indrisy ramalagasy

1. bazylou ( 09/09/2008 19:42)
fa na ny an'ny tena aza tsy hay akory ny mitrandraka azy ka mividy sy ampifilain'ny olona sisa, .. beeurrk
""Marché des produits alimentaires

Dominé par l’informel

Le maillon inévitable de l’économie malgache, mais qui contribue à la survie de la population pauvre des grandes villes du pays, est constitué par les marchands ambulants et les détaillants situés près des habitations. Nos grandes villes (de population estimée à 22%) sont peuplées à plus de 70% de population qui vit sous le seuil de la pauvreté (2 dollars US par jour) et dont le salaire minimum d’embauche est à moins de 40 dollars US. Ces marchands ambulants et petits détaillants sont évidemment les points d’entrée spécifique de tout produit de contrefaçon venant de l’Asie et du Moyen-Orient. Dans la capitale, on ne recense que 14 grandes surfaces de la taille d’un supermarché et dont la clientèle traditionnelle est composée de 30% de la population issue de la classe aisée de nationaux et des expatriés. En tout cas, les produits alimentaires locaux ne suffisent pas à couvrir les besoins, d’où le risque réel de pénurie et d’inflation d’autant qu’avec le démarrage des grands projets miniers, le danger est imminent.
Avec des pratiques agricoles d’un autre âge, peu intensives et de très faible productivité, la majorité des agriculteurs ne pratique qu’une agriculture de subsistance avec des cultures vivrières sur de très petites surfaces. Effectivement, la surface agricole potentielle est estimée à 36 millions d’hectares mais seulement moins de 10% des terres sont exploitées, et ce, malgré des conditions climatiques très favorables à la diversification de cultures tropicales et tempérées. Représentant les 70% de la production agricole, le riz a une importance capitale pour l’économie malgache avec une consommation de 115 kg par habitant par an, mais d’autres cultures sont pratiquées et dominées par celle du manioc, des haricots et du maïs. Pour l’élevage, on comptait, il y a dix ans, un zébu par habitant, et aujourd’hui, le cheptel est évalué à 10 millions de bovins. Les autres filières n’ont jamais connu de développement à cause du coût élevé et de la qualité variable des produits alimentaires destinés pour l’élevage, pour des raisons sanitaires et techniques.
Malgré les 150 000 hectares propices à la rizipisciculture, les 155 000 hectares de lacs et lagunes, et l’étendue du littoral (5 600 km), les fortes potentialités halieutiques n’ont jamais été bien exploitées. En 2007, la production halieutique avoisine les 150 000 tonnes dont 35 000 tonnes ont été exportées générant en principe 220 millions de dollars US en devises. Le secteur secondaire reste pauvre avec des entreprises artisanales de transformation des produits agricoles et des industries de boisson. Seules les usines de transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture sont développées aux normes européennes. Mais les facteurs bloquants pour des investissements industriels sont légion: difficulté d’accès au financement et coût élevé de l’emprunt bancaire, manque de stabilité de la fourniture d’énergie surtout pour l’électricité ainsi que coût le plus cher dans la région de l’océan indien.
Importation

En raison de ces insuffisances, tissu industriel relativement faible de Madagascar et le maigre développement de notre industrie agro-alimentaire, nos importations se font surtout en Chine et en Inde pour l’Asie, en France et Italie pour l’Europe, et en Afrique du Sud et à Maurice pour la région. L’alimentation occupe plus de 5% de la valeur totale des importations du pays l’année dernière. Les 4 premiers postes d’importation en produits alimentaires sont les céréales, les graisses et huiles, le sucre et les poissons, crustacées, mollusques et autres invertébrés. En tout, et selon la Banque Centrale de Madagascar, ce volume des produits alimentaires importés a atteint les 230 millions de dollars US en 2007, dont les 41 millions de dollars US en France. Mais le pétrole reste le premier poste d’importation avec 23% de la valeur totale de l’importation.

Jean Luc Rahaga"""





novalian'i xxx ny 01/05/2009 00:44
2. Herimiafina ( 11/09/2008 01:34)
Lasa aiza daholo hono ireny Injeniera agronome, polytechnisien aman'arivony nandaniana bourses sy présalaires hatramin'izay ireny e? Sa mivangongo ao Tanà ao daholo? :^)
3. naughtyboy ( 12/09/2008 12:11)
saode oe aiza daoly ny saosy anakaramaina sy entiny reny teknisiana,mpandraharaha @ sehatry famokarana ireny ampiasaina sa mivangongo ao @ fitondrany reo olombitsy ka tsisy miodina ny toekarena :^)
4. xxx ( 01/05/2009 00:44)
Raisonnement à la con! ppfffffffffff!!!
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