Victoire du Real Madrid qui fut supérieur au FC Barcelone et qui repart du Camp Nou avec sept points d'avance. Le seul but de Julio Baptista a permis de ramener la victoire des terres barcelonaises. Bernd Schuster a gagné la partie tactique face à Frank Rijkaard, entraîneur du FC Barcelone. Les Madrilènes ont globalement dominé leur adversaire même si les Catalans se sont créés plusieurs occasions après les montées au jeu de Bojan et Giovani. Ce qui a surtout primé dans ce match fut l'excellente organisation défensive madrilène. Pepe, impérial dans l'axe de la défense, et Iker Casillas ont brillé et ont permis de garder les buts madridistas inviolés.
Le début du match nous laissait présager le scénario de l'histoire. Une bonne équipe madrilène, face à un FC Barcelone, qui réussit à résister tant qu'Iniesta tenait bon à la barre. Il y a peu d'arguments pour discuter la victoire merengue. Iker Casillas fut à nouveau génial et parfait: il gagna à deux reprises ses face-à-face contre Eto'o et Iniesta et mit hors de danger une belle frappe de Ronaldinho. En plus, devant lui, il avait Fabio Cannavaro et Pepe qui ont formé un mur presqu'infranchissable. Le défenseur central fut solide quand il le fallait et sut relancer précisément son équipe quand le besoin s'en faisait sentir. Pepe fut sans doute la bonne surprise de ce match tant il fut impérial en défense. Heinze et Ramos complétèrent une défense qui fut quasi parfaite.
Mais cette solide défensive n'aurait pas eu la même saveur sans le superbe but de Julio César Baptista, condamné en début de saison au banc de touche et qui depuis plusieurs semaines renaît littéralement. Grâce à sa persévérence, il est devenu une pièce maîtresse de la machine Real Madrid. Après un une-deux en un temps avec Ruud Van Nistelrooy, le joueur brésilien, sans se poser la moindre question, lança un missile que Victor Valdés ne put qu'admirer. Avec ce but, le Real Madrid assit sa domination sur son rival catalan.
Les Madrilènes se créèrent encore beaucoup d'occasions, généralement sur des contre-attaques rondement menées mais ne purent tuer le match. Robinho et Van Nistelrooy ratèrent des occasions qu'ils nous ont habitués à voir se transformer en but. Mais là n'est pas l'essentiel: une victoire contre le FC Barcelone vaut généralement six points. Mais un triomphe au Camp Nou vaut triple tant les dommages moraux qui en découlent sont importants. Le Real Madrid compte donc maintenant 7 points d'avances sur le deuxième du classement, le Barça. Noël n'aura jamais été aussi blanc!
