Inona marina ity andro Noely ity?
1.
(
26/12/2004 08:48)
Des légendes se formèrent, racontant la naissance, les combats et le triomphe de Mithra , dieu de la lumière...
Comme le soleil se lève chaque matin au- dessus des monts , Mithra naissant sortait d\' un rocher (...) La date de cette naissance , le \" natalis solis Invicti\", fut définitivement fixée le 25 décembre , au moment où le soleil commence sa carrière ascendante.
La substitution de la fête de Nöel au \" natalis solis invicti \" ne saurait être alléguée comme preuve de l\' influence du culte de Mithra;elle témoigne seulement de la concurence des deux religions.
Mithra fut identifié à Shamash, le dieu solaire; d\' où l\'autre apellation Christmas(fusion de Christ et Shamash).
Comme le soleil se lève chaque matin au- dessus des monts , Mithra naissant sortait d\' un rocher (...) La date de cette naissance , le \" natalis solis Invicti\", fut définitivement fixée le 25 décembre , au moment où le soleil commence sa carrière ascendante.
La substitution de la fête de Nöel au \" natalis solis invicti \" ne saurait être alléguée comme preuve de l\' influence du culte de Mithra;elle témoigne seulement de la concurence des deux religions.
Mithra fut identifié à Shamash, le dieu solaire; d\' où l\'autre apellation Christmas(fusion de Christ et Shamash).
novalian'i ramaso ny 21/01/2005 04:32
2. heartbreakkid
(
26/12/2004 13:50)
Les récits de la Nativité
1) date de naissance ?
L\'Évangile de Marc, considéré comme le plus ancien par la plupart des spécialistes, n\'en dit mot. L\'Evangélion de Marcion, certainement antérieur aux Évangiles, raconte comment un Jésus déjà adulte descendit sur Terre autour des années 30. Phénomène curieux, ses adversaires du IIe siècle ne le réfutent par aucun argument de nature historique, aucun témoignage, mais par une prophétie d\'Isaïe...
C\'est donc peu avant la moitié du IIe siècle, que les fidèles commencent à réfléchir et à tenter de situer chronologiquement un fait qui aurait eu lieu environ 150 ans auparavant... D\'où les contradictions étonnantes que rencontre l\'exégète dans les récits évangéliques dits \" de la Nativité \" - et la question posée dès le début de la valeur testimoniale à leur accorder. Ne devrait-on pas penser qu\'une date de naissance est un fait brut et non une élaboration théologique ultérieure?
Ces contradictions, par quelque biais qu\'on les prennent, sont insurmontables. Elles ne peuvent en aucun cas s\'accorder.
A première vue, Matthieu et Luc sont sur la même fréquence. Pour le premier, le Christ est né \" au temps du roi Hérode \". Pour le second, Marie conçoit six mois après sa cousine qui, elle, conçoit \" aux jours Hérode, roi de Judée \". Les deux évangélistes situent donc la naissance du Christ au plus tard en -4, puisque les historiens admettent qu\'Hérode le Grand est mort à cette date .
Mais le même Luc (est-ce vraiment le même Luc, d\'ailleurs?) vient tout compliquer. Il précise que Jésus vient au monde pendant le premier \" recensement de Quirinius \", gouverneur de Syrie. Ce premier recensement est connu : il fut ordonné par Rome pour fixer les taxes directes en Judée, en 6 de notre ère. Ce qui fait au moins 10 ans d\'écart avec la datation précédente. L\'incompatibilité est totale : Jésus est au seuil de l\'adolescence chez Matthieu tandis qu\'il vient de naître chez Luc.
Luc nous apprend plus loin que Jean Baptiste prêche en \" l\'an quinze du principat de Tibère \", soit en 28, et que Jésus commence peu après sa vie publique à \" environ trente ans \". Une soustraction suffit à démontrer qu\'il se trompe, puisque 28-6 =22 et non \" environ trente \"... Encore une erreur de prés de 10 ans.
Voilà des estimations bien approximatives. Il est absolument certain qu\'au moins un des deux évangélistes se trompe, si ce ne sont les deux à la fois.
Des chercheurs ont tenter de sauver la datation biblique. G.Messadié, par exemple, s\'inspirant des travaux de Hughes, croit que l\'étoile des mages est la conjonction spectaculaire, dans la constellation des Poissons, de Jupiter, la planète des rois, et de Saturne, le protecteur d\'Israël. Cette conjonction, qui a eu lieu en -7, serait assez rare (elle se produit tous les 139 ans et tous les 900 ans dans la constellation du Poisson) pour avoir fortement marqué les esprits. Mais à moins de croire aux prédictions astrologiques, il n\'y a à tirer de cette hypothèse si ce n\'est l\'inverse de ce que postulent ses auteurs : une date de naissance fabriquée après coup en raison de son symbolisme.
L\'étoile qui guide les mages venus d\'Orient vers l\'enfant Jésus répond plutôt à la prophétie de Balaam : \" Un astre issue de Jacob devient chef, un sceptre se lève issu d\'Israël \", tandis que leur offrande répond à Isaïe. A noter que, dans les Évangiles, les mages ne sont pas au nombre de trois, ni même qualifiés de \" rois \". Ces enluminures sont le fait des apocryphes. Les noms qui les ont popularisés n\'apparaîtront qu\'au VIIIe siècle (leur arrivée à l\'Épiphanie correspond à l\'antique fête des Saturnales, où l\'on tirait au sort un roi-bouffon grâce à une fève placée dans un gâteau).
La computation du moine scythe Denys le Petit au VIe siècle, qui fit naître Jésus en l\'an 1 et fixa l\'ère chrétienne, ne repose ainsi que sur d\'astucieuses jongleries dont le but était de démontrer la cohérence interne de récits qu\'il était jugé inadmissible de penser contradictoires. Et voilà tout notre calendrier à revoir.
Ajoutons que la date du 25 décembre ne nous est livrée par aucun des Évangiles. Elle apparaît pour la première fois au IVe siècle. À l\'époque, pour des raisons stratégiques aisément compréhensibles, l\'Église de Rome crut habile de faire correspondre la naissance du Christ avec la naissance du dieu Mithra qu\'on célébrait au solstice d\'hiver sur la colline du Vatican (moment propice où le soleil effectue sa remontée dans le ciel, d\'où son nom de Sol Invictus, fête du \" soleil invaincu \"), avec un léger retard de deux jours qui se retrouve aujourd\'hui. La fameuse bûche de Noël est un vivant souvenir de cette tradition solaire indo-européenne. Avant de s\'être métamorphosée en pâtisserie, cette bûche s\'enflammait réellement dans l\'âtre et restituait par analogie un peu de la lumière attendue depuis des mois.
Pour expliquer la date de naissance de Jésus rapportée par les évangélistes, le mythologue Guy Fau a soulevé une hypothèse qui a le mérite de coller à la mentalité et aux usages juifs du Ier siècle :
Les juifs, écrit-il, ne se contentaient pas d\'attendre vaguement la venue du Messie, ils savaient à quelle époque il devait paraître, car des prophéties permettaient de prévoir la date de cet événement (...) Flavius Josèphe, écrivant avec prudence à l\'usage des Romains, signale discrètement qu\'une prophétie est à l\'origine de la révolte de 67 : \" Ce qui excita les Juifs à la guerre, c\'était un oracle équivoque des Écritures annonçant qu\'un homme sorti du pays deviendrait ALORS le maître du pays\"(Guerre des Juifs, VI-5). Les Romains aussi connaissaient cette prophétie, et Suétone nous apprend qu\'ils tentèrent de la détourner au profit de Vespasien : cela ne pouvait convenir aux juifs! Or l\'oracle n\'était pas du tout équivoque, mais fort clair ; il s\'agit de la parole de Jacob : \"Le sceptre ne sera pas ôté de Juda, ni le bâton de commandement d\'entre ses pieds, jusqu\'à ce que vienne Shiloh (l\'Envoyé?), à qui tous les peuples obéiront \" (Genèse, XLIX-10). Sous réserve de la traduction exacte de \"Shiloh\", qui a donné lieu à bien des commentaires mais où tout le monde s\'accordait à voir une désignation du Messie, la date prévue peut être fixée avec exactitude. Le sceptre est sorti de Juda en -40, lorsque l\'usurpateur Hérode (le grand) s\'est fait reconnaître roi, avec l\'appui des Romains, à la place du descendant légitime. Mais sous le règne d\'Hérode, la Palestine est encore restée indépendante, il y avait encore une apparence de \"sceptre\". Par contre, cette apparence même a été détruite en +6, lorsqu\'un procurateur romain s\'installa en Judée. En négligeant le règne d\'Hérode, sous lequel il ne s\'était rien produit, le Messie devait donc paraître, soit à la mort d\'Hérode (-4), soit, au plus tard, en +6. Et telle est l\'origine des dates attribuées à la naissance de Jésus : Matthieu le fait naître dans la dernière année d\'Hérode (-4), Luc au temps du recensement (+7), car on ne pouvait hésiter qu\'entre ces deux dates, séparées par un intervalle de 10 ans. Sur le choix de la date exacte, il faut croire qu\'on ne s\'était pas mis d\'accord (...) La naissance de Jésus n\'est donc pas rattachée à un fait historique, mais à une prophétie.
Cette démonstration est assez éclairante.
2) Lieu de naissance ?
L\'évangéliste présumé le plus ancien, Marc, donne à penser que Jésus est né à Nazareth, en Galilée, tandis que Matthieu et Luc le font naître à Bethléem en Judée : nouvelle contradiction . Comment trancher?
Allons pour Nazareth, en Galilée. Jésus n\'est-il pas appelé \" le Nazaréen \"? Mais l\'adjectif nazaréen entendu comme \" homme du village de Nazareth \" résulte d\'une erreur de traduction de compilateurs tardifs. \" De Nazareth \" ou \" nazaréthain \" se traduit en grec par Nazarethenos, Nazarethanos, ou Nazarethaios et non par Nazarenos, Nazôraios ni même Nazarénos comme on le trouve dans les Évangiles (= \" nazaréen \"). Si dérivation il y avait, elle serait telle qu\'elle prendrait figure d\'exception. Le \" nazaréen \" se rapproche plus certainement du nâzir hébreu qui désigne \" le saint \" ou \" le consacré \".
Circonstance aggravante pour Nazareth, aucun auteur du Ier siècle, juifs y compris, ne mentionne le nom de la bourgade. Elle n\'apparaît dans les textes qu\'à la fin du IIe siècle .
Jésus serait-il né à Bethléem? Pas si simple. A nouveau, il est tentant de se demander si, conformément à leurs traditions, les rédacteurs n\'auraient pas cherché directement la réponse à leur question dans les textes prophétiques. On trouve chez Michée l\'information que le Sauveur naîtra à Bethléem : \" Et toi (Bethléem) Ephrata, le moindre des clans de Juda, c\'est de toi que me naîtra celui qui doit régner sur Israël \". La bourgade est, ne l\'oublions pas, celle dans laquelle David aurait reçu l\'onction royale - riche symbole.
On sait qu\'aux environs de Bethléem, des païens célébraient la naissance du dieu des céréales Tammouz (Adonis). Comme Hermès, Dionysos, Mithra ou Zeus, le dieu phénicien naissait dans une grotte, autre symbole, celui de la Terre-mère, de la matrice universelle - c\'est bien ainsi, d\'ailleurs, que nous représentons encore la crèche de Noël, popularisée au XIIIe siècle par St François d\'Assise, à laquelle la tradition a ajouté le \" boeuf et l\'âne \", pour confirmer une prophétie d\'Isaïe délaissée par les évangélistes. Les premières communautés chrétiennes ont donc investi ce site avec le désir de s\'approprier un lieu sacré.
Non seulement on ne peut trancher en faveur de l\'une ou de l\'autre hypothèse mais elles apparaissent aussi invraisemblables l\'une que l\'autre. Contresens, reprise d\'un mythe folklorique inséré dans la vie du Christ, justification a posteriori d\'anciennes prophéties : autant de signes qui appellent à la méfiance.
3) Les parents de Jésus?
Si Matthieu, Luc et Jean désignent Joseph comme père de Jésus, il n\'en va pas de même pour Marc, qui n\'en dit pas un mot.
A en croire Matthieu et Luc, Joseph descend du roi David, ce qui est tout à fait dans la ligne des croyances messianiques de l\'époque, mais il en descend par Jacob pour Matthieu et par Héli pour Luc. En remontant la généalogie jusqu\'à Abraham, l\'un compte 40 degrés, l\'autre 56; de David à Jésus ; 26 noms sont recensés par le premier, 42 pour le second. C\'est ennuyeux, surtout pour les absents : quelque 16 générations! Mais l\'essentiel n\'était-il pas que Zacharie ait annoncé que le Messie serait de la \" maison de Joseph \"?
Pour Marie, les renseignements sont aussi parcimonieux. Remarquons que l\'on comprend mal l\'intérêt de généalogies davidiques, si Joseph n\'est que le père adoptif de Jésus, comme on l\'enseigne. Cette contradiction ne s\'explique que si les informations portant sur la virginité de Marie sont venues dans un second temps s\'intégrer dans les récits de la Nativité. Marc reste d\'ailleurs muet sur cette exception anatomique, dont la mariologie s\'est emparée. Et l\'apôtre Paul n\'écrit-il pas que le Christ est \" né d\'une femme \" - et non d\'une vierge?
La virginité est typique du milieu gréco-romain où sont rédigés les Évangiles et dans lequel on cherchait à répandre la \" bonne nouvelle \". Dans la mythologie païenne, Persée naît de Danaé fécondée par une pluie d\'or, Apis est le fruit d\'une génisse fécondée par un rayon de soleil, Attis naît de Nana après qu\'elle a mangé une grenade... Les naissances miraculeuses étaient aussi attribuées aux sages et aux grands philosophes, tels que Pythagore, né d\'Apollon et de la vierge Pythais, ou Platon, fils de Périctone et du même Apollon. Par ce procédé narratif, les anciens exprimaient couramment le caractère divin ou exceptionnel de l\'être vénéré. Les chrétiens l\'employèrent avec d\'autant plus d\'empressement que, dans leurs pays de mission, il apportait une preuve supplémentaire de la divinité de Jésus (ils croyaient en trouver une justification dans la Bible des Septante, qui semblait faire référence à une vierge à venir - problème : la Septane avait incorrectement traduit halamah, terme hébreu qui ne désigne pas une vierge mais une \" jeune femme \").
Plus généralement, l\'incarnation (le fait qu\'un dieu prenne une apparence humaine) est profondément étrangère au monothéisme juif du Ier siècle, alors qu\'elle est habituelle chez les païens depuis des millénaires. Ne songeons qu\'aux pharaons d\'Egypte.
D\'autres mythes païens ont influencé les premiers chrétiens dans leur représentation des parents de Jésus. La résignation de Joseph à son sort peu enviable est identique à celle d\'Amphitryon dont la femme Alcmène partage sa couche avec Zeus - Alcmène, qui a droit comme Marie à son Annonciation en la personne du prophète Tiresias, dont les paroles (\" Réjouis-toi, toi qui a mis au monde le plus vaillant des hommes... \") rappellent étrangement celles de l\'ange Gabriel : \" Réjouis-toi, comblée de grâces (...) Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils (...). Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut \".
L\'imagerie de Marie s\'est aussi largement inspirée de la statutaire antique, des déesses à l\'enfant et notamment des statues d\'Isis, déesse égyptienne de la Lune, au manteau bleu constellé d\'étoiles, qui tient serré dans ses bras l\'enfant Horus emmailloté. Le mois de mai, aujourd\'hui consacré à Marie, l\'était naguère à Cybèle. Anahita aussi était dite Immaculée, l\'Ishtar d\'Arbèle était célébrée le 15 août, fête reprise plus tard par la mariologie... etc.
1) date de naissance ?
L\'Évangile de Marc, considéré comme le plus ancien par la plupart des spécialistes, n\'en dit mot. L\'Evangélion de Marcion, certainement antérieur aux Évangiles, raconte comment un Jésus déjà adulte descendit sur Terre autour des années 30. Phénomène curieux, ses adversaires du IIe siècle ne le réfutent par aucun argument de nature historique, aucun témoignage, mais par une prophétie d\'Isaïe...
C\'est donc peu avant la moitié du IIe siècle, que les fidèles commencent à réfléchir et à tenter de situer chronologiquement un fait qui aurait eu lieu environ 150 ans auparavant... D\'où les contradictions étonnantes que rencontre l\'exégète dans les récits évangéliques dits \" de la Nativité \" - et la question posée dès le début de la valeur testimoniale à leur accorder. Ne devrait-on pas penser qu\'une date de naissance est un fait brut et non une élaboration théologique ultérieure?
Ces contradictions, par quelque biais qu\'on les prennent, sont insurmontables. Elles ne peuvent en aucun cas s\'accorder.
A première vue, Matthieu et Luc sont sur la même fréquence. Pour le premier, le Christ est né \" au temps du roi Hérode \". Pour le second, Marie conçoit six mois après sa cousine qui, elle, conçoit \" aux jours Hérode, roi de Judée \". Les deux évangélistes situent donc la naissance du Christ au plus tard en -4, puisque les historiens admettent qu\'Hérode le Grand est mort à cette date .
Mais le même Luc (est-ce vraiment le même Luc, d\'ailleurs?) vient tout compliquer. Il précise que Jésus vient au monde pendant le premier \" recensement de Quirinius \", gouverneur de Syrie. Ce premier recensement est connu : il fut ordonné par Rome pour fixer les taxes directes en Judée, en 6 de notre ère. Ce qui fait au moins 10 ans d\'écart avec la datation précédente. L\'incompatibilité est totale : Jésus est au seuil de l\'adolescence chez Matthieu tandis qu\'il vient de naître chez Luc.
Luc nous apprend plus loin que Jean Baptiste prêche en \" l\'an quinze du principat de Tibère \", soit en 28, et que Jésus commence peu après sa vie publique à \" environ trente ans \". Une soustraction suffit à démontrer qu\'il se trompe, puisque 28-6 =22 et non \" environ trente \"... Encore une erreur de prés de 10 ans.
Voilà des estimations bien approximatives. Il est absolument certain qu\'au moins un des deux évangélistes se trompe, si ce ne sont les deux à la fois.
Des chercheurs ont tenter de sauver la datation biblique. G.Messadié, par exemple, s\'inspirant des travaux de Hughes, croit que l\'étoile des mages est la conjonction spectaculaire, dans la constellation des Poissons, de Jupiter, la planète des rois, et de Saturne, le protecteur d\'Israël. Cette conjonction, qui a eu lieu en -7, serait assez rare (elle se produit tous les 139 ans et tous les 900 ans dans la constellation du Poisson) pour avoir fortement marqué les esprits. Mais à moins de croire aux prédictions astrologiques, il n\'y a à tirer de cette hypothèse si ce n\'est l\'inverse de ce que postulent ses auteurs : une date de naissance fabriquée après coup en raison de son symbolisme.
L\'étoile qui guide les mages venus d\'Orient vers l\'enfant Jésus répond plutôt à la prophétie de Balaam : \" Un astre issue de Jacob devient chef, un sceptre se lève issu d\'Israël \", tandis que leur offrande répond à Isaïe. A noter que, dans les Évangiles, les mages ne sont pas au nombre de trois, ni même qualifiés de \" rois \". Ces enluminures sont le fait des apocryphes. Les noms qui les ont popularisés n\'apparaîtront qu\'au VIIIe siècle (leur arrivée à l\'Épiphanie correspond à l\'antique fête des Saturnales, où l\'on tirait au sort un roi-bouffon grâce à une fève placée dans un gâteau).
La computation du moine scythe Denys le Petit au VIe siècle, qui fit naître Jésus en l\'an 1 et fixa l\'ère chrétienne, ne repose ainsi que sur d\'astucieuses jongleries dont le but était de démontrer la cohérence interne de récits qu\'il était jugé inadmissible de penser contradictoires. Et voilà tout notre calendrier à revoir.
Ajoutons que la date du 25 décembre ne nous est livrée par aucun des Évangiles. Elle apparaît pour la première fois au IVe siècle. À l\'époque, pour des raisons stratégiques aisément compréhensibles, l\'Église de Rome crut habile de faire correspondre la naissance du Christ avec la naissance du dieu Mithra qu\'on célébrait au solstice d\'hiver sur la colline du Vatican (moment propice où le soleil effectue sa remontée dans le ciel, d\'où son nom de Sol Invictus, fête du \" soleil invaincu \"), avec un léger retard de deux jours qui se retrouve aujourd\'hui. La fameuse bûche de Noël est un vivant souvenir de cette tradition solaire indo-européenne. Avant de s\'être métamorphosée en pâtisserie, cette bûche s\'enflammait réellement dans l\'âtre et restituait par analogie un peu de la lumière attendue depuis des mois.
Pour expliquer la date de naissance de Jésus rapportée par les évangélistes, le mythologue Guy Fau a soulevé une hypothèse qui a le mérite de coller à la mentalité et aux usages juifs du Ier siècle :
Les juifs, écrit-il, ne se contentaient pas d\'attendre vaguement la venue du Messie, ils savaient à quelle époque il devait paraître, car des prophéties permettaient de prévoir la date de cet événement (...) Flavius Josèphe, écrivant avec prudence à l\'usage des Romains, signale discrètement qu\'une prophétie est à l\'origine de la révolte de 67 : \" Ce qui excita les Juifs à la guerre, c\'était un oracle équivoque des Écritures annonçant qu\'un homme sorti du pays deviendrait ALORS le maître du pays\"(Guerre des Juifs, VI-5). Les Romains aussi connaissaient cette prophétie, et Suétone nous apprend qu\'ils tentèrent de la détourner au profit de Vespasien : cela ne pouvait convenir aux juifs! Or l\'oracle n\'était pas du tout équivoque, mais fort clair ; il s\'agit de la parole de Jacob : \"Le sceptre ne sera pas ôté de Juda, ni le bâton de commandement d\'entre ses pieds, jusqu\'à ce que vienne Shiloh (l\'Envoyé?), à qui tous les peuples obéiront \" (Genèse, XLIX-10). Sous réserve de la traduction exacte de \"Shiloh\", qui a donné lieu à bien des commentaires mais où tout le monde s\'accordait à voir une désignation du Messie, la date prévue peut être fixée avec exactitude. Le sceptre est sorti de Juda en -40, lorsque l\'usurpateur Hérode (le grand) s\'est fait reconnaître roi, avec l\'appui des Romains, à la place du descendant légitime. Mais sous le règne d\'Hérode, la Palestine est encore restée indépendante, il y avait encore une apparence de \"sceptre\". Par contre, cette apparence même a été détruite en +6, lorsqu\'un procurateur romain s\'installa en Judée. En négligeant le règne d\'Hérode, sous lequel il ne s\'était rien produit, le Messie devait donc paraître, soit à la mort d\'Hérode (-4), soit, au plus tard, en +6. Et telle est l\'origine des dates attribuées à la naissance de Jésus : Matthieu le fait naître dans la dernière année d\'Hérode (-4), Luc au temps du recensement (+7), car on ne pouvait hésiter qu\'entre ces deux dates, séparées par un intervalle de 10 ans. Sur le choix de la date exacte, il faut croire qu\'on ne s\'était pas mis d\'accord (...) La naissance de Jésus n\'est donc pas rattachée à un fait historique, mais à une prophétie.
Cette démonstration est assez éclairante.
2) Lieu de naissance ?
L\'évangéliste présumé le plus ancien, Marc, donne à penser que Jésus est né à Nazareth, en Galilée, tandis que Matthieu et Luc le font naître à Bethléem en Judée : nouvelle contradiction . Comment trancher?
Allons pour Nazareth, en Galilée. Jésus n\'est-il pas appelé \" le Nazaréen \"? Mais l\'adjectif nazaréen entendu comme \" homme du village de Nazareth \" résulte d\'une erreur de traduction de compilateurs tardifs. \" De Nazareth \" ou \" nazaréthain \" se traduit en grec par Nazarethenos, Nazarethanos, ou Nazarethaios et non par Nazarenos, Nazôraios ni même Nazarénos comme on le trouve dans les Évangiles (= \" nazaréen \"). Si dérivation il y avait, elle serait telle qu\'elle prendrait figure d\'exception. Le \" nazaréen \" se rapproche plus certainement du nâzir hébreu qui désigne \" le saint \" ou \" le consacré \".
Circonstance aggravante pour Nazareth, aucun auteur du Ier siècle, juifs y compris, ne mentionne le nom de la bourgade. Elle n\'apparaît dans les textes qu\'à la fin du IIe siècle .
Jésus serait-il né à Bethléem? Pas si simple. A nouveau, il est tentant de se demander si, conformément à leurs traditions, les rédacteurs n\'auraient pas cherché directement la réponse à leur question dans les textes prophétiques. On trouve chez Michée l\'information que le Sauveur naîtra à Bethléem : \" Et toi (Bethléem) Ephrata, le moindre des clans de Juda, c\'est de toi que me naîtra celui qui doit régner sur Israël \". La bourgade est, ne l\'oublions pas, celle dans laquelle David aurait reçu l\'onction royale - riche symbole.
On sait qu\'aux environs de Bethléem, des païens célébraient la naissance du dieu des céréales Tammouz (Adonis). Comme Hermès, Dionysos, Mithra ou Zeus, le dieu phénicien naissait dans une grotte, autre symbole, celui de la Terre-mère, de la matrice universelle - c\'est bien ainsi, d\'ailleurs, que nous représentons encore la crèche de Noël, popularisée au XIIIe siècle par St François d\'Assise, à laquelle la tradition a ajouté le \" boeuf et l\'âne \", pour confirmer une prophétie d\'Isaïe délaissée par les évangélistes. Les premières communautés chrétiennes ont donc investi ce site avec le désir de s\'approprier un lieu sacré.
Non seulement on ne peut trancher en faveur de l\'une ou de l\'autre hypothèse mais elles apparaissent aussi invraisemblables l\'une que l\'autre. Contresens, reprise d\'un mythe folklorique inséré dans la vie du Christ, justification a posteriori d\'anciennes prophéties : autant de signes qui appellent à la méfiance.
3) Les parents de Jésus?
Si Matthieu, Luc et Jean désignent Joseph comme père de Jésus, il n\'en va pas de même pour Marc, qui n\'en dit pas un mot.
A en croire Matthieu et Luc, Joseph descend du roi David, ce qui est tout à fait dans la ligne des croyances messianiques de l\'époque, mais il en descend par Jacob pour Matthieu et par Héli pour Luc. En remontant la généalogie jusqu\'à Abraham, l\'un compte 40 degrés, l\'autre 56; de David à Jésus ; 26 noms sont recensés par le premier, 42 pour le second. C\'est ennuyeux, surtout pour les absents : quelque 16 générations! Mais l\'essentiel n\'était-il pas que Zacharie ait annoncé que le Messie serait de la \" maison de Joseph \"?
Pour Marie, les renseignements sont aussi parcimonieux. Remarquons que l\'on comprend mal l\'intérêt de généalogies davidiques, si Joseph n\'est que le père adoptif de Jésus, comme on l\'enseigne. Cette contradiction ne s\'explique que si les informations portant sur la virginité de Marie sont venues dans un second temps s\'intégrer dans les récits de la Nativité. Marc reste d\'ailleurs muet sur cette exception anatomique, dont la mariologie s\'est emparée. Et l\'apôtre Paul n\'écrit-il pas que le Christ est \" né d\'une femme \" - et non d\'une vierge?
La virginité est typique du milieu gréco-romain où sont rédigés les Évangiles et dans lequel on cherchait à répandre la \" bonne nouvelle \". Dans la mythologie païenne, Persée naît de Danaé fécondée par une pluie d\'or, Apis est le fruit d\'une génisse fécondée par un rayon de soleil, Attis naît de Nana après qu\'elle a mangé une grenade... Les naissances miraculeuses étaient aussi attribuées aux sages et aux grands philosophes, tels que Pythagore, né d\'Apollon et de la vierge Pythais, ou Platon, fils de Périctone et du même Apollon. Par ce procédé narratif, les anciens exprimaient couramment le caractère divin ou exceptionnel de l\'être vénéré. Les chrétiens l\'employèrent avec d\'autant plus d\'empressement que, dans leurs pays de mission, il apportait une preuve supplémentaire de la divinité de Jésus (ils croyaient en trouver une justification dans la Bible des Septante, qui semblait faire référence à une vierge à venir - problème : la Septane avait incorrectement traduit halamah, terme hébreu qui ne désigne pas une vierge mais une \" jeune femme \").
Plus généralement, l\'incarnation (le fait qu\'un dieu prenne une apparence humaine) est profondément étrangère au monothéisme juif du Ier siècle, alors qu\'elle est habituelle chez les païens depuis des millénaires. Ne songeons qu\'aux pharaons d\'Egypte.
D\'autres mythes païens ont influencé les premiers chrétiens dans leur représentation des parents de Jésus. La résignation de Joseph à son sort peu enviable est identique à celle d\'Amphitryon dont la femme Alcmène partage sa couche avec Zeus - Alcmène, qui a droit comme Marie à son Annonciation en la personne du prophète Tiresias, dont les paroles (\" Réjouis-toi, toi qui a mis au monde le plus vaillant des hommes... \") rappellent étrangement celles de l\'ange Gabriel : \" Réjouis-toi, comblée de grâces (...) Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils (...). Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut \".
L\'imagerie de Marie s\'est aussi largement inspirée de la statutaire antique, des déesses à l\'enfant et notamment des statues d\'Isis, déesse égyptienne de la Lune, au manteau bleu constellé d\'étoiles, qui tient serré dans ses bras l\'enfant Horus emmailloté. Le mois de mai, aujourd\'hui consacré à Marie, l\'était naguère à Cybèle. Anahita aussi était dite Immaculée, l\'Ishtar d\'Arbèle était célébrée le 15 août, fête reprise plus tard par la mariologie... etc.
3. jhouhlambout
(
26/12/2004 18:08)
Le mot noël : il semblerait que le mot Noël vienne du latin Dies Natalis (jour de la naissance du Christ). Mais il pourrait aussi venir de nouvel, nouveau, nouvé, noué (en patois) rappelant qu\'autrefois, la nouvelle année commençait au solstice d\'hiver... ou (à propos de solstice) du nom gaulois novo (nouveau) et celte hel (soleil).
La signification du mot Noël : C\'est la fête solennelle de la naissance de Jésus-Christ. Noël est célébré le 25 décembre dans toutes les Églises chrétiennes depuis le IVe siècle Noël est aussi la fête de l\'enfance et celle de la famille. La fête de Noël n’est donc pas, à proprement parler, l’anniversaire de la naissance de Jésus, dont on ignore la date, mais la célébration du Seigneur venant dans le monde. Mais la piété des fidèles s’est attachée plus volontiers à la lettre des récits évangéliques de la naissance de Jésus et a fait de Noël la plus populaire des fêtes chrétiennes : de Bethléem, où les pèlerins se rendaient, dans la nuit, à la grotte de la Nativité, la coutume s’est répandue en Occident de célébrer une première messe à minuit (la liturgie romaine connaît une deuxième messe à l’aurore et une troisième dans la journée). Le Moyen Âge a imaginé, dans les églises, des représentations de la grotte (crèches vivantes, à la manière des «mystères» de l’époque, ou statuettes qui sont à l’origine des célèbres santons de Provence). L’Église a accepté cette expression de la joie et de la piété des fidèles, tout en rappelant que le «mystère» de Noël doit s’éclairer à la lumière de Pâques. On appelle «temps de Noël» la période qui va du 25 décembre au dimanche après l’Épiphanie.
La fête : c\'est au IVe siècle (en 354) que l\'Eglise institua la célébration de la naissance du Christ, par la Nativité. Elle choisit la date du 25 décembre pour rivaliser et remplacer une fête païenne qui célébrait à cette date-là, le Sol Invictus du culte de Mithra*. (En raison de la popularité de ce dieu, en 274 l\'empereur romain Aurélien avait déclaré son culte, religion d\'état et fixé sa fête au 25 décembre). Initialement, la célébration de Noël se résumait à la messe de la Nativité car, comme le disait un théologien \"nous célébrons ce jour, non pour honorer le soleil comme les païens mais pour honorer le créateur du soleil\". Noël est ainsi devenu la fête solennelle de la naissance de Jésus-Christ dans toutes les Églises chrétiennes. Au fil du temps, la piété des fidèles en a fait la fête chrétienne la plus populaire. Et Noël est aussi devenu la fête de l\'enfance, celle de la famille. C\'est une fête communautaire qui réunit les croyants et les non-croyants dans la paix et l\'amour.
La signification du mot Noël : C\'est la fête solennelle de la naissance de Jésus-Christ. Noël est célébré le 25 décembre dans toutes les Églises chrétiennes depuis le IVe siècle Noël est aussi la fête de l\'enfance et celle de la famille. La fête de Noël n’est donc pas, à proprement parler, l’anniversaire de la naissance de Jésus, dont on ignore la date, mais la célébration du Seigneur venant dans le monde. Mais la piété des fidèles s’est attachée plus volontiers à la lettre des récits évangéliques de la naissance de Jésus et a fait de Noël la plus populaire des fêtes chrétiennes : de Bethléem, où les pèlerins se rendaient, dans la nuit, à la grotte de la Nativité, la coutume s’est répandue en Occident de célébrer une première messe à minuit (la liturgie romaine connaît une deuxième messe à l’aurore et une troisième dans la journée). Le Moyen Âge a imaginé, dans les églises, des représentations de la grotte (crèches vivantes, à la manière des «mystères» de l’époque, ou statuettes qui sont à l’origine des célèbres santons de Provence). L’Église a accepté cette expression de la joie et de la piété des fidèles, tout en rappelant que le «mystère» de Noël doit s’éclairer à la lumière de Pâques. On appelle «temps de Noël» la période qui va du 25 décembre au dimanche après l’Épiphanie.
La fête : c\'est au IVe siècle (en 354) que l\'Eglise institua la célébration de la naissance du Christ, par la Nativité. Elle choisit la date du 25 décembre pour rivaliser et remplacer une fête païenne qui célébrait à cette date-là, le Sol Invictus du culte de Mithra*. (En raison de la popularité de ce dieu, en 274 l\'empereur romain Aurélien avait déclaré son culte, religion d\'état et fixé sa fête au 25 décembre). Initialement, la célébration de Noël se résumait à la messe de la Nativité car, comme le disait un théologien \"nous célébrons ce jour, non pour honorer le soleil comme les païens mais pour honorer le créateur du soleil\". Noël est ainsi devenu la fête solennelle de la naissance de Jésus-Christ dans toutes les Églises chrétiennes. Au fil du temps, la piété des fidèles en a fait la fête chrétienne la plus populaire. Et Noël est aussi devenu la fête de l\'enfance, celle de la famille. C\'est une fête communautaire qui réunit les croyants et les non-croyants dans la paix et l\'amour.
5. miarantsoa
(
27/12/2004 06:37)
Ka io mihintsy no tena olana amin\' ity fivavahana ankehitriny ity !
Ny tena marina koa dia izao : ireo Romana ireo no tena nanova zavatra maro tamin\' ity fivavahana Kristianina ity !
Raha zohiana manko ny tantara dia izao: ry zareo no nanenjika mafy indrindra ny kristianina tamin\' ny taon- jato 1 sy faharoa tany ho any, taty aoriana anefa dia hitan-dry zareo fa tsy mety miala amin\' izany fivavahana izany ny kristianina ( fa maro loatra aza ireo nanaiky ho maritiora ) dia nanova tetika izy ireo: ny fanalalahana ny fivavahana kristianina nanomboka teo fa saingy izao .... ampidirina ao anatin\' izany fivavahana kristianina izany ireo fombafomba natao tany @ FANOMPOAN- TSAMPY !
Vetaveta eo anatrehan\' Andriamanitra (Jehovah) anefa izany !
Am-bava omana , am- po mieritra!
Ny tena marina koa dia izao : ireo Romana ireo no tena nanova zavatra maro tamin\' ity fivavahana Kristianina ity !
Raha zohiana manko ny tantara dia izao: ry zareo no nanenjika mafy indrindra ny kristianina tamin\' ny taon- jato 1 sy faharoa tany ho any, taty aoriana anefa dia hitan-dry zareo fa tsy mety miala amin\' izany fivavahana izany ny kristianina ( fa maro loatra aza ireo nanaiky ho maritiora ) dia nanova tetika izy ireo: ny fanalalahana ny fivavahana kristianina nanomboka teo fa saingy izao .... ampidirina ao anatin\' izany fivavahana kristianina izany ireo fombafomba natao tany @ FANOMPOAN- TSAMPY !
Vetaveta eo anatrehan\' Andriamanitra (Jehovah) anefa izany !
Am-bava omana , am- po mieritra!
6. moi
(
27/12/2004 07:32)
Na dia io ampahany farany indrindra voasoratry jhouhlambout io aza voavakinao dia efa ao izay, indrindra ilay hoe pour rivaliser et remplacer une fete paienne, fa voasarika ankalaza ny Mithra daholo (fetin\'ny masoandro) na dia kristiana aza tamin\'izany, dia nitady hevitra ny mpitondra fivavahana hisarihana indray ny kristiana, ka sahala amin\'ny convention fotsiny ilay hoe 25 decembre, natao mba hankalazana ilay tena Fahazavana.
Tsy misy ao anaty baiboly ny tokony ankalazana ny nahaterahan\'i Jeso, fa ny nahafatesany aza no tena nasain\'i Jeso ho tsarovana. Voasoratra hoe : Izao no ataovinareo ho fahatsiarovana Ahy : raha mihinana ... (bla bla bla)
Fa ny hafatry ny noely mba hoentiko dia ilay ao amin\'ny fihirana FFPM (n°71) ihany, ilay Mihainoa, mihainoa fa ny andininy iray manao hoe :
Mba omeo, mba omeo,
Ny fonao fa angatahiny
Ny tenany natolony
anao izay malalany
Mba omeo izao
Tsy misy ao anaty baiboly ny tokony ankalazana ny nahaterahan\'i Jeso, fa ny nahafatesany aza no tena nasain\'i Jeso ho tsarovana. Voasoratra hoe : Izao no ataovinareo ho fahatsiarovana Ahy : raha mihinana ... (bla bla bla)
Fa ny hafatry ny noely mba hoentiko dia ilay ao amin\'ny fihirana FFPM (n°71) ihany, ilay Mihainoa, mihainoa fa ny andininy iray manao hoe :
Mba omeo, mba omeo,
Ny fonao fa angatahiny
Ny tenany natolony
anao izay malalany
Mba omeo izao
7. miarantsoa
(
27/12/2004 13:18)
Izao ary e : raha ohatra ahy manokana dia mila manapa- kevitra isika amin\' ity fanaran-dia an \' Andriamanitra ity ; rehefa hatao ihany aleo atao amin\' ny fo manontolo fa tsy manao fivavahan\'ny mihambahamba izany ! rehefa mivavaka dia mivavaka , rehefa manompo sampy dia manompo sampy; tsy azo atao ho\' aho ny mampifangaro zavatra toy izany !
Indrindra ny maizina sy ny mazava!
marina loatra ange izay voalazanao ry \"moi\" hoe mba omena Azy ny fontsika e !
marina loatra izany nefa tsy isaky \"Noely \" ihany akory no tokony hanao izany fa isan\' andro isan\' andro...na andro na alina.
Ny zava- misy koa manko dia isaky ny \" Noely \" vao tena maro ireo olona mamonjy trano fivavahana !
Indrindra ny maizina sy ny mazava!
marina loatra ange izay voalazanao ry \"moi\" hoe mba omena Azy ny fontsika e !
marina loatra izany nefa tsy isaky \"Noely \" ihany akory no tokony hanao izany fa isan\' andro isan\' andro...na andro na alina.
Ny zava- misy koa manko dia isaky ny \" Noely \" vao tena maro ireo olona mamonjy trano fivavahana !
8. moi
(
27/12/2004 13:41)
Voasoratra hoe : \"Ringana ny oloko noho ny tsy fisian\'ny fahalalàna\"
Koa mahafinaritra ny mahita fanazavana sahala amin\'izao ; an\'ny tsirairay ny safidy amin\'ny ataony ; enga anie ka mba samy ahafantatra tsara ny safidiny fa tsy hoe manaraka ny onjany eny, manaraka fomba tsy fantatra.
Koa mahafinaritra ny mahita fanazavana sahala amin\'izao ; an\'ny tsirairay ny safidy amin\'ny ataony ; enga anie ka mba samy ahafantatra tsara ny safidiny fa tsy hoe manaraka ny onjany eny, manaraka fomba tsy fantatra.
10. saholytiana
(
18/01/2005 07:22)
ny itako klou dé to lasa resaka sakafo sy cado ny Noel , aty france klou io an !
11. sahary
(
21/01/2005 04:15)
rehefa dinihana ny anaran\'ireo olona voalaza ao @ soratra masina dia saika misy dikany avokoa ohatra ny hoe : israel = (isra=vahoaka/ El = Atra) izany hoe \"vahoakan\'Atra izany no dikany,toy izany koa ny \"Emannuel,Daniel...\" dia raha raisina izay fanazavana tsotra izay dia izao NOEL = NO (tsy misy),EL(Atra) i.e tsy misy Andriamanitra.Manark\'izany ihany koa t@ ny andro nahaterahan\'ny mpamonjy ao testamenta vao2 dia ririnina ny andro (tsy misy ny ahitra rehefa ririnina ,ka izany no mahatonga ny mpiandry ondry @ alina satria am-patoriana any an-tsaha ny ondry\"ireo magy no tiana ho resahina @ izany\",kanefa rehefa 25 decembre any Israel dia tena ao anatin\'ny fahavaratra tanteraka,i.e tsy mitombona izany ny filazana fa teraka t@ 25 dec ny mpamonjy.
Dia anjaran-tsika rehetra ny mieritreritra tompoko !
Dia anjaran-tsika rehetra ny mieritreritra tompoko !