eh binnnn!
1. bazylou
(
20/05/2007 08:45)
Le chef de l’Etat a attendu une semaine avant de réagir après l’expulsion du père S. Urfer. Il l’a fait hier à Ivato à son retour de Chine. Ainsi sans jamais révéler les raisons de la décision gouvernementale, Ravalomanana Marc a néanmoins confirmé les suspicions selon lesquelles le « curé des pauvres » a été expulsé pour ingérence dans les affaires internes du pays hôte. Notamment dans les affaires politiques à travers ses prises de position au sein du Sefafi ou à titre individuel.
Dans un débit verbal rapide et une colère durable, il a reconnu que le contentieux remonte au temps où il était maire de la capitale. « Le père Urfer a barré le chemin où devait se passer l’aménagement du marché d’Anosibe », s’est emporté le président de la République. Plus de cinq ans après donc, il a décidé de prendre sa revanche tout en enfonçant le clou : « à tous les missionnaires, catholiques ou protestants, consacrez-vous à propager l’Evangile et ne faites pas de la politique, sinon en peu de temps je vous expédierai là d’où vous êtes venus ». Et d’ajouter, péremptoire : « j’oserai le faire, je peux vous l’assurer ».
TIRADE NATIONALISTE
Le courroux présidentiel s’est ensuite porté vers « les ambassades » qu’il a omis de citer. Celles-ci peuvent cependant être identifiées facilement. « Notre pays porte encore les séquelles des actes des colonialistes et avant nous étions obligés de consulter et de rendre compte à l’extérieur avant de prendre une décision. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Aux ambassades qui font de l’ingérence dans les affaires politiques internes, vous pouvez plier vos bagages et rentrer chez vous », a protesté le chef de l’Etat, dans une longue tirade nationaliste qui marque désormais le début d’une nouvelle ère dans ses relations avec les bailleurs de fonds. A ce propos précisément, l’ex-champion du partenariat avec l’étranger a reconnu que « les financements traditionnels ne suffisent plus. Nous devons maintenant trouver de nouvelles ressources en Chine, au Japon et en Corée».
Aux étudiants, il a dit qu’il allait voir le problème des universités et qu’il allait discuter avec eux. Aux opposants, il a demandé de « donner leurs idées et en débattre après ». Ordre a été donné ensuite aux chefs de Régions de les écouter. Enfin, à ceux qui l’oublient, Ravalomanana Marc a rappelé qu’il fait ce qui lui convient de faire dans son pays. Bref, en justifiant sa décision, il continue de nourrir la polémique.
C.R.
©Midi Madagasikara
:roll::roll::roll::?:?
Dans un débit verbal rapide et une colère durable, il a reconnu que le contentieux remonte au temps où il était maire de la capitale. « Le père Urfer a barré le chemin où devait se passer l’aménagement du marché d’Anosibe », s’est emporté le président de la République. Plus de cinq ans après donc, il a décidé de prendre sa revanche tout en enfonçant le clou : « à tous les missionnaires, catholiques ou protestants, consacrez-vous à propager l’Evangile et ne faites pas de la politique, sinon en peu de temps je vous expédierai là d’où vous êtes venus ». Et d’ajouter, péremptoire : « j’oserai le faire, je peux vous l’assurer ».
TIRADE NATIONALISTE
Le courroux présidentiel s’est ensuite porté vers « les ambassades » qu’il a omis de citer. Celles-ci peuvent cependant être identifiées facilement. « Notre pays porte encore les séquelles des actes des colonialistes et avant nous étions obligés de consulter et de rendre compte à l’extérieur avant de prendre une décision. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Aux ambassades qui font de l’ingérence dans les affaires politiques internes, vous pouvez plier vos bagages et rentrer chez vous », a protesté le chef de l’Etat, dans une longue tirade nationaliste qui marque désormais le début d’une nouvelle ère dans ses relations avec les bailleurs de fonds. A ce propos précisément, l’ex-champion du partenariat avec l’étranger a reconnu que « les financements traditionnels ne suffisent plus. Nous devons maintenant trouver de nouvelles ressources en Chine, au Japon et en Corée».
Aux étudiants, il a dit qu’il allait voir le problème des universités et qu’il allait discuter avec eux. Aux opposants, il a demandé de « donner leurs idées et en débattre après ». Ordre a été donné ensuite aux chefs de Régions de les écouter. Enfin, à ceux qui l’oublient, Ravalomanana Marc a rappelé qu’il fait ce qui lui convient de faire dans son pays. Bref, en justifiant sa décision, il continue de nourrir la polémique.
C.R.
©Midi Madagasikara
:roll::roll::roll::?:?
