MA-LAZA 16 FEVRIER 2012

1. rijadolly ( 16/02/2012 01:53)
novalian'i rijadolly ny 16/02/2012 02:20
2. rijadolly ( 16/02/2012 02:20)
Arrestation éventuelle: Les pro Ravalomanana sécurisent la demeure de Tojo


Des gens sont venus, hier dans l’après-midi, préter mains fortes à Tojo Ravalomanana. Une source, proche du fils cadet de l’ancien chef d’Etat Marc, a fait savoir que la population de Manjakatompo et des villages environnants, se sont rameutés pour sécuriser sa demeure.
Vers 13 heures, des informations, selon lesquelles l’équipe de la Direction de la Sécurité du territoire aurait été vue à Antsirabe et attendait la matinée de ce jour, pour une deuxième perquisition et arrestation de Tojo Ravalomanana, a poursuivi notre source. « Tojo Ravalomanana a tout de suite averti ses proches, après avoir pris connaissance de ces informations », souligne notre source. Cette dernière d’ajouter que, dans l’après-midi d’hier, ceux qui étaient venus autour de sa demeure, ont tenu un culte religieux dans sa cour, auquel ce dernier a assisté. Au moment où nous mettons sous presse, la foule renforce la sécurisation de la propriété de Tojo à Manjakatompo.
En effet, notre correspondant à Antsirabe a confirmé que des éléments militaires, envoyés par la DST, auraient demandé une autorisation d’arrestation de Tojo Ravalomanana auprès des hauts responsables des forces de l’ordre de la capitale du Vakinankaratra. Mais ces derniers leur ont opposé un refus. L’équipe de la DST a été ensuite contrainte de retourner à Antananarivo, a précisé ce correspondant.
Joint au téléphone dans la soirée, le Directeur de la Sécurité du territoire, Charly Nakany, a catégoriquement démenti la présence de ses éléments à Antsirabe et l’existence d’un nouveau de mandat de perquisition et d’arrestation à l’encontre de Tojo Ravalomanana. « Il pourrait s’agir d’une fausse information destinée à bouleverser l’opinion publique», a-t-il souligné. Ce dernier rappelle toutefois qu’une convocation sera envoyée ce jour, au plus tard demain, à l’un des gardiens de la propriété de Tojo Ravalomanana à Manjakatompo.

Lova E.
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Le droit d’avoir des droits

La question est de savoir si oui ou non, avons-nous encore besoin d’une conférence au sommet ? Deux camps s’opposent. D’un coté les radicaux de l’ex HAT qui persistent et signent, pas besoin d’un tel sommet qui ne ferait que jeter l’argent par la fenétre, il faut juste améliorer et renforcer le processus actuel. L’heure n’est plus aux palabres, mais à l’action. De l’autre, les partisans d’une telle réunion, eux, estiment qu’elle est nécessaire à l’obtention d’un climat de sérénité et de stabilité. La feuille de route actuelle est bancale car les mouvances Zafy et Ratsiraka sont absentes. Surtout la mouvance Ratsiraka. Il faudrait pourtant de l’inclusivité bien trempée pour cette transition. Les observateurs estiment qu’il faut toujours donner une chance au dialogue. Pour éviter des dérapages, il faut un minimum d’éthique à respecter.
Une chose est sûre, d’un côté comme de l’autre, la troïka veille au grain. Elle continue de persuader les mouvances Ratsiraka et Ravalomanana de rejoindre le gros des troupes. Elle continue à faire pression pour que les caciques de la transition mettent de l’eau dans leur vin concernant l’application de l’article 20.
Autre débat, le blocage de l’appareil judiciaire, la détermination du corps de la Police, la grève qui éclate dans les universités… Tout cela n’augure rien de bon. Car ce bras de fer entre les entités, censées faire régner l’ordre et la justice, donne une piètre image de notre république (Ndla : j’allais dire bananière…). A se demander si nous sommes réellement dans un Etat de droit. Pour entrave à la vie citoyenne (équivalent de l’ordre public, dans le jargon de la rue). Qui a le pouvoir de les interpeller ? De les enquéter ? De les emmener devant le parquet ? Personne. Le contribuable ne peut méme pas porter plainte. Ils ont tous les droits. Dans cette histoire, les deux protagonistes sont à la fois juge et partie.
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Rapide sortie de crise: Le Gal Dolin relance le conclave


« La crise perdure. Il est grand temps pour l’Exécutif d’assumer ses responsabilités», dixit le Gal Dolin Rasolosoa, président du CST.

En marge de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire extraordinaire, le président du Conseil Supérieur de la Transition, le Gal Dolin Rasolosoa, a exhorté le Président de la Transition Andry Nirina Rajoelina à réunir tous les acteurs de la feuille de route en conclave afin de mettre en oeuvre un cadre bien défini de mise en oeuvre de cette feuille de route.
Dans cette optique, le président du CST de préciser que la communauté internationale, les entités signataires de la feuille de route ainsi que les membres de la société civile devraient étre convoqués par le PHAT pour trancher sur les modalités de concrétisation de ce fameux document.
Les questions liées au retour de l’ancien président Marc Ravalomanana, ou encore l’organisation des futures élections sont autant de sujets cruciaux qu’il faudra régler durant ce conclave. De méme, la définition des responsabilités de chacune des parties prenantes à la feuille de route, dont les entités signataires, les institutions, la communauté internationale ou encore les médiateurs, devrait étre portée dans l’ordre du jour de cette réunion.
Par la méme occasion, le président du CST de rappeler que le Président de la Transition jouit d’une autorité bien définie, également prescrite par la feuille de route. Il tient à justifier ainsi la suggestion qu’il adresse au chef de l’Etat.

Vola R.
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Mamy Rakotoarivelo: «Nous sollicitons la médiation de la FFKM»


La Confédération des Eglises chrétiennes de Madagascar ou FFKM a donné son aval pour apporter sa contribution à la mise en Å“uvre de la feuille de route. D’après Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès de la Transition, les 4 chefs d’Église, membres de la FFKM, ont donné leur accord à reprendre en main la médiation. D’ailleurs, cette initiative est préconisée dans l’article 28 de la feuille de route qui stipule que « les membres de la Société Civile malgache, dont les Raiamandreny Mijoro, la FFKM, la CNOSC et le FINONA sont chargés du suivi et du contrôle nationaux de l’application de cette Feuille de route, jusqu’à la fin de la période de transition. Dans l’exercice de leurs fonctions, ils sont invités à préserver leur apolitisme et leur unité. La communauté internationale sera appelée à soutenir le renforcement des capacités de ce mécanisme national de suivi et de contrôle de l’application de la présente Feuille de route ». La rencontre de lundi dernier, entre les 3 chefs d’institution de la Transition (Jean Omer Beriziky, Gal Dolin Rasolosoa et Mamy Rakotoarivelo) et la FFKM, a été l’occasion d’évoquer ce sujet, a précisé le président du CT. Toutefois, la FFKM est en train d’examiner les modalités de réalisation de cette initiative, a affirmé Mamy Rakotoarivelo. Par ailleurs, le président du CT regrette qu’un seul projet de loi ait été soumis au Parlement, pour cette 3ème session extraordinaire, alors que les parlementaires auraient demandé que trois projets, au moins, soient transmis à leur étude, afin d’accélérer le processus de sortie de crise et l’instauration d’un climat d’apaisement.

Marc A.
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Mahazoarivo: La retouche gouvernementale se précise



Une première retouche du gouvernement d’union nationale est en vue. Elle est, pour le moment, tenue dans le secret le plus absolu.
Un remaniement du gouvernement d’union nationale pourrait intervenir d’ici vendredi. C’est ce qu’a indiqué un haut fonctionnaire des forces de l’ordre qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat. Selon cette source, certains ministres seraient remplacés.
Depuis la formation de l’actuel gouvernement d’union, les critiques du front de l’opposition ont été virulents quant à son mode de composition et à l’attribution des sièges. En effet, les mouvances Zafy et Ravalomanana ainsi que le parti Monima ont tous réclamé l’attribution à l’opposition de 50% des postes ministériels, soit la moitié du gouvernement. La répartition actuelle n’a pas plu à ces derniers. Raison de leur plainte auprès de la Troïka de la SADC. Aux yeux du front de l’opposition, la feuille de route a été violée par la HAT.
Les évènements de ces derniers jours auraient encouragé ce remaniement du gouvernement d’union nationale. La tension entre le corps de la magistrature et le corps de la Police nationale en serait l’origine. D’après certaines sources, le remplacement du ministre de la Sécurité intérieure, tel que revendiqué par le Syndicat des Magistrats de Madagascar et, en contre partie, celui du ministre de la Justice, réclamé par le corps de la Police nationale, seraient en vue. En ce qui concerne celui de la Sécurité intérieure, des tractations et des rencontres de haut niveau ont eu lieu.
Mahazoarivo, pour sa part, n’a pas confirmé ce projet de remaniement. D’après Charles Clément Rakololahy, directeur de cabinet du Premier ministre, il n’a pas été informé d’une telle éventualité jusqu’à hier soir.

Marc A.
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UDR-C: Des candidats uniques aux élections de proximité



La plateforme politique Udr-C (Union des Démocrates et Républicains pour le Changement) envisage de proposer des candidats uniques aux futures élections de proximité. Cette décision a été confirmée hier à l’espace Mon Goûter d’Andrefan’Ambohijanahary, lors de son assemblée générale. D’après Jean Lahiniriko, président de cette plateforme politique, l’Udr-C sera présente aux élections législatives et communales, et que ses partenaires devront se conformer aux règles de présentation de candidats uniques, dans les différentes localités.
En ce qui concerne le projet de loi d’amnistie, le président de l’Udr-C suggère une amnistie sélective. Il a étayé ses propos par l’instauration d’un État de droit où l’impunité sera bannie. Aux yeux de cet ancien président de l’Assemblée nationale du régime Ravalomanana, les auteurs de crimes de sang ne sont pas amnistiables dans la mesure où ils violent la liberté fondamentale.
L’AG de l’Udr-C a été l’occasion de désigner le représentant de celle-ci au sein de la CENI, dont le nom est, pour l’instant, gardé secret.

Marc A.
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Parlement: Ouverture de la 3è session dans le calme


Les deux cérémonies d’ouverture de la troisième session du parlement de la Transition s’est déroulée dans la discrétion. Les membres du Parlement ont été moins nombreux hier à assister à la cérémonie d’ouverture de cette session. Que ce soit au Conseil Supérieur de la Transition ou au Congrès de la Transition, les salles de séance ont été clairsemées. Le passage du cyclone Giovanna en serait la cause, affirment certains parlementaires. En effet, plusieurs membres du CT et du CST sont descendus dans leurs fiefs respectifs pour évaluer les dégâts et porter secours à leurs concitoyens, victimes de ce cataclysme. D’ailleurs, Mamy Rakotoarivelo et le Gal Dolin Rasolosoa, dans leur discours d’ouverture, ont tenu à réconforter les familles des victimes de ce cyclone.

Marc A.
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Giovanna: Dernier bilan


Le cyclone tropical intense Giovanna a laissé un lourd bilan. Le rapport provisoire publié par le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes fait état de 16 décès dont 7 à Moramanga, 8 à Brickaville et 1 à Antananarivo. Le nombre de sinistrés, pour sa part, a atteint 10.856.

Le district de Brickaville a recensé le plus grand nombre de blessés (28), suivi d’Antananarivo (23) et de Vatomandry (7). Toujours selon le bilan provisoire, 3.380 cases d’habitation sont détruites, 1.480 sont endommagées et 202 autres sous les eaux.

Les interventions effectuées par les organisations humanitaires (Croix Rouge, CRS, Unicef…) se multiplient dans les diverses localités les plus touchées. A Brickaville, le «cluster santé» a apporté un appui en médicaments, consommables médicaux et moustiquaires imprégnées pour une valeur de 1.209.716 Ariary. En outre, les sinistrés malades sont pris en charge gratuitement. Les sites d’hébergement ont été désinfectés et désinsectisés. Le suivi sanitaire des sinistrés se fait de façon continue.Une délégation gouvernementale s’est rendue à Moramanga, à Brickaville, puis à Vatomandry hier pour constater de visu les dégâts causés par le cyclone Giovanna et apporter les secours d’urgence aux populations victimes.

Claudia R.
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RN2: Un tronçon coupé à Ambohimangakely



Un pont situé au PK 10 Ambohimangakely, sur la RN2, est fortement endommagé par le cyclone Giovanna, compromettant ainsi la circulation à cet endroit de la route nationale qui mène vers Toamasina durant toute la journée d’hier. Seuls les piétons et les deux-roues pouvaient y passer.
Par conséquent, les transports de passagers à destination de Toamasina sont toujours compromis. De plus, les taxis-brousse de la zone suburbaine qui relient Ambohimangakely à la ville d’Antananarivo sont obligés d’écourter leur trajet.
Toujours dans la méme localité, une maison bâtie à proximité de ce pont, a également été démolie par le cyclone. Les trois familles qui occupaient la demeure se retrouvent sans-abri. En outre, quatre autres maisons situées de l’autre côté du pont sont sous les eaux.
Une délégation du ministère des Travaux publics s’est rendue hier sur place pour constater et évaluer les dégâts. Il a été annoncé à cette occasion que le pont endommagé sera réhabilité dans les meilleurs délais.

RR.
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PIPA: Aucune crue n’est à craindre



« En dépit de l’abondance des pluies apportées par le cyclone Giovanna, aucune crue des rivières n’est à craindre ». . Le Directeur Général de l’Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo, Philipppe Rateloson, tient ainsi à rassurer la population tananarivienne. Il a, cependant, fait savoir qu’en 24 heures, le niveau des trois principales fleuves de la capitale a grimpé sans toutefois atteindre la cote d’alerte qui est de 3 mètres. Le niveau de l’Ikopa est monté hier à 1m90. Il a grimpé à 1m45 du côté de Bevomanga, tandis que la Sisaony était à 1m77 hier.
Les techniciens de la station de pompage d’Ambodimita ont dû faire face à une coupure d’électricité due au passage de Giovanna. Ainsi, le système de pompage n’était pas opérationnel pendant 12 heures dans la nuit de mardi dernier.
Le DG de l’APIPA de noter que des travaux de récurage et de réhabilitation des canaux d’évacuation d’eaux seront réalisés afin de permettre aux populations des bas-quartiers, souvent victimes des inondations, de faire face aux périodes des pluies.
Le ministre de l’Eau, Julien Reboza et des responsables de l’APIPA se sont rendus à la station de pompage d’Ambodimita hier pour faire un état des lieux.

Vola R
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