MA-LAZA 14 FEVRIER 2012

1. rijadolly ( 14/02/2012 12:53)
novalian'i rijadolly ny 14/02/2012 13:05
2. rijadolly ( 14/02/2012 13:05)
Affaire Tojo Ravalomanana: La DST ne lâche pas prise


La Direction de la Sécurité du Territoire n’a pas tardé à riposter à la déclaration, de la semaine dernière, de Me Hanitra Rakotomavo, avocate de Tojo Ravalomanana. Le commissaire Charly Nakany, a réagi avec véhémence hier, aux affirmations de Me Hanitra Rakotomavo, allant méme jusqu’à la traiter de « fieffé menteur ».

Nouveau rebondissement dans le dossier de perquisition de la demeure de Tojo Ravalomanana. Le chef de la DST, le commissaire Charly Nakany, entend ne pas lâcher l’affaire et accuse Me Hanitra Rakotomavo de déclarations mensongères. Il maintient également la thèse de consommation de cannabis, étayée, d’après lui, par la découverte d’un important lot de cette drogue dans la demeure de Tojo Ravalomanana, à Manjakatompo. Il a ajouté qu’il envisage de convoquer le gardien des lieux, auprès de qui il a réussi à soutirer des informations selon lesquelles Tojo Ravalomanana ainsi que le frère d’un célèbre artiste auraient pour habitude de fumer du cannabis, dans une cabane érigée dans la cour de la villa.
Le commissaire Nakany Charly, de la DST, a réitéré avoir suivi la procédure légale dans cette perquisition, celle-ci s’était déroulée avec l’approbation des propriétaires des lieux. Il a d’ailleurs exhibé le mandat de perquisition établi en bonne et due forme, et comportant méme la signature de Claudia Ravalomanana, épouse de Tojo.
Interrogé au sujet des motifs de cette perquisition, le commissaire Charly Nakany de répliquer en ces termes : «d’après les renseignements qui nous sont parvenus, Tojo Ravalomanana et Guy Rivo Randrianarisoa auraient une part de responsabilité dans la recrudescence de l’insécurité qui prévaut dans la ville d’eaux».
Par ailleurs, en réaction aux propos de Me Hanitra Rakotomavo au sujet de la réquisition des véhicules des membres du CT du Vakinankaratra, le commissaire Charly Nakany d’expliquer qu’il s’agissait de se soumettre à un ordre de mission délivré par la Présidence. Par la méme occasion, il a fait savoir qu’un parlementaire d’Antsirabe sera convoqué incessamment pour avoir troqué son véhicule de service contre un fourgon de marque Iveco. Enfin, et non des moindres, Charly Nakany de noter, à propos du statut régissant son département, que la DST succède à la DGIDE, et qu’elle ne se soumet qu’aux directives du Secrétariat Général de la Présidence.

L.R
............................................................................................................

Pourquoi pas un pardon national ?

Le mot « pardon national » revient actuellement. Pour une partie de la classe politique, c’est une nécessité avant de commencer quoi que ce soit. C’est une culture malgache et l’Occident ne la comprendrait jamais.
Pourquoi un pardon ? Il signifie tolérance. Il signifie confiance. C’est un renoncement de soi-méme et un don de soi également. Dans la religion chrétienne, le pardon est quelque chose d’essentiel. Les chrétiens doivent se pardonner avant d’avoir la rémission de leurs propres péchés.
Mais nous sommes en politique. Et inculquer le sens du pardon aux politiciens, aigris par les rivalités et les racines amères enfouies en soi, n’est pas une mince affaire. C’est méme impossible car l’esprit de revanche l’emporte sur la magnanimité. Et lorsque des jeux d’intérét s’y mélent, les choses se compliquent davantage.
Le Pardon national est étroitement lié à la réconciliation nationale. On ne peut pas les séparer. Et on ne peut pas non les confondre. Le pardon relève de la morale et la réconciliation est un ensemble de procédures à mettre en place pour effacer de l’histoire toutes rivalités.
Quid de l’impunité. C’est à ce niveau que les choses se corsent. Faut-il au nom de la paix sociale fermer les yeux sur des fautes et des crimes commis par tel ou tel dirigeant ? C’est pour cette raison que la réconciliation doit étre un processus marqué de plusieurs mesures allant de l’amnistie totale, à la réduction de peine en passant par la déchéance civique.
La crise actuelle est simple. Elle est liée essentiellement au personnage de Marc Ravalomanana qui vit en exil en Afrique du Sud. Sa présence à Madagascar est-elle indésirable en l’état actuel des choses ? Ou elle l’est uniquement pour la HAT ? Tout cela mérite une réponse. Mais, apparemment, les politiciens fuient la vraie réponse.
L’Afrique du Sud post apartheid a construit sa nouvelle nation sur le pardon national. Et elle est devenue ce qu’elle est actuellement. Il s’est produit une refondation de la nation sud-africaine suscitant un sentiment d’appartenance non exclusive. Résultats : des cités noires, hier des bidonvilles, sont devenues des quartiers chics aujourd’hui.
..............................................................................................................

Giovanna: frappera Tanà ce matin Des rafales de vent de 265Km/H


Le cyclone intense Giovanna frappera fort et touchera de nombreuses régions de la Grande Ile. Il est prévu toucher terre entre Toamasina et Brickaville ce matin puis atteindre la capitale vers 09 heures. A Tana, les écoles et les bureaux seront fermés…

Selon les précisions apportées par Vincent Randriamampianina, du Service Météorologique d’Ampasampito, Giovanna est un cyclone tropical intense qui provoque des pluies abondantes accompagnées de rafales de vent atteignant 265km/h. Le système sera accompagné de vents violents et de masses nuageuses susceptibles de causer des inondations.
Un communiqué de la Primature précise que face aux risques réels, «il est formellement interdit de circuler et de se rendre au travail; les écoles et les bureaux seront fermés. Aucune activité ne sera entreprise«. A cet effet, les autorités recommandent à tout un chacun de rester chez soi ou dans un autre endroit sûr.
Les vents violents sont susceptibles, selon les prévisionnistes, de déraciner les arbres, de renverser les panneaux d’affichage ou méme d’endommager les constructions.
Par ailleurs, il est conseillé d’écouter en permanence les évolutions du cyclone à la radio ou encore à la télévision. Il importe, en outre, de constituer une provision de batteries et de bougies, ainsi que de PPN.
Ces recommandations s’adressent à toutes les régions susceptibles d’étre traversées par le cyclone et ayant reçu un avis de danger dont Analanjirofo, Atsinananana, Alaotra Mangoro, Betsiboka, Menabe, Atsimo Andrefana, Amoron’i Mania, Matsiatra-Ambony ainsi que les ditsricts de Manakara, Ikongo, Vondrozo, Vohipeno, Farafangana, Antsalova, Fandriana, Manandriana, Nosy Varika, Ifanadiana et Mananjary. Une prescription d’avertissement est, en revanche, lancée aux régions de Melaky, Boeny, Sofia, Ihorombe, Androy, Anosy ainsi qu’aux districts de Maroantsetra, Antalaha, Sambava, Andapa, Iakora, Midongy Atsimo, Befotaka et Vagaindrano. Dans ces localités, les ouvertures ainsi que les toitures des constructions devront étre renforcées, les documents administratifs devraient étre placés dans des endroits sécurisés.

Claudia R
...........................................................................................................

Me Hanitra Rakotomavo: «Il est possible d’improviser des témoins»

« Il est très facile de trouver un témoin, surtout lorsque l’on connait les véritables motivations de nos accusateurs. Il y a encore quelques jours, Tojo Ravalomanana a été qualifié de trafiquant de drogue, maintenant c’est un consommateur… », a réagi Me Hanitra Rakotomavo, avocate de la famille Ravalomanana et non moins vice-présidente du Conseil Supérieur de la Transition sous les couleurs de la mouvance Ravalomanana.
La rédaction a pu la joindre au téléphone hier dans la soirée, pour lui demander son avis au sujet des affirmations du commissaire Charly Nakany.
Le chef de la DST a effectivement laissé entendre hier, à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a donnée à son bureau d’Ambohitsorohitra, que Tojo Ravalomanana consommerait de la drogue. Le boss de la DST a méme évoqué l’existence d’un témoin, qui n’est autre qu’un employé de Tojo Ravalomanana à qui il aurait réussi à soutirer des aveux. « La DST envisage de convoquer ce témoin », a fait savoir le commissaire Charly Nakany.
Me Hanitra Rakotomavo s’est toutefois abstenue d’en dire davantage, évitant selon ses propos, de polémiquer sur le sujet. « Nous avons déjà fait part de notre position, la fin de la semaine dernière. Laissons à la DST le soin d’entamer sa propre démarche, et nous verrons la suite », a-t-elle conclu.

L.R
..............................................................................................................

Hery Rakotobe: «Reprendre le dialogue entre les signataires de la feuille de route»



Hery Rakotobe estime que les premières responsables de la mise en Å“uvre de la feuille de route sont les entités signataires. « Il est de leur responsabilité d’éviter un éventuel blocage du processus en cours. Ce sont elles qui ont choisi et signé la feuille de route pour sortir Madagascar de cette impasse politique. Les décisions leur reviennent et devraient étre prises de manière concertée, notamment en ce qui concerne les décisions politiques majeures », a souligné le Président du parti Grad Iloafo.
Selon son opinion, le Premier ministre Omer Beriziky et le PHAT Andry Rajoelina n’ont pas signé cette directive de sortie de crise et ne sont que des exécutants. « Ils ne devraient donc pas s’insurger contre la prise de décision des entités signataires », a-t-il poursuivi.
Hery Rakotobe estime que le ralentissement dans la mise en Å“uvre de la feuille de route s’explique par le problème de dialogue entre ses signataires. « Après la séance de signature de la feuille de route, le dialogue est au ralenti. Les parties prenantes l’ont ensuite interprété respectivement à leur manière et les décisions sont ainsi prises de manière unilatérale entraînant davantage le pays dans une crise profonde », a-t-il souligné. D’ailleurs, l’interprétation de la feuille de route vire actuellement à des surenchères politiques entre le camp d’Andry Rajoelina et la mouvance Ravalomanana.
En outre, le débat des protagonistes de la crise est focalisé au niveau des institutions de la transition sur des problèmes de mesures d’apaisement et de la loi d’amnistie. « Les politiciens, notamment les signataires de la feuille de route, sous l’égide du PM d’union nationale, devraient reprendre le dialogue», a-t-il ajouté.
Dans ce sens, Hery Rakotobe de réitérer l’importance de la mise en place, dans l’immédiat, du Comité de Fampihavanam-pirenena (CFM) ou Comité de la réconciliation nationale, et ce conformément aux articles de la feuille de route. « Le CFM, dans lequel est représentée chaque entité signataire, se chargera des questions d’amnistie et d’apaisement. Puis, la résolution qu’il adoptera sera discutée et validée par le Parlement. Cette démarche permettra de traiter le fond des malaises politiques locales depuis 1972 », a-t-il mentionné.
En ce qui concerne le rôle de la communauté internationale, notre interlocuteur a affirmé qu’elle devrait faire preuve de plus de clémence et de ne plus conditionner son soutien au processus en cours. « Les parties malgaches ont fait des pas importants dont la signature de la feuille de route. L’engagement et les aides financières de la Communauté internationale pourraient donner un souffle au processus et accélérer ainsi le dialogue entre les signataires de la feuille de route et l’organisation des élections », a-t-il conclu.

Lova E.
............................................................................................................

Marcellin Razanakoto: «Victime d’une arrestation politique»


« J’ai été victime d’arrestation arbitraire », a fait savoir Marcellin Razanakoto, président national du Komity Miaro ny Demokrasia sy ny Tolom-bahoaka (KMDT), à l’occasion d’un entretien avec les journalistes hier au Motel d’Anosy. Marcellin Razanakoto a effectivement noté que, non seulement il avait été placé en garde à vue pendant 72h sans raisons valables, au lieu des 48h stipulées par la loi en vigueur, mais les charges portées contre lui, dont trafic d’influence et escroqueries, sont complètement erronées et non fondées.
« Demander l’autorisation de dresser une lettre d’engagement pour mon neveu, ayant été arrété par la Gendarmerie d’Alasora, constituerait-il une infraction au code pénal ? Je pense que c’est mon droit le plus fondamental. Mais, visiblement, ils ne m’ont pas entendu de cette oreille ! », a noté Marcellin Razanakoto.
Il a rappelé qu’il avait été pris en filature par les forces de l’ordre à l’issue de la cérémonie du 7 février dernier à Ambohitsorohitra. Il savait déjà que ces éléments des forces de l’ordre n’attendaient que l’occasion se présente pour lui passer les menottes. « Tous ces faits laissent penser que j’ai été appréhendé juste à cause de l’ultimatum que j’ai posé à l’endroit d’Andry Rajoelina. Les forces de l’ordre ont créé de faux motifs pour m’acculer », a-t-il ajouté.
Le président du KMDT proteste contre ces dispositions qu’il qualifie de malsaines. Toutefois, il a martelé qu’il continue la lutte.

L.R
.............................................................................................................

Cyclone Giovanna: Fénérive-Est, Toamasina, Brickaville, Vatomandry, Moramanga durement touchées


De source informée, le cyclone tropical intense «Giovanna» a frappé plusieurs localités du littoral Est de la Grande île, à savoir Analanjirofo, Toamasina, Brickaville, Fénérive-Atsinanana, Moramanga et Vatomandry.

Des crues et des inondations sont constatées dans ces endroits notamment dans les villages près de la côte ou encore dans les bas-quartiers.
Hier, vers 20 heures, des pluies fortes accompagnées de rafales de vent se sont déversées sur Analanjirofo, Toamasina et Brickaville.
Plusieurs établissements scolaires étaient fermés durant la journée d’hier. Des infrastructures publiques ont été détruites. Des poteaux électriques tombaient à terre. Ce qui a entraîné une coupure de courant dans plusieurs localités et, par la méme occasion, les communications étaient difficiles. Une autre facette de passage d’un cyclone, la raréfaction des produits de première nécessité. Selon les explications, les conditions climatiques ainsi que la dégradation des routes due à ces cataclysmes rendent difficile le transport des marchandises. Une situation qui favorise les spéculations des produits par les grossistes et détaillants.
............................................................................................................

Union Européenne: Un projet de responsabilisation des médias


Le Chef de délégation de l’Union Européenne à Madagascar, SEM Leonidas Tezapsidis, a effectué hier une visite de courtoisie au ministère de la Communication à Ampefiloha.

Une occasion pour les deux parties de faire un tour d’horizon du paysage médiatique malgache. La responsabilisation des médias malgaches a été évoquée pendant cette rencontre. Il a ainsi été annoncé la mise en place d’un projet intitulé « promotion de la cohésion sociale à travers les médias à Madagascar ». Un projet qui sera financé par l’Union Européenne à hauteur de 1,1 million d’Euro pendant une période de 24 mois et qui sera diligenté par une ONG internationale.
Cette rencontre entre Sem Leonidas Tezapsidis, de l’Union Européenne, et Harry Laurent Rahajason, ministre de la Communication a été l’occasion pour l’ambassadeur de l’UE de faire remarquer l’importance du rôle des médias dans le processus électoral, principale raison de cette visite.

Marc A.
...........................................................................................................

Cyclone: Des taxis-brousse annulent les voyages pour l’Est



A cause du cyclone tropical intense Giovanna, de nombreuses coopératives ont annulé la destination Toamasina, hier soir.
Selon le président de la coopérative Ravinala, cette décision a été prise par mesure de sécurité pour les passagers et selon les recommandations de l’Agence des Transports Terrestres. La méme source a indiqué que les stations-service de Toamasina sont fermées et qu’il est préférable de ne pas s’aventurer dans cette partie de l’île à cause du mauvais temps. D’autres coopératives ont continué à desservir l’axe Antananarivo-Toamasina, mais seuls les minibus ont continué à exercer, le trajet étant jugé dangereux pour les cars et les «boeing». Toutefois, bon nombre de chauffeurs ont fait savoir qu’ils vont suspendre leurs activités jusqu’à nouvel ordre. Cette décision engendrera des manques à gagner.

Claudia R.
© Eugene Heriniaina - serasera.org 1999 - 2024 - page load 0.2676