Danger écarté. La fièvre forte à Toamasina (chikungunya, dengue, ...) semble être maîtrisée. Les statistiques publiées par le Centre hospitalier de référence régional de Toamasina (CHRRT) le confirment.
Durant les 3 premières semaines de ce mois de mars, du 1er au 19 mars, le nombre total des cas de fièvre enregistrés est de 308 soit, en moyenne, 15 cas par jour. Il fut même un moment, le 19 mars dernier, où il a chuté jusqu’à 4. Alors qu’au mois de février, la situation était très inquiétante. 402 cas de fièvre enregistrés pour la même période (1er – 19 février). Ce qui donne en moyenne 21 à 22 cas par jour. Le 21 février, le CHRRT a confirmé 42 cas en une seule journée. « Un chiffre record » a-t-on dit. Depuis la deuxième semaine du mois de mars, la situation revient à la normale. Le taux d’occupation de lit est en baisse. L’hôpital se vide. Le ministre Jean Louis Robinson, accompagné du représentant et d’un expert de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), des autorités locales, s’y est rendu au début de cette semaine et a constaté la réalité.
La forte fièvre a sévi à Toamasina depuis le mois de novembre 2005. Au début, elle a fait paniquer la population locale étant donné que nombreux ont été touchés sans connaître exactement s’il s’agissait du paludisme ou d’une nouvelle maladie de fièvre. Il fallait attendre quelques mois après pour confirmer le cas. Les résultats des analyses effectuées à l’étranger ont montré qu’il s’agissait de la dengue 1 et du chikungunya. Rappelons que le traitement de la fièvre est entièrement gratuit. Les médicaments, les moustiquaires imprégnées d’insecticides ont été aussi distribués gratuitement. Les patients sont pris en charge.
Récemment, le Groupement des entreprises du port autonome de Toamasina a offert un don de Ar 20 millions pour les malades atteints de cette maladie.
Herimanda pour Madagascar Tribune 24/03/06
