taitra indray Ingahy Lahiniriko Jean arak izao :
1. ravatorano
(
03/04/2006 07:27)
LAHINIRIKO FUSTIGE RAVALOMANANA - "LE MAP N'EST QUE LE DÉBUT DE LA PROPAGANDE"
Privé de parole en début d’année à Iavoloha, Jean Lahiniriko se déchaîne.
Jean Lahiniriko, président de l'Assemblée nationale n'est pas avare de critiques à l'encontre du gouvernement et ses pratiques, et ce, à l'approche du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, mais également des élections.
• En tant que représentant du peuple, pensez-vous que le dialogue entre le pouvoir et l’opposition est nécessaire ?
- Tout dialogue est toujours nécessaire, surtout quand il s’agit des questions de portée nationale pouvant influer sur l’avenir du pays. Ce qui est déplorable c’est qu’il a fallu l’intervention du SG de l’Onu pour que chaque partie soit consciente de l’importance et de la nécessité du dialogue entre le pouvoir et l’opposition.
• Vous avez été pourtant contre la conférence nationale en juin 2005 et la transition, sa principale résolution…
- C’est vrai. Mais à l’époque, l’autre camp n’était pas encore prêt, le gouvernement était encore en train de travailler. Actuellement, il prouve son échec dans plusieurs domaines. Une conférence n’est pas unilatérale, et doit être souveraine. Ses résolutions s’imposent à tous les pouvoirs de l’Etat. Actuellement, c’est le pouvoir lui-même qui appelle au dialogue. Dans l’intérêt de la Nation, je suis pour la conférence nationale, parce qu’on entre dans une année électorale, qui, par définition, est toujours très sensible sur le plan politique.
• Le dialogue national est-il une avancée ou un recul?
- Le dialogue est toujours une avancée, à condition qu’on le mène sincèrement et sans hypocrisie.
• Dans le contexte actuel, croyez-vous qu’une solution puisse provenir d’un éventuel dialogue national ?
- Une solution est possible à condition que l’intérêt de la Nation prime avant toute autre considération. Il n’est pas impossible de parvenir à une solution négociée, si on met de côté l’hypocrisie comme montrer au public une volonté de dialoguer, alors qu’au fond, on n’est pas prêt à faire de concession politique. Un peu comme cette démarche qui consiste à donner quatre mois de grâce aux prisonniers, alors qu’en même temps, on donne l’ordre au groupe parlementaire Tim de rejeter toutes propositions de loi d’amnistie.
• L’opposition réclame principalement un éclaircissement des règles du jeu et la réconciliation nationale avant toute élection...
- Il est important que chaque partie comprenne les vraies règles du jeu, pour mettre tout le monde en confiance. Il faut que la prochaine élection présidentielle se déroule de façon transparente et sincère. Il faut éviter à tout prix que les problèmes similaires à ce que nous avons connu en 2001 se répètent.
Privé de parole en début d’année à Iavoloha, Jean Lahiniriko se déchaîne.
Jean Lahiniriko, président de l'Assemblée nationale n'est pas avare de critiques à l'encontre du gouvernement et ses pratiques, et ce, à l'approche du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, mais également des élections.
• En tant que représentant du peuple, pensez-vous que le dialogue entre le pouvoir et l’opposition est nécessaire ?
- Tout dialogue est toujours nécessaire, surtout quand il s’agit des questions de portée nationale pouvant influer sur l’avenir du pays. Ce qui est déplorable c’est qu’il a fallu l’intervention du SG de l’Onu pour que chaque partie soit consciente de l’importance et de la nécessité du dialogue entre le pouvoir et l’opposition.
• Vous avez été pourtant contre la conférence nationale en juin 2005 et la transition, sa principale résolution…
- C’est vrai. Mais à l’époque, l’autre camp n’était pas encore prêt, le gouvernement était encore en train de travailler. Actuellement, il prouve son échec dans plusieurs domaines. Une conférence n’est pas unilatérale, et doit être souveraine. Ses résolutions s’imposent à tous les pouvoirs de l’Etat. Actuellement, c’est le pouvoir lui-même qui appelle au dialogue. Dans l’intérêt de la Nation, je suis pour la conférence nationale, parce qu’on entre dans une année électorale, qui, par définition, est toujours très sensible sur le plan politique.
• Le dialogue national est-il une avancée ou un recul?
- Le dialogue est toujours une avancée, à condition qu’on le mène sincèrement et sans hypocrisie.
• Dans le contexte actuel, croyez-vous qu’une solution puisse provenir d’un éventuel dialogue national ?
- Une solution est possible à condition que l’intérêt de la Nation prime avant toute autre considération. Il n’est pas impossible de parvenir à une solution négociée, si on met de côté l’hypocrisie comme montrer au public une volonté de dialoguer, alors qu’au fond, on n’est pas prêt à faire de concession politique. Un peu comme cette démarche qui consiste à donner quatre mois de grâce aux prisonniers, alors qu’en même temps, on donne l’ordre au groupe parlementaire Tim de rejeter toutes propositions de loi d’amnistie.
• L’opposition réclame principalement un éclaircissement des règles du jeu et la réconciliation nationale avant toute élection...
- Il est important que chaque partie comprenne les vraies règles du jeu, pour mettre tout le monde en confiance. Il faut que la prochaine élection présidentielle se déroule de façon transparente et sincère. Il faut éviter à tout prix que les problèmes similaires à ce que nous avons connu en 2001 se répètent.
novalian'i fijo ny 06/04/2006 03:38
2. ravatorano
(
03/04/2006 07:28)
tohiny
Jean Lahiniriko sonne de nouveau la charge contre le pouvoir, creusant un peu plus le fossé entre lui et le régime.
• Avez-vous des solutions précises?
- Le FFKM doit rester absolument neutre et se positionner comme une véritable autorité morale, durant ce dialogue. Je suggère aussi la création d’une commission ad hoc, composée de personnalités ayant obtenu la confiance des deux parties, du pouvoir et de l’opposition pour organiser les élections. Cette commission aura tous les pouvoirs nécessaires pour mener à bien les différentes tâches dans le cadre de l’organisation de ces élections.
• Est-ce suffisant ?
- Il faut également dépolitiser, à tout prix, l’administration pour éviter que ce soit le parti politique qui fasse l’inauguration des travaux réalisés par l’Etat avant les élections. Actuellement, il se passe un phénomène déplorable : on fait la course contre la montre pour installer le Tim Fanabeazana, remplacer les chefs Cisco et les chefs de district, les médecins inspecteurs et les chefs quartiers qui se distinguent par leur neutralité politique. Moi-même, quand je me déplace en province, en ma qualité de président de l’Assemblée nationale, aucun PDS ni chef de région n’ose plus m’approcher. Ils ont certainement reçu des ordres en ce sens. C’est peut-être la raison pour laquelle, on a mis des militaires à la tête de chaque province. Ils ne sont là que pour exécuter des ordres, même discutables. Pire, on dresse des obstacles sur la route des candidats potentiels en les empêchant de parler ou en les menaçant d’emprisonnement. Parallèlement, on assiste à une campagne électorale déguisée. Un démocrate qui se respecte ne choisit pas la dernière année de son mandat pour lancer un nouveau programme de cinq ans, le Plan d'actions pour Madagascar (MAP), alors que l’ancien, le DSRP, n’a pas encore fait l’objet d’un bilan officiel. Ce ne sont que des exemples, mais toutes ces circonstances sont inquiétantes.
• Des voix réclament l’implication personnelle du chef de l’Etat au dialogue au lieu de désigner le président du Sénat. Une telle requête est-elle souhaitable ?
-Cela dépend. Il est d’usage, si vous n’avez pas le temps matériel de faire une action, de mandater quelqu’un d’autre pour une mission précise. Dans la situation actuelle, il faut que tout interlocuteur soit doté d’un vrai pouvoir de décision. Si jamais, il ne se contente que d’écouter tout simplement et rapporter au chef de l’Etat, c’est encore une autre forme d’hypocrisie qui nous fait perdre du temps.
Propos recueillis par
Iloniaina A. de l'Express de madagascar 30 avril 2006
Jean Lahiniriko sonne de nouveau la charge contre le pouvoir, creusant un peu plus le fossé entre lui et le régime.
• Avez-vous des solutions précises?
- Le FFKM doit rester absolument neutre et se positionner comme une véritable autorité morale, durant ce dialogue. Je suggère aussi la création d’une commission ad hoc, composée de personnalités ayant obtenu la confiance des deux parties, du pouvoir et de l’opposition pour organiser les élections. Cette commission aura tous les pouvoirs nécessaires pour mener à bien les différentes tâches dans le cadre de l’organisation de ces élections.
• Est-ce suffisant ?
- Il faut également dépolitiser, à tout prix, l’administration pour éviter que ce soit le parti politique qui fasse l’inauguration des travaux réalisés par l’Etat avant les élections. Actuellement, il se passe un phénomène déplorable : on fait la course contre la montre pour installer le Tim Fanabeazana, remplacer les chefs Cisco et les chefs de district, les médecins inspecteurs et les chefs quartiers qui se distinguent par leur neutralité politique. Moi-même, quand je me déplace en province, en ma qualité de président de l’Assemblée nationale, aucun PDS ni chef de région n’ose plus m’approcher. Ils ont certainement reçu des ordres en ce sens. C’est peut-être la raison pour laquelle, on a mis des militaires à la tête de chaque province. Ils ne sont là que pour exécuter des ordres, même discutables. Pire, on dresse des obstacles sur la route des candidats potentiels en les empêchant de parler ou en les menaçant d’emprisonnement. Parallèlement, on assiste à une campagne électorale déguisée. Un démocrate qui se respecte ne choisit pas la dernière année de son mandat pour lancer un nouveau programme de cinq ans, le Plan d'actions pour Madagascar (MAP), alors que l’ancien, le DSRP, n’a pas encore fait l’objet d’un bilan officiel. Ce ne sont que des exemples, mais toutes ces circonstances sont inquiétantes.
• Des voix réclament l’implication personnelle du chef de l’Etat au dialogue au lieu de désigner le président du Sénat. Une telle requête est-elle souhaitable ?
-Cela dépend. Il est d’usage, si vous n’avez pas le temps matériel de faire une action, de mandater quelqu’un d’autre pour une mission précise. Dans la situation actuelle, il faut que tout interlocuteur soit doté d’un vrai pouvoir de décision. Si jamais, il ne se contente que d’écouter tout simplement et rapporter au chef de l’Etat, c’est encore une autre forme d’hypocrisie qui nous fait perdre du temps.
Propos recueillis par
Iloniaina A. de l'Express de madagascar 30 avril 2006
3. Fiffi
(
03/04/2006 07:36)
Dans la situation actuelle, il faut que tout interlocuteur soit doté d’un vrai pouvoir de décision. Si jamais, il ne se contente que d’écouter tout simplement et rapporter au chef de l’Etat, c’est encore une autre forme d’hypocrisie qui nous fait perdre du temps.tsy azoko ilay resaka satria raha misy decision ho raisina ve nahoana no hoe hypocrisie sy perte de temps fotsiny io ? fa angaha tsy ilaina ny fahampafantarana ny filoha izay zavatra kasaina hatao ?
4. mandrindra
(
03/04/2006 13:23)
ie ilaina ny fampahafantarana ny filoha ny tranga. fa raha ny filoha irery ihany no hanapakevitra dia tsy manandanaja izay solontenany satria mpihaino sy mpanao tatitra fotsiny izany fa tsy mpifanakalo hevitra hitadiavana vahaolana.
5. Fiffi
(
03/04/2006 19:50)
fa ny tsy azoko kosa aloha dia izao eh: Jean Lahiniriko, président de l'Assemblée nationale mahagaga ahy raha hoe olona manana toerana ambony tahak'izao nefa dia izany no fiheritreriny. hoe hypocrisie sy perte du temps , tsy azoko eh!:roll:
6. mandrindra
(
04/04/2006 13:52)
fa ahoana no tokony ho fiheviny ? izay no eritreretiny fa marina dia lazainy.
7. fijo
(
06/04/2006 03:38)
amiko malalaka izy raha hisaina sy hitsikera toa izany.saingy,rehefa tsy hiaraka intsony amin'ny mpitondra dia tsara kokoa ny milaza ny marina hoe mpanohitra aho izao,na mametrapialana.
milaza izy fa tsy tia ny fiantsarambelatsia.nefa inona izao io ataony io???????
raha toa ka tsy miombon evitra intsony dia miendaka.herizo izao niala satria tsy nifanaraka tamin'ny heviny.
koa maninoa raha miala koa?
ny mampalahelo dia,be resaka nefa mifikitra ihany.
milaza izy fa tsy tia ny fiantsarambelatsia.nefa inona izao io ataony io???????
raha toa ka tsy miombon evitra intsony dia miendaka.herizo izao niala satria tsy nifanaraka tamin'ny heviny.
koa maninoa raha miala koa?
ny mampalahelo dia,be resaka nefa mifikitra ihany.