Les pièges à éviter
Pas facile de s'y retrouver dans la jungle des fournisseurs d'accès à Internet. Il existe pourtant des « trucs » pour faire le meilleur choix.
Le fournisseur d'accès à Internet (FAI) est un passage obligé pour qui veut surfer sur le Web. Il est en effet le seul à pouvoir mettre un ordinateur en relation avec les sites du monde entier. Il achemine même les courriers électroniques et peut héberger les pages d'un site personnel.
Aujourd'hui, les FAI ne jurent que par le haut débit, et ils ont raison ! Grâce à lui, vous surfez dix fois plus vite qu'avec un modem bas débit, vous êtes connecté en permanence et votre ligne téléphonique reste libre. Pour cela, il existe deux solutions principales : soit le câble, uniquement disponible dans les grandes villes, soit l'ADSL (Internet haut débit par la ligne téléphonique), la technologie la plus répandue puisque 90 % de la population y a accès. Dans les zones les plus reculées, d'autres technologies alternatives utilisant la ligne électrique ou encore une combinaison de satellite et de Wifi (Internet par les ondes) commencent à apparaître.
La première préoccupation avant de faire votre choix est de savoir si vous êtes en zone dégroupée, c'est-à-dire si votre ligne est reliée à un central téléphonique dans lequel un FAI a installé ses propres équipements. Pour le savoir, contactez les FAI ou rendez-vous sur leurs sites Internet. Si vous êtes « dégroupé », vous bénéficierez d'offres plus avantageuses.
Attention aux frais cachés
Comparez ensuite les forfaits en tenant compte non seulement du prix mais aussi du débit (il varie actuellement de 512 Kbps à 16 Mbps) et des services proposés. Choisissez celui qui correspond le mieux à vos habitudes de connexion. Inutile en effet d'opter pour un débit très élevé si vous n'envisagez que de surfer sur Internet, ou de choisir un forfait plus cher proposant de la téléphonie illimitée si vous n'avez pas l'habitude de passer beaucoup de temps le combiné accroché à l'oreille !
Dans tous les cas, lisez attentivement les conditions générales de vente. Faites notamment attention aux frais annexes qui peuvent nettement augmenter la facture finale : location du modem, mise en service, majoration du prix si vous n'optez pas pour l'option « présélection téléphonique » ou encore durée de l'engagement minimum et sanctions en cas de désabonnement avant la fin de cette période (selon le FAI, le règlement total ou partiel des sommes restant dues peut être demandé), etc. D'ailleurs, attention aux FAI qui se vantent de n'imposer aucune durée minimale d'engagement. Certains d'entre eux infligent, en cas de résiliation avant un certain délai (généralement 12 ou 24 mois), une pénalité importante, ou font payer au prix fort le modem soi-disant gratuit. Il faut aussi être attentif aux frais qui seront facturés lors de la résiliation et aux situations dans lesquelles ces frais ne seront pas appliqués (déménagement, mutation professionnelle, décès...).
Demandez-vous enfin si le modem est offert ou si vous devrez le rendre lorsque vous mettrez fin à votre contrat, si le service téléphonie passe par la paire de cuivre ou par Internet (dans ce cas, il n'est pas rare que des problèmes de qualité d'écoute apparaissent), si les chaînes de télévision annoncées sont gratuites ou payantes en option, ou encore si les téléchargements sont limités... Certains FAI proposent enfin des logiciels de contrôle parental, des antivirus ou des antispam (une protection censée filtrer les courriels non sollicités). S'ils sont payants, mieux vaut comparer le prix avec les logiciels vendus dans le commerce. Par ailleurs, attention aux offres promotionnelles alléchantes qui cachent souvent des augmentations de tarif au bout de 3 mois ou 1 an et évitez les formules proposant un ordinateur gratuit qui vous engagent généralement pour 24 ou 36 mois et ne vous laissent le choix ni du PC ni du fournisseur d'accès.
D'autre part, ayez à l'esprit qu'une fois le FAI et le forfait choisis, tout n'est pas encore gagné. Encore faut-il que votre ligne soit « éligible », c'est-à-dire qu'elle soit techniquement compatible avec l'ADSL et puisse recevoir tous les services proposés.
Le bas débit par nécessité
Même si l'accès aux pages Web est plus lent et s'il est impossible de téléphoner et surfer en même temps, le bas débit reste une solution à ne pas négliger, surtout pour ceux qui ne vont qu'occasionnellement sur le Web ou qui habitent dans une zone non couverte par l'ADSL. Dans ce cas, il est possible de choisir entre le paiement à la minute de connexion et un forfait (de 5 à 50 heures par mois généralement). N'oubliez pas de vérifier le coût de la minute en cas de dépassement.
