l’occasion et peut même refuser les activités.
Dans un deuxième temps, elle est plus irritable : supporte de moins en moins ses camarades de l’unité mais également les autres en général, et peut même leur crier dessus. Elle se plaint aussi de n’être « pas bien » toutes les 5 minutes et pleure car pense à ses parents décédés.
Enfin, au bout de plusieurs jours, généralement elle passe à l’acte :sans rien dire, elle peut balancer son assiette(si elle se trouve à table à ce moment là), tirer les cheveux d’un résident ou taper carrément(c’est bien souvent sa voisine de chambre et son amie en même temps qui est victime de ses crises bien que cela puisse semble paradoxal, c’est sur elle que Lorie se défoule le plus souvent),cependant, il faut se méfier d’elle car elle n’hésite pas à lever la main sur d’autres résidents et même sur les éducateurs si elle en a la possibilité.
Ces crises ne sont pas fréquentes mais s’étalent sur la durée. Ces signes mettent du temps à se transformer en crise et puis sa période de violence à proprement dite peut s’étaler sur 2, 3 jours également.
Comment réagir avant, pendant et après une crise :
Il est difficile de se rendre compte dès premiers signes qui annoncent la crise, car ce sont justes des choses que Lorie fait souvent, à la seule différence qu’elle les répète encore. Le ton de sa voix change également et elle commence à répondre méchamment. Elle se vexe aussi plus facilement et pleure, c’est pourquoi, il faut essayer de lui changer des idées en la faisant rire et éviter de la vexer encore plus.
Sans pour autant se focaliser trop sur elle car elle peut en jouer et rentrer dans une relation trop infantilisante.
Si elle commence à s’énerver après un résident de manière violente (ton de la voix, tirage des cheveux, petite tape, insulte), ou chahuter de manière inhabituelle, il ne faut pas hésiter à lui donner un si besoin (loxapac 50) car généralement, peu de temps après, la crise apparaît. Elle ne pose pas de problème à ce moment là car sait qu’elle n’est pas bien et donc ne refuse pas de le prendre. Eviter tout de même de trop s’approcher d’elle.
Ne pas hésiter non plus à l’envoyer dans sa chambre pour qu’elle se calme. Si elle n’est vraiment pas bien, ou au bord de la crise, elle refusera de s’y rendre donc, adopter un comportent approprié : la laisser avec les autres, tout en l’isolant. La mettre par exemple sur un fauteuil seule, sans résident trop près d’elle, et surtout ne pas la quitter des yeux : il est très important de rester présente car la moindre occasion, elle peut sauter sur un résident. Donc surtout ne pas s’absenter.
La crise se déclenche généralement inopinément : elle semble calmée mais peut balancer le poste du salon par terre ou son assiette sans rien dire et sans prévenir. Elle part ensuite en courant dans sa chambre en balançant quelques gros mots. Il faut la laisser faire. Elle ressort bien souvent quelques minutes plus tard soit pour s’excuser soit pour voir si les éducateurs sont présentes car s’ils ne sont pas là, elle sait qu’elle pourra sauter sur son amie C ou quelqu’un d’autre pour se défouler.
Il faut la renvoyer dans sa chambre, même si elle ressortira encore quelque fois peut guetter. Après quelques allers et venus, elle y restera.
Le lendemain, il faut se méfier, surtout pendant la toilette car parfois, elle vient pour s’excuser en disant qu’elle ne le refera plus mais met de forte claque, voir même des coups de poing. Lorsque cela arrive, la crise n’est pas totalement finie. Il est préférable de garder encore ses distances et de bien surveiller ses faits et gestes.
Lorsque la crise est passé, elle s’adoucit pour redevenir comme avant, son regard n’est plus noir, elle s’excuse (au cas ou, rester éloigné) et semble plus calme dans ses gestes ou réactions. Il est important d’accepter ses excuses pour ne pas la frustrer. Elle s’excusera encore quelques jours après puis finira par ne plus en parler.
