MA-LAZA 09 FEVRIER 2012

1. rijadolly ( 09/02/2012 01:47)
novalian'i rijadolly ny 09/02/2012 02:42
2. rijadolly ( 09/02/2012 02:42)
Gouvernement d’union nationale: Inéluctable recomposition


La retouche du gouvernement est inéluctable, à l’allure où vont les choses. Cela s’est amplifié par les évènements de ces derniers jours.

Les politiciens issus de l’opposition à la Haute Autorité de la Transition sont unanimes à ce sujet. Ce front, composé des mouvances Ravalomanana et Zafy, ainsi que le Monima, tous signataires de la feuille de route, ne cessent de réclamer cette recomposition en vue d’une répartition équitable des portefeuilles ministériels dont 50% à l’opposition et 50% à la HAT.
Selon des indiscrétions, la mouvance Zafy serait en phase de composer, dans la discrétion totale, une nouvelle équipe gouvernementale. Après la réunion du 25 janvier dernier à Pretoria, la Troïka de la SADC a exhorté la mouvance Zafy à intégrer toutes les institutions de la transition dont le Parlement. Cependant, le professeur Albert Zafy a posé des conditions à la participation de sa mouvance, dont une réponse favorable, de la part de la SADC, à sa plainte pour violation à plusieurs reprises de la feuille de route.
Une autre option, avancée par les politiciens, serait de remplacer le Premier ministre. Cependant, la feuille de route, transformée en loi, n’autorise pas le limogeage du Premier ministre de consensus. D’ailleurs, la légitimité de sa nomination est reconnue par l’ensemble de la communauté internationale. Toutefois, le remplacement du Premier ministre devra découler d’un consensus et, logiquement, ce dernier devra étre issu de la liste proposée par les 10 entités politiques signataires de la feuille de route, estime un politicien.
Cette nouvelle organisation sera-t-elle une recomposition ou seulement un élargissement ? Dans tous les cas, une retouche du gouvernement risque d’affecter le calendrier de mise en Å“uvre de la feuille de route et, par conséquent, des échéances électorales.

Marc A.
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Maîtrisons d’abord l’anglais

Francophonie. Anglophonie. Nous avons tendance à minimiser l’impact de la maîtrise de la langue dans les domaines pointus de la diplomatie et des négociations. La langue la plus utilisée dans le monde, au niveau des relations internationales, et celle des affaires, reste l’anglais. Pour réussir ses négoces, il faut parler de manière fluide l’anglais et en saisir ses nuances.
C’est notre époque. La langue française est belle et sa grammaire est un artifice. Mais elle est quand méme une langue qui a ses limites à l’échelle planétaire. Le cas de Madagascar est spécifique. Elle est une île. Elle est une ancienne colonie française. Ses cadres et autres intellectuels sont formés à la française. Et la classe politique est moulée dans cet état d’esprit. Nous avons presque 300 partis politiques et 95% sont sortis de cette moule de pensée et de logique. Le TIM fait partie de cette minorité qui, par son fondateur, n’a pas caché ses penchants anglophiles. Marc Ravalomanana se sent plus à l’aise avec les pays anglophones qu’avec les pays francophones.
C’est la SADC, organisation régionale d’obédience anglophone justement, qui assure la médiation pour régler la crise malgache. Pour de nombreux politiciens, la barrière de la langue constitue un grand handicap. Andry Rajoelina n’est pas un anglophone reconnu. Ce qui n’est pas le cas de Marc Ravalomanana qui profite de ses entrées en coulisses ou par la porte principale, pour assurer son lobbying.
Tiens ! Méme ce mot lobbying, mot anglais devenu consacré comme le Web, le courriel, le mail, sponsoring, leader… fait partie du bréviaire diplomatique et politique. Pour réussir un lobbying en Afrique Australe, il faut d’abord maîtriser l’anglais. Cela suppose, conséquemment, que vous faites partie de la famille anglophone et anglophile. En négociations, cela constitue un avantage certain.
Les membres de la HAT et de la classe politique, dans leur majorité, ne maîtrisent pas totalement la langue de Shakespeare. Cependant, ils doivent vivre leur temps. To be (out of date) or not to be, that is the question. Et en cela, pas besoin d’avoir une… map road.
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Affaire Rehavana: Razanamahasoa enfonce Rakotondrazaka


La ministre de la Justice et garde des sceaux, Christine Razanamahasoa, s’est enfin exprimée dans l’affaire de Toliara qui avait causé la mort du magistrat Michel Rehavana. La ministre a engagé en effet la responsabilité du ministre de la Sécurité intérieure, Arsène Rakotondrazaka, dans cette affaire.

Lors d’un entretien à la presse, hier à Anosy, Christine Razanamahasoa a rappelé que le premier responsable de la Police se trouvait à Toliara au moment des faits, soit le 09 décembre 2011.
De l’avis de la ministre, ce drame aurait pu étre évité dans la mesure où le magistrat n’est décédé que plusieurs heures après les échauffourées.
La ministre a rappelé que les faits ont commencé à 09h30 et la mort du magistrat a été constatée beaucoup plus tard, soit à 17h30. Elle a laissé entendre que si le ministre, qui se trouvait sur place, avait réagi à temps, cette tragédie n’aurait pas eu lieu.
En ce qui concerne la requéte de démission du ministre de la Sécurité intérieure, formulée par les magistrats, la ministre de la Justice estime que cette requéte est mal placée. Selon ses propos à ce sujet : «dans un pays démocratique où règne le bon sens, il n’est nul besoin de réclamer la démission d’un responsable. Il le fait de son propre gré lorsqu’il estime qu’il ne remplit plus correctement ses fonctions ».
Faut-il rappeler que le SMM avait déposé le 2 février dernier une plainte contre le ministre de la Sécurité intérieure auprès du parquet général de la Cour Supréme d’Anosy ? Elle reste toujours en suspens.
Le mouvement de grève des magistrats est, par conséquent, maintenu jusqu’à ce que la lumière soit faite sur cette affaire « Michel Rehavana ».

Vola R
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Amnistie: Eric Wong explique la position des USA


Lors d’une interview exclusive qu’il nous a accordée, le chargé d’Affaires de l’ambassade américaine, Eric Wong, a fait part de la position des Etats-Unis face à la situation qui prévaut actuellement dans la Grande île.
Ma-LAZA : Il a été avancé que le projet de loi d’amnistie devrait étre bouclé d’ici le 29 février prochain. A votre avis, l’ancien président Marc Ravalomanana devrait-il bénéficier d’une amnistie ?
Eric Wong : J’ai assisté à la signature de la feuille de route aux côtés de nombreux diplomates. Nous avons suivi de près le processus. Si l’on veut un succès dans sa mise en Å“uvre, il faudra que les parties prenantes soient impliquées dans le processus de réconciliation. Nous réitérons l’importance des principes d’inclusivité et de réconciliation. C’est pourquoi la loi d’amnistie devra étre inclusive et impliquer toutes les parties prenantes. Sans inclusivité, le processus serait voué à l’échec.

Ma-LAZA : Le retour avorté de l’ancien président et de son épouse continue d’alimenter les débats. Qu’en pensez-vous?
Eric Wong : Les Etats-Unis ont toujours suivi de près les efforts de l’Union africaine et de la SADC à trouver une issue à la crise malgache. Nous martelons que l’inclusivité et la consensualité sont importantes dans la mise en Å“uvre de la feuille de route et constituent méme les conditions sine qua non de restauration de la paix et de la réconciliation dans la Grande île.

Ma-LAZA : Quelle est votre opinion à propos de l’application de cette feuille de route?
Eric Wong : En décembre dernier, j’ai eu l’occasion d’assister à Addis-Abeba à la réunion sur Madagascar. La communauté internationale avait examiné la mise en Å“uvre la feuille de route. La SADC a soulevé récemment la nécessité de concevoir et de mettre en place la loi d’amnistie, laquelle est une étape indispensable au processus. Nous souhaitons vivement la naissance d’une CENI indépendante qui inclurait les parties concernées. Nous attendons également l’élaboration du calendrier électoral après les travaux des experts de l’ONU et des autres organisations internationales concernées. Le but est de pouvoir tenir des élections libres, justes et transparentes.

Ma-LAZA : Vous avez évoqué la mise en place d’une CENI indépendante. Est-il envisageable que la présidence de cette institution soit assurée par un expert des Nations Unies?
Eric Wong : La question de la composition de la CENI est très importante. Mais, il appartient aux Malgaches d’y répondre. La communauté internationale a un rôle à jouer notamment dans l’envoi d’expertises techniques et d’assistance au moment des élections. Mais ce rôle se situe notamment au niveau des préparatifs des élections. En ce qui concerne la composition de la CENI, c’est aux parties prenantes d’en décider.
Ma-LAZA : Que pensez-vous des évènements qui se sont produits le 07 février 2009?
Eric Wong : Depuis 2009, les Etats-Unis ont adopté une politique de non reconnaissance du régime en place. Avant 2009, ils entretenaient des relations solides avec la Grande île. Madagascar était méme l’un des premiers signataires du programme Millenium Challenge Account. Bien qu’il y ait eu un changement depuis les évènements de 2009, nous demeurons les premiers bailleurs bilatéraux puisque nous avons fourni 150 milliards d’Ariary d’assistance dans le domaine de l’alimentation et de la santé en dehors des programmes gérés par l’USAID et des activités des Volontaires de la Paix.

Ma-LAZA : Quelles sont donc les conditions sine qua non de la reconnaissance des Etats-Unis à l’endroit du régime actuel?
Eric Wong : Pour qu’il y ait reconnaissance du régime en place, il faudra un gouvernement élu démocratiquement. Pour ce faire, une seule voie possible : des élections justes, libres et transparentes. Cela requiert l’instauration d’un environnement de réconciliation et d’inclusivité propice à l’installation d’un Etat de droit. Le respect des droits de l’homme a également son importance en vue de la relance du programme AGOA, suspendu depuis 2009.

Ma-LAZA : Croyez-vous en une sortie de crise pour Madagascar ?
Eric Wong : A long terme, je suis optimiste en la matière. J’espère que nous trouverons la voie, qu’il y aurait un changement grâce aux efforts de la société civile, des parties prenantes et des institutions gouvernementales qui devraient aboutir à la reconnaissance internationale. Celle-ci est importante pour Madagascar, non seulement dans le domaine politique mais également économique. Si l’on veut vraiment développer un pays, il faudra des liens étroits avec les autres pays et marchés étrangers. Les Etats-Unis travaillent avec les groupements régionaux comme la SADC et l’Union Africaine dans ce sens. On espère que Madagascar retrouve rapidement sa place dans le concert des nations.
Cette interview du chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis sera diffusée intégralement ce soir sur la chaîne Ma-TV, après le journal télévisé de 20h.

Claudia R.
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Commémoration du 07 février 2009: Omer Beriziky explique les raisons de son absence



Absent de la cérémonie d’Ambohitsorohitra en hommage aux victimes du 7 février 2009, le Premier ministre Omer Beriziky a tenu à livrer ses explications. Il a confirmé qu’il partage la douleur des victimes des mouvements de 1972, de 1991, de 2002 et de 2009. Cependant, en sa qualité de PM de consensus et de chef du gouvernement d’union nationale, il a pour mission de rassembler, et c’est la raison pour laquelle il se doit de rester neutre. De par cette obligation, et également, suite aux évènements survenus la veille, faisant ainsi allusion à la perquisition menée dans la demeure de Tojo Ravalomanana à Manjakatompo Andranomanelatra, le Premier ministre s’est donc expressément absenté à cette cérémonie de commémoration.
Le PM Omer Beriziky s’est dit consterné par cette perquisition menée par la DST dans la demeure du fils de l’ancien président Marc Ravalomanana. En effet, il a fait remarquer que ni sa personne, ni les membres du gouvernement de la Transition, ni les forces de l’ordre n’avaient été informés au préalable de cette opération. Une initiative que le PM qualifie de contraire aux efforts menés pour instaurer l’apaisement politique à Madagascar…

Vola R
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Rasolo André: Réfléchir sur les événements du 07 février


« Le 7 février 2009 a été une journée sombre pour la nation. Il est maintenant temps de réfléchir sur ces événements pour que de tels massacres ne se reproduisent plus », a indiqué André Rasolo, politologue et à la fois membre de la société civile CNOSC.
Sans pour autant critiquer l’organisation de la cérémonie d’hommage aux victimes du 7 février 2009, qui s’est tenue mardi dernier à Ambohitsorohitra, il a fait remarquer que les organisateurs auraient dû adopter un autre ton pour commémorer cet événement. André Rasolo assimile en effet cette initiative à un geste de provocation alors que le commun des mortels aspire à l’instauration d’un climat d’apaisement politique. Le thème de cette commémoration étant l’arrét des violences, ce membre de la société civile exhorte, par conséquent, les leaders politiques à bien peser leurs propos afin d’éviter de rallumer à nouveau le feu…

Vola R
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Justice malgache: Ouverture des Etats généraux


Le corps de la magistrature et le Syndicat des Magistrats de Madagascar ont ouvert hier les assises nationales de la Justice. « L’indépendance de la Justice pour sa crédibilité », est le maître-mot de la cérémonie d’ouverture de ces États Généraux.
Arnaud Marius Auguste, président du Syndicat des Magistrats de Madagascar a évoqué d’emblée la mise en place de la Haute Cour de Justice. Cette juridiction est d’une importance capitale dans la vie de la nation malgache, étant donné qu’elle devra tenir un rôle primordial dans l’assainissement de la Justice, a-t-il précisé. L’initiative a été d’ailleurs approuvée par le Premier ministre.
Durant son discours d’ouverture, Arnaud Marius Auguste n’a pas manqué de reprocher aux pouvoirs exécutif et législatif leurs actions qui tendent à compromettre l’indépendance du pouvoir judiciaire. Il a méme avancé que les atteintes au principe de séparation des pouvoirs et d’indépendance de la Justice proviennent de l’Exécutif et du Législatif. Pour sa part, le Premier ministre Jean Omer Beriziky n’y est pas allé par quatre chemins pour fustiger les magistrats. Il a évoqué les imperfections constatées dans l’exercice de leurs fonctions, et par conséquent un assainissement du secteur s’impose. En revanche, le Premier ministre a annoncé son soutien indéfectible à l’initiative du corps de la magistrature pour l’instauration d’une justice indépendante, crédible et respectée.

Marc A.
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Prostitution: Les mineures prisées par les «Vazaha»


D’une manière générale, les jeunes femmes malgaches en situation de prostitution jettent leur dévolu sur des « vazaha » (terme qui désigne les occidentaux en général) ou encore des ressortissants comoriens.

Une étude menée en octobre dernier par l’ONG Groupe Développement Madagascar auprès de 159 jeunes femmes malgaches âgées de 12 à 17 ans de la Commune Urbaine d’Antananarivo, a révélé que certains de ces ressortissants étrangers constituent des clients fidèles, résidents de la Capitale, si d’autres sont des touristes de passage.
Par ailleurs, 19 des 55 clients interrogés en toute discrétion affirment avoir fréquenté des mineures. 36 affirment ne pas les solliciter si 15 doutent de leur âge. 11 ignorent complètement l’âge de leur partenaire, si 10 attestent que leur partenaire est majeure. En outre, 36% des clients ayant été enquétés sont célibataires, tandis que 35% sont mariés.
Cette méme étude a révélé que 18% des jeunes femmes enquétées subissent des actes de violence physique et sexuelle. 35% d’entre elles subissent des actes de violence intrafamiliale tandis que 24,5% résistent à des actes de violence morale. 15% des femmes enquétées, pour leur part, se soumettent à des actes de violence verbale et psychologique si 4,4% souffrent d’actes de violence relative à l’abus d’alcool.
L’enquéte a également démontré à quel point la pauvreté favorise l’intégration des mineurs(es) dans le circuit de la prostitution. Comme facteurs indépendants, 43% des jeunes filles ont intégré ce secteur pour cause de difficultés financières. 19% y sont entrées suite à un abandon familial et 16% le sont suite à une perte d’emploi. 18% ont décidé de devenir des travailleuses du sexe à cause de circonstances d’urgence et/ou de fugue.
D’une manière générale, les jeunes femmes débutent ce métier dès l’âge de 12 ans, mais dans certains cas, elles commencent à intégrer le système à partir de 15 ou 17 ans.
La prostitution est fréquente chez les majeures, mais occasionnelle et déguisée chez les mineures. Les marchés, voies ferrées, gares routières, jardins publics, quartiers administratifs, maisons de passe, bars ou salles de vidéo, ou encore les boîtes de nuit constituent les lieux de prédilection de ces jeunes femmes en situation de prostitution.

Besoin de prise en charge psycho-sociale

Honoré Rafalimaro du Groupe Développement Madagascar a déclaré qu’une prise en charge psychologique de ces jeunes femmes en situation de prostitution s’impose et ce, en dépit du fait qu’elles soient souvent exclues de la communauté. En effet, ce phénomène de grande ampleur risque de détruire la jeunesse malgache si aucune mesure d’éradication n’est entreprise dans les meilleurs délais.
L’ONG Groupe Développement Madagascar fournit une prise en charge psychologique et une réinsertion professionnelle des jeunes femmes qui souhaitent quitter le circuit. 140 d’entre elles ont bénéficié de la prise en charge de cette association, depuis sa création en 2004. Cette association a pour mission de promouvoir les droits de l’enfant et la lutte contre toute forme d’exploitation sexuelle des enfants.

RR.
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Banque Mondiale: L’Afrique perd des milliards de dollars en revenus commerciaux potentiels



A l’heure où les dirigeants africains demandent la création d’un espace de libre échange d’ici 2017, un nouveau rapport de la Banque mondiale souligne que les pays africains sont en train de perdre des milliards de dollars en revenus commerciaux potentiels chaque année. Le rapport ajoute qu’il est plus facile pour l’Afrique de faire des affaires avec le reste du monde qu’avec elle-méme.

Selon les prévisions de la Banque mondiale, le ralentissement économique dans la zone euro pourrait réduire la croissance de l’Afrique de 1,3 point de pourcentage cette année. La situation prive le continent de nouvelles sources de croissance économique, de nouveaux emplois et d’une réduction considérable de la pauvreté… Les réseaux transfrontaliers de production, qui ont été une des sources du dynamisme économique dans d’autres régions, ne se sont pas encore matérialisés en Afrique.
Obiageli Ezekwesili, vice-présidente de la Banque mondiale Région Afrique, a affirmé que « les entraves au libre échange sont énormes et affectent de manière disproportionnée les petits commerçants, dont la plupart sont des femmes. Il revient désormais aux dirigeants africains de joindre l’acte à la parole et de travailler ensemble pour harmoniser les politiques, le cadre institutionnel et mobiliser les investissements nécessaires pour établir un marché régional robuste (…) »

Soutien à l’intégration
régionale

Le commerce et l’intégration régionale sont au cÅ“ur de la nouvelle stratégie de la Banque mondiale pour l’Afrique. Adoptée en mars 2011, cette stratégie consiste à aider les pays à créer des opportunités de développement durable. La Banque a doublé ses investissements dans le domaine de l’intégration régionale, passant de 2,1 milliards de dollars US à 4,2 milliards de dollars US en juillet 2011. Ces investissements devraient atteindre 5,7 milliards de dollars US d’ici juillet 2012.

Recueillis par Claudia R
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Exportations: 50.000 zébus par an seront exportés


Conformément à l’arrété interministériel n°19.533/2011, «le quota annuel de bovidés autorisé à l’exportation est de 50.000 tétes». La première exportation, suite à la levée de l’embargo décidée l’an dernier, se fera samedi prochain. Ce jour, une centaine de bovidés seront ainsi exportés vers Les Comores. Chaque zébu sur pied doit peser au moins 300kg au moment de l’embarquement.
La ministre Ihanta Randriamandrato a fait savoir que ces exportations ne devraient guère influencer sur le coût local de la viande. La race n’est pas près de disparaître… Le taux de croissance des zébus étant de 0,8% par an, soit 70 0.000 nouvelles tétes dans l’année. D’ailleurs, le nombre de zébus susceptibles d’étre exportés est limité.
Ihanta Randriamandrato a, en outre, encouragé les éleveurs de bovins à s’occuper de leur cheptel comme il se doit pour que les activités liées à ce secteur soient constamment rentables. Un projet d’appui sera initié d’ici peu, a annoncé le numéro 1 du ministère de l’Elevage, à travers la mise en place de 10 villages-pilote dans lesquels les éleveurs de bovins et de volailles seront accompagnés par le ministère de tutelle. L’exportation bovine apporte divers avantages, selon la ministre. Celle-ci permet non seulement d’avoir une traçabilité, mais contribue également à une rentrée de devises.
L’exportation vers Maurice devra également se faire d’ici peu. Pour l’instant, il n’est pas possible pour la Grande île d’exporter vers l’Europe, les abattoirs actuels ne répondant pas aux normes européennes requises.

Claudia R.
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