MA-LAZA 10 FEVRIER 2012

1. rijadolly ( 10/02/2012 02:21)
novalian'i rijadolly ny 10/02/2012 02:32
2. rijadolly ( 10/02/2012 02:32)
Perquisition à son domicile: Tojo Ravalomanana envisage de déposer une plainte



Tojo Ravalomanana réagit, après la perquisition de sa demeure à Manjakatompo, lundi dernier, par des éléments militaires. Une source informée a fait savoir que le fils cadet de l’ancien chef d’Etat malgache, envisage de déposer une plainte contre ceux qui ont mené cette opération.

En outre, l’intéressé devrait tenir une conférence de presse ce jour, pour annoncer cette nouvelle, a poursuivi notre source. D’ailleurs, les avocats de Tojo Ravalomanana s’activent actuellement à préparer la procédure judiciaire relative à cette plainte. Ces derniers estiment que cette perquisition revét un acte d’intimidation de la part des autorités concernées. Condamnée par l’opposition, elle constitue d’ailleurs une violation de la feuille de route, notamment les articles concernant l’instauration d’un apaisement. Le Premier ministre Omer Beriziky s’est déjà prononcé sur cette question.
Depuis son arrivée à Madagascar en novembre dernier, Tojo Ravalomanana n’a pas été ménagé par le régime de transition. Quelques jours après son débarquement à l’aéroport d’Ivato, il avait été convoqué par la Gendarmerie nationale. Tojo Ravalomanana est le seul membre de la famille Ravalomanana à avoir été autorisé à rentrer à Madagascar par les autorités en place. Ses parents, l’ex-première dame Lalao Ravalomanana et l’ancien Président Marc Ravalomanana, demeurent bloqués en Afrique du Sud depuis 3 ans. L’article 20 de la feuille de route stipule pourtant un retour sans condition de tous les exilés politiques.

Lova E.
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Etat des lieux

Il est impossible de départager les protagonistes en termes de légitimité. Tout le monde a raison. Tout le monde a tort. Au final, la feuille de route ressemble à un brouillon de propositions et de vÅ“ux pieux. Certes, il y a des avancées, mais à quel prix ! Chaque étape de franchie relève des 12 travaux d’Hercule… Le PM de consensus a été nommé. Le gouvernement d’Union nationale est mis en place.
Quant aux mesures d’apaisement, apparemment, rien de positif n’a été décidé. Dans le chapitre des bilans, un passif : une injonction de la SADC qui exige la loi d’amnistie avant le 29 février 2012. Et c’est sur ce dossier que tout le monde n’est pas d’accord. Pas d’hypocrisie, la pomme de discorde est le retour au pays de Marc Ravalomanana. Doit-il rentrer ? Peut-il rentrer ? Qui a peur de son retour ? Est-ce que son intégrité physique sera défendue lorsqu’il sera au pays ? Autant de questions avec des réponses qui se trouvent à… Madagascar.
De l’avis de certains observateurs, Marc Ravalomanana est, au fond, stratégiquement dans une position confortable à l’extérieur. Il n’est pas menacé par la DST, les FIS et autres forces dissuasives de la HAT. Il peut s’adresser tous les jours directement par téléphone à ses partisans. Ses retours annoncés délibérément constituent, sinon un rassemblement, du moins, un ballon-sonde. Il se trouve en position d’exclu, donc de victime. Ce qui lui est politiquement un atout majeur.
Les propos peu amènes de Rajoelina à son endroit ne sont pas de nature à décrisper les relations déjà à couteaux tirés entre les deux protagonistes. Et cela n’arrange pas les choses au sein de la classe politique. Bien au contraire.
Il ne reste plus que 15 jours avant la date butoir concernant l’amnistie. Le débat risque d’étre interminable sur la question concernant la responsabilité. On ne changera pas le passé. Mais on le peut pour l’avenir. Les crises sont cycliques car, tout compte fait, les politiciens les déclenchent volontairement. Autrement dit, tout est question de volonté, de bonne foi.
On peut s’accrocher longtemps au pouvoir. Mais on ne peut pas y rester trop longtemps…
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29 février 2012: L’apaisement de plus en plus incertain


La date du 29 février 2012 risque de ne pas étre honorée pour l’instauration d’un climat d’apaisement à Madagascar. Un délai imposé par la Troïka de la SADC, en charge de la médiation sur la crise malgache.

L’absence cette semaine d’un Conseil du gouvernement et d’un Conseil des ministres risque de retarder l’instauration d’un climat d’apaisement à travers la mise en place d’instruments juridiques adéquats. La promulgation d’une loi d’amnistie, la libération des détenus politiques civils et militaires ainsi que la cessation des poursuites contre les opposants auront d’infimes chances d’étre effectives à la fin de ce mois de février.
Rien que pour la loi d’amnistie, les avis sont partagés chez les acteurs politiques signataires de la feuille de route. Certaines entités demandent l’adoption d’une loi d’amnistie avec une portée générale, tandis que d’autres réclament une amnistie sélective. Un fait qui ne devra pas faciliter l’adoption de cette loi d’amnistie pour ce mois-ci.
D’après certaines sources politiques, la proposition de projet de loi relative à l’amnistie, actuellement en cours d’étude au comité ad hoc du gouvernement, sera encore portée auprès des entités signataires de la feuille de route. Les membres du gouvernement présenteront devant leurs entités d’origine la proposition de projet de loi ainsi ficelée avant de l’adopter en Conseil du gouvernement et en Conseil des ministres. Ce sera après ces adoptions respectives que le projet de loi d’amnistie sera transmis au Parlement. Un long parcours qui occasionnera également le retard de l’adoption finale de cette loi.
En tout cas, l’instauration d’un climat d’apaisement dépendra de la volonté des acteurs politiques malgaches à vouloir en découdre avec la crise que traverse Madagascar depuis maintenant 3 ans.
La divergence de points de vue entre les acteurs politiques malgaches quant à l’instauration de l’apaisement risque de remettre en cause la mise en oeuvre de la feuille de route.

Marc A.
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Congrès de la Transition: Marcellin Razanakoto en garde à vue


Le parlementaire du Congrès de la transition, Marcellin Razanakoto, est placé en garde-à-vue dans les locaux de la brigade de la Gendarmerie d’Andoharanofotsy, depuis mercredi.
D’après les explications du commandant de la CIRGN d’Analamanga, le Gal Richard Ravalomanana, l’arrestation de Marcellin Razanakoto ne revét aucun caractère politique. Ce parlementaire serait, d’après le CIRGN, impliqué dans une affaire pénale.

Accusé de trafic
d’influence
6 personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue, depuis mardi, à la Gendarmerie d’Alasora pour vol d’objets en cuivre. Marcellin Razanakoto a tenté de les libérer en usant de son influence en sa qualité de parlementaire de la transition, a rapporté le Gal Richard Ravalomanana.
« Je suis là pour protéger mes agents. Suite à cette tentative de trafic d’influence, j’ai donné l’ordre au commandant de la compagnie d’interpeller ce membre du CT. Nous avions monté le dispositif nécessaire. Marcellin Razanakoto a été arrété hier (Ndlr : mercredi dernier) à 15 heures. L’enquéte est actuellement diligentée par la compagnie et la brigade d’Andoharanofotsy ». Cet officier de la Gendarmerie a également souligné que «la Gendarmerie n’est pas du tout commandée par le PHAT, Andry Rajoelina ».
Rappelons que ce membre du CT avait réclamé, en janvier dernier, la démission du PHAT. Il avait également concocté un mouvement de contestation sur la place d’Ambohijatovo, une manifestation qui n’a finalement pas pu se tenir faute d’autorisation officielle.

Destitution
Par ailleurs, le groupement politique « les AS », conduit par Voninahitsy Jean Eugène, a désavoué ce parlementaire et avait réclamé l’abrogation de son statut de membre du Congrès. L’on a pu apprendre, par le biais d’un membre du bureau permanent de cette institution, que Marcellin Razanakoto figure toujours sur la liste des parlementaires et devrait jouir, dans ce sens, de tous ses droits. Selon les dernières informations, le Congrès de la Transition a adressé une lettre à la Gendarmerie nationale pour réclamer des explications à ce sujet. Affaire à suivre…

Vola R
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UE: Un accompagnement conditionné par les engagements des malgaches


L’Union Européenne (UE) a mis en place un calendrier bien établi pour son accompagnement politique et financier dans le processus de sortie de crise malgache. Ce calendrier a été décidé lors du Conseil de l’Union européenne. Cet accompagnement est conditionné par le respect de la partie malgache des engagements fixés dans la feuille de route. Il a été décidé notamment, qu’après la signature de la feuille de route de la partie malgache, l’UE s’engage à faire une déclaration saluant la signature et montrant sa disponibilité pour l’accompagnement de la mise en Å“uvre de la feuille de route. Cet acte s’est traduit par les premiers contacts de haut niveau avec les autorités malgaches et l’identification des programmes d’accompagnement de la transition sous le 10è FED et les lignes budgétaires y afférentes.
Après la nomination du Premier ministre de consensus et du gouvernement de transition d’unité nationale, l’UE a reconnu la légitimité du Président de la transition et du gouvernement de transition. Cette légitimité, constatée par l’UE, a permis à celle-ci de présenter les lettres de créances de son ambassadeur à Madagascar.
Après la mise en place du Parlement de la Transition, l’UE attend celle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour inclure Madagascar dans la liste des pays prioritaires pour sa mission d’observation électorale en 2012, à condition que le rapport de la mission d’évaluation électorale de l’ONU soit jugé satisfaisant.
L’adoption d’une loi d’amnistie ratifiée par le Parlement de transition et l’adoption par ledit parlement d’une loi pour définir les conditions de mise en Å“uvre de la démission du Président de la transition, du Premier ministre et des membres du gouvernement, s’ils décident de se porter candidats aux élections, permettront à l’UE d’identifier ou de formuler les actions d’appui à la réconciliation nationale et à la démocratisation. Avec la tenue des élections législatives et présidentielles, l’UE a promis d’envoyer une mission d’observation électorale en fonction des disponibilités financières. Lorsque les résultats des élections seront proclamés, le haut représentant de l’UE fera une déclaration sur le déroulement et les résultats des élections avec l’appréciation de leur crédibilité.
L’abrogation de la décision au titre de l’article 96 de l’accord de partenariat ACP-UE et la décision de la Commission pour la reprise des fonctions de l’ordonnateur national seront effectives dès la mise en place du nouveau président, gouvernement et parlement signifiant le retour à l’ordre constitutionnel.

Sidonie R.
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Assises de la Justice: L’absence des OPJ ne sera pas un obstable


Les Officiers de Police Judiciaire ont décliné l’invitation des magistrats aux assises nationales de la Justice ouvertes mercredi dernier dans les locaux de la Cour Supréme d’Anosy.
« L’absence des OPJ ne constitue pas pour autant un obstacle aux Etats généraux de la Justice », a fait entendre le Secrétaire Général du Syndicat des Magistrats de Madagascar, Andriatojo Razafindrakoto. Il a tout de méme ajouté que les deux protagonistes auront tout de méme l’occasion de s’entretenir.

Discussions animées lors de la deuxième journée

Les discussions étaient particulièrement animées durant la séance d’hier. Chacun des intervenants a souligné l’importance du principe d’indépendance de la Justice, à l’instar du bâtonnier Radson Solo ou encore du professeur Blanche Nirina Richard, membre de la société civile.
Cette dernière a souligné que la Justice constitue le pilier de l’Etat de droit et sert à harmoniser la société, en général. Elle estime que la vie du peuple repose entre les mains des tribunaux, lesquels ont pour attribution d’appliquer la loi comme il se doit. Par conséquent, la société civile attend des magistrats une justice équitable.
Selon les propos du Pr Blanche Nirina Richard : «l’histoire montre que le peuple malgache s’est soulevé à plusieurs reprises car il aspire à la justice. A l’instar de tous les peuples du monde entier, il veut également vivre dans une société en harmonie où règnent sécurité et paix. Nous souhaitons que les magistrats soient compétents, intègres et osent se dresser contre toutes formes de pression. Nous estimons que ce sont les conditions sine qua none d’une justice indépendante ».

Vola R
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SIM: Le coût de l’énergie pénalise les opérateurs



Le coût élevé de l’électricité, conjugué au délestage, constitue un frein au développement des industries, selon le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), dans sa récente publication. 40% du coût d’exploitation des unités industrielles sont accaparés par le coût de l’énergie.

Une étude menée par la Fondation Friedrich Ebert Stiftung précise qu’à Madagascar, le watt/heure est tarifé à 0,09 dollars alors qu’il est à 0,05 dollars à Maurice et au Sri Lanka. Les propositions du SIM pour son souhait de zéro délestage et de prix moyen du kw/h à 240 Ar sont demeurées lettre morte. «Le délestage persiste toujours et l’on entend méme, au sein de l’Etat, une possibilité de révision à la hausse des tarifs de la Jirama», relate ce syndicat.
Hormis le SIM, de nombreux consommateurs constatent que le coût exorbitant de l’électricité ne correspond pas à la qualité de service fourni par la Jirama.
Le président du SIM, Stéphane Raveloson, estime que le problème lié à l’électricité menace certaines entreprises qui sont pénalisées quotidiennement d’au moins deux heures de travail, faute d’électricité.
Des dysfonctionnements ont été évoqués au cours des ateliers généraux des industries qui se sont tenus l’an dernier dans plusieurs régions de la Grande île.
Selon le rapport du SIM, les opérateurs de Toliara déplorent l’insuffisance et la cherté de l’énergie. Ils proposent à l’Etat de prendre des décisions liées à l’utilisation des énergies renouvelables (éolienne et solaire). Ils souhaitent que le gouvernement relance le projet du central solaire d’Ihosy ainsi que les projets de barrages hydroélectriques.
Les industriels du Vakinankaratra, quant à eux, déplorent l’inexistence d’une politique de l’électricité à Madagascar. D’après eux, l’Etat devrait élaborer cette politique en y incorporant la libéralisation des montages de centrales électriques par le secteur privé, ainsi que leur distribution.
Ceux de Fianarantsoa, pour leur part, dénoncent la faible intensité du courant électrique qui fait entrave à l’implantation de grandes usines. Ils suggèrent ainsi à l’Etat de relancer le projet Namorona II, conçu dans les années 80, et qui a une capacité de production électrique de l’ordre de 12 à 16 MW. Les opérateurs de la région Boeny, à leur tour, souhaitent une égalité du prix de l’électricité sur tout le territoire malgache. En effet, le tarif du réseau interconnecté d’Antananarivo s’avère moins cher par rapport aux autres localités. Des atouts à exploiter. Madagascar a d’autres atouts à exploiter, selon le SIM dans son magazine du mois. Pour l’énergie solaire, presque toutes les régions du pays bénéficient de plus de 2 800 heures d’ensoleillement par an, le potentiel hydroélectrique du pays est estimé à 7800 MW alors que 119 MW seulement sont exploités. Pour l’éolienne, on peut avoir une vitesse du vent de 8 à 9m/s à une hauteur de 50 m ou plus dans le Sud et le Nord de Madagascar.
Comme l’électricité joue un rôle prépondérant dans le développement d’une industrie, les opérateurs demandent à l’Etat de les consulter avant de prendre toute décision liée à l’énergie. Et d’ajouter que l’exonération de taxe sur les équipements pour les énergies renouvelables, décidée par l’Etat, devra étre effective.

Recueillis parClaudia R.
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FES:Un nouveau représentant


Après deux ans de mission à Madagascar, le mandat de Constantin Grunt, représentant résident de la fondation Friedrich Ebert-Stiftung (FES) touche à sa fin. Une cérémonie d’adieu a été organisée en son honneur hier en fin d’après-midi à l’Hôtel Colbert, Antaninarenina. Ce représentant national de la FES Madagascar a été élevé au grade de Chevalier de l’ordre national, à cette occasion.

Constantin Grunt a profité de son allocution pour toucher un mot sur la situation politique à Madagascar. De son avis, elle est de nature complexe, mais lui a permis, notamment, d’étoffer son expérience en termes de promotion de la démocratie. Constantin Grunt de souhaiter vivement la fin de la crise malgache. Selon ses propos, la transition est une étape qui va porter le noyau d’un meilleur avenir. Il est ainsi persuadé que les crises cycliques, qui minent le pays, devraient étre résolues une fois pour toutes et le plus rapidement possible. Il a également saisi cette occasion pour présenter Jean Aimé Raveloson qui va lui succéder au poste de responsable national de Friedrich Ebert-Stiftung à Madagascar.
L’évènement qui a marqué son séjour dans la grande île : Constantin Grunt a rencontré l’amour en la personne d’Antonia, son épouse, au cours de sa mission de deux ans à Madagascar. Les époux Grunt devront rejoindre Cotonou, capitale du Bénin, en vue de rejoindre leurs nouvelles fonctions.
La fondation Friedrich Ebert contribue particulièrement à la promotion des valeurs démocratiques, de la culture politique pluraliste et de la justice sociale. Elle oeuvre notamment à la formation des jeunes à travers le projet Youth Leadership Training Program.

L.R
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Vontovorona: Nouveau sit-in des étudiants


Les étudiants de l’Ecole supérieure Polytechnique de Vontovorona ont interpellé le ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, hier.

Ils lui reprochent de faillir à ses responsabilités dans la résolution des problèmes qui affectent les enseignants-chercheurs. Randrianantenaina Toarson, président de l’association des étudiants de l’école supérieure Polytechnique a annoncé que la situation générale au sein des universités stagne.
La suspension des activités pédagogiques par le syndicat des enseignants-chercheurs n’est toujours pas levée. «Etant le seul ministre en exercice signataire des trois décrets portant sur les différentes indemnités des enseignants-chercheurs, à étre resté dans le gouvernement durant trois années, il devrait se prononcer sur la résorption définitive ou non de cette affaire», a-t-il déclaré.
A l’issue de leur assemblée générale d’hier matin, ces étudiants ont observé un sit-in devant l’accès principal de leur établissement. Cette manifestation de contestation consistait notamment à rappeler l’application des trois décrets du mois d’octobre 2009 portant sur les différentes indemnités et avantages des enseignants-chercheurs.
Ils estiment que la non application de ces décrets est à l’origine de ce bras de fer permanent entre le SECES et les dirigeants de la transition.
Par ailleurs, ils réclament la reprise des activités pédagogiques dans les plus brefs délais de manière à ce qu’ils puissent entamer leurs examens et mener à terme l’année académique 2010-2011.
« Récemment, le Premier ministre et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont annoncé que le problème qui secoue les universités malgaches serait enfin résolu. Cependant, le conflit reste toujours entier », a indiqué Randrianantenaina Toarson. Il constate en effet que cette affaire devient de plus en plus complexe et maintient les étudiants en otage.

RR.
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JPM: La pauvreté est liée au manque d’esprit d’entreprise

«Nous pensons que l’absence d’esprit d’entreprise n’engendrera point le développement. Elle est méme facteur de pauvreté». C’est en ces termes que Hagasata Rakotoson, président du Jeune Patronat de Madagascar (JPM), s’est exprimé hier. « Nous ne méritons pas la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui », a-t-il déclaré d’un ton amer. Le président du JPM a, en effet, rappelé que l’entreprise est une entité qui fournit des biens, des produits et des services. Force est, cependant, de constater un problème de Production Nationale Brute dans le pays et donc de valeur ajoutée. Pour y pallier, il faudra promouvoir l’esprit d’entreprise qui permettra à chacun de s’épanouir et de développer économiquement la Grande île. De plus, il importe non seulement d’identifier les personnes entièrement disposées à évoluer dans cet esprit d’entreprise, mais également d’avoir un modèle économique. La mise en place d’un cadre incitatif est également requise pour permettre à tous ceux qui le désirent, de concrétiser leur projet. De l’avis du JPM, il est essentiel de faire en sorte, en dépit de la conjoncture difficile, que les entreprises puissent fonctionner sereinement et ambitionnent de réussir. Une crise, en général, c’est également une opportunité, donc il faudra continuer à travailler, estime Hagasata Rakotoson.

Claudia R.
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